SGS déploie une "task force" pour la certification Sermi
À l’occasion du salon Equip Auto Paris 2025, le groupe SGS entend réaffirmer son rôle sur le marché de la certification Sermi (Sécurisation des données de réparation, de maintenance et de diagnostic). Rendue obligatoire en France depuis le 1er novembre 2024 pour l’ensemble des réparateurs automobiles, cette certification permet d'accéder à certains dispositifs de sécurité des véhicules et atteste de la légitimité des ateliers qui en disposent.
Accrédité par le Cofrac depuis janvier 2025, l’organisme accompagne les garages et réparateurs dans l’obtention de cette certification et leur permet de demeurer en conformité avec les nouvelles normes européennes. Pour cela, SGS s’appuie sur cinq experts spécialisés dans l’inspection, l’audit automobile et le support client. Le dispositif est complété par quinze auditeurs internes et une vingtaine d’inspecteurs externes, assurant une couverture nationale.
Une certification boudée par les ateliers
Avec la certification Sermi, les constructeurs ont l’obligation de fournir 100 % des données nécessaires à la réparation et à l’entretien des véhicules équipés de systèmes électroniques de sécurité. Sans elle, ces informations demeurent inaccessibles, obligeant les réparateurs à rediriger leurs clients vers les concessionnaires. La certification devient ainsi un gage de fiabilité et un levier de développement pour les ateliers.
Si elle présente un certain nombre d'atouts – un identifiant unique pour se connecter à tous les constructeurs, un accès direct à leurs informations et une conformité garantie pendant cinq ans – la certification Sermi peine encore à s’imposer, en particulier auprès des garages indépendants. Le manque de sensibilisation est souvent pointé du doigt, certains professionnels estimant que la démarche n’est pas prioritaire. D’autres, enfin, considèrent son coût comme un frein majeur.