Antonio Filosa, nouveau boss de Stellantis

Antonio Filosa a été désigné CEO de Stellantis à l’issue d’un processus de sélection mené par un comité spécial du conseil d’administration. Sa nomination sera formalisée lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée dans les prochains jours, mais il recevra dès le 23 juin les pouvoirs exécutifs nécessaires à l’exercice de ses fonctions. Cette transition s’accompagne du maintien de John Elkann à la présidence exécutive du conseil.

Précisons qu’Antonio Filosa prépare déjà la composition de sa future équipe de direction. Il la dévoilera à compter du 23 juin. "Nous avons les marques les plus emblématiques de l’histoire de l’automobile et un héritage d’innovation de plus de 100 ans. [...] C’est par la confiance portée à nos équipes que nous atteindrons l’excellence", a déclaré le nouveau CEO.

Un parcours forgé sur deux continents

Ce choix d’un dirigeant interne n’est pas anodin. Antonio Filosa connaît bien la maison Stellantis, qu’il a rejointe il y a un quart de siècle. Il y a occupé des postes de direction dans plusieurs régions stratégiques, contribuant à l’essor des marques du groupe en Amérique du Sud et en Amérique du Nord.

À la tête des opérations sud-américaines, Antonio Filosa a repositionné Fiat comme leader régional. Il a également accompagné le développement des marques Peugeot, Citroën, Ram et Jeep, tout en pilotant la création de l’usine de Pernambuco au Brésil. Ce site a permis l’implantation industrielle de Jeep hors des États-Unis, avec un succès rapide sur les marchés locaux.

Nommé ensuite CEO de la marque Jeep, il a accéléré son déploiement mondial, en particulier en Europe où des modèles comme la Jeep Avenger se sont imposés dans les ventes. Depuis fin 2024, Antonio Filosa occupait les fonctions de COO pour l’ensemble des Amériques, avec pour mission de réorganiser les opérations nord-américaines, assainir les stocks, restructurer l’encadrement et renforcer les relations avec les partenaires industriels et syndicaux.

Une gouvernance consolidée

John Elkann a salué les qualités de son nouveau CEO : "Antonio montre une véritable compréhension de notre industrie, de notre entreprise et de ses employés, qu’il considère comme notre principale force. [...] Son leadership fort et efficace, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, à un moment de défi sans précédent, a confirmé qu’il possède les qualités indispensables pour le poste de CEO."

Une confiance partagée par d’autres figures clés du groupe. Robert Peugeot, vice-président de Stellantis, a souligné "son leadership prouvé au cours de ses nombreuses années au sein de notre entreprise".

Kennol automatise la distribution d’huile en atelier

Après la commercialisation l'été dernier de son Barista Oil à destination des réseaux de retail, Kennol lance le premier distributeur automatique d'huile en vrac. Baptisée Barista Oil Garage, cette déclinaison, entièrement automatisée, est cette fois dédiée aux professionnels de la réparation.

Son fonctionnement est simple : le mécanicien saisit la plaque d'immatriculation du véhicule (ou choisit manuellement le produit qu'il désire), la machine sélectionne l'huile préconisée par le constructeur, la quantité pour le carter concerné, et la distribue en quelques secondes, en ajoutant une étiquette de vidange préremplie.

En outre, l'appareil indique les stocks de chaque référence et envoie des alertes lorsque le volume restant se révèle inférieur à 20 l. Il est également compatible avec les Ecobox 20 l et les fûts de 220 l. Le Barista Oil Garage facilite ainsi la gestion des stocks et la traçabilité (toutes les opérations sont enregistrées avec la date, le nom du mécanicien, la plaque du véhicule, le type d'huile et la quantité délivrée). L'outil permet également d'augmenter la productivité de l'atelier.

Shampouineuse sans fil : Kärcher facilite le nettoyage des textiles

Pensée pour les professionnels en quête d’efficacité et de flexibilité pour leurs opérations de nettoyage, la shampouineuse Puzzi 2/1 Bp de Kärcher se distingue par son format sans fil. Fonctionnant avec la batterie Power 36V/7,5 Ah, elle offre une autonomie de 46 minutes. Suffisant pour réaliser des interventions ponctuelles dans les intérieurs de véhicules, sans contrainte de branchement électrique.

Compact, l’appareil se veut également maniable grâce à une poignée ergonomique, un flexible d’injection-extraction de 1,9 mètre et un système de fixation pour accessoires intégrés, utile au transport comme au rangement.

Conception pratique et autonomie renforcée

La shampouineuse Puzzi 2/1 Bp intègre deux réservoirs séparés pour l’eau propre (1,7 litre) et l’eau sale (2,9 litres), facilement amovibles pour simplifier remplissage, vidange et entretien. Son suceur dernière génération permet d’atteindre les recoins et petites surfaces, répondant aux exigences des interventions rapides. Le système d’injection-extraction permet un détachage en profondeur, avec un temps de séchage réduit, ce qui minimise l’indisponibilité des surfaces traitées.

L’écran LCD fournit en continu les données sur le niveau de charge et l’autonomie restante, un atout pour organiser les interventions sans interruption. La batterie, résistante aux chocs et protégée contre les surtensions, est compatible avec d’autres appareils de la plateforme Kärcher Battery Power 36V, facilitant la gestion de flotte de matériel.

Au-delà de sa compacité, l’appareil mise sur la durabilité. Il embarque une turbine annoncée pour 1 000 heures d’utilisation, ainsi qu’une pompe à membrane conçue pour résister à l’usure.

Norauto dévoile un pneu 4 saisons plus sûr et plus durable

Le marché des pneus 4 saisons connaît une dynamique soutenue, avec une progression estimée à plus de 30 % ces dernières années. Selon Coralie Mercier, responsable pneumatique chez Norauto, le succès de ce produit repose avant tout sur leur polyvalence.

"Autrefois perçus comme des compromis, les pneus 4 saisons modernes offrent aujourd’hui des performances équivalentes, voire supérieures, à celles des pneus été ou hiver dans des conditions modérées", rappelle-t-elle.

L’enseigne du groupe Mobivia entend capitaliser sur cette tendance avec le 4 Seasons 2. Disponible depuis mars, ce pneumatique a été conçu pour offrir une performance constante tout au long de l’année, sans compromis sur la sécurité.

Performances améliorées et sécurité renforcée

Fruit de plusieurs évolutions techniques, le 4 Seasons 2 affiche des résultats probants en matière de tenue de route. Il se distingue notamment par sa capacité à résister à l’aquaplaning jusqu’à 85 km/h et une distance de freinage sur sol sec raccourcie de 2,3 mètres par rapport à la génération précédente. Le confort acoustique n’est pas en reste : le niveau sonore, oscillant entre 69 et 72 dB, a été réduit grâce à une nouvelle conception des sculptures de bande de roulement.

Disponible en 44 dimensions pour véhicules particuliers, le 4 Seasons 2 est également décliné en version VAN pour les utilitaires légers. Il vise ainsi aussi bien les automobilistes particuliers que les professionnels.

Toutes les références sont compatibles avec les véhicules électriques, certaines portant même le marquage spécifique EV. Autre point fort : sa longévité. Après 50 000 km, jusqu’à 66 % des lamelles restent intactes, ce qui garantit le maintien des performances, même à l’état usé.

Un positionnement écoresponsable affirmé

Le nouveau pneu signé Norauto s’inscrit dans une logique de production plus durable. Il intègre jusqu’à 34 % de matériaux biosourcés, comme des huiles naturelles et du PET recyclé, certifiés ISCC. Fabriqué en Europe, le 4 Seasons 2 limite son empreinte carbone liée au transport, tout en assurant un niveau de qualité élevé.

Pour accompagner cette montée en gamme, Norauto propose une garantie allant jusqu’à 50 000 km ou cinq ans. En cas d’usure prématurée, le remboursement s’effectue au prorata. Cette garantie est par ailleurs cessible en cas de revente du véhicule, une option encore peu répandue sur le marché du pneumatique.

UFICore, le nouveau filtre poids lourd signé UFI Filters

UFI Filters étoffe son catalogue aftermarket avec le lancement de la gamme UFICore, dédiée à la filtration de l’air moteur des poids lourds, engins de chantier et des véhicules agricoles. Composée de 11 références à ce jour, elle couvre environ 500 applications.

UFICore se positionne comme une alternative aux filtres d’origine. Conformes à la norme ISO 5011, ces filtres affichent une efficacité de 99,99 % tout en maintenant une faible perte de charge, selon le fabricant. Une performance rendue possible par une conception spécifique à canaux, qui optimise la circulation de l’air tout en limitant l’encombrement.

Technologie à rainures : efficacité et compacité

La particularité de UFICore réside dans sa géométrie filtrante : des rainures dirigent le flux d’air vers des canaux fermés, contraignant ce dernier à circuler dans des passages adjacents avant d’atteindre le système d’admission moteur.

Ce dispositif permet non seulement de réduire la vitesse du flux, mais aussi d’abaisser la perte de pression et d’optimiser la surface de filtration dans un format réduit. UFI annonce une réduction de la taille du filtre jusqu’à 40 % par rapport à une solution plissée classique, ce qui facilite son intégration dans les compartiments moteurs exigus.

Les médias utilisés, à base de cellulose et fibres synthétiques (sans fibre de verre), ont été sélectionnés après une série de tests comparatifs et d’analyses microscopiques. L’objectif : offrir un niveau de protection équivalent à celui des filtres d’origine, même en conditions extrêmes.

Un premier succès en OES

Si UFICore fait aujourd’hui son entrée dans l’aftermarket, il n’est pas totalement inconnu du marché. Le produit a déjà été adopté en tant que solution de remplacement d’origine par un grand constructeur de poids lourds, et une seconde homologation OES est en cours auprès d’un autre acteur mondial.

"Avec UFICore, le groupe UFI souligne une fois de plus que l'innovation technologique, l'étude, et la recherche continue de nouvelles solutions sont au cœur de son ADN […] pour le secteur des véhicules utilitaires lourds", souligne Paolo Cataldi, directeur général de l’activité aftermarket chez UFI Filters.

Pensé pour les applications les plus exigeantes, UFICore peut être associé à un filtre de sécurité secondaire afin de garantir la propreté du système d’admission lors des opérations de maintenance.

ID Rechange lance le Next Passthru Remote

Pour répondre à aux nouveaux défis du diagnostic électronique, ID Rechange propose désormais aux réparateurs son service Next Passthru Remote. Accessible via l’ensemble des distributeurs du groupement, cette interface permet une intervention à distance par les techniciens de ServiceNext, en s’appuyant sur les logiciels et les bases de données des constructeurs.

Concrètement, le réparateur branche l’interface à la prise diagnostic du véhicule. Un expert peut alors intervenir en temps réel depuis une station centralisée. Le système couvre une large gamme d’opérations, allant de la simple lecture de codes défauts à la reprogrammation complète des calculateurs, en passant par le déblocage des passerelles de sécurité ou la remise à zéro des indicateurs de maintenance.

