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RĂ©seaux

A+Glass toujours plus proche de son réseau

Publié le 10 septembre 2024
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Par Tristan Baez
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3 min de lecture
Depuis plus de trois décennies, le réseau toulousain de réparation de vitrages n'a cessé de perfectionner son modèle. En témoignent des résultats 2023-2024 convaincants et un taux de satisfaction client record. La famille Perez, fondatrice d'A+Glass, mise sur l'expertise technique et humaine pour renforcer son réseau, ainsi que sur une politique RSE bien rodée.
A+Glass Pierre Perez et Marie-Pierre Tanugi de Jongh
Pierre Perez et Marie-Pierre Tanugi de Jongh présentent le prix de l'engagement citoyen et solidaire 2023/2024, décerné par l’IREF (Fédération des réseaux européens de partenariat et de franchise), pour récompenser la stratégie RSE de leur réseau. ©J2R/NG

Depuis 1992, aucun impact ne s’est immiscé dans la trajectoire parfaite d'A+Glass. Le réseau toulousain de vitrage le prouve par des résultats convaincants dans ce secteur toujours rentable. Son taux de fréquentation a bondi de 23 % en 2023-2024. Tandis que les prises de rendez-vous en ligne représentent désormais 60 % de ses prestations.

Son fondateur, Pierre Perez, et ses deux filles, Marie-Pierre Tanugi de Jongh (présidente du directoire) et Nelly Perez (directrice du réseau) ont donc su adapter leur enseigne à la modernité avec brio. Deux points illustrent les résultats de leurs efforts. D'abord, le taux de satisfaction des clients du réseau a atteint 99 % sur le site d'intermédiation Allogarage.

Ensuite, le réseau a reçu le prix de l'engagement citoyen et solidaire 2023/2024 en décembre 2023. Celui-ci a été remis par La Fédération des réseaux européens de partenariat et de franchise (IREF). Il récompense les entreprises pour leur stratégie RSE. Ces deux marques de reconnaissance poussent le fondateur à ajouter que "si l’on veut que nos clients soient satisfaits à 100 %, nous devons nous donner à 5 000 %".

Au cÅ“ur du rĂ©seau

Ainsi, lors de leur conférence de presse annuelle, les dirigeants d'A+Glass ont tenu à détailler en profondeur le fonctionnement de leur réseau, animé par 330 franchisés gérant près de 500 centres et ateliers mobiles. Les opérations de ces derniers (majoritairement de la pose de vitrage) représentent désormais 68 % des activités du réseau, cinq ans après leur lancement.

"Ouvrir un rĂ©seau, c'est Ă  la portĂ©e de tout le monde, mais le suivre, c'est faire preuve d'esprit d'Ă©quipe. Si un centre appelle, mĂªme pour une simple lettre, il doit comprendre que la centrale est toujours lĂ  pour l'aider", tĂ©moigne Pierre Perez. Mais cela fonctionne dans les deux sens.

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Le directeur d'un centre A+Glass doit constamment faire preuve de rigueur. Il doit jongler avec son agenda en ligne entre la réparation en centre et mobile, respectivement de 32 % et 68 %, impliquant une zone de chalandise pouvant passer du simple au double, de 15 km à 35 km en milieu périurbain et de trois à quatre kilomètres dans les grandes agglomérations.  Le secteur géographique influe également sur sa spécialisation dans le vitrage. Les techniciens formés à Toulouse émanent de la réparation automobile avec au moins cinq années d'expérience, afin d'allier leurs différentes activités avec fluidité.

Les réparateurs évoluent

Ce mĂ©tier autrefois rĂ©servĂ© aux carrossiers et aux selliers s'est Ă©tendu hors des carrosseries. C'est d'ailleurs l'endroit oĂ¹ tout a commencĂ© pour Pierre Perez. Mais les rĂ©parateurs traditionnels ne reprĂ©sentent aujourd'hui plus que 30 % des effectifs du rĂ©seau A+Glass. Ils ont Ă©tĂ© rejoints par de nombreux techniciens spĂ©cialisĂ©s.

Le mĂ©tier de rĂ©parateur de vitrage se rajeunit, avec une moyenne d'Ă¢ge de 31 ans. Il devient aussi plus technique. Outre la pose des pare-brise aussi volumineux que lourds, impliquant des opĂ©rations physiques, le recalibrage des Adas est une autre facette du mĂ©tier. Celle-ci est mĂªme de plus en plus frĂ©quente.

Cette opĂ©ration impose une bonne connaissance des nouvelles technologies et de l'informatique, ce qui plaĂ®t Ă  la jeune gĂ©nĂ©ration. Ses membres formĂ©s Ă  ces prestations spĂ©cifiques parviennent ainsi Ă  recalibrer par eux-mĂªmes plus de 80 % des Adas. Sur les modèles plus complexes, le rĂ©seau fait appel Ă  Digital Car. Il parvient ainsi Ă  recalibrer dans les règles de l'art la totalitĂ© des systèmes existants.

La formation, tout le temps

NĂ©anmoins, pour accompagner ses techniciens, A+glass met en place des formations… et des rĂ©visions ! Chaque annĂ©e, des sessions de remises Ă  niveau permettent de contrĂ´ler et d'adapter les rĂ©parateurs aux Ă©volutions du mĂ©tier. Adeptes de la visioconfĂ©rence plus que du cahier, les collaborateurs du rĂ©seau A+Glass apprennent alors les nouvelles technologies intĂ©grĂ©es par les constructeurs. Ils se familiarisent aussi avec les changements administratifs liĂ©s aux assurances.

"Pour que l'accueil ne se transforme pas en Ă©cueil", comme l'indique le fondateur d'A+Glass, la formation aux relations humaines revĂªt une grande importance. Elle complète notamment celle aux premiers secours, qui entre en ligne directe avec la stratĂ©gie RSE de l'entreprise.

Surtout, le technicien du vitrage doit désormais maîtriser la communication. Celle-ci lui est utile lorsqu'il effectue des prestations mobiles chez ses clients, ou lorsqu'il débute, afin de se faire connaître. Mais il doit aussi "éduquer" les automobilistes à l'importance de ce type d'intervention pour leur sécurité.

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Fort de cet accompagnement, des dĂ©buts de leurs techniciens Ă  leur assise en tant que spĂ©cialistes, la famille toulousaine Ă  la tĂªte d'A+Glass affiche sa confiance dans son rĂ©seau. Celui-ci a attirĂ© 29 nouveaux membres en 2023. Son objectif est de recruter une trentaine de nouveaux en 2025. Certaines zones restent encore Ă  pourvoir pour densifier son maillage.

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