Alliance Automotive : Thomas Tabiasco remplacé par Albéric Chopelin

Nommé en janvier 2023, Thomas Tabiasco quitte ses fonctions après moins de trois ans à la tête d’Alliance Automotive Group (AAG) France. Il est remplacé, depuis le 1er septembre, par Albéric Chopelin. "Je suis ravi de prendre la direction d’AAG France et de relever avec les équipes l’ensemble des défis à venir, de développer et renforcer nos partenariats, tout en offrant les réponses attendues par nos clients", précise le nouvel homme fort d'AAG France.

De son côté, Thomas Tabiasco quitte la filiale de GPC après y avoir occupé les fonctions de directeur administratif et financier, puis chief financial officer Europe, et enfin, directeur général France. "Après quinze années chez AAG, jalonnées de défis, de réussites et de grands projets, je suis fier d’avoir contribué – avec des équipes remarquables – à accompagner la mutation du groupe. Merci à toutes et tous pour votre engagement. Je transmets désormais le relais à Albéric, convaincu de la belle trajectoire qui s’ouvre devant nous", souligne-t-il.

Un profil venu des constructeurs

Peu familier du monde de la rechange indépendante, Albéric Chopelin a essentiellement évolué chez les constructeurs. Un choix qui n’apparaît pas anodin : GPC pourrait ainsi chercher à renforcer ses passerelles avec les acteurs de l'OEM.

Diplômé de l’EM Lyon et de HEC Paris, Albéric Chopelin débute sa carrière automobile en 1996 chez Ford, où il reviendra plus tard pour diriger le réseau d’agents. Il passe ensuite par BMW Group France comme directeur régional. Après une expérience de deux ans chez Amplitude, au début des années 2000, il rejoint PSA Peugeot Citroën où il restera près d’une décennie, jusqu’à occuper le poste de directeur commercial. En 2019, il prend la direction commerciale d’Europcar Mobility Group. Plus récemment, en juillet dernier, il a été nommé président non opérationnel de ProovStation, société spécialisée dans l’automatisation de l’inspection des véhicules d’occasion.

Aujourd’hui, il s’attaque à un nouveau défi : relancer la croissance d’AAG France, freinée par plusieurs obstacles. Parmi eux figure le retard du lancement de la plateforme nationale First, dont le déploiement a connu de nombreuses perturbations. Selon nos informations, les difficultés rencontrées autour de ce site logistique auraient d’ailleurs entraîné le départ d'autres personnes dans les rangs d’AAG France. D’autres mouvements pourraient être officialisés dans les prochains jours.

J2R#156

Septembre 2025

Alliance Automotive France : Audrey Couteau devient directrice des marques

Alliance Automotive Group France compte une nouvelle directrice des marques depuis mars 2025 avec Audrey Couteau. À la tête du portefeuille de marques du groupement (Napa, Origine, Primetool et Fahren), elle dispose d’un périmètre couvrant l’ensemble des marchés VL et PL, la carrosserie-peinture ainsi que l’équipement et l’outillage.

Objectif : renforcer la visibilité de chaque marque sur ses terrains de jeu – mécanique, carrosserie-peinture, consommables et équipements – tout en optimisant la valeur pour les distributeurs et réparateurs.

Cette nomination s’inscrit dans la continuité d’un parcours de onze ans au sein d’Alliance Automotive Group France pour Audrey Couteau. Elle a rejoint le groupe en 2014, en tant qu’acheteuse chef de produit (VL, consommables) avant de devenir, en 2017, responsable du développement des ventes pour les réseaux Précisium et Gefa.

Un an plus tard, ses fonctions évoluent puisqu’elle prend la tête des opérations marketing du groupe (VL, peinture, consommables), pilotant le plan annuel pour les filiales et les adhérents indépendants, et coordonnant outils d’aide à la vente, budgets fournisseurs et communication client. Entre février 2022 et juillet 2023, elle occupe le poste de category manager pour la peinture et la parapeinture.

Depuis août 2023, Audrey Couteau était directrice de la transformation (achats & marketing), avec la coordination de projets transverses et l’amélioration de la performance opérationnelle.

Freebatt : une nouvelle référence dans la batterie automobile en France

Depuis sa création, Freebatt a su s’imposer comme une marque de batteries automobiles de confiance, en ciblant d’abord les marchés export qui lui permettent aujourd’hui d’être présente dans plus de 20 pays à travers la zone EMEA.

Sa capacité à concilier performance, durabilité et accessibilité a séduit de nombreux professionnels de l’après-vente. Le secret ? Une fabrication confiée aux experts de la première monte.

Aujourd’hui, Freebatt relève un nouveau défi : celui d’adresser les attentes du marché français, réputé pour son exigence technique et sa forte compétitivité.

Avec plus de 180 références disponibles, Freebatt déploie une offre de batteries AGM, EFB et conventionnelles (SLI) afin de couvrir aussi bien les besoins du marché grand public que ceux des professionnels, gestionnaires de flottes ou spécialistes du poids lourd.

Déjà installée comme équipement d’origine chez certains importateurs de constructeurs européens en Égypte et en Afrique du Sud, la marque répond aux cahiers des charges stricts de la première monte.

Ce positionnement premium en fait un acteur à part sur le marché, capable de concurrencer les grands noms historiques tout en proposant un meilleur rapport qualité-prix. Pour les distributeurs français, c’est l’opportunité d’élargir leur offre avec un produit technique, différenciant et compétitif.

La distribution de Freebatt en France est confiée à AZ Energy, un acteur en pleine expansion sur le segment des batteries. AZ Energy s'appuie sur un maillage logistique national et un accompagnement commercial de proximité. « Notre ambition est de faire de Freebatt la marque alternative premium sur le marché français de la batterie. Nous croyons à sa capacité à créer de la valeur pour nos partenaires », explique le directeur commercial.

Le lancement français de Freebatt sera officiellement célébré lors du salon EquipAuto Paris, du 14 au 18 octobre, Hall 1 – Stand G054. L’occasion de découvrir la gamme complète, de rencontrer les équipes de la marque et du distributeur AZ Energy, et d’explorer les opportunités de partenariat.

Plus d'information sur : www.freebatt-batteries.com

Schaeffler lance un outil pour réparer les moteurs électriques

Avec l’essor de la mobilité électrique, les réparateurs voient apparaître de nouvelles contraintes techniques. Jusqu’ici, une défaillance du rotor ou du stator impliquait le changement intégral du moteur, une opération coûteuse et peu durable.

Avec son E-Axle Repair Tool, Schaeffler entend proposer désormais une alternative : un équipement qui permet la dépose et la repose de ces composants de manière sécurisée, sans contact direct.

"Réparer plutôt que remplacer : cela nécessite les bons outils spécialisés. En tant que pionnier technologique, nous fixons les standards", souligne Stephan Niese, directeur Global Product Management ePowertrain chez Schaeffler Vehicle Lifetime Solutions. "Ce nouvel outil ouvre la voie à la réparation des moteurs électriques – et donc à l’avenir du groupe motopropulseur électrique. Nous rendons la mobilité électrique plus durable, plus économique et plus réparable."

Un outil précis et sécurisé

La robustesse et la précision mécanique du nouvel équipement lui permettent de s’adapter à différents types de moteurs électriques. Grâce à son système de guidage, le démontage s’effectue tout en maintenant le jeu radial nécessaire, même sous l’effet des forces magnétiques. Le dispositif peut exercer jusqu’à 10 000 newtons de pression, libérant ainsi des joints fortement collés ou permettant la pose de nouveaux roulements, sans endommager les pièces.

"Un guidage précis lors du retrait du rotor est essentiel pour éviter tout contact entre les composants. La moindre abrasion laissée à l’intérieur du moteur pourrait provoquer des dommages", précise Stephan Niese.

Outre ses qualités techniques, l’E-Axle Repair Tool a été pensé pour un usage pratique en atelier, avec une ergonomie qui laisse l’accès libre sur trois côtés. L’outil est déjà disponible et s’intègre aux solutions de réparation existantes de l’équipementier allemand, notamment les systèmes E-Axle RepSystem-G et RepSystem-M.

Véhicule électrique : de nouvelles pièces à l’après-vente

3M encourage la protection des peintres et carrossiers

Les opérations de peinture et de ponçage exigent des protections adaptées. 3M rappelle qu’en sécurisant correctement les réparateurs, on réduit non seulement les risques sanitaires, mais aussi la pénibilité de leurs tâches et, par conséquent, on améliore leur efficacité. C’est pourquoi le spécialiste intègre ses EPI dans ses systèmes de travail complets.

Ainsi, les peintres qui utilisent le pistolet de pulvérisation haut rendement de la marque, associé au godet PPS, sont invités à porter l’appareil respiratoire Versaflo TR-800. De leur côté, les carrossiers et préparateurs qui emploient les abrasifs de 3M sont orientés vers le modèle Versaflo TR-300.

COV et particules fines

Le Versaflo TR-800, qui pèse un peu plus de 1,3 kg (batterie, filtres et ceinture inclus), réduit l’exposition aux composés organiques volatils (COV). Il fournit en continu de l’air filtré au peintre en cabine. Le fabricant insiste sur son ergonomie et son confort, en particulier lors d’utilisations prolongées, grâce à une résistance respiratoire inférieure à celle de masques concurrents.

Plus léger (environ 600 g), le Versaflo TR-300 est destiné aux opérations de ponçage. Il filtre les poussières contenant des particules fines de 2,5 à 10 microns de diamètre. Comme les COV, celles-ci peuvent provoquer des maladies respiratoires graves à long terme.

Vertus des systèmes complets

Dans ces deux types d’opérations, la marque souligne qu’au-delà de la protection de la santé, l’usage correct de ces EPI réduit la pénibilité immédiate des tâches. Intégrés aux procédés de réparation de 3M, ils optimisent les conditions de travail et la productivité.

Grâce à ces systèmes complets – réunissant outils, consommables et EPI – les travaux sont moins fatigants et l’activité de l’atelier gagne en confort. Autant de facteurs qui renforcent sa productivité globale. Ces solutions s’inscrivent aussi dans une démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), en contribuant à améliorer les conditions de travail des salariés.

Électrique : un modèle économique à réinventer pour les garages ?

Le passage progressif du parc roulant à l’électrique risque de peser sur les ateliers. Les chiffres publiés par Fleet Assist, société britannique spécialisée dans la gestion de la chaîne logistique et le conseil pour les automobiles, illustrent l’ampleur du choc.

Dans sa dernière étude, l’opérateur révèle qu’un panier type de pièces et lubrifiants pour un entretien courant de BEV affiche des coûts en baisse respectivement de 18 % et 70 % par rapport à l’équivalent thermique. Sur des interventions plus lourdes, la tendance est encore plus marquée, avec des écarts de -58 % pour les pièces et -63 % pour les fluides.

