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Informatique

Autodata fait sa révolution

Publié le 21 octobre 2014
Par Frédéric Richard
2 min de lecture
Le fournisseur de données fait sa mue. Et c’est une véritable révolution au sein de la base de données, qui utilisera désormais tout le potentiel et l’ergonomie offerts par Internet, au service de ses clients réparateurs.
Le fournisseur de données fait sa mue. Et c’est une véritable révolution au sein de la base de données, qui utilisera désormais tout le potentiel et l’ergonomie offerts par Internet, au service de ses clients réparateurs.

Chacun d’entre vous possède, bien rangé dans une armoire, souvent au fond de l’atelier, au moins un manuel Autodata. Pourtant, la société anglaise, fondée en 1975, reconnaît ne pas avoir saisi toutes les opportunités de développement, notamment celles liées aux nouvelles technologies. Du catalogue papier, Autodata a progressivement fourni ses infos techniques sur CD puis, récemment, sur le Net. Mais il ne s’agissait alors que de la transcription basique des infos contenues sur le CD. Aujourd’hui, en proie à une concurrence toujours plus forte et pour faire face aux nouveaux défis de la réparation moderne, tout change chez Autodata, qui offre à sa base les bienfaits du “full Web”. Le cœur de métier reste toutefois inchangé. Autodata achète l’information technique aux constructeurs, la retravaille pour lui donner de la valeur ajoutée grâce à une équipe technique d’experts, qui peut aller jusqu’à démonter les voitures pour vérifier des cas de panne par exemple. Par la suite, l’éditeur propose ces données au monde de l’automobile sous un format unique, pour une compréhension plus aisée. Une uniformisation fondamentale, notamment pour la rechange indépendante.

Nouvelle ère

L’architecture de l’outil Autodata a été détruite puis reconstruite à partir d’une feuille blanche, afin de la rendre plus intuitive, plus rapide, plus ergonomique, plus pertinente. Il est exact qu’auparavant, la hotline de l’éditeur recevait des appels pour des infos prétendues inexistantes, alors que l’utilisateur ne parvenait simplement pas à les retrouver dans la base…

Aujourd’hui, la structure a été revue par fonction ou par opération, et se révèle beaucoup plus claire. Par exemple, au chapitre “entretien” du véhicule concerné, l’ensemble des opérations est centralisé. Plus besoin d’aller chercher à droite et à gauche des infos relatives à cette prestation. On peut également désormais entrer un code défaut et accéder immédiatement à l’ensemble des infos qui s’y rapportent.

L’offre commerciale se rationalise également. Désormais, deux produits au catalogue. Service-Maintenance d’une part, pour les révisions constructeurs et les services d’entretien “classiques” d’un atelier. Un produit plutôt dédié aux grandes enseignes de fast fits ou de centres-autos. La seconde offre d’Autodata, baptisée “Diagnostic & Repair”, s’adresse aux réparateurs plus généralistes, qui interviennent sur l’ensemble des réparations. Elle est donc bien plus complète, plus technique. Mais, plus innovant, en marge de ces deux produits, Autodata commercialise désormais des modules indépendants, des “découpages” de l’ensemble de la base Autodata, en Web service. Ces API permettent d’intégrer simplement de nombreuses données dans un site Web d’équipementier, par exemple, ou encore dans l’outil de diagnostic de l’atelier. Bref, le mot d’ordre est flexibilité, chaque client construisant son offre Autodata selon ses besoins, le confort et l’ergonomie recherchés.

Enfin, “nous éditons également des bulletins d’information après-vente, reprenant des problèmes identifiés sur un véhicule, leur cause probable et la solution préconisée. Cela constitue une vraie valeur ajoutée car ces informations ne sont pas toujours communiquées par les constructeurs”, relate Pierre Gillaizeau, responsable du développement d’Autodata sur le marché français.

En termes de distribution en France, Autodata reprend aussi la main, puisque l’exclusivité de la distribution sur le territoire, détenue par SFTA, a pris fin en 2013. Ce qui permet désormais à l’éditeur d’aller démarcher sereinement les groupements qui, selon Pierre Gillaizeau, “aimeraient centraliser les accès aux fournisseurs d’infos techniques pour leurs ateliers”.

Quant au tarif, comptez un abonnement annuel à environ 1 300 euros HT pour la solution Diagnostic & Repair, un tarif qui n’a pas évolué avec cette révolution.
 

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