La branche CT du CNPA veut parler d'une seule voix
Quelques semaines après l'adoption de la réforme européenne du contrôle technique, avec un texte largement remanié et allégé, les représentants de la branche au CNPA se sont réunis pour faire le point. Une manière pour eux de mettre en avant leur unité, après la présentation d'une directive pour le moins défavorable. Une unité qui se concrétisera d'ailleurs très prochainement avec la réunification de la commission présidée par Nicolas Bouvier, représentant les réseaux adhérents (Autovision et Dekra), et celle des centres indépendants, avec à sa tête Christian Sibrik.
La question des cartes grises
Le premier nommé, par ailleurs Président du réseau Dekra, a souligné que "l'émiettement de la représentativité ne constituait pas la meilleure solution". De surcroit, à l'heure ou plusieurs dossiers nécessitent de parler d'une seule et même voix face aux pouvoirs publics. Parmi les principaux axes de travail de l'année, se trouve celui des cartes grises. Délégataires d'une mission de service public, les représentants du contrôle technique souhaitent que soit revu le SIV (Système d'Immatriculation des Véhicules) pour leur autoriser la délivrance des cartes grises dans les centres.
Coller à la mission de service public
Un service qui concernerait les immatriculations lors des ventes entre particuliers, les changements d'adresse ainsi que la conversion volontaire au SIV. Une manière d'ajouter 6 300 points de retrait à disposition des particuliers, mais aussi de désengorger les services de l'Etat et donc de coller à la mission de service public. Le CNPA souligne également que cela permettrait de diminuer les fraudes liées à internet, en replaçant le client et le professionnel face à face.
Une envie de diversification
Dans une même logique de diversification, les professionnels du secteur souhaitent également pouvoir distribuer dans leurs centres des éthylotests. Un droit que leur a refusé l'Administration, au motif que les centres avaient pour vocation exclusive de contrôler et non de vendre, mais aussi qu'ils n'avaient pas à participer aux campagnes de sécurité routière. Avant de faire machine arrière et de leur reconnaitre ce droit... Les représentants comptent donc poursuivre leur combat pour pouvoir définitivement vendre ces produits et permettre à leurs affaires de se développer.