Une perspective inquiétante pour les garages alors que, dans le même temps, leurs charges fixes ne cessent de croître : salaires revalorisés face à la pénurie de main-d’œuvre, loyers en hausse et investissements indispensables pour s’adapter aux nouvelles technologies de véhicules. Les données présentées à la Vehicle Remarketing Association (VRA) laissent entrevoir un recul de 74 % des marges après-vente pour les concessions dans un scénario de marché entièrement électrique.

Des garages invités à repenser leur modèle économique

Face à ces évolutions, Fleet Assist appelle les ateliers à faire preuve d’innovation. "Avec un contexte marqué par des avertissements sur résultats des garages affiliés à un réseau, le marché de l’après-vente poursuit un changement de paradigme", constate Nikos Kotrozos, directeur supply chain de Fleet Assist.

L’entreprise met en avant plusieurs pistes : une tarification différenciée pour certains services (comme la collecte et la livraison de véhicules), une adoption de solutions technologiques plus performantes (diagnostic, commandes de pièces) ou encore le développement de services mobiles. "Le recours à des unités de service itinérantes, de plus en plus populaires, illustre la façon dont le marché se transforme", ajoute Nikos Kotrozos.

Les flottes, acteurs clés de la transition ?

Fleet Assist insiste également sur le rôle des sociétés de leasing et de gestion de parc. L’entreprise, qui fédère 5 200 garages partenaires et plus de 500 unités mobiles, estime que ces donneurs d’ordre peuvent contribuer à sécuriser l’équilibre économique des ateliers.

"Les gagnants seront les clients loueurs, les sociétés de leasing et de location qui sauront optimiser la gestion de leur réseau de garages grâce à une exploitation intelligente de la donnée. L’excellence opérationnelle et l’intégration de la supply chain sont des prérequis pour réduire les coûts, raccourcir les délais et améliorer la productivité", conclut le directeur supply chain de Fleet Assist.

Sika présente un mastic sans styrène au salon Equip Auto 2025

Présenté du 14 au 18 octobre à Paris lors d', le mastic Sikabiresin VR410 se distingue par sa formulation sans styrène, une substance classée comme potentiellement cancérogène. Cette évolution contribue à améliorer les conditions de travail en réduisant l’exposition des opérateurs, tout en répondant aux exigences strictes de la réglementation européenne.

Outre ses atouts sanitaires, ce produit limite fortement les émissions de composés organiques volatils (COV) et les nuisances olfactives, s’inscrivant ainsi dans une démarche de responsabilité environnementale. Encore peu répandu dans l’automobile, ce type de solution illustre l’engagement des acteurs de la réparation vers des pratiques plus sûres et durables.

Polyvalence et performance pour la réparation automobile

Conçu pour des opérations de rebouchage et de finition, le mastic Sikabiresin VR410 se caractérise par sa faible densité et sa texture souple, qui facilitent l’application sur divers supports : acier, aluminium, galvanisé ou polyester. Facile à poncer, il garantit un gain de temps significatif tout en offrant une qualité de surface optimale.

En complément, Sika Industry présentera au salon une gamme complète de solutions pour la réparation automobile, couvrant le collage, l’étanchéité, l’insonorisation et la protection, confirmant son positionnement en tant que partenaire clé des professionnels du secteur.

Découvrez le programme de Fleet & Mobility Day 2025 !

Le 16 septembre se tiendra le salon Fleet & Mobility Day 2025. Après deux premières éditions réussies, qui ont chacune rassemblé plus de 1 300 personnes au Hangar Y, à Meudon (92), l’événement changera d'écrin et accueillera exposants et visiteurs à l’Hippodrome ParisLongchamp (XVIe arrondissement).

De 9h à 18h, les visiteurs pourront suivre un programme riche consacré aux flottes automobiles. Gestionnaires et responsables de parc du privé et du public sont évidemment les bienvenus, au même titre que les départements RSE, finances, RH et achats, concernés par le sujet dans le cadre de leurs fonctions.

Vous pouvez d'ores et déjà retrouver le programme complet de Fleet & Mobility Day 2025 sur le site de l’événement. Par la même occasion, nous vous invitons à vous inscrire aux différentes sessions pour préparer au mieux votre venue.

Des conférences plénières…

 Pour lancer cette journée consacrée aux flottes, quoi de mieux que de prendre de la hauteur sur le sujet qui agite tout le secteur actuellement : la transition énergétique. La keynote d’ouverture aura ainsi pour thème "Les flottes d'entreprises à l'avant-garde de la transition énergétique" et sera animée par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, accompagnée de Catherine Leroy, directrice des rédactions du Journal de l’Automobile. Rendez-vous dans la salle de conférence dès 9h15.

S’ensuivra une deuxième conférence plénière, de 9h50 à 10h50, avec pour thématique "Gestion de flotte : quelle stratégie à adopter face aux récentes évolutions fiscales et réglementaires ?". De nombreux intervenants prendront part au débat dont Guillaume Bray, directeur de projet mobilité interne et flotte chez Enedis, Emmanuel Guérin, responsable achat chez inherent, Sophie Martin, directrice achats, immobilier, mobilités & RSE chez Bureau Veritas France, et Pascal Rascalon, chef de service déplacements et parc automobile pour la Région Grand Est.

De 14h30 à 15h30, quatre acteurs du secteur des flottes prendront la parole pour partager leur expérience de gestionnaire en 2025. Il s'agit de Philippe Ambon, directeur du développement chez holson, Nadjia Dahamni, responsable des ressources internes chez Altarea, Hervé Detraz, fleet manager France chez Schneider Electric, et de David Raffin, directeur général d’Actua Formation.

… et des sessions de workshops

 La première session de workshops, de 11h à 11h30, s’articulera autour de deux ateliers. Le premier sera animé par Emmanuel Chaize, directeur grands comptes internationaux chez Arval France, et aura pour thématique "Quels véhicules électriques pour ma flotte ?". Le second, proposé par Anne-Sophie Dallies Labourdette, cheffe des ventes chez Plenitude On The Road, vous guidera avec des conseils très précis pour "Électrifier sa flotte pour les nuls".

Les amateurs de workshops se retrouveront pour une deuxième session de 11h45 à 12h15. Au menu, un atelier dirigé par Timothée Quellard, cofondateur et directeur général d’Ekodev, qui traitera de tous les aspects réglementaires : "Avantages en nature, fiscalité, crédit mobilité, forfait mobilités durables : et si la complexité devenait une opportunité".

Puis, de 12h30 à 13h, un premier atelier consacré à l’électrification dans les flottes de véhicules utilitaires sera présenté par Jean-Baptiste Kapela, journaliste au Journal des Flottes, Thomas Dagommer, directeur marketing véhicules utilitaires chez Stellantis, et Vincent Schachter, cofondateur et président de Pelikan Mobility. En parallèle, AAA Data animera un second workshop sur les PHEV.

La journée se terminera par une quatrième session de workshops. Stéphane Montagnon, directeur du pôle conseil chez holson, ainsi que Thomas Le Boucher et Grégoire Person, avocats associés et cofondateurs de Cyplom, tenteront de répondre à l'épineuse question : "Récupération de TVA sur les VP, miracle ou mirage ?". De son côté, SmartData for Lead évoquera des situations concrètes à travers sa thématique : "Et si on parlait enfin du besoin des entreprises en fonction des usages ?".

Les Fleet & Mobility Awards

Le Fleet & Mobility Day 2025 sera également l’opportunité de récompenser les personnalités marquantes du secteur des flottes, ainsi que les véhicules qui se sont distingués.

Quatre prix seront décernés : la personnalité de l'année, la voiture particulière de l'année, le véhicule utilitaire de l'année et le gestionnaire de flotte de l'année.

De nombreux véhicules à l’essai

 Cette troisième édition du Fleet & Mobility Day accueillera plus d’une centaine d’exposants et de partenaires institutionnels. Constructeurs, loueurs, prestataires de services et distributeurs, seront au rendez-vous.

Vous pourrez également retrouver un total de 35 véhicules exposés. Les marques Alfa Romeo, Alpine, Audi, BMW, BYD, Citroën, Cupra, DS Automobiles, Fiat, Ford, Hyundai, Jeep, Lancia, Leapmotor, Ligier, Mercedes-Benz, Mini, Mobilize, Nissan, Opel, Peugeot, Renault, Skoda, Smart, Tesla et Volkswagen seront ainsi représentées.

Il sera aussi possible d'essayer 25 véhicules hybrides, 100 % électriques et même à hydrogène. Dans la liste figurent : l’Alfa Romeo Junior, l’Alpine A290, l’Audi Q4 e-tron, le Citroën C5 Aircross, la Cupra Born, le DS N° 8, la Fiat Grande Panda, le Ford Capri, la Toyota Mirai, le Jeep Avenger 4xe, la Lancia Yspillon HF, la Leapmotor T03, l’Opel Grandland, le Peugeot e-3008 Long Range, le Skoda Elroq, le Tesla Model Y Grande Autonomie Propulsion, le Volkswagen ID.4, les Smart #3 et #5, les BYD Dolphin Surf, Seal et Seal U DM-i ainsi que les Mercedes CLA, EQA et EQB.

Vous pouvez accéder au formulaire d'inscription aux essais véhicules de Fleet & Mobility Day sur le site de l’événement.

Toute l’équipe du Journal des Flottes et du Journal de l’Automobile du groupe Syner'J Media est impatiente de vous accueillir à cette nouvelle édition du Fleet & Mobility Day qui promet d'être riche.

Aisin renforce son organisation en France

Après une progression de 8 % de ses ventes au premier semestre 2025, Aisin optimise sa structure en France. L’équipementier dispose désormais d’un représentant dédié, basé à Lyon, en la personne d’Alexis Reuter, en charge des ventes pour l’Hexagone. Ce renforcement s’inscrit dans une stratégie européenne visant à offrir un suivi de proximité aux distributeurs et réparateurs.

"Notre ambition est claire : renforcer notre notoriété en France et apporter un accompagnement premium à nos clients", souligne Fabien Vial, responsable des ventes d’Aisin Europe.

Cette nouvelle organisation s’accompagne d’une amélioration logistique, avec l’objectif de réduire les délais de livraison à trois jours d’ici 2026, grâce à des solutions informatiques avancées et à une optimisation des flux depuis la plateforme belge de Braine-l’Alleud.

Rendez-vous à Equip Auto

Pour confirmer cette dynamique, Aisin participera au salon 2025 (stand L100, hall 1) où l'équipementier affirmera son positionnement premium et présentera ses gammes destinées au marché français.