Une facturation simple et transparente

Cette solution s’adresse en priorité aux professionnels confrontés à des pannes complexes ou à des modèles moins courants pour lesquels ils ne disposent ni des outils, ni des compétences internes nécessaires. Elle permet d’éviter le recours à la sous-traitance ou au réseau constructeur, tout en offrant des garanties de précision et de conformité. Comme le souligne ID Rechange, "chaque intervention est validée par le réparateur avant sa réalisation".

L’offre couvre la quasi-totalité du parc roulant, des marques européennes comme Renault, Stellantis ou BMW, aux constructeurs asiatiques (Toyota, Nissan, Hyundai, etc.) et américains (Ford, Chrysler, etc.), sans oublier certains modèles de prestige comme ceux de Porsche ou Maserati. Les coûts d’intervention varient en fonction de la marque, du modèle et du type d’opération. Un devis peut être établi avant chaque session.

ID Rechange a mis en place un système de facturation mensuelle récapitulant l’ensemble des prestations réalisées sur la période. L’interface elle-même est disponible sans surcoût auprès du réseau. Pour tirer pleinement parti de la solution, un abonnement au service d’assistance technique Next Assist est recommandé, bien que non obligatoire.

Salon Autopromotec 2025 : succès d'une édition responsable

Le salon de l’après-vente automobile de Bologne a signé un retour en force à l’occasion de sa 30e édition. Du 21 au 24 mai, 1 692 entreprises ont présenté leurs dernières avancées sur les 165 000 m² d'Autopromotec. Une affluence qui a permis au salon d’accueillir plus de 97 300 visiteurs, renouant ainsi avec ses niveaux de fréquentation.

En effet, cette édition 2025 surpasse largement celle de 2023, que ce soit en surface occupée ou en fréquentation. Elle frôle même les performances historiques de l’édition 2019 – 119 000 visiteurs et 1 599 exposants sur 162 000 m² –, et la dépasse même en fréquentation quotidienne, avec une moyenne de 24 337 participants par jour.

Une première européenne sur le plan RSE

"Les chiffres que nous présentons sont certifiés, ce qui garantit la plus grande transparence et crédibilité, mais aussi l’efficacité du travail collectif qui nous permet de proposer un rendez-vous solide, reconnu et en constante progression", souligne Renzo Servadei, président d’Autopromotec.

Cette année, l’événement a franchi une étape supplémentaire en obtenant la certification ISO 20121, une première pour un salon européen de l’après-vente. Ce référentiel, dédié au secteur événementiel, atteste d’une gestion écoresponsable. L’organisation de la manifestation, la conception des stands et certaines conférences ont ainsi été orientées vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement, de l’économie circulaire et de la transition numérique.

"L’obtention de la certification ISO 20121 constitue une étape importante vers une nouvelle manière, plus consciente et responsable, d’organiser des salons", précise Renzo Servadei.

Des contenus tournés vers l’avenir

La programmation 2025 a mis en lumière des enjeux structurants le marché de l'après-vente : accès aux données, montée en puissance du numérique, durabilité des activités et valorisation du savoir-faire made in Italy. Ces thématiques ont été développées dans des espaces d’exposition dédiés à l’innovation et lors de nombreuses conférences.

Sans surprise, la transition écologique, la digitalisation et l’évolution des compétences dans les domaines de la distribution et de l’entretien-réparation ont constitué les autres fils rouges de cette édition.

17 % de visiteurs étrangers

Cette dynamique s’est traduite par l’organisation de 858 rendez-vous B2B, impliquant 146 représentants issus d’au moins 110 entreprises italiennes. L’initiative a été portée conjointement par Autopromotec, le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ainsi que l’agence ICE, en charge de la promotion des entreprises italiennes à l’international.

L’événement revendique d'ailleurs une ouverture croissante à l'export: 45 % des exposants venaient de 16 pays différents, tandis que 17 % des visiteurs étaient étrangers, en provenance de 130 pays.

"Les résultats obtenus par Autopromotec 2025 ne doivent rien au hasard : ils sont la preuve concrète de la valeur et du savoir-faire de l’ensemble de la filière de l’après-vente automobile", résume Renzo ServadeiIl remercie au passage les exposants et visiteurs "qui, avec passion et compétence, contribuent à faire de cet événement un formidable concentré de technologie, d’innovation et de vision".

Certains professionnels auraient d’ores et déjà confirmé leur participation à la prochaine édition, prévue du 26 au 29 mai 2027.

Unigom convoite le haut du panier français

Spécialiste de la conception et fabrication de composants en caoutchouc-métal pour VL et VU, Unigom poursuit sa stratégie de croissance à l’échelle européenne. Présente sur le salon Autopromotec 2025 à Bologne (Italie), la société familiale a affiché ses ambitions d’expansion, notamment en direction du marché français.

"En France, nous sommes trop peu présents. Nous sommes en train de travailler là-dessus. Nous cherchons des distributeurs capables de bien représenter la marque, avec l'ambition d'exploiter toute la gamme", explique Marcella Saracco, directrice de la communication d'Unigom depuis un an.

Unigom promeut la fabrication italienne

Unigom repose sur une structure industrielle intégrée, avec des unités de production situées dans les environs de Brescia et de Turin. La société opère sous trois marques : Unigom, marque historique de pièces caoutchouc-métal pour l’aftermarket, Deltagom, rachetée récemment, utilisée plus principalement en marque blanche, ainsi qu'AGES, une marque reprise il y a cinq ans et positionnée sur le segment OE.

"Unigom a acquis Deltagom et AGES. AGES, c’est un projet orienté OE, avec une très bonne réputation, même si nous n’avons pas encore beaucoup communiqué dessus", précise la porte-parole. Les produits sont 100 % fabriqués en Italie, avec un contrôle qualité systématique. "Chaque produit est testé. Le taux de réclamation est proche de zéro", précise-t-elle.

Le catalogue Unigom comprend aujourd’hui plus de 11 000 références, couvrant 99 % du parc automobile européen. La société fabrique notamment des silent blocs, supports moteurs, bras de suspension et autres composants antivibratoires divers.

Stratégie de distribution sélective

Loin des logiques de volume à tout prix, Unigom applique une politique de distribution fondée sur des partenariats solides avec des acteurs bien implantés localement. "Nous ne voulons pas de distributeurs qui prennent quatre ou cinq références juste pour compléter leur catalogue. Ce que nous cherchons, ce sont des partenaires qui comprennent notre marque, qui veulent grandir avec nous", affirme l'Italienne.

En Espagne et en Italie, la marque collabore avec des distributeurs de premier plan, tels que Groupauto et Autodis. "En Italie, comme en Espagne, nous ne travaillons qu’avec le haut du marché. C’est ce que nous cherchons à reproduire aussi en France".

Entreprise à capitaux familiaux, Unigom défend un modèle indépendant face aux grandes multinationales du secteur. L’approche est centrée sur la valeur humaine, la qualité technique et une certaine idée de la responsabilité industrielle. "Ce que j’aime ici, c’est que les dirigeants mettent leur propre énergie dans l’entreprise. Ils se lèvent le matin pour faire grandir la boîte. Ça change tout dans la façon de travailler", confie-t-elle.

Dans ce salon "maison", l'équipementier italien présente une offre mature et une vision claire du partenariat. De quoi séduire à moyen terme l'après-vente hexagonal.

La FFC assure ses adhérents avec GAN

S'ils s'opposent parfois sur la gestion des réparations automobiles, carrossier et assureur ont encore besoin l'un de l'autre. Le récent partenariat signé entre la branche réparation et services de la FFC et Gan Prévoyance illustre cette nécessaire coexistence.

"500 conseillers pour des accompagnements sur mesure"

Cet accord vise à fournir un nouveau service sur mesure aux adhérents du syndicat professionnel. À la suite de celui-ci, l'assureur présentera aux réparateurs intéressés les dispositifs existants au cours d'un bilan de protection gratuit et sans engagement. Il leur fera ainsi découvrir les dispositifs les plus adaptés à leur situation, après une évaluation de leur protection actuelle.

"Le rôle de notre fédération consiste à apporter les meilleurs outils et services à nos adhérents. Nous avons été satisfaits d’un premier déploiement de ce partenariat au niveau de notre région Grand Sud-Ouest en 2024 et nous le généralisons à présent à toute la France", précise Laurent Fourcade, président de la FFC Mobilité réparation et services.

Ce dispositif repose sur les 500 conseillers de l'assureur, répartis sur toute la France. Ceux-ci garantissent aux professionnels de bénéficier d'un accompagnement spécifique à leur métier. GAN Prévoyance assure ainsi ces chefs d'entreprise – qui endossent souvent de lourdes responsabilités – ainsi que leurs proches. Une mission que l'assureur affirme suivre selon des principes proches de ceux défendus par la FFC : engagement, qualité de service et relation humaine.

Sodise lorgne l'Europe avec Stilker

Fort de ses 40 ans d’expérience sur le marché français, Sodise a amorcé depuis deux ans un tournant stratégique en accélérant son développement à l’international. "Nous sommes dans une véritable démarche de prospection de distributeurs, en Italie comme ailleurs en Europe", explique David Illoz, directeur des ventes à l'international de Sodise. La marque  Stilker , spécialisée dans l’équipement de garage, a été choisie comme vitrine du groupe lors du salon Autopromotec de Bologne.

Avec une gamme riche de près de 20 000 références, Sodise dispose d’un savoir-faire multiple : grossiste, assembleur, et concepteur de produits en partenariat avec des fabricants spécialisés. Son objectif est clair : faire de l'international un levier significatif de croissance. "L’export, idéalement, devrait représenter un quart de notre chiffre d’affaires d'ici 2030." Aujourd’hui, Sodise enregistre 63 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont déjà 4 millions réalisés à l’étranger, principalement en Espagne.

Une stratégie de montée en puissance

L’Espagne a, en effet, servi de marché pilote pour l’expansion européenne, avec des résultats déjà probants. "Après Motortec, notre taux de conversion avec les distributeurs espagnols avoisine les 70 %", affirme-t-il. Sodise adopte une approche pragmatique, en s’appuyant sur des partenaires locaux de taille modeste, plus agiles et adaptés à des marchés souvent très fragmentés. L’Italie est la prochaine cible, malgré un contexte très concurrentiel. "Comme l'Espagne, c’est un marché très atomisé."

Le choix de Stilker pour mener cette expansion n’est pas anodin. Positionnée sur l’entrée de gamme à usage professionnel, la marque propose une offre compétitive, conçue pour répondre aux attentes de marchés sensibles aux prix. "Quand on expose avec cette marque-là, ça marche. C’est notre entrée de gamme professionnelle, avec un positionnement tarifaire très accessible."

Une offre modulable et adaptée

Le groupe mise sur une stratégie de gammes différenciées pour répondre aux besoins variés des distributeurs. "Notre ambition, c’est de pouvoir proposer à un distributeur des produits à différents niveaux de prix, pour s’adapter à ses interlocuteurs", poursuit David Illoz. Cette stratégie modulable permet d’adresser aussi bien des garages indépendants que des réseaux structurés.

Le développement européen de Sodise se veut progressif. Le fournisseur privilégie les salons professionnels pour se faire connaître, sans passer par l’e-commerce ou la vente directe, afin de préserver un modèle fondé sur la distribution spécialisée. L'ambition est simple : s’ancrer durablement sur le continent et ériger l’international en pilier de la croissance du groupe.

