L'OBD en contre-visite
L'arrêté de 15 septembre, paru il y a peu, et qui prendra effet dès le 1er janvier 2017, annonce que dès l'année prochaine, les contrôles OBD, qui étaient déjà effectués dans le cadre de la visite obligatoire depuis 2008 à titre uniquement informatif, pourront désormais donner lieur à une contre visite.
Ainsi, un témoin allumé ou une anomalie de fonctionnement (défauts 9.3.1.1.1 et 9.3.1.1.2) recaleront le véhicule, qui devra repasser en centre de CT après correction chez un réparateur. Une aubaine pour ces derniers, qui devrait faire grincer des dents les automobilistes.
Par ailleurs, le même arrêté précise que "tout véhicule pour lequel une contre-visite a été prescrite au titre du dispositif de diagnostic embarqué (OBD) fait l'objet, lors de la contre-visite, de l'ensemble des contrôles prévus", à savoir la vérification du dispositif de diagnostic bien entendu, mais également, selon l'énergie présente sur le véhicule, le contrôle de la teneur en CO et valeur du lambda des gaz d'échappement ou de l'opacité des fumées d'échappement.
De même, tout véhicule pour lequel une contre-visite a été prescrite au titre de “l'opacité des fumées d'échappement” fera l'objet, lors de la contre-visite, de l'ensemble des contrôles prévus pour le dispositif de diagnostic embarqué.
En marge de cette annonce, le même arrêté précise qu'une visibilité insuffisante (AVD. AVG. AR. ARD. ARG.), auparavant uniquement signalée, sera désormais soumise à contre-visite, si elle est constatée à l'AV.