"Le salon Equip Auto est pour nous l’occasion d’aller à la rencontre des professionnels, de partager notre expertise héritée de l’OE et de mettre en avant nos solutions complètes pour l’entretien et la réparation", précise Fabien Vial.

L’équipementier sera également présent sur l’espace Sustainera et au Club Technique Automobile, et concourt au Grand Prix de l’Innovation avec ses kits de révision pour boîtes automatiques, conçus pour garantir fiabilité et performance avec des pièces d’origine.

LKQ se recentre et cède son activité Pick Your Part

Le groupe LKQ a annoncé la signature d’un accord définitif pour vendre son activité de vente de pièces de réemploi, connue sous la marque Pick Your Part, à un fonds affilié à Pacific Avenue Capital Partners. La société de capital-investissement s’est d’ailleurs déjà illustrée récemment sur le marché de la rechange avec le rachat, en 2024, des activités filtration du groupe Sogefi.

Cette nouvelle acquisition, valorisée 410 millions de dollars, devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2025, sous réserve du feu vert des autorisations réglementaires.

Avec cette opération, LKQ se sépare d’une branche historique de son portefeuille, spécialisée dans la revente en libre-service de pièces d’occasion issues de VHU. L’activité, qui avait contribué à bâtir la réputation du distributeur, n’entre plus dans le périmètre jugé stratégique par la direction.

Un recentrage assumé

Justin Jude, président et directeur général de LKQ, a justifié cette cession par la volonté du groupe de poursuivre sa transformation. "Aujourd’hui marque une nouvelle étape dans notre démarche pluriannuelle visant à simplifier notre portefeuille et à devenir une entreprise plus performante, concentrée sur ses segments prioritaires", a-t-il déclaré.

Selon lui, Pick Your Part, malgré son rôle clé dans l’histoire de LKQ, ne correspond plus à la stratégie de long terme. "Après avoir construit l’entreprise à travers de nombreuses acquisitions, il est logique d’identifier des opportunités pour simplifier et affiner notre positionnement", a-t-il ajouté.

Une stratégie de consolidation

Cette décision s’inscrit dans la ligne adoptée depuis plusieurs années par LKQ, qui multiplie les initiatives pour renforcer ses positions sur ses marchés clés en Amérique du Nord et en Europe. L’entreprise, qui avait bâti sa croissance à coups d’acquisitions successives, s’oriente désormais vers une gestion plus sélective de ses actifs, en privilégiant les segments jugés porteurs.

Précisons d’ailleurs que cette cession n’aura pas d’effet direct sur les activités européennes de LKQ : l’entité Self Service concernait essentiellement le marché nord-américain.

Les fonds dégagés par la vente serviront à réduire la dette et à consolider le bilan du groupe. Un moyen de renforcer sa rigueur financière, alors que les géants de la distribution de pièces de rechange cherchent à adapter leur modèle économique dans un contexte plus difficile. Rappelons que l'entreprise basée à Nashville avait enregistré des résultats nuancés en 2024.

Autodoc déploie sa marketplace au Benelux

Déjà déployée en France, en Allemagne, en Autriche puis au Portugal, en Espagne et en Italie, la plateforme Autodoc Marketplace franchit une nouvelle frontière en s’implantant au Benelux. Les automobilistes de Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg ont désormais accès à une offre élargie.

Lancée au début de l’année 2025 dans l’Hexagone, la marketplace du groupe berlinois vise à compléter son modèle historique de vente en ligne de pièces et d’accessoires automobiles. Outre l’élargissement du catalogue, l’initiative s’inscrit dans une stratégie plus vaste de consolidation de son rôle de plateforme de référence sur le canal B2C comme pour le B2B.

"Le Benelux représente un ensemble de marchés importants avec un fort potentiel de croissance, ce qui rend ce lancement particulièrement significatif", souligne Lennart Schmidt, directeur financier d’Autodoc.

Une offre enrichie pour les clients…

Pour mémoire, la place de marché permet à des vendeurs partenaires, sélectionnés par Autodoc, de proposer directement leurs références via le site et l’application de l’enseigne. Cette évolution offre aux automobilistes un choix plus vaste et des délais de livraison optimisés.

Outre les pièces de rechange, les nouvelles catégories intègrent l’électronique embarquée, les accessoires, les produits de sécurité, les solutions de mobilité ou encore des articles "lifestyle".

… et un canal de vente pour les distributeurs

Cette ouverture profite également aux vendeurs tiers locaux, qui bénéficient d’un accès direct à plusieurs millions d’acheteurs potentiels. Les partenaires de la place de marché sont toutefois soumis à des engagements de performance et à des accords de service afin de garantir une expérience client homogène.

"Autodoc surveille activement les performances des vendeurs et intervient en cas de besoin, en particulier lorsqu'un client ne reçoit pas un soutien suffisant. Cette approche permet d'élargir l'offre de produits sans compromettre la qualité ou le service", précise l’entreprise dans un communiqué.

Point S additionne cinq sites à son réseau

Le maillage se poursuit pour Point S, qui franchit un nouveau cap avec cinq ouvertures stratégiques à travers le territoire. Ces implantations renforcent la présence de l’enseigne dans les Hauts-de-France, l’Île-de-France, l’Occitanie et le Pays basque.

À Cachan (94), Sébastien Creantor et Fais Bouayad inaugurent un centre Entretien Auto de 170 m². "Point S est une enseigne qui m’a parlé immédiatement, car elle m’offre liberté et indépendance dans la gestion du centre, ce qui n’est pas le cas de tous les réseaux", explique Sébastien Creantor.

À Steenvoorde (59), Laurent Depoortere mise sur un site entièrement neuf, doté de quatre baies, dont une dédiée à la géométrie et aux utilitaires. "C'est une enseigne qui nous ressemble, avec un esprit d’indépendance et une exigence de qualité de service qui correspondent à notre vision", confie-t-il.

À Saint-Gaudens (31), Yassine Rhouma et Souid Raed ouvrent un centre intégrant une baie Point S Glass, dédiée au vitrage automobile. "Point S s’est imposé comme une évidence pour nous. Le réseau bénéficie d’une forte notoriété, tout en laissant à chaque centre une vraie liberté de fonctionnement", soulignent les deux associés.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, l’entreprise familiale Debussy rejoint le réseau avec deux sites : Amendeuix-Oneix et Hasparren. "Rejoindre Point S, c’est pour nous franchir un cap dans l’histoire de l’entreprise familiale. Le réseau bénéficie d’une notoriété solide qui va nous permettre de toucher une clientèle plus large", explique Fabien Debussy.

Avec ces cinq nouvelles ouvertures, Point S porte à 671 le nombre de ses centres en France et confirme son objectif : offrir une couverture nationale optimale et des services toujours plus proches des automobilistes.

Automobile : les pertes d’emploi des dirigeants en hausse

Sur les six premiers mois de l’année, 31 260 entrepreneurs ont perdu leur emploi, soit une progression de 4,3 % sur un an. Dans ce bilan global, dressé par l’association GSC et la société Altares à partir des données issues des entreprises placées directement en liquidation judiciaire, les activités liées à l’automobile se distinguent par leur fragilité : le commerce de voitures et de véhicules légers a enregistré 622 pertes d’emploi (+12,7 %) et l’entretien-réparation automobile 523 pertes d’activité (+1 %).

Si ces chiffres restent modestes au regard de l’ensemble des cessations d’activité, ils marquent une tendance inquiétante pour un secteur en quête de stabilité après plusieurs années de turbulences. L’automobile fait ainsi partie des dix activités les plus touchées au premier semestre 2025.

Commerce automobile : une activité en tension

La revente de véhicules constitue le segment le plus fragilisé. Le commerce de voitures concentre désormais près d’un dixième des pertes d’emploi recensées dans le secteur du commerce. Le ralentissement de la demande, combiné à des marges comprimées par les coûts de financement et la transition énergétique, pèse lourdement sur les concessionnaires et les indépendants.

"Les chefs d’entreprise évoluent dans un environnement de plus en plus contraint. La pression sur les trésoreries, la prudence des consommateurs et les tensions sur certains marchés fragilisent les structures", alerte Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

Réparation automobile : une situation plus contrastée

Les ateliers d’entretien et de réparation automobile affichent une hausse plus contenue (+1 %), mais le secteur n’est pas épargné. Si la demande en maintenance reste soutenue, le ralentissement de l'activité  dans les garages et la difficulté à recruter des techniciens spécialisés viennent accentuer la vulnérabilité des garages indépendants.

Thierry Millon, directeur des études chez Altares, rappelle que les trésoreries sont encore très tendues et les incertitudes fortes. "Si quelques timides signaux permettent d’envisager une faible amélioration au second semestre 2025, celle-ci devrait être encore insuffisante pour inverser sensiblement la tendance", conclut le dirigeant.

Continental lance une campagne de rappels de pneus à risque

Une série de 21 enveloppes Continental EcoContact 6 doit être retirée du marché. Elle est identifiable grâce aux informations inscrites sur leurs flancs. Leur dimension est de 235/50 R19 et leur numéro de DOT : 1CP 0324VW 2524 et de moule : S-260589. Cette série de pneumatiques a été vendue en France, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Luxembourg.

Allemagne, Benelux, Suède et Norvège

Le manufacturier a détecté un défaut de fabrication sur ce petit nombre de références. Il précise que cette anomalie peut entraîner une perte soudaine de pression et compromettre la stabilité du véhicule. Son rappel de sécurité doit donc être pris au sérieux. Cependant, les pneumaticiens ou réparateurs qui les retrouveraient dans leur stock les verraient remplacés gratuitement par Continental.

Parallèlement, d’autres pneus EcoContact 6 de même dimension sont recherchés en Allemagne et au Benelux. Les réparateurs français ne devraient donc pas les rencontrer. Mais à toute fin utile, leur numéro de DOT est 1CP 0324VW 3524, tandis que ceux de leurs moules sont S-260588 et S-262718.

Enfin, d'autres enveloppes sont recherchées à l’étranger : 519 pneus hiver IceContact 3. Ceux-ci auraient uniquement été distribués en Suède et en Norvège et sont de dimension 245/45 R19. Leur numéro DOT est : 1CP 03DCN8 3924.

Krone s’allie à Winkler pour distribuer ses pièces en Europe

Winkler commercialise désormais les pièces du groupe Krone, l’un des principaux fabricants de remorques et semi-remorques en Europe. Grâce à cette coopération, opérationnelle depuis août 2025, le distributeur enrichit son portefeuille avec une large gamme de produits, allant des systèmes de protection arrière aux essieux, sans oublier les solutions digitales développées par le constructeur.