 

Borg Automotive à la conquête des marchés émergents du remanufacturing

Encore peu structuré, le marché italien de la pièce remanufacturée offre de réelles perspectives de croissance. Raison pour laquelle Borg Automotive est revenu exposer sur le salon de Bologne, du 21 au 24 mai 2025.

"Nous sommes présents à Autopromotec pour renforcer notre part de marché en Italie. Ce pays constitue pour nous une terre de conquête où nous ne disposons pas encore d’une couverture nationale, en dehors de LKQ, tant pour notre marque Newman que pour notre offre de pièces remanufacturées", explique Jean-Sébastien Bignozzi, responsable des marchés France et Belgique du groupe. Les ambitions du groupe ne se limitent toutefois pas à la péninsule italienne.

Borg Automotive Newman à l'assaut de la pièce neuve

Le salon italien est le premier événement où le fournisseur présente conjointement ses deux gammes : les pièces remanufacturées et les pièces neuves d’usure. Celles-ci sont commercialisées par sa filiale Borg Automotive Newman, qui intègre les activités du groupe SBS Automotive, racheté en 2021. Cette approche double lui permet souvent de proposer une offre plus étendue. À titre d’exemple, sa gamme dédiée à la direction regroupe 1 350 références de crémaillères et 578 de pompes.

Dernièrement, cette famille de produits s’est enrichie d’une centaine de nouvelles références, dont plus de 80 crémaillères, parmi lesquelles une quarantaine de modèles électriques. Grâce à ces ajouts, Borg revendique une couverture du parc européen de 86 % pour les crémaillères et de 82 % pour les pompes. L’offre comprend aussi bien des références pour des modèles anciens et rares – comme la Renault R5 – que pour des véhicules récents et largement diffusés.

Face à ses concurrents, Borg se positionne comme une alternative sérieuse à la pièce neuve. Cette stratégie lui permet d’envisager des gains significatifs de parts de marché dans l’après-vente italienne, qui ne représente aujourd’hui que 2 à 3 % de son chiffre d’affaires. Pour affiner sa stratégie locale, le groupe reste à l’écoute du terrain. "Nous échangeons avec nos partenaires sur place afin de savoir s’ils jugent utile que nous nous implantions localement. Si oui, dans quelle région et pour proposer quels services ? Nous restons ouverts à toutes les opportunités", précise Jean-Sébastien Bignozzi.

Borg Automotive pourrait ainsi installer des relais logistiques en Italie, comme ceux déjà opérationnels ailleurs en Europe. Ces hubs permettent au groupe d’assurer des livraisons en J+1 ou J+2 depuis ses usines britanniques, espagnoles et polonaises. Une réactivité essentielle sur un marché où la disponibilité rapide des pièces est un critère clé.

L’Afrique du Nord dans le viseur

C’est dans cette logique que Borg Automotive investit aussi l’Afrique du Nord. Le groupe vient d’y installer une nouvelle usine en Tunisie. "Ce site de remanufacturing est en cours de mise à niveau", indique Jean-Sébastien Bignozzi. Cette unité devrait permettre à terme de structurer une filière locale de refabrication.

Un enjeu important dans une région encore confrontée à des barrières réglementaires, notamment sur les déchets. Ces freins compliquent la requalification des pièces remanufacturées et limitent leur exportation hors de l’Union européenne. En structurant une activité sur place, Borg anticipe ces obstacles et s’affirme comme l’un des pionniers de l’économie circulaire, aussi bien dans les pays émergents que dans les marchés matures.

 

Stellantis élargit sa garantie sur les moteurs PureTech

Stellantis applique une couverture renforcée à tous les moteurs PureTech 1.0 et 1.2, qu’ils soient atmosphériques ou turbocompressés. Cette garantie, valable jusqu’à dix ans ou 180 000 km, s’applique désormais sans distinction de date de production. Cette évolution concerne plusieurs marques du groupe, dont Citroën, DS Automobiles, Opel et Peugeot.

Elle succède à une précédente politique, plus restrictive, mise en place en mars 2024, qui ne concernait que certaines périodes de fabrication selon les dysfonctionnements identifiés : problèmes de courroie de distribution ou surconsommation d’huile.

Conditions d’application

Pour bénéficier de cette couverture étendue, le constructeur impose plusieurs conditions. L’entretien du véhicule doit avoir été réalisé conformément aux préconisations du carnet constructeur. Une marge de tolérance est néanmoins accordée : un dépassement de 3 mois ou 3 000 km est autorisé.

Le recours au réseau officiel n’est pas obligatoire pour les opérations d’entretien, à condition que celles-ci aient été effectuées par un professionnel. En revanche, les réparations couvertes par la garantie doivent être réalisées au sein du réseau agréé.

Autre assouplissement notable : seuls les trois derniers justificatifs d’entretien sont exigés pour faire valoir ses droits. Ce qui facilite la démarche pour les propriétaires de véhicules plus anciens ou ayant changé de main.

Un dispositif d’indemnisation maintenu

En parallèle de cette garantie élargie, Stellantis maintient sa plateforme d’indemnisation destinée aux automobilistes ayant déjà réglé des réparations liées à une usure prématurée de la courroie de distribution ou à une consommation excessive d’huile.

Les dossiers peuvent être soumis en ligne à l’adresse stellantis-support.com. Sont éligibles les frais engagés entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2024, sous réserve de satisfaire aux critères d’entretien et de réparation précédemment évoqués.

Fiabilité : Stellantis en stratégie de reconquête

Cette opération s’inscrit dans une démarche plus large de reconquête de la clientèle. Stellantis cherche à rassurer sur la fiabilité retrouvée de ses motorisations, notamment via l’introduction d’évolutions techniques majeures sur les derniers blocs PureTech. Ces moteurs de nouvelle génération intègrent 70 % de composants inédits, avec des tests de longévité approfondis à l’appui.

De plus, le groupe a déployé de nouveaux outils comme le certificat "Check+", délivré aux véhicules d’occasion ayant suivi le programme d’entretien constructeur, pour renforcer leur attractivité sur le marché secondaire. Une mesure bienvenue pour les réseaux de distribution confrontés à la méfiance persistante des acheteurs.

DCA change de calibre en région parisienne

L'évènement est symbolique autant que stratégique. La plateforme parisienne de DCA revêt une place particulière pour le groupe Distri Cash. C'est avec elle que le distributeur de pneumatiques a structuré, à partir de 2014, son activité dans la pièce détachée. C'est aussi elle qui, d'une certaine façon, a donné le ton, initiant un développement national aujourd'hui bien établi.

Jean-Philippe Moyet, président du groupe de Sainte-Soulle (17), nous confiait en début d'année : "On ne peut pas tout faire en même temps. On a pour principe de monter une plateforme et d'attendre qu'elle soit rentable avant de lancer un nouveau projet."

Mais même en faisant les choses de manière méthodique, étape par étape, sans jamais en brûler une, force est de constater que Distri Cash a très vite avancé ses pions. En une décennie, DCA s'est implanté à Marseille (avec Logic System), Bordeaux, Lille, Lyon, Rennes, ainsi qu'à Toulouse depuis janvier 2025. Le réseau fera aussi tout prochainement son retour à Rouen, deux ans après que sa plateforme locale est partie en fumée.

Si l'activité pièces représente aujourd'hui "seulement" 16 % du chiffre d'affaires global du groupe, ce chiffre ne traduit pas une faiblesse, mais plutôt la croissance exceptionnelle de l'activité pneumatique. Au contraire, avec un chiffre d'affaires proche des 100 millions d'euros, la pièce de rechange s'est bel et bien installée durablement chez Distri Cash, qui s'est imposé comme un acteur majeur du marché.

Un outil pour voir plus grand

Le déménagement de DCA Gennevilliers, devenu nécessaire pour accompagner cette croissance, symbolise parfaitement cette dynamique. Directeur du site depuis le premier jour, Alexandre Ribeiro en convient lui-même : "En dix ans, la plateforme n'a jamais cessé de grandir. On connaissait le potentiel de la région parisienne et on était optimiste. Finalement, nos résultats ont dépassé nos prévisions."

Voisin "de quai" d'Exadis dans une zone stratégique de Gennevilliers, le groupe Distri Cash s'est mis en quête d'un nouveau bâtiment alors que le sien était complètement plein. "On était au bout de ce qu'on pouvait faire. Il nous fallait plus d'espace", ajoute le responsable. DCA a pris possession de ses nouveaux locaux en avril 2024.

Si la plateforme garde le patronyme de sa première ville d'accueil, elle a posé ses valises dans celle voisine de Villeneuve-la-Garenne. À proximité immédiate de l'A86, la société jouit désormais d'un outil de travail repensé et réaménagé lui offrant plus d'espace, davantage de confort, et de sérieuses perspectives de croissance.

Le site comprend deux cellules, une première autrefois détenue par la mairie de Levallois, qui y avait aménagé un atelier, et une seconde exploitée par une société de BTP. L'un dans l'autre, DCA dispose de 6 000 m2 de surface au sol, soit 2 000 de plus qu'auparavant, avec 35 kilomètres de rayonnages, offrant une capacité de stockage de 20 000 pneus et 70 000 pièces.

Gestion des flux simplifiée

À la baguette pour imaginer les plans, gérer le déménagement et même aménager certaines zones de l'entrepôt, Alexandre Ribeiro mène la visite. Sur le plan de l'organisation, l'un des grands atouts de ce site porte sur la gestion des flux entrants et sortants qui ne se croisent plus, un côté du bâtiment étant dédié aux premiers, l'autre aux seconds.

Quotidiennement, entre 40 et 50 palettes sont réceptionnées avec l'objectif de tout commercialiser sous 24 à 48 heures. Les semi-remorques de pneus sont déchargées sous 3 heures, pour qu'ils soient proposés aux clients aussi vite. Car l'autre force de DCA est aussi d'être entièrement informatisé. Cela simplifie l'affectation des produits. Pour les pièces, trois logiques prévalent : par rotation et poids, par marque, et par catégorie.

70 000 pièces détachées et 20 000 pneumatiques sont stockés dans les 35 km de rayonnage de la plateforme. ©J2R

70 000 pièces détachées et 20 000 pneumatiques sont stockés dans les 35 km de rayonnage de la plateforme. ©J2R

Passé ce cap, le produit rejoint un emplacement connu par le système. Quand une commande est passée, l'un des 36 préparateurs (pour 41 salariés au total) n'a donc qu'à suivre le chemin de picking indiqué sur son scanner. Il prend, scanne et envoie vers la zone de consolidation des colis.

Côté pneu, chaque produit est affecté à un emplacement selon la même logique. Dans les allées, pour maximiser l'espace, la zone des pièces s'élève sur trois étages. Pour faciliter la vie des équipes et notamment prévenir les troubles musculosquelettiques, un monte-charge a été installé permettant de relier le rez-de-chaussée et le premier niveau, ainsi qu'un tapis roulant entre le premier et le deuxième. Tout au bout, trois chaînes de préparation pour les pièces et une quatrième pour les pneus ont été aménagées avec cercleuses et filmeuses.

