Liliane Rivière : “J’ai vécu comme une chance…”
Précédé par son anaphorique “J’ai vécu comme une chance…” le discours de Liliane Rivière, prononcé pour son départ en retraite de la direction générale du Garac, a rappelé avant tout, que cette dame de cœur était, avant tout, une dirigeante, une militante, une gardienne des droits et des devoirs. En effet, derrière l’émotion, maîtrisée avec quelques efforts, apparaissait, ce mardi 24 septembre, ce désir permanent de passer des messages forts en direction des jeunes et aussi des partenaires, des instances de formation et des institutionnels comme des personnels de l’établissement sans évoquer… la liste est longue pour quelqu’un qui ne ménage, en aucune occasion, sa peine. Pour celle qui n’a eu de cesse de faire monter en compétences les jeunes, jonglant entre apprentissage et diplôme d’ingénieur, la route est longue encore pour engager une filière sur le chemin de l’entrepreneuriat ! Car au-delà d’une fonction, Liliane Rivière a vécu son métier comme une mission qu’on ne lui voit pas quitter aussi facilement, dût-elle en assurer le prolongement en dehors des lumières de l’Ecole de la passion…
Reconnaissance
Ce qui est certain, c’est que son engagement de 35 ans au sein du Campus des métiers – statut de l’Ecole qu’elle a su concevoir en prolongement de Messieurs Gilson et Carillo – a reçu un satisfecit général comme en ont témoigné tous les participants à la cérémonie, à commencer par son successeur. En effet, Laurent Roux, nouveau directeur général, en quelques mots discrets, a su rappeler que “Liliane Rivière a porté le projet éducatif et pédagogique de l’Etablissement à partir du caractère propre du Garac, en s’appuyant avec conviction sur l’apprentissage des compétences sociales. Elle aura aussi su développer plusieurs projets en parallèle pour faire évoluer le Garac et le lancer dans la dynamique de l’enseignement supérieur”. Un hommage en forme d’objectifs comme semble le préciser Raymond Vié, président du Garac, en admirant la promesse tenue par Liliane Rivière, à savoir : “Il s’agit de promouvoir le parcours d’excellence proposé au Garac et sa vocation à préparer à l’insertion professionnelle, sa dimension nationale et novatrice”. Et on ne saurait conclure sans citer ce propos de Francis Bartholomé, président de l’Afisa : “le mot avenir revient sans cesse dans la bouche de Liliane Rivière comme son attachement à la formation des formateurs”. Un beau sujet, pour celle qui croit devoir quelque chose à la chance…