"Avec Krone Trailer, notre offre s'enrichit non seulement de pièces d'origine de haute qualité pour semi-remorques et remorques, mais aussi de systèmes complets dotés de technologies d'essieux et de solutions digitales", souligne Ralf Dannhäuser, directeur des ventes du groupe Winkler. "Cette expertise de l'un des principaux fabricants de remorques en Europe complète parfaitement notre large gamme de produits."

Winkler, un maillage logistique européen

Avec ses 1 700 collaborateurs, ses 40 implantations et ses trois vastes centres logistiques, Winkler figure parmi les principaux distributeurs de pièces pour véhicules industriels en Europe. Un véritable atout pour Krone, qui cherchait un partenaire capable de rendre ses produits plus accessibles, tant aux réparateurs indépendants qu’aux gestionnaires de flotte.

"Le partenariat avec Winkler est une étape logique pour développer notre distribution de pièces et accroître significativement la disponibilité de nos pièces d’origine sur le marché. Nos clients bénéficieront désormais de délais de livraison plus courts, d’un réseau logistique éprouvé et du savoir-faire des équipes Winkler", explique Ralf Faust, directeur du service chez Krone Trailer.

Précisons que cet accord ne se limite pas à l’approvisionnement en pièces. Les deux partenaires envisagent déjà de travailler ensemble sur de futurs projets axés sur les services et la digitalisation, avec l’ambition d’accompagner la transformation de l’après-vente poids lourd.

Mercedes-Benz a intensifié sa lutte contre la contrefaçon en 2024

En 2024, les équipes de protection de Mercedes-Benz, en lien avec les douanes et les forces de l’ordre, ont saisi plus de 1,5 million de produits contrefaits dans le monde. Ces résultats proviennent de 793 opérations conjointes, visant en priorité des pièces de sécurité comme des filtres à air inflammables ou des plaquettes de frein non conformes. La majorité de ces pièces frauduleuses étaient destinées à des ateliers non agréés, souvent caractérisés par des conditions de travail précaires.

L'essor du commerce en ligne des contrefaçons

Internet est devenu l’un des principaux vecteurs de diffusion de pièces contrefaites. Rien qu’en 2024, plus de 212 000 annonces frauduleuses ont été retirées de plateformes de vente en ligne. L’anonymat relatif du web et la rapidité de circulation des annonces expliquent en grande partie ce phénomène.

Mercedes-Benz insiste sur l’importance de la coopération avec les autorités pour endiguer ce fléau. Le constructeur diffuse régulièrement des supports d’information afin de sensibiliser aux dangers liés à l’usage de pièces contrefaites.

"Les produits originaux sont synonymes de qualité contrôlée. Ils répondent donc aux exigences techniques, environnementales et de sécurité au travail, garantissant ainsi la sécurité routière. C'est pourquoi nous collaborons étroitement avec les autorités pour prévenir la propagation des contrefaçons. Grâce à notre lutte acharnée contre la contrefaçon, nous protégeons les usagers de la route des accidents graves, protégeons nos clients des tromperies et renforçons la confiance en notre marque", souligne Renata Jungo Brüngger, membre du conseil d'administration de Mercedes-Benz Group AG pour l'intégrité, la gouvernance et la durabilité.

Remanufacturing : Borg Automotive mise sur l’électrification

Face à l’électrification croissante du parc en Europe, Borg Automotive Reman entend étoffer rapidement son offre de pièces rénovées pour répondre aux attentes des professionnels de l’après-vente. Son catalogue compte déjà plus de 1 000 références spécifiques aux motorisations hybrides et électriques.

Si certains produits conservent, quel que soit le groupe motopropulseur, la même technologie, d'autres, comme les compresseurs de climatisation et alternateurs, évoluent avec l'électrification des véhicules. Raison pour laquelle l’équipementier investit dans la recherche : 30 compresseurs, issus directement de la production des constructeurs, sont actuellement disséqués et testés dans son centre R&D. Fonctionnant sur le réseau haute tension, ils remplacent les entraînements par courroie traditionnels.

Le même travail s’applique aux alterno-démarreurs 48 V (BSG), déjà utilisés en grande série sur les hybrides légers. Plus de 20 références sont concernées, en complément d’une gamme existante comprenant déjà 34 compresseurs électriques et plusieurs générateurs 12 V destinés aux systèmes stop-start.

Un portefeuille qui reste mixte

Borg Automotive ne tourne toutefois pas le dos aux motorisations thermiques. Le groupe développe de nouveaux produits compatibles avec les deux univers, comme une trentaine de crémaillères de direction électriques, plus de 130 freins de parking électromécaniques et une trentaine de turbocompresseurs à actionnement électrique.

Le spécialiste du remanufacturing ne se limite pas aux références les plus courantes mais cherche aussi à proposer des produits plus rares, tout en respectant systématiquement les spécifications d’origine. Ces validations techniques mobilisent des équipes spécialisées et donnent parfois lieu à des coopérations avec des universités ou d’autres acteurs industriels.

Anticiper les technologies de demain

Dans un communiqué, l’industriel scandinave précise, en outre, suivre de près l’évolution des technologies embarquées afin d’identifier les futurs gisements de produits à rénover. Des projets pilotes sont déjà engagés sur les moteurs électriques. Une ligne de produits appelée à croître fortement dans les prochaines années.

"Aujourd’hui, nous évoluons dans un environnement où les chaînes de traction et les technologies produits changent rapidement. Nous devons à la fois identifier de nouvelles pièces pour élargir notre offre et garantir que notre gamme actuelle reste pertinente, avec une feuille de route de développement solide", confirme Lorenzo Gaspari, directeur du développement de nouveaux marchés de Borg Automotive.

Contrôle technique des deux-roues : des ajustements pour la rentrée

Vendredi 22 août 2025, un arrêté a été publié au Journal officiel concernant le contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur (catégorie L). Diverses modifications mineures sont à signaler pour cette rentrée.

De la souplesse côté formation

D'abord, sur la formation initiale : les exploitants désignés avant le 1er septembre prochain qui ont bénéficié de l'exemption de formation initiale, le délai de 6 mois pour réaliser la première formation de maintien de qualification a été étendu au 31 décembre 2026.

Il est par ailleurs précisé que "dans le cas où l'exploitant est également exploitant de centre de contrôle de véhicules légers ou de centre de contrôle de véhicules lourds, à jour de ses qualifications, la durée de la formation initiale peut être réduite à 7 heures". Pour le maintien de qualification, la durée de la formation peut être réduite à trois heures si l'exploitant qui fait du contrôle technique VL ou PL est à jour de ses qualifications.

Miroir d'inspection et dispositif bloque pédale

Côté matériel, il était initialement indiqué que les contrôleurs devaient disposer d'un miroir d'inspection. Il est désormais détaillé "miroir d'inspection sous véhicule dont les dimensions minimales sont les suivantes : diamètre de 200 mm en cas de miroir circulaire ou 200 × 100 mm en cas de miroir rectangulaire". Un nouveau matériel obligatoire est par ailleurs ajouté : un dispositif bloque pédale.

On notera enfin des précisions géographiques : l'arrêté explique que les lieux "dont l'accès nécessite l'emploi de moyens de transports spéciaux (bateau, hélicoptère) et dont le nombre de véhicules à contrôler ne permet pas de justifier de l'implantation d'une installation de contrôle économiquement viable", le préfet peut faire une dérogation pour qu'un centre agréé réalise des contrôles avec des "méthodes alternatives". Dans ce cas, "la validité des contrôles techniques effectués dans ces conditions est limitée au territoire considéré et mention particulière en est faite sur le procès-verbal".

Freinages "fantômes" : Digital Car dénonce les carences de calibrage des Adas

De nombreux professionnels de l’après-vente automobile établissent un lien direct entre freinages intempestifs ou "fantômes" et défauts de calibrage des capteurs de systèmes d'aide à la conduite (Adas, Advanced Driver-assistance Systems). Selon eux, les véhicules sortis d’usine ne sont pas en cause. Les difficultés apparaissent plutôt lors des interventions en atelier.

Digital Car fait partie des spécialistes mobilisés sur le sujet. Grâce à ses 50 unités mobiles, l’entreprise propose de calibrer ces systèmes directement dans les ateliers de réparation, presque partout en France.

"Il existe une grosse problématique sur le calibrage des Adas en France, affirme Jean-Christophe Canavesio, dirigeant de l'entreprise. Alors, bien sûr, il s'agit de mon business, mais objectivement je constate que ce sujet n'est pas pris au sérieux par une grande partie de la profession".

Une négligence qu’il juge d’autant plus grave qu’elle a des répercussions directes sur la sécurité routière, alors que le nombre de véhicules équipés de ces technologies ne cesse d’augmenter. La réglementation européenne GSR2 (de 2018) les impose sur tous les nouveaux véhicules depuis juillet 2022. Cette obligation s'étend à tous les véhicules neufs – modèles plus anciens compris – depuis juillet 2024. Tandis que de nombreux modèles haut de gamme en sont équipés depuis plus longtemps.

Opérations de géométrie, pare-brise et pare-chocs en cause

Par ailleurs, certains des 250 dysfonctionnements soupçonnés autour des freinages intempestifs pourraient provenir de capteurs mal équilibrés. Ceux-ci enverraient des informations erronées (véhicule arrivant faussement de face, etc.) à l'ordinateur de bord, provoquant ainsi un freinage d’urgence.

"Dans mon équipe, j'ai un salarié qui a participé à la mise au point des Adas chez un constructeur, explique le spécialiste. Il témoigne qu'avant d'être validées, pour être installées sur les voitures, les aides à la conduite ont subi des millions de tests". Les voitures neuves ne seraient donc pas en cause.

En revanche, dans les ateliers des réseaux constructeurs et chez les indépendants, les manquements seraient fréquents. Or, caméras, radars et lidars fixés sur les pare-brise et pare-chocs doivent être systématiquement calibrés après un remplacement, un démontage ou une opération de géométrie. Ces réglages sont parfois oubliés, ou effectués de manière approximative, faute d’équipements adaptés et de formation suffisante. L’investissement reste lourd pour de nombreux réparateurs.

"Dans le domaine du bris de glace, globalement, les principaux acteurs sont sensibilisés", constate Christophe Canavesio. Il estime néanmoins que jusqu'à trois calibrages sur dix ne seraient pas effectués dans les ateliers. Si les leaders du marché s’avèrent globalement irréprochables, certains ateliers manquent de rigueur. Plus grave encore, plusieurs professionnels n’hésiteraient pas à facturer l’opération sans l’avoir réalisée.

Information et pédagogie encore nécessaires

Côté carrossiers, la situation serait pire. "Les assureurs ont mis la pression sur les réparateurs au sujet du calibrage des Adas. Mais ils ne vérifient pas s'ils sont réalisés et ne réclament pas de rapport sur cette opération", constate-t-il. Pourtant, aujourd'hui, une grande partie des outils de calibrage éditent ce type de document.