L'importance du comptoir

Quant au comptoir, qui représente 40 % de l'activité du site, une organisation spécifique a été imaginée. Les clients préférentiels disposent chacun d'un casier personnel, accessible via un autre tapis. Alexandre Ribeiro a voulu par ailleurs en faire "un endroit spacieux, sympa, cosy" mais aussi pratique. Un comptoir abaissé a par exemple été aménagé pour faciliter la prise des pneumatiques. Un plus pour les clients comme pour les équipes qui ont été choyées dans le cadre de ce changement.

Sur le plan pratico-pratique, les habitudes des employés n'ont pas été énormément bouleversées, avec deux plateformes distantes de quelques kilomètres, et le tramway à proximité. Au quotidien, un gros travail a été fait sur les bureaux et les espaces communs.

Le comptoir (40 % de l'activité du site) comprend notamment un espace abaissé pour faciliter la récupération des pneumatiques. ©J2R

Le comptoir (40 % de l'activité du site) comprend notamment un espace abaissé pour faciliter la récupération des pneumatiques. ©J2R

Pour toutes et tous, "c'est une nouvelle vie avec un confort de travail et moins de contraintes", ajoute le responsable. Tout semble désormais réuni pour que la plateforme confirme sa croissance. Avec 8 à 10 kilomètres de rayonnages encore inexploités, les capacités de voir plus grand sont bien réelles et la plateforme donne d'ores et déjà satisfaction à la direction de Distri Cash.

"Aujourd'hui, on a une vision du marché qui nous semble bonne pour les années à venir, analyse Jean-Philippe Moyet. La croissance est plutôt forte et ce DCA reste notre site principal. C'est celui qui stocke le plus de références, avec de l'ultra-profondeur de gamme qu'on ne peut pas avoir partout. Il nous fallait ainsi avoir un outil logistique plus vaste pour améliorer le stock et la productivité." C'est désormais chose faite !

Nicolas Guillerm est le nouveau directeur commercial de Sasic

Le groupe SPMI poursuit ses ambitions de développement sur le marché de l’après-vente automobile et annonce l’arrivée de Nicolas Guillerm au poste de direction commercial de Sasic. Il pour mission de développer la part de marché de la marque dans l’Hexagone.

"Nous sommes ravis d'accueillir Nicolas au sein de nos équipes", commente Gaëlle Maillard, présidente de Sasic. "Son leadership et sa connaissance approfondie du marché français seront des atouts précieux pour accélérer la croissance de Sasic et renforcer notre positionnement."

Le nouveau directeur commercial pourra compter sur une gamme large et structurée. Celle-ci propose aujourd’hui plus de 14 000 références, couvrant huit grandes familles de produits, de la suspension au moteur en passant par l’électronique embarquée.

Avant de rejoindre SPMI, Nicolas Guillerm faisait partie du groupe Continental Automotive, en tant que responsable de la distribution aftermarket, entre 2023 et 2024. Précédemment, il a également occupé les fonctions directeurs commercial et directeur France Benelux pour Delco Remy.

Contrôle technique : la Feda s’oppose à l’annualisation

La proposition de la Commission européenne de réviser la périodicité du contrôle technique inquiète la Feda. Envisagée dans le cadre d’une réforme plus large du contrôle technique, cette mesure prévoit une visite annuelle pour les véhicules âgés de plus de dix ans. Selon la fédération, cette orientation ne repose sur aucune étude probante démontrant un lien clair entre l’âge des véhicules et leur dangerosité.

"L’écart de sécurité et de sinistralité entre véhicules de moins ou de plus de dix ans ne justifie en rien le passage à un contrôle technique annuel", estime la Feda, qui redoute une logique davantage économique que sécuritaire derrière cette réforme. Elle pointe notamment les intérêts commerciaux des opérateurs du contrôle technique, qui verraient dans cette évolution une opportunité de croissance.

Un parc vieillissant mais bien entretenu

En France, l’âge moyen des voitures particulières dépasse aujourd’hui les onze ans. Pourtant, selon la Feda, ces véhicules restent en grande majorité en état de circuler grâce à un entretien régulier assuré par les professionnels de la réparation et de la distribution. D'après les données de AAA Data, la durée de vie moyenne d’un véhicule avant sa mise à la casse atteint près de 21 ans.

La Feda rappelle que la bonne tenue du parc repose sur l’engagement constant des ateliers et distributeurs indépendants, qui assurent au quotidien sa maintenance préventive et curative. C’est cet entretien, et non la fréquence des contrôles, qui garantit la sécurité des usagers.

Des propositions alternatives pour un contrôle renforcé

Plutôt que d’instaurer un rythme plus soutenu des contrôles, la fédération suggère d’adapter leur contenu aux évolutions technologiques du parc. Elle préconise notamment une vérification plus poussée des systèmes d’aide à la conduite (Adas), dont le bon fonctionnement est crucial pour la sécurité.

Elle propose aussi l’intégration de critères spécifiques aux véhicules électriques et hybrides, tels que l’état de santé des batteries et la consommation énergétique réelle.

Enfin, la Feda plaide pour une meilleure prise en compte de l’éco-entretien des motorisations thermiques. Cette approche permettrait de valoriser les efforts des automobilistes en matière de réduction des émissions polluantes et d’inciter à des pratiques d’entretien plus vertueuses.

Cyclevia : la filière des huiles usagées dans une nouvelle phase

Cyclevia dresse un premier bilan de son action pour l'exercice 2024. L’éco-organisme, agréé depuis 2022 pour piloter la filière des huiles usagées, a recensé 431 000 tonnes d’huiles mises sur le marché l'an dernier. Soit une progression d’environ 20 000 tonnes par rapport à 2023. Une hausse principalement due à l’arrivée de nouveaux metteurs en marché, avec près de 100 nouveaux adhérents et 96 % des volumes désormais couverts par l’éco-contribution.

La collecte, de son côté, atteint 240 000 tonnes brutes, soit un taux de récupération de 58 %, supérieur à l’objectif de 53 % fixé pour 2025. Cyclevia précise que la légère baisse en volume par rapport à l’année précédente s’explique par l’augmentation des tonnages déclarés, et non par une défaillance du système. L’ouverture de 21 nouveaux points de collecte à destination des particuliers, en partenariat avec Norauto, Midas, Carter-Cash et le groupe Chimirec, renforcera encore le maillage dès 2025.

"En trois ans, nous avons réussi à créer une entreprise, une équipe, des process, et à obtenir des résultats. On dispose aujourd’hui des meilleurs atouts pour atteindre l’intégralité de nos objectifs d’ici fin 2027", commente André Zaffiro, directeur général de Cyclevia.

Régénération : une priorité pour Cyclevia

En parallèle, l’éco-organisme poursuit ses efforts pour faire de la régénération des huiles un axe central de sa stratégie. En 2024, 87 % des huiles collectées ont été régénérées ou recyclées, réduisant la part valorisée en énergie. Ce taux devrait encore progresser avec l’appel à projets lancé en février pour soutenir l’installation d’une nouvelle unité de régénération en France. Le projet doit aboutir fin 2025.

L’année 2024 marque aussi un tournant dans la structuration de l’éco-organisme. Cyclevia a engagé une transformation vers une REP mixte, mêlant financement et opérationnalité, conformément à son cahier des charges. Une équipe projet dédiée a été mobilisée, un appel d’offres a été lancé pour sélectionner les futurs prestataires de collecte et de traitement. En outre, une nouvelle gouvernance a été mise en place pour accompagner cette mutation.

Cyclevia suit également de près le futur élargissement de son périmètre à la gestion des emballages professionnels souillés. La décision de l’État est attendue pour l’été 2025.

Collectivités et territoires ultramarins, des partenaires clés

En parallèle, Cyclevia renforce ses liens avec les collectivités, qui représentent 8,5 % des tonnages collectés grâce aux déchèteries. Le nombre de collectivités adhérentes est passé à 250 en 2024, contre 200 l’an passé. Une campagne de sensibilisation grand public est également prévue au printemps 2026 pour renforcer le geste de tri.

Dans les outre-mer, plusieurs partenariats ont été noués ou étendus : avec Barbotteau en Guadeloupe, TotalEnergies à Mayotte, Vulco en Guyane ou encore à Saint-Pierre-et-Miquelon, où un accompagnement technique a été déployé pour faire face aux contraintes locales.

"Au-delà des objectifs chiffrés qui sont les nôtres, nous nourrissons trois grandes ambitions : améliorer la régénération des huiles usagées avec notre appel à projets, offrir une issue favorable à nos emballages de vente, et réussir notre passage en REP mixte", conclut André Zaffiro.

ZF démocratise la caméra frontale pour les garages indépendants

Jusqu’ici réservée aux pièces d’origine, la caméra frontale devient accessible aux réparateurs multimarques grâce à ZF Aftermarket. Avec le lancement de la Smart Camera, l’équipementier permet aux ateliers indépendants de remplacer ces composants stratégiques sans dépendre des constructeurs.

Dix références sont disponibles au lancement, couvrant plus de 50 applications, notamment chez Stellantis (Citroën, DS, Peugeot, Opel) et Nissan. Cette offre répond à une demande croissante, notamment lors d’accidents ou de remplacement de pare-brise, cas dans lesquels une caméra frontale doit souvent être changée.

Une offre issue de l’équipement d’origine

Depuis l’été 2024, la réglementation européenne impose une série de systèmes d’assistance à la conduite (Adas) sur tous les nouveaux véhicules, parmi lesquels le freinage d’urgence automatique, l’alerte de franchissement de ligne ou encore l’assistant de vitesse intelligent. Ces fonctions reposent sur les données fournies par la caméra frontale, rendant ce composant essentiel pour la sécurité et la conformité des véhicules.

Premier fournisseur mondial de caméras frontales avec plus de dix millions d’unités produites chaque année, ZF transpose aujourd’hui ce savoir-faire au profit des professionnels de la rechange. Les caméras proposées reprennent les spécifications des pièces montées en première monte, garantissant un maintien optimal des fonctions Adas après remplacement.

Un écosystème complet pour accompagner les ateliers

Pour faciliter ces interventions dans les ateliers, l’équipementier propose, en outre, un environnement complet autour de la Smart Camera. Ce dispositif comprend le logiciel de diagnostic multimarque ZF MultiScan, des équipements de calibration développés en interne et un programme de formation à travers son concept [pro]Tech.

"Avec l’élargissement de notre offre Adas, nous renforçons une nouvelle fois notre engagement à maximiser la disponibilité des véhicules et à créer une valeur ajoutée durable pour nos clients", souligne Markus Wittig, directeur mondial de la division véhicules légers chez ZF Aftermarket.

Il ajoute : "En donnant un accès ciblé à nos trois piliers – produits innovants, outils de diagnostic intelligents et formations pratiques – nous permettons aux professionnels de la mobilité de jouer un rôle actif dans la transformation du marché."

Selon ZF, dans les dix prochaines années, la majorité des véhicules en circulation en Europe sera équipée de caméras frontales.

Mahle muscle son offre à Autopromotec

Au cœur du hall 30 d'Autopromotec à Bologne (Italie), le stand de Mahle ne désemplit pas. Il faut dire que l’équipementier allemand, fort de l’héritage de Brain Bee – racheté en 2018 – y dévoile plusieurs nouveautés majeures conçues pour optimiser les opérations d’entretien et soutenir plus efficacement les ateliers.

