Spheretech veut être l'observatoire indépendant du parc roulant
En février dernier, Spheretech a célébré son 25e anniversaire. L'occasion de rappeler que l'entreprise fondée par David Deregnaucourt s'est affirmée depuis dans l'Hexagone comme l'un des spécialistes de la dépollution automobile. S'intéressant dès 1998 aux effets de la maintenance sur les surémissions polluantes des véhicules, cette dernière s'est illustrée en concevant, en 2001, pour le compte de son partenaire européen Ecosphere, son analyseur 5 gaz Easydiag pour diagnostiquer l'état de santé des moteurs.
Pendant les six années suivantes, Spheretech va ainsi pouvoir collecter des milliers de mesures et études de cas qui lui permettront de mieux identifier les "signatures" surémissions de gaz. Ces données aideront surtout l'entreprise à mettre au point une solution d'entretien spécifique, l'Ecomaintenance. Cette innovation se distinguera d'ailleurs en 2007, lors du salon Equip Auto, en remportant le prix spécial du jury.
Cette expertise vaudra d'ailleurs à Spheretech de contribuer au lancement du label certifiant Eco Entretien dès 2008, aux côtés de la Feda. Forte de ce savoir-faire, l'entreprise va également élargir son offre de services et de produits, développant notamment une nouvelle génération d’additifs.
Spheretech veut promouvoir son expertise technique
Avec le déploiement des ZFE, et alors que les véhicules thermiques sont de plus en plus pointés du doigt, Spheretech entend aujourd'hui se positionner comme un "observatoire indépendant du parc roulant".
"Nous comptons un demi-million de mesures moteur collectées, ce qui nous permet d'apporter la preuve d’une grande disparité de rendements moteur pour un même modèle suivant son usage. Et le paradoxe que nous mettons, par exemple, en évidence, c'est qu'une voiture Euro 4 bien entretenue pollue moins en NOx qu’une Euro 5 plus récente sans maintenance !", souligne David Deregnaucourt. Un message que ce dernier entend porter auprès du législateur.
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Ajoutons, à ce sujet, que l'entreprise travaille et contribue auprès des instances européennes de manière à faire du contrôle technique français une référence sur le Vieux Continent.