Le problème vient de la méconnaissance et du manque de sensibilisation des réparateurs sur le sujet. Cela, malgré les efforts de pédagogie des centres comme le Cesvi, les réseaux de réparation, les syndicats professionnels, des fabricants et distributeurs d'outils, ainsi que de la presse spécialisée, depuis des années… Certains réparateurs sous-estiment la problématique ou pensent ne pas être concernés. "Nous faisons de la pédagogie auprès d'eux, mais le message ne passe pas toujours tout de suite", explique le dirigeant.

Jean-Christophe Canavesio pense aussi que les pratiques varient d'une région à l'autre. Par exemple, les carrossiers du sud-ouest de la France seraient de meilleurs élèves qu'ailleurs. Tandis que certains concessionnaires – aussi bien de marques françaises qu'étrangères – agréés par les assurances, feraient parfois l'impasse sur le calibrage. Cependant, la situation serait encore pire dans les centres autos. Beaucoup feraient l'impasse sur le calibrage après les opérations de géométrie qu'ils réalisent quotidiennement…

Ce nouveau témoignage d'un professionnel souligne l'importance que revêt l'enquête du ministère sur les freinages intempestifs et la nécessité qu'elle ne se limite pas aux seuls témoignages de constructeurs et équipementiers.

Des spécialistes de terrain, comme certains réparateurs engagés, des experts automobiles, le technocentre du Cesvi (spécialiste du sujet depuis des années), des fournisseurs et distributeurs d'outils apporteraient également un éclairage constructif sur la réalité des pratiques de calibrage.

Alldata Europe se renforce en France avec Pierre-Emmanuel Gillaizeau

En rejoignant Alldata Europe, Pierre-Emmanuel Gillaizeau prend les commandes des relations avec les comptes stratégiques sur les marchés français et espagnol. Il aura pour mission de consolider les partenariats existants et d’accompagner les professionnels de l’après-vente dans leur transformation digitale grâce aux solutions de données techniques proposées par l’éditeur.

"Je suis ravi d’accueillir Pierre-Emmanuel dans notre équipe. Il apporte une solide expérience et un savoir-faire reconnu, qui profiteront à l’ensemble de l’entreprise", souligne Konstantinos Silaidos, directeur de la gestion des grands comptes internationaux d’Alldata Europe.

Pierre-Emmanuel Gillaizeau a construit son parcours chez Autodata, où il a passé près de dix ans à différents postes, de responsable du développement commercial à directeur des ventes Europe.

Il a ensuite occupé des fonctions de direction commerciale chez Infopro Digital Automotive, puis de responsable commercial France chez TecAlliance, avant de rejoindre Editoriale Domus. En 2024, il cofonde International Automotive Group (IAG), une structure de conseil et d’accélération pour start-up innovantes et solutions digitales dans l’automobile.

La carrosserie Métiffiot lance son "Lab" haute technicité

Dès septembre 2025, la carrosserie Métiffiot lancera un pôle d'excellence dans son atelier valentinois. Métiffiot Le Lab sera dédié aux interventions sophistiquées sur les véhicules embarquant les technologies les plus récentes. Avec cet atelier, le membre du groupement Carflex ambitionne de se positionner comme une référence en matière de réparation de pointe.

Valeur ajoutée et autonomie

"Métiffiot Le Lab sera un espace où la passion pour la technique, la rigueur et l’innovation se rencontreront pour relever les défis les plus complexes de la réparation automobile", expose Émile Métiffiot, directeur général de l'entité (fils de Stéphane Métiffiot, l'un des deux codirigeants du groupe avec Pierre-André Métiffiot).

Installé dans un espace dédié, ce pôle bénéficiera d’investissements réguliers en matériels spécifiques et de l’appui de techniciens hautement qualifiés et formés. Ces spécialistes développeront et appliqueront des méthodes adaptées aux systèmes embarqués les plus complexes.

Travaux sous haute tension sur véhicules électriques, remplacement de modules de batteries, réparation d’éléments structurels en aluminium ou en carbone, interventions nécessitant un agrément constructeur… autant d’opérations qui seront désormais prises en charge en interne. Une façon d’accroître la valeur ajoutée de l’entreprise tout en limitant le recours à des prestataires externes.

Stratégie d'innovation

"C’est un engagement fort envers nos clients, particuliers comme assureurs, pour leur garantir des réparations d’une fiabilité et d’une technicité de pointe, tout en offrant à nos équipes un terrain d’expression unique pour leurs talents", déclare Stéphane Métiffiot, codirigeant de la carrosserie.

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie d’innovation continue menée par l’entreprise familiale depuis 151 ans. Dernièrement, elle avait ainsi notamment mis en avant ses initiatives en matière environnementale.

Aujourd'hui, la carrosserie Métiffiot les poursuit en y associant la technique et l'économie, favorisant la réparation plutôt que le remplacement de pièces. Une démarche qui lui permet d’anticiper les évolutions du marché automobile et de préparer la mobilité de demain.

Batteries : Clarios renforce ses capacités de recyclage

Clarios a officialisé le 18 août l’acquisition de trois unités de recyclage situées à Freiberg et Braubach, en Allemagne, ainsi qu’à Arnoldstein, en Autriche. Ces sites, jusqu’ici exploités par Ecobat, viendront compléter le maillage industriel du groupe dans la région EMEA.

L’opération, dont la finalisation est attendue début 2026 après validation des autorités compétentes, marque une nouvelle étape dans la stratégie européenne du fabricant des batteries Varta.

Des capacités renforcées dans le recyclage de batteries

Grâce à cette intégration, Clarios va, en effet, augmenter sa capacité interne de traitement des batteries en fin de vie. Les installations disposent notamment d’un savoir-faire reconnu dans la récupération du plomb et du polypropylène, deux matériaux essentiels à la fabrication de batteries et de composants plastiques automobiles.

Pour l’équipementier, il s’agit d’un véritable atout pour anticiper la réglementation européenne qui imposera à partir de 2030 un taux minimal de plastiques recyclés dans les véhicules neufs.

Cette montée en puissance dans le recyclage doit également sécuriser les approvisionnements du groupe et améliorer la traçabilité des matières premières. "Cette expansion marque une étape importante dans nos activités européennes", souligne Werner Benade, président de Clarios pour la région EMEA.

"Elle renforcera notre infrastructure de recyclage européenne, améliorera la résilience de la chaîne d’approvisionnement et contribuera à la fourniture de matériaux secondaires de haute qualité – y compris ceux utilisés dans notre marque phare Varta – pour répondre à la demande croissante de batteries basse tension avancées, favoriser la transition énergétique dans l’industrie automobile et renforcer notre suprématie dans l’économie circulaire."

De son côté, Ecobat, qui vient de se séparer de plusieurs entités, notamment celle de Battery Distribution, entend désormais concentrer ses efforts sur ses activités principales de recyclage, ainsi que sur son activité mondiale de batteries lithium-ion.

Recyclage : LKQ Europe redouble d'ambition et s’allie à Synetiq

Face aux enjeux croissants liés au traitement des véhicules en fin de vie, LKQ Europe annonce son rapprochement avec Synetiq. Les deux partenaires ont créé une joint-venture, baptisée LKQ Synetique, qui unira leurs expertises respectives.

Avec environ 27 000 VHU démontés chaque année sur quatre sites britanniques, Synetiq, filiale du groupe IAA (spécialiste de la revente de véhicules en fin de vie et accidentés), s’est imposé comme un acteur clé du recyclage automobile outre-Manche.

De son côté, LKQ Europe, géant de la distribution indépendante de pièces de rechange, dispose d’un réseau logistique et commercial couvrant l’ensemble du continent. Leur coentreprise vise donc à marier ces deux atouts afin de développer un acteur de référence dans la distribution de pièces issues des véhicules hors d'usage.

"Cette joint-venture est une étape majeure dans notre mission de mettre une mobilité durable et abordable à la portée de chaque atelier et carrosserie en Europe. En combinant l’expertise de Synetiq dans le recyclage des pièces avec le catalogue et le réseau logistique de LKQ, nous offrirons un véritable choix aux clients, réduirons l’empreinte carbone des réparations et anticiperons l’évolution de la réglementation européenne", a déclaré Andy Hamilton, président et directeur exécutif de LKQ Europe.

Simplifier l’accès aux pièces issues de l’économie circulaire

L’ambition de LKQ Synetiq est de réunir dans un même catalogue les pièces neuves, les références remanufacturées certifiées et les composants recyclés. Cette approche doit permettre aux ateliers et carrosseries de disposer de solutions accessibles pour des réparations de plus en plus complexes, en particulier sur les véhicules hybrides et électriques.

Au-delà des volumes de pièces supplémentaires attendus, la coentreprise promet aussi de renforcer l’accès des indépendants à certaines références dites "captives", traditionnellement réservées aux réseaux constructeurs.

"Ensemble, nous proposerons aux assureurs, carrossiers et ateliers un approvisionnement fluide en pièces durables, tout en soutenant la filière VHU au Royaume-Uni grâce aux enchères d’IAA", ajoute Karl Werner, directeur du développement commercial et stratégique de RB Global, maison mère de Synetiq et d’IAA.

La direction de cette coentreprise a été confiée à un trio composé de Michael Hill, directeur des opérations de démantèlement chez Synetiq, d’Annick Jourdenais, directrice de projets senior pour la filière VHU de LKQ Europe, et de Magnus Tagesson, directeur général de LKQ Atracco et responsable du segment VHU au sein de LKQ Europe.

Alerte à l’amiante dans des plaquettes de frein vendues sur des plateformes asiatiques

La semaine dernière, un signalement belge relayé par le système européen Safety Gate a mis en évidence la présence d'amiante dans la composition de plaquettes de frein vendues en ligne sur plusieurs plateformes, dont AliExpress et Temu.

Outre-Quiévrain, l’affaire inquiète particulièrement les professionnels de l’automobile, qui sont en première ligne face à ces pièces. Pour Andy Pieters, député flamand à l’origine de la dénonciation, la simple diffusion d’une alerte ne suffit pas. Il plaide pour une communication claire et directe à destination des ateliers, des centres de contrôle et des automobilistes afin d’éviter la circulation et l’utilisation de ces pièces dangereuses.

"Ne faut-il pas reconnaître le danger que représente l'importation d'un produit qui cause encore 200 décès certains dans notre pays ? C'est surtout lors d'opérations de maintenance telles que le remplacement des plaquettes de frein que les fibres d'amiante peuvent être facilement inhalées. L'amiante est mortel. L’inhalation de fibres d’amiante est reconnue comme un facteur de risque de cancers. L'afflux de ces produits chinois de mauvaise qualité doit être combattu autant que possible", a-t-il déclaré sur le réseau social X.