Vedette de cette édition, la gamme Oil Feel, dédiée à la vidange des moteurs thermiques, se veut plus propre, plus rapide et surtout plus sûre que les méthodes traditionnelles. "Nous proposons une solution plus propre, plus rapide et surtout plus sûre que la méthode traditionnelle", résume Rémy Prats, responsable commercial France.

Le principe ? Créer une dépression dans le circuit d’huile pour aspirer le liquide usagé, sans avoir à dévisser le bouchon de vidange. Résultat : plus de projections brûlantes ni de mains grasses. "L’opération peut se faire à chaud, sans risque de brûlure ni goutte d’huile au sol."

Cette innovation s’accompagne d’un bar à huile mobile et connecté. L’utilisateur installe jusqu’à six bidons d'huile différents sur la machine, sélectionne celle dédiée au véhicule via un écran tactile et peut suivre les volumes injectés ou extraits en temps réel. "Tous les mouvements sont tracés et enregistrés. L’atelier gagne en précision et en transparence, et proscrit les volumineux bars à huiles muraux."

Recalibrage Adas : des technologies de nouvelle génération

Mahle réaffirme ses compétences dans le domaine du recalibrage des aides à la conduite. L’équipementier revendique le développement du tout premier système de recalibrage d'Adas digital. Grâce à sa technologie Keystone, plus besoin de déplacer des panneaux physiques ou d’investir dans une multitude de cibles.

"Nous projetons les cibles de façon dématérialisée, et nous les ajustons virtuellement à la bonne distance. C'est un gain de temps considérable pour l’atelier", souligne Rémy Prats.

Mahle présente aussi sur son stand un prototype grand format de ce dispositif, destiné aux véhicules utilitaires et industriels. Capable de pivoter à la verticale, il projette des cibles en taille réelle. Sa version définitive sera dévoilée lors du salon Equip Auto, en octobre prochain.

Des outils pensés pour les véhicule électriques

Le groupe allemand met aussi en avant son expertise des problématiques liées à la maintenance des véhicules électriques, avec des produits déjà utilisés sur le terrain. La station E-Care permet par exemple d’intervenir sur les circuits de refroidissement des batteries haute tension, avec un processus sécurisé.

"En cas d’accident, le liquide de refroidissement peut fuir et devenir dangereux. Notre équipement permet de le récupérer, le nettoyer et le remettre en circulation sans démontage."

La marque fait également la démonstration de son chargeur intelligent, capable de collecter des données pendant la recharge pour établir un diagnostic précis de l’état de santé de la batterie. "C’est une solution très utile pour les flottes ou les acteurs du VO, qui ont besoin d’un diagnostic rapide de l’état de santé de la batterie, comme on le ferait avec un smartphone."

Nouveaux outils pour les batteries 12 V et calculateurs

Enfin, trois autres nouveautés concernent cette fois les batteries 12 V et les calculateurs. Mahle étoffe ainsi son offre avec deux testeurs connectés, dont l’un est équipé d’une imprimante thermique intégrée et de pinces crocodiles renforcées.

"Ils fonctionnent même lorsque la batterie est déchargée et apportent, contrairement à un multimètre, un réel état des lieux des différents modules." Un système de maintien de charge capable de stabiliser la tension lors des reprogrammations ou du calibrage des Adas s’ajoute également au catalogue 2025.

Tous ces équipements sont déjà disponibles ou en cours de déploiement à l’échelle européenne. "La France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni : nous uniformisons notre gamme pour l’ensemble du continent", précise Rémy Prats.

L’Italie reste néanmoins un marché stratégique : "Un tiers de nos ventes d’équipements en Europe se fait ici. C’est notre marché historique, notamment grâce à l’intégration de Brain Bee en 2017."

123 Pare-Brise célèbre ses 5 ans avec quatre ouvertures simultanées

À peine cinq ans après sa création, 123 Pare-Brise démontre une nouvelle fois sa capacité à conjuguer croissance rapide et maîtrise opérationnelle. Le 18 mai 2025, date anniversaire de l’enseigne, quatre nouveaux centres ont ouvert leurs portes à Nantes (44)  - avec deux agences - ainsi qu'à Haguenau (67) et Marmande (47).

Au total, en mai 2025, ce sont cinq ouvertures qui auront été réalisées, un record mensuel pour l’enseigne.

"Cette quadruple ouverture illustre à la fois l’engagement sans faille de nos équipes sur le terrain et l’excellente coordination de l’ensemble des pôles support. C’est une belle démonstration de la force de notre modèle succursaliste", souligne Ludovic Vaesken, directeur du réseau 123 Pare-Brise.

Une ambition nationale affichée

Très dynamique depuis son rachat par le groupe suédois Cary, le spécialiste de la réparation de bris de glace s'était déjà illustré au cours du premier trimestre avec l'ouverture de huit centres.

Avec 145 sites désormais répartis sur tout le territoire, 123 Pare-Brise vise les 200 implantations d’ici 2027.

Hifi Filter accélère son expansion internationale

Douze ans après sa dernière participation, Hifi Filter a fait son grand retour à Autopromotec. Le salon professionnel de Bologne, rendez-vous incontournable pour les acteurs de l’après-vente automobile en Europe, a permis au fabricant franc-comtois de réaffirmer ses ambitions hors de l’Hexagone. Présente avec une équipe étoffée, l’entreprise a su capter l’attention des visiteurs et de nouveaux prospects, en particulier venus d’Italie et des Balkans.

Deux nouveaux collaborateurs viennent d'ailleurs d’être recrutés pour accompagner cette dynamique, avec pour mission de renforcer la distribution dans le centre et le sud de la péninsule.

"Nos activités export sont partout en pleine croissance, indique Jonathan Marchese. Ce succès est probablement dû à nos efforts de référencement et de mise à disposition de produits". Le responsable export Hifi Filter pour l'Italie et Malte précise aussi : "Nous sommes les seuls à développer autant de références chaque année et à nous diversifier autant".

"One-stop shop" de la filtration

En effet, le fabricant s'est organisé en deux divisions. La première est dédiée aux "mobilités" : automobile, véhicules industriels, marine, etc. La seconde répond aux besoins de l'industrie : engins de TP, agricoles, de lignes de production, etc. Au sein de chacune d'entre elles, il propose tous types de filtres : air, carburant, liquide de refroidissement, AdBlue, transmission, hydraulique…

Son offre atteint 75 000 références, dont 35 000 sont disponibles en stock permanent, pour une valeur totale de 50 millions d’euros. "Cela nous permet de nous positionner en «one-stop shop» de la filtration, explique Jonathan Marchese. Certains distributeurs viennent ainsi nous voir, car il leur manque des références dans le domaine industriel ou agricole".

Ce modèle réduit la dépendance à un secteur donné : quand une activité ralentit, une autre prend le relais.

Une présence mondiale en expansion

Avec 750 collaborateurs, dont près de la moitié en France, Hifi Filter a généré un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros. Déjà implantée dans 120 pays, l’entreprise intensifie sa participation à des salons internationaux, qu’ils soient centrés sur l’automobile ou sur d’autres segments comme le ferroviaire ou le BTP. Ces événements renforcent sa visibilité et nourrissent un flux constant de nouveaux contacts commerciaux.

Non seulement l'industriel compte encore accélérer à l'international, mais en plus les vents lui semblent favorables. Le fabricant participe à de nombreux salons dédiés à l'automobile comme Automechanika Francfort et à d'autres secteurs (ferroviaire, BTP, etc.). Et les clients continuent d'affluer.

" Ici, beaucoup de gens, venant notamment d’Italie et des Balkans, viennent nous rencontrer. Nous conquérons pas mal de nouveaux clients depuis le début de l’évènement", souligne Jonathan Marchese, visiblement satisfait par l’accueil réservé à la marque à Bologne.

Brembo étoffe son offre aftermarket à Autopromotec

Impossible de passer à côté du stand Brembo à Autopromotec 2025, à Bologne, en Italie. Arborant fièrement son rouge emblématique, le spécialiste du freinage a profité du salon pour présenter l’étendue de son offre aftermarket, pensée pour répondre aux besoins de tous les ateliers : de l’entretien courant à la préparation circuit, du véhicule thermique au 100 % électrique.

"Notre offre produit aftermarket est désormais structurée en cinq univers produits, explique Monica Michelini, responsable de la communication produit chez Brembo. Ils définissent chacun un besoin client clair." Le premier, Essential, se compose de produits relativement classiques et économiques. De son côté, la gamme Prime inclut des disques et plaquettes de frein de qualité première monte. Pour répondre à l'accroissement des attentes en matière d’écoresponsabilité dans l’automobile, la ligne Beyond propose, quant à elle, des produits dédiés aux véhicules hybrides et électriques.

Fidèle à son ADN ancré dans la compétition, Brembo n’oublie pas les passionnés et les conducteurs exigeants. L’offre Xtra permet de personnaliser ses étriers et d’améliorer l’esthétique du système de freinage. Quant à Upgrade, elle intègre des composants issus directement de la compétition, conçus pour satisfaire les propriétaires de sportives et de supercars.

Outre les kits GT pour un usage routier et Pista pour la piste, Brembo introduit également de nouveaux disques ventilés en carbone-céramique, inspirés de ses solutions utilisées en Formule 1 depuis 50 ans. Ces disques sont associés à des plaquettes sport spécifiques. "Le disque carbone céramique en après-vente était un produit peu commercialisé à grande échelle avant que l'on développe cette gamme, il permet une grande diversité d'utilisation pour les gentleman drivers qui passent du circuit à la route."

Greenance Kit : la vitrine durable du stand

S’il n’a plus rien à prouver en première monte, l’équipementier tire parti des derniers rendez-vous printaniers – Motortec et Autopromotec – pour mettre en avant une innovation majeure au sein de l’univers Beyond : le Greenance Kit. Récompensé à Madrid pour son approche novatrice, ce kit associe réduction de l’impact environnemental et optimisation économique. Il permet de diminuer jusqu’à 80 % les émissions de particules fines (PM10, PM2,5) tout en générant jusqu’à 15 % d’économies sur le coût total d’usage du véhicule.

"Il était primordial pour Brembo de devancer les futures législations de la norme Euro 7, pas seulement en première monte mais aussi en après-vente. Les automobilistes au parc roulant plus ancien sont tout aussi sensibles à ces questions environnementales", ajoute Monica Michelini.

Initialement réservé aux flottes professionnelles et aux véhicules utilitaires légers, le Greenance Kit est désormais accessible pour les berlines. Il associe disques et plaquettes spécifiques, avec une couverture du parc en constante expansion.

Une application pour tout centraliser

Autre axe de développement stratégique : le digital. Avec sa nouvelle application Bremboparts, le fabricant fluidifie l’accès à ses références pour tous ses segments, y compris deux-roues. En quelques clics, il est désormais possible d’identifier une pièce, de s’enregistrer et de localiser un distributeur.

"Même si nous jouons à domicile à Autopromotec, Brembo est un acteur international. Cette application illustre parfaitement notre capacité à rapprocher nos produits de tous nos clients, où qu’ils soient", conclut la responsable.

