La FNAA et le GNESA s'associent
Les deux organisations professionnelles ont choisi de faire cause commune pour défendre au mieux les intérêts de leurs adhérents.
Gérard Polo, président de la Fnaa, et Guy Lazard, son homologue du Gnesa.
Après avoir intégré début 2015 l'Union nationale des indépendants de la conduite (Unic) pour créer au sein de son organisation une branche auto-écoles puis avoir rallié à sa cause il y a un an le Snisa-Feda (Syndicat national des indépendants des services de la distribution automobile), voilà que la Fédération nationale des artisans de l'automobile (Fnaa) récidive en intégrant dans ses rangs le Groupement national des entreprises spécialisées de l'automobile et du poids lourd (Gnesa).
Un accord qui s'inscrit dans le cadre de la loi du 5 mars 2014, obligeant les syndicats patronaux à atteindre un taux de représentativité de branche d'au moins 8%, construit entre deux vieilles connaissances. Au-delà de l'opération mathématique, ce rapprochement répond aussi à une certaine logique, la Fnaa et le Gnesa travaillent en effet de concert depuis 2001 au sein de l'Unnira (Union nationale des indépendants de la rechange et de la réparation automobile) et partagent leurs locaux depuis plus de dix ans.
Pour leurs responsables, ce partenariat va permettre à leurs organisations de se compléter mais aussi d'ouvrir de nouveaux chantiers parmi lesquels figurent notamment les nouvelles mobilités, l'évolution de la connectivité ou encore l'autonomie des véhicules. De cette façon, la FNAA s'offre une nouvelle dimension en se structurant désormais autour de huit branches que sont l'éducation routière, les carburants, la carrosserie, le contrôle technique, l'entretien-réparation VL, l'entretien-réparation PL, le dépannage-remorquage ou encore la vente VN-VO.
