Chers adhérents,
- Quand je mesure les compétences mises en œuvre par les distributeurs dotés d’ateliers capables d’effectuer les mesures pour démontrer la pertinence du concept,
- Quand je prends en compte la mobilisation d’organismes comme l’ADEME, l’IFSTTAR et Air Be pour soutenir et crédibiliser la démarche,
- Quand je constate l’efficacité des équipementiers pour concevoir des appareils de diagnostic performants permettant de mettre en évidence les défauts et de rassurer les automobilistes sur la nécessité de réparer,
- Quand je remarque que le premier équipementier mondial y croit et s’engage avec nous auprès des pouvoirs publics pour l’Ecodiag intégré au Contrôle Technique,
- Quand j’évalue les efforts déployés pour persuader les Pouvoirs Publics d’introduire l’Ecodiag, par l’intermédiaire du contrôle technique, dans la loi de Transition Energétique et constater que Madame Ségolène Royal, la Ministre elle-même a compris le sens de la démarche,
- Quand je vois que NORAUTO, alors qu’il était encore adhérent de la FEDA à part entière, a généralisé dans tous ses centres un concept dénommé “Ecoperformance” qu’il aurait d’ailleurs été plus élégant de nommer EcoEntretien,
- Quand j’imagine les chiffres d’affaires qui peuvent être générés dans les ateliers de nos réparateurs indépendants de proximité,
- Quand je me souviens que la FEDA a reçu pour cela le Trophée d’Argent des Grands Prix Internationaux de l’innovation Automobile décerné lors du salon Equip Auto 2013 et que l’outil de diagnostic avait reçu le prix de l’innovation en 2007,
Il ne me paraît pas raisonnable de croire que cette lumineuse idée :
- validée par les plus compétents spécialistes techniques de la Réparation Automobile,
- approuvée par tous ceux qui se préoccupent d’Environnement et de qualité de l’air,
- codifiée et certifiée par les agences compétentes,
- mise en place avec des résultats probants par des réseaux BtoC,
- inscrite dans une loi de la République Française,
- enviée et convoitée par les réseaux constructeurs,
Il ne me paraît donc pas raisonnable de croire que pour des raisons qui seraient :
- La lourdeur des investissements,
- Le coût de la formation,
- La difficulté à déployer un concept technique innovant,
que les réseaux de la réparation indépendante de proximité puissent passer à côté du chiffre d’affaires de l’EcoDiag par un Pré-contrôle technique et de la démarche Eco Entretien® !
Pourtant, en dehors de quelques initiatives prises ici ou là, je ne vois pas un grand mouvement pour que ce marché de l’Eco Entretien®, grâce à un maillage national dense, puisse être massivement capté par la réparation indépendante de proximité !
De deux choses l’une, soit il s’agit d’une vraie bonne idée comme tout le laisse à penser, et alors il faut mettre les bouchées doubles car le temps presse (déploiement technique, déploiement commercial) et les concurrents vont agir !
Et bien sûr, soit il s’agit d’une mauvaise idée et alors il faut tout arrêter immédiatement et passer en pertes et profits ces 4 années de travail passionné et passionnant !
Mais dans ce cas-là, peut-être que le véhicule connecté est aussi une mauvaise idée pour la réparation indépendante de proximité ?