Nexion redéfinit l’atelier connecté

Difficile de rater l’ensemble des stands des différentes marques du groupe Nexion (Corghi, HPA, Stenøj, etc.) exposées sur un large stand à Autopromotec 2025. Jusqu'au 24 mai, le multi-spécialiste de l’équipement d’atelier y présentera aux visiteurs sa nouvelle plateforme numérique destinée à accélérer la réception du véhicule dans l’atelier, baptisée WeNext.

Le principe est simple : connecter intelligemment les équipements de diagnostic à des bases de données techniques pour automatiser les premières étapes de l’inspection. Sur le salon, l’expérimentation se fait à travers un parcours immersif. Une Cupra Leon s’avance sur un long podium reconstituant l’entrée d’un garage. Elle passe d’abord devant un scanner qui identifie le modèle via ses jantes – si elles sont d’origine – et ses pneumatiques. Ensuite, le véhicule roule sur une série de capteurs au sol qui contrôlent l’état de sa liaison au sol : géométrie, parallélisme, usure des pneus, etc.

"Le système RFID transmet ensuite les informations au banc de géométrie et au système de recalibrage des Adas. Ceux-ci peuvent ainsi se paramétrer pour accueillir le véhicule, explique Xavier Pesca, directeur commercial et marketing de Nexion France. WeNext peut interconnecter tous les outils des treize marques de Nexion : diagnostic, démonte-pneu, équilibreuse, banc à rouleau, pont élévateur, etc." Avec un sérieux gain de productivité et de fiabilité à la clef.

L’ambition de Nexion va bien au-delà de cette démonstration. Le groupe souhaite proposer à chaque atelier un écosystème digital sur mesure, en fonction de son niveau d’équipement, de ses spécialités et de ses flux de travail. Pour lever les freins à l’investissement, la plateforme est accessible en mode locatif, avec paiement à l’usage. Une formule qui rend la technologie accessible à un plus grand nombre de réparateurs. Nul doute que cet écosystème ne passera pas inaperçu lors de la prochaine édition d'Equip Auto.

Gys simplifie le maintien de portière

Rétrofit : Lormauto stoppé net, faute de soutien

La start-up Lormauto, spécialisée dans la conversion électrique de Renault Twingo d’occasion, vient d’annoncer la cessation de ses activités. Le tribunal de commerce de Caen a prononcé sa liquidation judiciaire le 21 mai 2025, scellant le destin d’un projet industriel innovant, porté par une forte ambition écologique.

Un projet industriel jugé viable mais freiné

Créée en 2020 à Argences, près de Caen, Lormauto visait à proposer une alternative locale et sobre à la production de véhicules neufs. Son modèle : électrifier des Twingo thermiques en fin de vie, en y intégrant moteur et batteries pour les revendre à un prix de 20 000 euros, entretien inclus. Ce projet de rétrofit, tout autant écologique qu’économique, promettait une autonomie de 100 km, adaptée à l’usage urbain et périurbain.

En début d’année, l’entreprise normande avait livré un premier véhicule à la région Normandie. Elle revendiquait également un carnet de 900 intentions d’achat. L’usine était opérationnelle, les véhicules homologués, et plusieurs partenaires privés se disaient prêts à accompagner la montée en cadence.

Un financement bloqué dans sa dernière ligne droite

La bascule vers une production industrielle reposait sur l’obtention d’une seconde tranche de subvention publique, à hauteur de 1,9 million d’euros, dans le cadre de l’appel à projets France 2030. Cette aide, conditionnée à la levée de fonds privés, n’a pas été débloquée à temps. "On a fait sur fonds privés tout ce qu’il fallait pour arriver à l’industrialisation, on a livré les premiers clients", explique Sébastien Rolo, cofondateur de Lormauto, à l'AFP.

Lormauto affirme que les blocages ne sont pas venus d’un défaut de modèle, mais d’un manque de clarté et de réactivité dans l’instruction du dossier. "Nous n’avons pas échoué industriellement. Nous n’avons pas manqué de marché. Nous avons simplement été arrêtés", déplore l’entreprise dans un post publié sur LinkedIn.

Une mise en cause de Bpifrance

Dans son message, la PME de 10 salariés pointe directement la responsabilité de Bpifrance, à qui l’instruction du dossier avait été confiée. Elle déplore des "règles reformulées" et des délais qui se sont "étirés", jusqu’à rendre le projet irréalisable à court terme.

De son côté, la banque publique d’investissement rappelle qu’elle a soutenu Lormauto depuis sa création. Elle précise que le versement de la seconde tranche restait soumis à une levée de fonds, condition qui n’a pas été remplie. Bpifrance invoque aussi un avis défavorable du Fonds Automobile (FAA), financé par Stellantis, Renault et l’État, qui mettait en doute la viabilité économique du modèle proposé, notamment son positionnement prix.

Lormauto dénonce, de son côté, un choix politique sous couvert de prudence financière. "Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, mais aussi administrateur de Stellantis, […] vient de shooter la filière française du rétrofit automobile", écrit l’entreprise.

Si leur activité s’interrompt, les fondateurs de Lormauto estiment toutefois que leur démarche n’a pas été vaine. "Ce que nous avons construit ne disparaît pas totalement", écrivent-ils, en soulignant le travail réalisé pour lever les freins techniques, commerciaux et réglementaires au rétrofit.

Stellantis : Katell Plunet nommée directrice de l’économie circulaire en Europe

Stellantis renforce sa stratégie en matière de développement durable avec la nomination de Katell Plunet au poste de directrice de l’économie circulaire pour la région Europe. Cette annonce a été officialisée sur le compte LinkedIn de sa business unit Sustainera.

Pour mémoire, celle-ci regroupe toutes les activités d’économie circulaire du constructeur ainsi que l’offre écoresponsable de la gamme de pièces détachées et services. "Je suis enthousiaste à l’idée de piloter les initiatives de Stellantis en faveur d’un avenir durable à travers les pratiques d’économie circulaire", déclare Katell Plunet.

Un parcours ancré dans l’après-vente automobile

Forte de plus de vingt ans d’expérience dans l’industrie automobile, Katell Plunet a construit une trajectoire professionnelle essentiellement centrée sur l’après-vente.

Avant cette nouvelle fonction, elle occupait depuis 2021 le poste de directrice des actions commerciales sur le marché de l’après-vente indépendant chez Stellantis Europe, avec une mission stratégique de pilotage et de coordination des activités multimarques du groupe. Elle avait précédemment œuvré au sein du groupe PSA comme responsable marketing pour Eurorepar en Europe, de 2018 à 2021.

Avant de rallier le constructeur, Katell Plunet a passé 13 années chez Valeo, où elle a occupé plusieurs postes à responsabilités. De 2015 à 2018, elle a notamment été responsable du pôle technique et communication. Elle a alors supervisé la stratégie de Valeo Service à travers l’organisation et le management de l’ensemble des services techniques.

Magneti Marelli nomme Vincent Bénard responsable grands comptes France

Après plus de treize années passées chez TMD Friction en tant que responsable commercial, Vincent Bénard rejoint Magneti Marelli. Il remplace Aymeric Leroy, parti chez MGA (groupe Emil Frey France). Il aura pour mission d’animer le portefeuille clients existant tout en identifiant de nouvelles opportunités de croissance. L’objectif affiché : renforcer les liens avec les acteurs majeurs de la distribution indépendante.

Vincent Bénard mettra à la disposition de l’équipementier italien sa connaissance approfondie du marché de la rechange indépendante. Chez TMD Friction, il a notamment piloté le développement commercial du groupe sur un large secteur couvrant 24 départements, en lien étroit avec des plateformes et distributeurs de divers groupements.

Avant son passage chez TMD Friction, il a également exercé chez Kent, fournisseur de produits chimiques pour l’entretien automobile, où il a évolué pendant six ans dans la vente directe auprès des garages VL et PL.

NTN devient fabricant d’amortisseurs

NTN Europe franchit une étape dans sa stratégie de diversification. L’équipementier vient d’annoncer son entrée à hauteur de 35 % au capital de LTM, société du groupe Mecatech spécialisée dans la fabrication d’amortisseurs.

Cette opération intervient dans le prolongement du partenariat initié fin 2023 entre les deux fournisseurs, qui avait conduit au lancement de la gamme d’amortisseurs commercialisée sous la marque SNR.

Un partenariat renforcé par une prise de participation

En un an, la coopération entre NTN Europe et LTM s’est consolidée autour de différents axes : développement technique, traitement de la donnée, organisation logistique. Ce rapprochement progressif se concrétise aujourd’hui par un investissement capitalistique destiné à structurer cette activité sur le long terme.

"Cette prise de participation […] vient concrétiser le travail réalisé depuis près de deux ans", explique Christophe Idelon, vice-président Automotive Aftermarket de NTN Europe. Selon lui, cette opération aidera les deux équipementiers de franchir un cap dans leur collaboration industrielle. "Nous avons désormais la volonté d’aller plus loin, de franchir de nouvelles étapes pour développer notre activité commune de production d’amortisseurs."

Monter en capacité pour s’imposer comme fabricant

Ce nouvel engagement s’accompagne d’investissements concrets. L’enjeu est de muscler les capacités de production de LTM, dont les usines sont situées en Tunisie, afin de répondre à la demande croissante sur le marché européen. L’objectif affiché par NTN Europe est clair : passer du statut de distributeur à celui de fabricant d’amortisseurs à part entière.

Pour y parvenir, le groupe mise sur la complémentarité entre son expertise de la liaison au sol – reconnue notamment en première monte pour les roulements de roue, les joints de transmission et les butées de suspension – et le savoir-faire industriel de LTM.

Une synergie que souligne Abdessalem Ben Ayed, PDG de Mecatech : "La prise de participation de NTN Europe vient valoriser le savoir-faire technique et industriel que LTM a su parfaire pour la fabrication d’amortisseurs."

Une stratégie produit cohérente et globale

Avec cette nouvelle offre, NTN Europe poursuit la structuration de son portefeuille en rechange indépendante. L’intégration de la gamme amortisseurs permet à l’équipementier de proposer un "corner concept" plus complet et cohérent à ses clients distributeurs.

Le développement de cette nouvelle activité aura également des effets positifs sur l’ensemble des implantations européennes du groupe, notamment en France, où sont localisées d’autres unités de fabrication et de stockage. En s’appuyant sur des partenariats industriels solides et une logique de proximité, NTN Europe entend confirmer son ambition sur le segment stratégique des amortisseurs, aujourd’hui en pleine recomposition.

Mobilians se penche sur le rôle de l'IA dans les carrosseries

L'organisation professionnelle s'apprête à mener un test comparatif sur l'estimation d'un sinistre automobile courant. Celui-ci sera effectué par les experts d'un groupe de travail spécifiquement mis en place par Mobilians. L'objectif est de mesurer les conséquences du recours croissant à l'IA pour chiffrer les dossiers de réparation-collision, via les arches, portiques et autres systèmes.

