Une vignette Eco Entretien pour accéder aux ZFE ?

C’est une petite victoire pour l’association Eco Entretien (AEE). Le rapport du sénateur des Alpes-Maritimes Philippe Tabarot (LR), intitulé "ZFE : sortir de l’impasse", porte plusieurs critiques sur la mise en place de ce dispositif. Pour encourager le gouvernement à revoir sa copie, ce document soumet neuf propositions.

Parmi elles, Philippe Tabarot recommande d’individualiser le système de vignettes Crit’Air en avec l’ajout d’une vignette Éco-Entretien. Celle-ci serait destinée aux véhicules respectant des seuils d’émissions polluantes dans le cadre du contrôle technique. Ce sésame permettrait d’accéder aux ZFE de manière dérogatoire.

L’AEE a salué cette proposition, qu’elle avait portée dans ses actions de sensibilisation. Cette mesure avait d’ailleurs été reprise dans des amendements à l’Assemblée nationale et au Sénat lors de l’examen de la loi Climat résilience de juin 2021. L’organisation professionnelle estime que cette vignette pourrait "amortir le choc social des ZFE" en donnant la possibilité aux automobilistes, qui entretiennent correctement leur véhicule et qui n’ont pas les moyens d’en changer, de circuler dans les ZFE.

Philippe Tabarot dénonce un calendrier irréaliste pour les ZFE

"Cette proposition de vignette Eco Entretien du sénateur Philippe Tabarot est un premier pas vers le bon sens environnemental, économique et social pour la mise en place des ZFE-m, gageons qu’elle puisse se concrétiser au plus vite. L’AEE et tous ses membres poursuivent leur mission dans ce sens", conclut l’association.

Outra vignette Eco Entretien, parmi ses conclusions, le rapport du sénateur Philippe Tabarot met en cause le calendrier de déploiement des ZFE. Le sénateur rappelle qu'au cours des dix dernières années seulement 11 millions de voitures "propres" ont été vendues en France.

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Or, avec les ZFE, 13 millions de véhicules risquent d'être remplacés dans les deux ans... "En l’état, le schéma de restriction prévu pour les ZFE-m en dépassement de qualité de l’air semble, dans plusieurs agglomérations, irréaliste", indique Philippe Tabarot.