Une vigilance accrue pour tout le secteur

Longtemps prisé pour sa résistance à la chaleur et à l’usure, l’amiante a été définitivement interdit dans l’Union au début des années 2000. Le fait que l’on en retrouve encore dans des garnitures de frein vendues en ligne montre à quel point la chaîne mondiale de distribution reste perméable aux produits prohibés.

Plus largement, cette découverte relance le débat sur la confiance accordée aux circuits parallèles d’approvisionnement et souligne l’importance de privilégier des pièces certifiées et traçables. Au-delà d’un simple enjeu réglementaire, c’est la santé des professionnels et la sécurité de tous les conducteurs qui sont en jeu.

Goodyear nomme Jan-Piet van Kesteren à la tête de l’EMEA

Fort de plus de deux décennies d’expérience, Jan-Piet van Kesteren arrive chez Goodyear après avoir dirigé la zone EMEA d’AkzoNobel et siégé au comité exécutif de l’entreprise. Il avait auparavant occupé divers postes de direction commerciale au sein d’Unilever pendant seize ans.

À travers ce parcours, Goodyear entend se doter d’un professionnel capable de piloter à la fois la vision stratégique et l’exécution opérationnelle dans une région aussi vaste que stratégique. "Jan-Piet apporte plus de 20 ans d’expérience en leadership commercial international. Son expertise et ses antécédents impressionnants en matière de croissance d’entreprise et de transformation organisationnelle font de lui un atout inestimable pour notre équipe mondiale", a déclaré Mark Stewart, PDG de Goodyear.

Croissance rentable et approche centrée client

En tant que directeur général EMEA, Jan-Piet van Kesteren aura pour mission de stimuler la performance commerciale, de renforcer le modèle de distribution et d’ancrer une approche centrée sur le client. Mark Stewart précise : "Il jouera un rôle crucial dans le développement de segments à forte valeur, dans le renforcement de notre modèle de distribution et dans l’ancrage d’une approche centrée sur le client dans toute la région."

L’annonce confirme la volonté du manufacturier américain de consolider son empreinte sur le marché EMEA, en s’appuyant sur ses centres d’innovation d’Akron (Ohio) et de Colmar-Berg (Luxembourg), et sur ses 68 000 collaborateurs dans le monde.

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Livraisons : Cotrolia réduit la casse grâce à The Box Pro

Cotrolia s’est imposé comme un acteur de référence dans le remanufacturing de composants électroniques. Mais jusqu’en 2024, ses expéditions de boîtes de vitesses automatiques souffraient d’un talon d’Achille : près de 30 % des pièces livrées arrivaient endommagées. Un taux élevé qui grevait la rentabilité et menaçait la relation de confiance avec les garagistes.

L’absence de traçabilité poussée compliquait également la gestion des litiges, contraignant l’entreprise nantaise à absorber les frais liés aux casses et aux retours.

Pour répondre à ce problème, Cotrolia a adopté The Box Pro, version renforcée de l’emballage intelligent développé par LivingPackets. Conçu après plusieurs années de recherche et protégé par une cinquantaine de brevets, ce colis se distingue par sa résistance et son suivi en temps réel.

Une solution connectée et intelligente

Au-delà de sa résistance, The Box Pro embarque, en effet, une série de capteurs qui mesurent la localisation, les chocs, la température ou encore l’humidité, fournissant une visibilité complète tout au long du transport.

Son système de verrouillage électronique sécurise les livraisons et alerte en cas d’intrusion. L’écoconception fait également partie de ses atouts : matériaux recyclables, suppression des emballages jetables, calage sur mesure et réutilisations multiples réduisent l’impact environnemental des expéditions.

Avec cette solution, Cotrolia a fait chuter son taux de casse de 30 % à 1 %. Les garagistes bénéficient désormais d’envois fiables, tandis que l’entreprise gagne en temps et en efficacité en limitant les litiges et les réclamations.

"Très bon accompagnement de la part de l’équipe LivingPackets. Le service support est réactif et agréable. L’équipe est à l’écoute. Nous ne traitons plus de problématique de produit cassé, nous gagnons du temps et évitons des litiges clients. Nous recommandons LivingPackets !", témoigne Alexandra Lucas, responsable des achats de Cotrolia.

Freinages "fantômes" : les Adas dans le viseur

Le 15 août 2025, le ministère des Transports a officialisé le lancement d’investigations sur les cas de freinages d’urgence intempestifs, surnommés "freinages fantômes".

Cette décision a été prise après qu’une pétition, hébergée sur le site de l’Assemblée nationale, a réuni de nombreux soutiens, suivie dans la foulée d’un échange entre une automobiliste accidentée et le Service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SSMVM). Les enquêteurs prévoient d’entendre constructeurs et équipementiers afin de comprendre l’origine du problème.

Si l’affaire a pris une telle ampleur, c’est en raison du grand nombre de témoignages d’automobilistes affirmant avoir été victimes d'incidents similaires sur la route. Au total, plus de 250 conducteurs déclarent avoir être victimes de ces freinages soudains, parfois avec des conséquences dramatiques.

Les modèles cités concernent plusieurs marques – notamment Peugeot, Citroën et Skoda – mais ont en commun d’être récents (2017 à 2025) et équipés d’un dispositif de freinage d’urgence automatique. Celui-ci est devenu obligatoire depuis 2022 sur tous les modèles neufs vendus sur le territoire européen.

Des explications multiples

Comment expliquer ces incidents en série ? Pour Christophe Theuil, vice-président de la Fédération française de l’expertise automobile (FFEA), quatre pistes doivent être explorées.

"Les déclenchements intempestifs peuvent résulter de facteurs environnementaux, de limites techniques, d’anomalies logicielles ou encore d’interférences entre différents systèmes Adas", détaille-t-il.

Les capteurs (radars, caméras, lidars) qui pilotent ces aides à la conduite sont en effet sensibles à leur environnement. Pluie, brouillard, soleil rasant ou obscurité peuvent perturber leurs signaux. De même, une mise à jour logicielle manquante ou défectueuse peut provoquer des dysfonctionnements, tout comme des conflits entre le freinage automatique, le régulateur adaptatif et l’assistance de maintien dans la voie.

Le maillon faible : le calibrage

Mais selon plusieurs experts, la cause principale tiendrait ailleurs. "Dans 8 cas sur 10, le problème provient d’un défaut de recalibrage des Adas", affirme Christophe Theuil.

Éric Blaizeau, référent technique mobilité du Cesvi, abonde : "Tous les recalibrages ne sont pas faits dans les règles. Pourtant, chaque remplacement de pare-brise équipé d’une caméra ou chaque opération de géométrie impose un réglage précis à partir de l’axe de poussée du véhicule."

Or, nombre de professionnels ne disposent pas toujours des équipements ni des compétences nécessaires. D'autant que le secteur du vitrage a vu affluer de nouveaux acteurs ces dernières années, portés par l’attrait d’un marché en plein développement. Les interventions réalisées par des ateliers mobiles sont particulièrement critiquées, jugées incompatibles avec un réglage fiable des caméras embarquées.

La difficile question de la preuve

Reste que relier formellement un accident à une défaillance de capteur reste complexe. "Les expertises concernant la responsabilité possible d'Adas défectueux dans un sinistre reposent souvent sur des déclarations d’usagers. Tant que nous n’avons pas accès à la boîte noire obligatoire sur les modèles récents, il est presque impossible de prouver qu’un Adas est en cause", observe Christophe Theuil.

Pour limiter les risques, les spécialistes recommandent aux automobilistes de privilégier un réparateur formé, capable de fournir une attestation de recalibrage. Certaines enseignes, comme Carglass, ont déjà généralisé cette pratique. L’idée d’intégrer un contrôle des Adas dans le futur contrôle technique commence également à circuler… Par ailleurs, les syndicats et réseaux de réparateurs réclament depuis longtemps aux assureurs d'accorder une indemnisation spécifique pour le recalibrage, opération très technique réalisée avec un matériel coûteux.

Un dossier encore loin d’être clos

Si les premiers constats pointent bien un problème de recalibrage, les experts insistent sur la prudence. "Attention aux conclusions hâtives, prévient Éric Blaiseau. On a déjà connu l’exemple des régulateurs de vitesse incriminés il y a quelques années : il s’agissait en réalité d’erreurs d’utilisation liées à un manque d’habitude des conducteurs."

En clair, l’enquête devra départager ce qui relève d’un véritable défaut technique, d’un entretien insuffisant ou encore d’une mauvaise appropriation des technologies par les usagers. Une chose est sûre : la maîtrise des Adas s’impose désormais comme un enjeu central, tant pour la sécurité routière que pour les professionnels de l’après-vente.

Recycler Mon Véhicule étend son périmètre aux batteries

Recycler Mon Véhicule décroche l’agrément pour la filière batteries. À partir du 18 août 2025, date d’entrée en vigueur de la REP batteries, l’éco-organisme prendra en charge la collecte et le traitement des accumulateurs des véhicules électriques et hybrides.

Ce nouvel agrément élargit son champ d’action et confirme sa volonté de structurer une chaîne complète autour de la fin de vie des modèles électrifiés. "Cette extension de notre mission s’inscrit dans la continuité de notre engagement aux côtés des constructeurs, importateurs et opérateurs. Nous défendons une REP ambitieuse, au service de l’économie circulaire et de la souveraineté industrielle", confirme Vincent Salimon, président de Recycler Mon Véhicule et du directoire de BMW Group France.

Une REP batteries à forts enjeux

Dès 2030, quelque 50 000 véhicules électriques devraient atteindre la fin de leur cycle de vie. Pour leurs batteries, les producteurs devront respecter des obligations strictes : collecte, recyclage et valorisation des métaux critiques, traçabilité, sécurité et information du public. Des objectifs chiffrés sont fixés : au moins 70 % de la masse des batteries devront être recyclés à la fin de la décennie, et 80 % du lithium valorisés d’ici 2031.

Avec ce nouvel agrément, Recycler Mon Véhicule, seul éco-organisme agréé pour la gestion des véhicules hors d’usage, entend proposer un service global aux adhérents déjà engagés dans la filière VHU, mais aussi une solution clé en main pour les autres producteurs de batteries de véhicules électriques : importateurs, fabricants ou encore opérateurs du réemploi et du remanufacturage.

"Nous sommes déjà en ordre de marche pour assumer cette responsabilité, offrir un service global à nos adhérents VHU et un service mutualisé à tous les autres producteurs de batteries de véhicules électriques qui souhaiteront nous confier la gestion de leur fin de vie", précise Vanessa Montagne, directrice générale de Recycler Mon Véhicule.