Ce test devrait donc comparer trois modes d'estimation d'un même sinistre. Celui-ci sera mené sur une voiture crashée à l'UTAC, suivant une typologie de dommages représentative de l’accidentalité courante. Un expert et un réparateur automobile indépendant estimeront ainsi chacun de leur côté le sinistre. Tandis qu'un logiciel utilisant l'intelligence artificielle évaluera également l'ampleur des dommages. Cette expérience sera effectuée sous contrôle d’un commissaire de justice. Cela afin de garantir son objectivité.

Instaurer des "garde-fous"

L'objectif est de mesurer les effets de l'emploi de l'IA sur la mesure technique des chocs récurrents subis par des véhicules courants. Car, "il est crucial de clarifier certains doutes sur l’appréciation exhaustive et la précision des informations relatives à la gravité et à l’étendue des dommages subis par un véhicule lors de l’estimation technique des dégâts par un équipement doté d’un process algorithmique", affirme Mobilians.

L'organisation professionnelle compte ensuite alerter les assureurs, les organisations de consommateurs et les pouvoirs publics sur l'enjeu de la mise en place de "garde-fous" lors de l'emploi de l'IA dans ce domaine. Pour elle, "il est essentiel que seuls les professionnels de l’automobile aient le contrôle exclusif de l’intelligence artificielle utilisée dans le cadre des réparations", d'abord pour répondre aux impératifs juridiques des réparateurs et de la sécurité routière, ensuite pour garantir aux assurés la réparation de leur véhicule dans les règles de l'art.

Cyril Blazere, nouveau directeur commercial poids lourds d'Alliance Automotive Group

Après quatre ans chez Alliance Automotive, Jérôme Brunner quitte le groupe. Cyril Blazere vient d’être nommé pour lui succéder. Il prend ses fonctions de directeur commercial France mardi 20 mai 2025. "Je suis ravi de rejoindre les équipes AAG et de relever ce nouveau défi poids lourd", commente le nouvel arrivant. Il sera notamment en charge des réseaux G-Truck, Top-Truck et MP-Truck.

Cyril Blazere a passé plus de 20 ans dans le secteur du véhicule utilitaire et du poids lourd. Il a notamment été responsable marketing, directeur commercial et directeur des relations auprès des organisations professionnelles chez Renault Trucks pendant quinze ans. Il a également été directeur commercial et grands comptes chez Labbé puis chez Gruau. Dernièrement, il occupait les fonctions de directeur de BU dans le groupe Europcar France.

Le nouveau directeur commercial France PL d'AAG aura pour mission de définir et mettre en œuvre la stratégie de l'activité PL. Il travaillera en étroite collaboration avec les équipes internes, fournisseurs et clients. Il reportera directement à Steven Jouve, directeur commerce France.

Contrôle technique des deux-roues : le premier bilan est encourageant

Un an après l’entrée en vigueur du contrôle technique obligatoire pour les véhicules de la catégorie L (motos, scooters, quads, voiturettes, etc.), les enseignes , Sécuritest et Vérif’Autos tirent un premier bilan encourageant. Avec plus de 1,3 million de contrôles réalisés à l’échelle nationale, dont 27,06 % dans leurs centres, les acteurs du marché affichent une fréquentation en ligne avec leurs prévisions, sans boycott massif des motards comme initialement redouté. 

"Le contrôle technique des deux-roues est en train de s’imposer comme un levier de sécurité pour les conducteurs, mais aussi comme un facteur de confiance entre usagers et professionnels", souligne Laurent Palmier, président du réseau Sécuritest. 

Les trois enseignes, qui représentent à elles seules 31 % de part de marché, se sont fortement mobilisées pour accompagner la réforme. À date, 1 175 centres proposent le contrôle des véhicules de catégorie L dans plus de 90 départements, 1 591 contrôleurs ont été formés et plus de 60 % des centres sont équipés d’une table élévatrice. 

Des défaillances fréquentes… et révélatrices 

Sur la période du 15 avril 2024 au 15 avril 2025, les centres ont relevé un taux de prescription global de 49 %, avec une majorité de défaillances mineures (497 558), mais aussi 185 889 majeures et 1 230 critiques. Parmi les postes les plus touchés, le châssis et les accessoires avec 153 530 défaillances mineures ; le système de freinage avec 93 033 mineures et 25 112 majeures ; la liaison au sol avec 82 192 défaillances mineures et l'éclairage et la signalisation avec 134 109 défaillances cumulées.  

Ces chiffres illustrent l’utilité de ce contrôle, notamment pour un parc parfois vieillissant ou modifié sans contrôle régulier. 

Si l’accueil global est positif, les réseaux notent que certains publics restent peu informés, notamment les propriétaires de cyclomoteurs. Une campagne de communication plus ciblée reste donc essentielle pour accompagner la montée en puissance du dispositif, qui devrait s’intensifier avec l’échéance du 31 décembre 2025 pour les véhicules immatriculés entre 2017 et 2019. 

Un report pour les nuisances sonores

Initialement prévu pour le 1er mars 2025, le contrôle des émissions sonores est repoussé au 1er juillet 2025, à la suite d'une réclamation de la profession. Ce délai permettra l’équipement progressif des centres en sonomètres et la formation adéquate des équipes. Les centres équipés peuvent déjà proposer une mesure informative du bruit, non intégrée au contrôle officiel. 

Le succès de cette première année repose aussi sur l’implication d’acteurs de terrain. À Dijon (21), Sébastien Desvignes, motard depuis 20 ans, a ouvert un centre Auto Sécurité entièrement dédié aux véhicules de catégorie L. À Marseille (13), le centre Vérif’Autos Castellane, dirigé par Florian Hentz, fut le premier à effectuer un contrôle technique moto en avril 2024. Et à Chalon Sud (71), le centre Sécuritest dirigé par Thierry Pasquelin a déjà réalisé plus de 1 000 contrôles, grâce à un équipement complet dédié aux deux-roues. 

Avec des résultats solides, un accueil mesuré mais globalement positif et une structuration en cours sur le plan réglementaire, le contrôle technique des deux-roues motorisés semble bien parti pour s’installer durablement dans le paysage français. 

Parts Holding Europe affiche ses ambitions pour 2028

PHE a profité de l’Investor Day du groupe D’Ieteren le 14 mai 2025 pour présenter en détail ses objectifs et stratégies de développement pour les trois prochaines années. Stéphane Antiglio, CEO, accompagné de Christophe Gouthière, CFO, a exposé un plan de croissance ambitieux soutenu par des résultats récents solides.

Une croissance "à un chiffre" d’ici à 2028

Entre 2024 et 2028, PHE prévoit une croissance annuelle moyenne à un chiffre de ses ventes, portée principalement par une prise de parts de marché significative. Cet objectif s’appuie notamment sur un contexte porteur.

Estimé à environ 100 milliards d'euros, le marché de l'après-vente européen devrait croître à 112 milliards d'ici à 2030 grâce à un parc roulant passant à 390 millions d'unités (+4 % depuis 2022). De plus, l'âge moyen de ces véhicules augmente et devrait atteindre 13,6 ans en 2030 (contre 12 ans en 2022). Ce qui stimulera la demande pour les pièces de rechange et les services de maintenance.

PHE souligne également que les changements réglementaires, comme la libéralisation des pièces captives, le durcissement des contrôles techniques, l'accès libre aux données et la transition vers des véhicules à faibles émissions, créent des opportunités pour les opérateurs de l'IAM. En particulier pour les principaux acteurs du marché : les dix opérateurs majeurs du secteur représentent environ un tiers du marché européen, offrant des opportunités de consolidation.

PHE dans le vert au premier trimestre 2025

Fort de cet environnement, Parts Holding Europe a d'ailleurs affiché des résultats en hausse l'an dernier. Son chiffre d'affaires a grimpé de 8,1 % pour atteindre 2,76 milliards d’euros. Cette dynamique s'est confirmée au premier trimestre 2025 : les ventes ont atteint 732 millions d’euros, soit un bond de 4,6 % sur un an.

En France, marché historique de PHE représentant 63 % de son activité, la croissance organique a atteint 1,7 % sur les trois premiers mois de l'année. À l'international, les résultats sont encore plus encourageants, avec une progression de 6,8 %, confirmant le succès de la stratégie d’expansion européenne engagée par le groupe.

Poursuite d’une stratégie d’acquisitions

Depuis 2016, la maison mère d’Autodistribution a ainsi réalisé 26 acquisitions en Belgique, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas. En début d’année, elle a notamment pénétré le marché irlandais avec le rachat de Top Part.

Pour accélérer sa progression, PHE mise donc plus que jamais sur une politique active d’acquisitions ciblées. Ces opérations permettront au groupe de compléter son offre produits, d’accroître sa présence géographique et de renforcer son réseau logistique. Dans les prochaines années, le géant de la pièce de rechange estime que cette stratégie de croissance externe devrait lui permettre de dégager un chiffre d’affaires potentiel de 600 millions d’euros.

Amélioration continue de l’efficacité opérationnelle

Parallèlement à sa croissance externe, PHE met en œuvre une politique rigoureuse d’optimisation de son efficacité opérationnelle. Grâce à son échelle, le groupe prévoit une amélioration progressive et continue de sa marge opérationnelle.

À horizon 2028, le groupe vise une conversion du flux de trésorerie opérationnel d'environ 60 %, démontrant une capacité accrue à générer du cash flow et à maintenir une structure financière solide.

Avis Google : quels réseaux répondent vraiment à leurs clients ?

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Freinage : Brembo dévoile ses innovations à Equip Auto

À l’occasion du salon Equip Auto Paris, Brembo présentera plusieurs nouveautés destinées aux professionnels de l'après-vente. Le spécialiste du freinage y dévoilera, tout d’abord, deux kits innovants issus de son catalogue Beyond.

Le kit Beyond Greenance propose des disques et plaquettes respectant les nouvelles contraintes environnementales Euro 7, tout en diminuant notablement les émissions de particules fines (PM10 et PM2,5). Ce kit contribue également à réduire les coûts d'utilisation des véhicules sur le long terme.

Le second, le kit Beyond EV, cible précisément les véhicules électriques et hybrides rechargeables. Grâce à une conception spécifique, il prévient efficacement la corrosion des composants et atténue les nuisances sonores, deux problématiques fréquentes sur ces véhicules.

Des disques carbone-céramique désormais disponibles

Autre grande nouveauté annoncée par Brembo : l'arrivée sur le marché de la rechange de disques et plaquettes en carbone-céramique (CCM), jusqu'ici réservés exclusivement à la première monte.

Ces pièces offrent une réduction significative de poids – environ 50 % par rapport aux traditionnels disques en fonte – ainsi qu'une meilleure stabilité thermique et un freinage plus régulier sous toutes conditions d'utilisation.

La gamme Xtra complétée pour les passionnés

Enfin, Brembo n'oublie pas les amateurs de conduite sportive avec son nouveau disque Sport à sa gamme haute performance Xtra. Ce nouveau produit complète une offre déjà constituée d’étriers, de plaquettes et de liquides de frein conçus pour maximiser la fiabilité, l'adhérence et la réactivité lors d'une utilisation intensive.

Précisons que ces nouveautés seront exposées sur le stand de Brembo lors du salon Equip Auto à Paris, dans le hall 1, stand K076.

