"Aujourd’hui plus qu’un choix, l’EDI est un impératif !”
Comment a été créé Nippon Pièces Auto ?
Mon frère Olivier en a eu l’idée quand il travaillait chez Mazda. Les prix des pièces de rechange pratiqués dans les concessions étaient très élevés et de nombreux clients allaient en Belgique pour faire leurs achats. A l’époque, les véhicules asiatiques ne représentaient qu’un faible pourcentage du marché et personne ne s’en occupait vraiment. Nous avons ouvert un magasin où particuliers et garages venaient s’approvisionner. Puis nous avons commencé à être contactés par des distributeurs et je me suis aperçu qu’il y avait des manques importants dans leurs catalogues, qu’ils n’avaient pas les bonnes pièces, que les magasiniers renvoyaient souvent les clients chez les concessionnaires. Nous avions les solutions pour répondre à ses problèmes, nous avons changé notre politique commerciale pour travailler surtout avec les distributeurs et nous avons mis en place une stratégie plus ambitieuse pour être présents au niveau national et nous approvisionner directement en Asie.
Que représente aujourd’hui NPS ?
En plus de notre dépôt central et siège social à Lille Lesquin, nous avons ouvert sept succursales couvrant l’ensemble du territoire, la première fut Marseille en 2000, puis il y eut Paris, Nancy, Nantes, Bordeaux, Lyon, Toulouse. En 1998, nous nous sommes ouverts à l’export, sur les Dom Tom où les véhicules asiatiques sont beaucoup plus nombreux, qu’en Métropole. Une première franchise fut donc installée en Guadeloupe. En 2005 nous avons créé NPS Japon, une structure de sourcing qui s’approvisionne, fait fabriquer et contrôle nos produits sur place. Nous ne proposons que des pièces d’origine ou de qualité équivalente et avons créé notre marque et notre packaging, Nos méthodes de travail et nos implantations stratégiques nous ont permis de pénétrer le marché rapidement, aujourd’hui un peu plus de 120 personnes travaillent pour le groupe.
Vous venez de mettre en place la solution Golda/TecCom, pourquoi ?
Nous avons une solution de vente par Internet, mais nous sommes passés à l’EDI Golda/TecCom à la demande de clients importants avec qui l’établissement d’une collaboration commerciale n’était pas envisageable autrement. Aujourd’hui, plus qu’un choix, l’EDI est un impératif. L’utilisation d’un système propriétaire ne permet pas une connexion directe, le distributeur doit réaliser deux saisies au lieu d’une seule, il est évident que nous devons lui offrir la solution la plus pratique, nous adapter à ses besoins et satisfaire ces nouveaux impératifs du marché. De plus, nous nous sommes installés en Espagne en octobre dernier et le système TecCom fonctionne parfaitement pour l’export aussi, c’est le même outil qu’en France, et le Golda peut nous aider en nous fournissant les listes des sociétés espagnoles connectées. Nous sommes en train d’ouvrir aussi une franchise en Tunisie, le Maroc est en projet, les réflexions du Golda en matière de support pour les pays du Maghreb nous intéressent. Nous misons sur un développement européen important et l’outil TecCom est parfaitement adapté, il a une dimension internationale.
Quelles sont vos prochaines étapes EDI ?
Tout d’abord, maintenant que la solution est opérationnelle chez nous, nous comptons avoir un maximum de clients qui en profitent et nous espérons qu’un pourcentage important de nos commandes va dorénavant s’effectuer par ce canal. Notre prochaine étape c’est la dématérialisation fiscale. Nous établissons deux facturations par mois et lorsque nous voyons les palettes de courrier expédié chaque fois, nous sommes conscients qu’il est urgent de limiter cette consommation de papier et de faire des économies. Cette avancée nous est aussi demandée par des clients. Nous démarrons le projet dès cet été et pensons être opérationnels vers la fin de l’année.