Structuration du réseau en cours

Recycler Mon Véhicule mise sur son expérience de la filière VHU pour créer des synergies opérationnelles avec la filière batteries. Son réseau de 1 000 centres agréés et de réparateurs affiliés deviendra un maillon central de la collecte. L’organisme prévoit aussi d’accompagner les centres qui ne sont pas encore habilités à démonter les batteries haute tension, en les aidant à se former et à se structurer.

Le système d’information déjà en place pour les VHU sera étendu aux batteries afin d’assurer une traçabilité complète. Des actions de communication communes viendront également sensibiliser les acteurs et limiter les risques de filières parallèles. Enfin, une attention particulière sera portée aux spécificités logistiques des territoires ultramarins, en coordination avec les collectivités locales.

Recycler Mon Véhicule prépare activement le déploiement de ce nouveau dispositif. Depuis juillet 2025, deux appels à candidatures et un appel à manifestation d’intérêt sont ouverts pour recruter les prestataires de logistique et de traitement. Les critères de sélection privilégient la proximité géographique, l’efficacité technique et l’engagement social.

Le réseau 123 Pare-Brise met le cap sur l’OM

Après le RC Lens et l'Olympique Lyonnais, le réseau 123 Pare‑Brise a décidé de s’associer avec l’Olympique de Marseille. L’enseigne de réparation de bris de glace est, en effet, devenue le fournisseur officiel du club phocéen depuis juillet dernier.

Ce partenariat s’est matérialisé dès cet été par une présence active dans le programme "Peuple Bleu & Blanc", vecteur de proximité entre le club et ses supporters les plus fidèles.

Dans les agences 123 Pare‑Brise, les clients pourront découvrir des animations ciblées : signalétique aux couleurs de l’OM, dotations spéciales, jeux concours en magasin et sur les réseaux sociaux, avec à la clé des maillots officiels, des écharpes ou des billets de match. Une initiative directement pensée pour renforcer le lien entre la marque, le club et ses fans.

Un partenariat aux retombées locales et nationales

Pour le club, ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus vaste de création d’un écosystème de sponsors partageant les valeurs de proximité et de passion.

"En accueillant 123 Pare‑Brise en tant que fournisseur officiel, l’OM poursuit son ambition de bâtir un écosystème de marques engagées, partageant les valeurs du club telles que la proximité et la passion", confirme Grégory La Mela, directeur commercial et marketing de l’Olympique de Marseille

De son côté, Ludovic Vaesken, directeur du réseau de réparation de pare-brise, affiche sa fierté de faire partie des fournisseurs officiels de l’équipe marseillaise : "Ce partenariat nous permet de développer notre belle marque en région Paca mais aussi partout en France. Comme l’OM, nous souhaitons aller Droit au But et devenir une vraie bonne surprise aux yeux des supporters de l’OM."

Ce rapprochement s’inscrit dans un contexte déjà favorable pour 123 Pare‑Brise. Rachetée début 2025 par le groupe suédois Cary, l’enseigne poursuit une expansion rapide et maîtrisée en France. Avec 145 sites désormais répartis sur tout le territoire, elle vise les 200 implantations d’ici 2027.

Airbags Takata : pourquoi certains garages refusent d’intervenir

Les nombreuses campagnes de rappels d'airbags Takata continuent de poser problème. Face à la dangerosité de ces équipements, plusieurs réseaux d’entretien et de réparation se refusent désormais à accepter les véhicules concernés dans leur atelier.

C’est le cas notamment de Speedy qui a annoncé, le 1er août, que ses centres n’effectueraient plus aucune intervention sur un modèle muni d’un airbag Takata défectueux tant que celui-ci n’a pas été remplacé.

"Pour les véhicules concernés par un rappel, nous pouvons continuer d'intervenir, uniquement pour les situations d'interventions urgentes qui ne nécessitent pas au technicien Speedy de déplacer le véhicule du client (ex : AdBlue, changement d'ampoules, contrôles visuels, pneu crevé sur roue emportée par le client...) […]".

L’enseigne demande un justificatif de l’intervention constructeur avant de reprendre toute prestation. Une position motivée par la volonté de "préserver la sécurité" de ses équipes et des usagers.

Une position adoptée par plusieurs enseignes multimarques (Feu Vert, Roady, etc.) qui réorientent les automobilistes concernés vers le constructeur pour mise en conformité.

Point S mise sur la prudence

Dans ce contexte, Point S a choisi de clarifier ses règles internes. Dans un communiqué, le pneumaticien rappelle, de son côté, que ses centres peuvent intervenir sur les véhicules concernés, à condition que l’opération ne touche pas au système d’airbag et qu’aucune action ne présente un risque de déclenchement accidentel.

Les équipes sont invitées à redoubler de vigilance lors des manipulations, même banales, comme la fermeture d’une portière ou la mise sur un pont élévateur, susceptibles de provoquer un choc. L’enseigne insiste sur le fait que le remplacement de l’airbag reste du ressort exclusif des ateliers agréés par les constructeurs.

Vers de nouvelles obligations au contrôle technique ?

Cette prudence affichée pourrait bientôt s’accompagner d’un nouvel outil réglementaire. L’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) préconise en effet de conditionner la validation du contrôle technique au remplacement des airbags défectueux.

Une mesure qui, si elle est mise en œuvre comme prévu le 1er janvier 2026, accélérerait les rappels et empêcherait la revente de véhicules dangereux sur le marché de l’occasion.

Pièces auto : la reprise est bien en marche

Après un début d’année timide, la distribution de pièces de rechange confirme son redressement. En juin, l’activité affiche une hausse de 2,5 % par rapport au même mois de l’an dernier, selon le dernier baromètre Feda.

Une performance qui s’inscrit dans une tendance amorcée depuis mars et qui permet de clore le second trimestre à +1,5 %, contre seulement +0,1 % au premier. Résultat : sur les six premiers mois de l’année, la croissance cumulée atteint désormais 0,8 %.

Cette dynamique concerne à la fois les distributeurs spécialistes des marchés VL et PL, avec des trajectoires néanmoins contrastées selon les segments et les familles de produits.

Véhicule léger : la pièce mécanique en tête de cortège

Le segment VL tire clairement son épingle du jeu en juin, avec un bond de 2,5 %. Cette croissance s’explique principalement par le bon comportement de la famille mécanique, en hausse de 4 %.

À l’inverse, les autres catégories affichent une stagnation ou un léger recul : la peinture-carrosserie avance très modestement (+0,5 %), les équipements et outillages sont stables, tandis que les prestations d’atelier cèdent 3 %.

Sur le semestre, l’activité VL reste en territoire positif, avec une évolution de +0,9 %.

Poids lourd : une croissance plus mesurée mais généralisée

Du côté du véhicule industriel, la tendance est également positive, même si la progression mensuelle est un peu moins marquée (+1,5 %).

Les équipements et outillages enregistrent la meilleure performance du mois (+5 %), suivis des prestations atelier (+1,5 %) et de la distribution de pièces en direct aux clients finaux (+1 %). Sur les six premiers mois de l’année, le segment PL cumule une croissance de 0,3 %.

Top 100 de la distribution : toujours plus haut, toujours plus fort ?

Le début d’année 2025 s’est avéré poussif pour le monde de la rechange. Selon le baromètre Feda-Xerfi publié début juin, les ventes de pièces détachées (VL et PL confondus) n’ont que très légèrement progressé sur le premier quadrimestre avec une croissance cumulée de 0,5 %.

Sur le fil, les professionnels ne sont pas tous logés à la même enseigne, d’où des commentaires et des analyses très hétérogènes selon les uns et les autres. Mais en attendant de voir ce que l’exercice en cours va apporter au monde de l’après-vente, celui écoulé donne bien davantage de certitudes.

Comme chaque été, Le Journal de la Rechange et de la Réparation vous propose de découvrir son Palmarès de la Distribution. Offrant un état des lieux du marché aussi précis que possible à l’instant T, ce référentiel a demandé plusieurs mois de travail. Des centaines de mails et d’appels, couplés à d’innombrables relances, ont été nécessaires pour aboutir à ce classement des 100 premiers distributeurs de l’Hexagone.

Les représentants des groupements et réseaux ont activement participé à ce nouveau rendu en nous aidant dans les relances et assurant un lien privilégié avec leurs adhérents. Qu’ils en soient ici remerciés !

Résultat des filiales et pas celui des adhérents, d’où à la fois, la présence des “têtes” de réseau et de leurs membres indépendants. Comme chaque année, les 100 entreprises référencées dans ce numéro disposent toutes d’une fiche détaillée. Y figurent des informations pratiques (actionnariat, adresse, site internet, organigramme, zone de rayonnement…) et d’autres directement liées aux affaires (nombre de garages, enseignes représentées, principales marques distribuées…).

7,9 % de croissance moyenne

Premier enseignement majeur, cette édition 2025 du Palmarès de la Distribution est placée sous le signe de la croissance avec une moyenne évaluée à 7,9 %. Le ralentissement de l’inflation se traduit dans ce chiffre : en 2023, la croissance moyenne était de 10,3 %.

Aujourd’hui, seules 10 entités présentent des bilans négatifs, avec des situations difficiles chez Breteault (-18,1 %), Flauraud (-14,6 %) ou encore AFP (-13,8 %). À l’inverse, les plus grosses progressions sont à mettre au crédit de BAP (+46,5 %), Hautot et Fils (+35 %) ou Motor Parts (+34,7 %).

Au global, ce top 100 pèse 10,628 milliards d’euros en chiffre d’affaires global, et 9,704 milliards en chiffre d’affaires pièces.

Un classement au principe immuable

Bien que tout ceci ne soit fondé que sur le volontariat et des données déclaratives, cette coopération a permis d’assembler dans ce numéro spécial du J2R ce que le secteur compte de meilleur. Ou quasiment : quelques acteurs du marché refusent toujours de nous répondre et d’autres, que nous espérons de plus en plus rares, passent encore entre les mailles de nos filets.

Selon un principe désormais bien établi, ce palmarès repose sur le chiffre d’affaires pièces VL et/ou PL des sociétés interrogées, cette donnée demeurant à nos yeux le véritable juge de paix des distributeurs en dépit de leurs développements annexes, parfois nombreux et souvent couronnés de succès.

Ceux n’ayant communiqué que leur chiffre d’affaires global ont fait l’objet d’une évaluation de notre part, indiquée entre parenthèses, basée sur la moyenne du CA pièces déclaré lors des éditions précédentes. Autre précision utile, le chiffre d’affaires dévoilé dans ce dossier ne comprend que le chiffre d’affaires pièces. Des données en hausse de respectivement 6,3 % et 6,6 % sur un an !