Airbags Takata : BMW, Mercedes, Toyota et VW attaqués en justice

Après Citroën et le groupe Stellantis en début d'année, l'UFC-Que Choisir étend sa démarche judiciaire à quatre autres constructeurs dans le cadre du scandale des airbags défaillants : BMW, Mercedes-Benz, Toyota et Volkswagen.

Ces marques sont accusées de pratiques commerciales trompeuses, tromperie aggravée et mise en danger délibérée de la vie des consommateurs, en raison de leur gestion insuffisante du scandale lié aux airbags de la marque Takata.

Des rappels tardifs et opaques

Alors que les défauts des coussins gonflables de l’équipementier japonais sont connus depuis plus d'une décennie, l’association de consommateurs estime que les constructeurs incriminés ont longtemps retardé leurs campagnes de rappels ou communiqué de manière peu claire et incomplète.

Certains véhicules ont continué à être équipés de ces airbags dangereux jusqu'en 2020. "Des millions d’automobilistes ont été et demeurent exposés à un risque mortel tout aussi insoupçonnable qu’inconsidéré", dénonce Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC-Que Choisir.

La plainte souligne particulièrement la faible efficacité des rappels effectués en France, contrastant avec les mesures plus strictes adoptées dans d’autres pays, comme le Canada. Ainsi, en France, aucune immobilisation obligatoire ("stop-drive") n'avait été mise en œuvre avant l'arrêté ministériel d'avril 2025.

Une enquête parlementaire réclamée

Selon l'UFC-Que Choisir, ces lacunes constituent une violation grave du devoir d’information et de sécurité envers les automobilistes. Les messages de rappels diffusés depuis 2020 auraient systématiquement minimisé les risques réels, évoquant des blessures potentielles au lieu du danger mortel lié à l'explosion incontrôlée de l'airbag.

Face à la gravité du dossier et à la suite d'un récent décès en Guadeloupe impliquant un véhicule Toyota, l'UFC-Que Choisir demande de nouveau la création urgente d'une commission d’enquête parlementaire. Cette instance pourrait éclaircir les responsabilités de chacun, constructeurs comme pouvoirs publics, et proposer des solutions pour améliorer durablement les procédures d'information et de rappel en France.

"Ce scandale ne concerne en effet plus une marque de véhicule, ni même un groupe de constructeur, mais l’ensemble du marché automobile qui a manifestement failli dans l’information et la sécurité des consommateurs", conclut l’association dans sa plainte.

Assistance : une activité en pleine croissance et en quête de talents

Le secteur français de l’assistance confirme sa dynamique de croissance. L’an dernier, il a enregistré, selon l’Union des Assisteurs, un chiffre d’affaires global de 4,8 milliards d’euros, soit une hausse notable de 7 %. Cette progression est largement soutenue par l’automobile qui représente 59 % du marché, avec 2,9 milliards d’euros, en augmentation de 8 % sur un an.

"Ces bons résultats ne sont pas uniquement financiers", souligne Nicolas Sinz, président de l’Union des Assisteurs. "Ils témoignent d’une organisation capable de traiter plus de 35 000 demandes d’assistance par jour, en améliorant en permanence l’efficacité opérationnelle et la qualité de nos services."

L’assistance recrute !

Face à cette dynamique, l'Union des Assisteurs intensifie son recrutement. En 2024, pas moins de 5 000 embauches ont été réalisées. Parmi elles, 2 000 saisonniers ont rejoint les rangs des assisteurs de mai à octobre, avec de réelles opportunités de poursuite. 21 % de ces contrats se transforment en CDI et plus de 30 % reviennent pour une nouvelle saison.

La répartition territoriale des entreprises d’assistance est large et diversifiée, avec des implantations majeures en Île-de-France, mais aussi à Lyon, Niort, Angers, Nantes ou encore Marseille et Rouen. L’ouverture récente d’un nouveau site à Limoges, où plus de 100 embauches ont déjà eu lieu sur les 350 prévues d’ici 2027, illustre bien cette volonté d’ancrage local fort.

Les métiers du secteur séduisent par leur diversité et leur accessibilité. Que ce soit pour organiser un remorquage automobile, coordonner un rapatriement sanitaire ou intervenir après un sinistre à domicile, le chargé d’assistance reste au cœur du dispositif opérationnel. Outre ce poste central, l’assistance recrute aussi des profils très variés (médecins urgentistes, experts digitaux, statisticiens, actuaires, etc.).

Lubrifiants : Castrol renouvelle son offre pour la marine fluviale

Castrol fait évoluer sa gamme de lubrifiants marins. La marque lance le Rivermax 15W-40 CK-4/E9, une huile moteur destinée aux moteurs diesel lourds opérant principalement sur les voies navigables intérieures. Ce nouveau produit remplace l’ancienne référence CRB Rivermax. Il intègre les dernières spécifications API CK-4 et ACEA E9.

Le Rivermax 15W-40 s’adresse à une large palette d’équipements : moteurs inboard, hors-bord, à propulsion arrière, embarqués à bord de navires de commerce ou de transport de passagers. Il est formulé pour fonctionner avec une grande variété de carburants, et est aussi compatible avec les technologies modernes de traitement des gaz d’échappement : EGR, FAP, DOC et SCR.

Performance renforcée et rétrocompatibilité

Côté formulation, Castrol met en avant une combinaison d’agents dispersants et antioxydants. Cela permet de limiter la formation de dépôts et l’épaississement de l’huile, deux problématiques récurrentes sur les moteurs à usage intensif. L’objectif est donc de garantir la propreté interne du moteur et maintenir un rendement stable dans le temps.

Enfin, le lubrifiant reste rétrocompatible avec les précédentes normes API (CJ-4, CI-4+, CI-4, CH-4). Cela facilite son intégration dans les flottes existantes. Il est d'ailleurs proposé en plusieurs formats, du bidon de 20 litres au vrac, pour répondre aux contraintes logistiques des opérateurs. Avec ce lancement, Castrol poursuit donc l’actualisation de son offre technique sur le segment maritime, en réponse aux évolutions réglementaires et aux exigences de durabilité croissantes dans le transport fluvial.

Cary se renforce au Portugal

Enseigne du groupe Cary, ExpressGlass poursuit le développement de son maillage territorial au Portugal. L’enseigne vient de racheter deux ateliers franchisés situés à Caldas da Rainha et Castanheira do Ribatejo.

Ces sites se trouvent dans l’ouest du pays, une région stratégique pour le développement du réseau.

ExpressGlass mise sur la continuité et la stabilité locale

Les deux anciens franchisés restent aux commandes des ateliers. Objectif : assurer une transition en douceur tout en maintenant les standards de qualité du réseau.

"Rui Adrião et Luís Fazendeiro ont été des partenaires clés pour ExpressGlass au fil des années. L’intégration de leurs ateliers renforce notre présence dans des zones importantes du pays et consolide notre réseau en propre", explique Joana Marques, directrice générale d’ExpressGlass.

Précisons que l’enseigne de réparation de vitrage affiche aujourd’hui un total de 88 centres dans le pays, dont 47 en propre et 41 en franchise.

Autodistribution présente son service Remote PassThru

Fix Auto estime en ligne les réparations de carrosserie

Simple, intuitif, précis et rapide… Tels sont les impératifs d'un outil de chiffrage en ligne destiné au public. Et c'est le défi auquel a répondu Fix Auto en lançant sa plateforme interactive dédiée, disponible sur son site. Le réseau de carrosseries délivre ainsi gratuitement aux automobilistes une estimation des coûts de réparation de leur véhicule accessible en moins de deux minutes.

"Nous avons voulu rendre le parcours de réparation aussi fluide, simple et transparent que possible, précise Olivier Grouillard, directeur général de Fix Auto France. Ce service est une réponse concrète aux attentes de rapidité, de clarté et de confort exprimées par les automobilistes".

Identification à partir de l'immatriculation

Pour l'assurer, son outil a été développé à partir des logiciels de gestion utilisés dans ses ateliers. Dans ce domaine, le réseau utilise conjointement le DMS Alpha Fix (personnalisation d'un outil de Lacour) et Fix Reporting pour le pilotage d'entreprise. Ceux-ci ont donc aidé les développeurs à proposer un instrument facilement accessible au grand public.

L’internaute y accède à partir du site internet de Fix Auto. Il indique ensuite l'immatriculation de son véhicule pour l'identifier. L'automobiliste accède ainsi à un modèle 3D qu'il peut faire tourner sur tous les angles. En quelques clics, il indique sur la représentation de sa voiture les pièces sinistrées, la nature de leur dégradation (bosses ou rayures) et leur ampleur (petite, moyenne ou grosse). Le prospect peut aussi indiquer s'il souhaite un véhicule de courtoisie ou un service à domicile. À la fin, le montant des réparations est calculé, avec une précision proche de celle d'un diagnostic réalisé en atelier.

En proposant ce service, l'enseigne s'adapte ainsi aux évolutions des habitudes des conducteurs. Son outil pourrait ainsi se révéler précieux pour les capter vers ses 18 carrosseries (filiales et franchises) ou les fidéliser. Le groupe revendique ainsi être le premier en France – et même dans le monde – à fournir un service aux clients équivalent.

Autopromotec 2025 promet de nouvelles perspectives pour l’après-vente automobile

Organisé tous les deux ans à Bologne (Italie), Autopromotec est devenu au fil des décennies un des rendez-vous incontournables de l’après-vente automobile. Pour sa 30ᵉ édition, le salon entend répondre aux grands défis qui bousculent l’écosystème : transition énergétique, numérisation des services, intelligence artificielle, accès aux données, nouveaux modèles économiques ou encore inclusion sociale.

Du 21 au 24 mai 2025, le parc des expositions de Bologne se transformera ainsi en véritable plateforme d’échanges, d’analyses et de démonstrations. Il accueillera un programme inédit de conférences, de tables rondes et de rencontres professionnelles.

Un programme riche

Le mercredi 21 mai, la cérémonie d’inauguration donnera le ton. La conférence d’ouverture, organisée à l’Auditorium Futurmotive, proposera une lecture des grandes mutations technologiques, économiques et scientifiques de la filière.

Autre temps fort de la journée, la table ronde sur la technologie RFID dans le pneumatique mettra en lumière son rôle croissant dans la traçabilité et l’efficacité des opérations. À cette conférence s’ajoutent des échanges sur le financement des PME, l’avenir du contrôle technique européen, et la remise du Trophée GiPA de l’Excellence.

Le jeudi 22 mai, le salon abordera de front les questions liées à l’économie circulaire et au rechapage des pneus. L’accès aux données, sujet sensible dans l’après-vente, fera l’objet d’une conférence dédiée à l’Auditorium Futurmotive. En parallèle, l’initiative WAW! (Women in the Autopromotec World) mettra en lumière les parcours féminins dans l’industrie automobile et les actions concrètes en faveur de la diversité.

Vendredi 23 mai, les enjeux environnementaux prendront le devant de la scène. Deux conférences seront consacrées à la transformation des métiers de la distribution et de la réparation dans une logique durable, ainsi qu’aux leviers de réduction de l’impact environnemental des acteurs de la filière.

Avec plus de 180 événements annoncés, Autopromotec 2025 s’annonce comme une riche édition. L’ensemble du programme est consultable en ligne, avec des détails sur les thématiques et les intervenants.