Preuve que les gros s’avèrent toujours plus gros : le podium – encore une fois composé de Stellantis, Autodistribution et Alliance Automotive Group France – représente un résultat global de 3,493 milliards d’euros (+5 %).

En élargissant la focale, le top 10 reste quasiment identique à celui de 2023 (seul ACR en sort et MDPR y entre) et gagne lui aussi du poids. Avec 5,487 milliards d’euros en CA global et 5,388 milliards en CA pièces, il pèse 51,2 % du top 100 dans le premier cas, et 55,5 % dans le second. Des parts stables sur un an.

Le "clan des 100 millions" s’agrandit

Le nombre de distributeurs à plus de 100 millions d’euros de CA ne cesse de grandir. Ils étaient 8 dans notre édition 2019, ils sont 26 cette année ! Concernant les forces en présence, Stellantis et Distrigo rassemblent 21 membres, dont 6 dans le top 10 et 13 dans le top 20.

Le groupe PHE dans son ensemble (avec Autodistribution, Doyen Auto et ACR Group) compte 16 représentants, contre 25 pour Alliance Automotive avec ses différents panneaux (Groupauto, Precisium, Pièces Auto et G-Truck).

Autre structure très bien représentée, Alternative Autoparts affiche ses couleurs avec 8 entités, dont sa locomotive, IDLP, toujours bien installée dans le peloton de tête. LKQ France, de son côté, ne compte "que" 3 membres en plus de sa maison mère, mais ceux-ci suivent une trajectoire hyper dynamique. Entre 2023 et 2024, BAP est passé du 63e au 57e rang, et Eudiff du 67e au 63e.

Bien d’autres acteurs se sont illustrés ces derniers mois. Nous vous laissons découvrir ce nouvel opus et vous donnons d’ores et déjà rendez-vous pour une édition 2026 forcément riche en enseignements.

Découvrez le classement complet  :Téléchargez l’intégralité du Top 100 de la distribution avec tous les chiffres détaillés et évolutions par rapport à l’an dernier.

LKQ : chiffre d’affaires en baisse, bénéfice net en légère hausse au T2 2025

LKQ Corporation affiche un chiffre d’affaires de 3,6 milliards de dollars au deuxième trimestre 2025. C’est 1,9 % de moins que l’an dernier. Cette baisse vient principalement d’un recul des ventes organiques, partiellement compensé par un effet de change favorable.

Malgré le repli des ventes, le groupe améliore son résultat net, qui passe à 192 millions de dollars, soit 7 % de mieux que l’an passé. Le bénéfice par action dilué progresse ainsi à 0,75 dollar. Sur une base ajustée, le bénéfice recule cependant à 0,87 dollar par action.

Stratégie : réduire les coûts et se recentrer

LKQ poursuit un vaste programme d’économies. L'américain annonce avoir déjà supprimé plus de 125 millions de dollars de coûts en un an et vise 75 millions supplémentaires en 2025. En parallèle, elle simplifie son portefeuille produits et renforce ses activités de recyclage (salvage).

Le groupe anticipe désormais une baisse des ventes organiques comprise entre 1,5 % et 3,5 % sur l’année, contre une prévision initiale plus optimiste. Le bénéfice ajusté par action est attendu entre 3,00 et 3,30 dollars, inférieur aux précédentes prévisions (3,40 à 3,70 dollars).

L'équipementier conserve une forte génération de cash : 296 millions de dollars de flux opérationnel et 243 millions de cash libre au T2. Le groupe continue aussi à verser des dividendes et à racheter ses actions, confirmant son engagement envers ses actionnaires.

OuiGlass renforce son maillage avec deux nouvelles ouvertures à Cenon et La Motte-Servolex

ouvre un centre à Cenon, aux portes de Bordeaux. Derrière ce projet, on retrouve Jérémy Fortier et Arthur Chombart, déjà à la tête de trois établissements dans le Bassin d’Arcachon. Avec cette quatrième adresse, les deux entrepreneurs consolident leur maillage local et misent sur un service de proximité renforcé.

Le nouveau site, installé sur 200 m², propose toutes les prestations de vitrage : remplacement de pare-brise, vitres latérales, lunettes arrière, rétroviseurs et même rénovation de phares. Les clients peuvent aussi profiter d’options comme la pose de films teintés, un véhicule de prêt gratuit et l’absence d’avance de frais grâce à la gestion directe avec les assurances.

L’équipe compte déjà deux techniciens et quatre commerciaux chargés de développer les partenariats avec les entreprises locales et les flottes.

La Motte-Servolex : une implantation stratégique en Savoie

En parallèle, OuiGlass s’installe à La Motte-Servolex, aux portes de Chambéry. Ce centre est piloté par Pascal Raffatelli et Benjamin Fey, deux profils complémentaires : l’un fort d’une longue carrière dans le bâtiment, l’autre issu du digital et tourné vers l’entrepreneuriat. Leur ambition commune ? Offrir un service rapide, soigné et proche des automobilistes savoyards.

Le site propose d'ailleurs les mêmes services que les autres centres du réseau, agrémentés de petites attentions comme un café ou un nettoyage intérieur offert après intervention. Des offres promotionnelles sont aussi mises en avant, comme une carte cadeau jusqu’à 150 € pour tout remplacement de pare-brise ou 50 € pour le parrainage d’un nouveau client. Enfin, deux alternantes rejoindront prochainement l’équipe pour renforcer l’accueil et le développement commercial.

Genuine Parts Company : des ventes en hausse mais des prévisions prudentes pour 2025

Au deuxième trimestre 2025, Genuine Parts Company (GPC) a dégagé un chiffre d’affaires de 6,2 milliards de dollars, soit une hausse de 3,4 % par rapport à l’an dernier. Cette croissance s’explique surtout par les acquisitions récentes du groupe et par un effet de change favorable, tandis que la demande reste globalement stable.

Côté rentabilité, l’entreprise signe un résultat net de 255 millions de dollars, soit 1,83 dollar par action. C’est moins bien que les 296 millions engrangés à la même période en 2024. En excluant les coûts de restructuration, le bénéfice ajusté par action atteint 2,10 dollars, là aussi en recul par rapport aux 2,44 dollars de l’an passé.

L’activité Automotive Parts Group, dédiée à la pièce de rechange, reste la locomotive de GPC. Ses ventes bondissent de 5 % à 3,9 milliards de dollars, boostées par les rachats de distributeurs et la bonne tenue des devises. Mais la marge se tasse légèrement, signe que les coûts pèsent encore sur la rentabilité.

La division Industrial Parts Group, plus orientée vers les pièces pour l’industrie, évolue pour sa part quasiment à l’équilibre : +0,7 % à 2,3 milliards de dollars, avec une marge stable.

Des objectifs 2025 revus à la baisse

Face à un environnement mondial plus incertain et à la pression des tarifs douaniers américains, GPC adopte une posture prudente. L’entreprise vise désormais une croissance des ventes entre 1 et 3 % sur l’année, contre 2 à 4 % annoncés précédemment. Le bénéfice ajusté par action est aussi revu légèrement à la baisse, entre 7,50 et 8,00 dollars.

"Le contexte tarifaire change très vite et ajoute une dose d’incertitude", explique Bert Nappier, directeur financier de GPC, qui anticipe une deuxième partie d’année plus modérée.

GPC, qui détient notamment Alliance Automotive Group (AAG) présent en France et au Royaume-Uni, bénéficie d’une position solide sur le marché européen de l’aftermarket. Si la performance du trimestre reflète surtout les activités nord-américaines, elle donne aussi des indices sur la tendance globale du marché de la pièce auto, toujours confronté à des coûts logistiques élevés et à une demande contrastée selon les régions.

Phinia élargit son portefeuille avec l’acquisition de SEM

Avec l’intégration de Swedish Electro Magnets (SEM), Phinia poursuit le déploiement de sa feuille de route vers des solutions de motorisation plus durables. L’entreprise suédoise, fondée il y a plus d’un siècle, s’est bâti une solide réputation dans les technologies d’allumage avancées, tant pour les applications routières qu’hors route.

Elle conçoit également des stators d’injecteurs et des capteurs de position linéaire, ainsi que des solutions d’injection et d’allumage pour les équipements portatifs professionnels.

Ce rachat s’inscrit dans la volonté de Phinia d’élargir son portefeuille technologique et de renforcer son positionnement sur les carburants alternatifs. "Cette acquisition ouvre de nouvelles perspectives grâce à l’élargissement stratégique de notre offre", souligne Brady Ericson, président et directeur général du groupe.

"En combinant notre savoir-faire en systèmes de gestion moteur avec l’expertise de SEM en technologies d’allumage avancées, nous créons une plateforme propice à l’innovation et à la performance."

Des synergies attendues

Phinia table sur des mutualisations industrielles et commerciales pour accélérer le développement de solutions adaptées aux motorisations au gaz, à l’hydrogène et à d’autres carburants alternatifs. Le groupe américain vise notamment les segments des véhicules industriels, des engins de chantier, des applications marines, agricoles, aéronautiques et de défense, sans oublier les véhicules et utilitaires légers.

"Nous voyons un formidable potentiel pour étendre notre offre commune à une clientèle mondiale, intégrer nos expertises électroniques et systèmes, et créer davantage de valeur pour nos clients comme pour nos actionnaires", poursuit Brady Ericson.

Phinia parie sur les technologies de transition

Avec cette opération, Phinia réaffirme sa double ambition : prolonger la performance des motorisations thermiques existantes tout en préparant l’avenir grâce aux technologies de transition énergétique.

Déjà présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur – des systèmes d’alimentation en carburant aux composants électriques en passant par les solutions pour l’après-vente –, le groupe s’appuie sur un portefeuille de marques, parmi lesquelles Delphi, Delco Remy ou encore Hartridge. Pour rappel, il compte plus de 12 500 collaborateurs répartis sur 43 sites dans 20 pays.

Jérôme Boyer prend la tête de Continental Automotive Trading France

Deux ans après sa nomination à la tête Continental Automotive Trading France, Bertrand Robin cède ses fonctions à Jérôme Boyer. Ce dernier aura pour mission de consolider à la fois le développement commercial et l'identité de l’équipementier en France.

Ingénieur diplômé de l’ENSEEIHT et formé au Executive Development Program de London Business School, Jérôme Boyer dirige, depuis mars 2017, Continental Digital Services France à Toulouse, une entité d’environ 157 collaborateurs dédiée aux technologies des véhicules connectés.

Avant d’accéder à la direction générale de la filiale digitale, il a occupé pendant dix ans le poste de Head of Software Platform Development chez Siemens VDO Automotive et Continental Digital Services, où il a piloté le développement de plateformes logicielles critiques.