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Edito : Etre dans la course ou ne pas être

Publié le 24 juin 2015
Par Hervé Daigueperce
< 1 min de lecture
Dans ce numéro, si vous êtes attentif, vous serez surpris qu’un sujet s’immisce comme un serpent de mer dans un grand nombre de pages. Et ce à visage découvert !
Dans ce numéro, si vous êtes attentif, vous serez surpris qu’un sujet s’immisce comme un serpent de mer dans un grand nombre de pages. Et ce à visage découvert !

Il s’agit de la formation et bien sûr du recrutement. Interviewé lors du salon Karu Pièces Auto, celui de la Saci en Guadeloupe, Philippe Raynal, son directeur général, déplorait de ne pas trouver suffisamment de personnel pour ses ateliers PL, pour la réception, et également pour les vendeurs comptoir des pièces détachées automobiles. Laurent Habierre, le directeur commercial, militant, de son côté, pour plus de formations et en appelant à l’Afcodma, pour une mise en commun de formations dans les Antilles. De son côté, l’Homme du Mois, Joël Armary, président du directoire de BigMat, a déclaré comme prioritaire pour le groupe la formation des personnels, seule capable de faire la différence sur le terrain. La proximité c’est bien, mais elle doit s’accompagner des meilleures compétences, du bonjour de l’accueil, au conseil technique le plus pointu. Joël Armary a même créé l’Académie des bâtisseurs, qui englobe les formations spécifiques “BigMat”, aux formations plus généralistes servant à la fois les personnels de l’enseigne, et leurs clients. Une nécessité donc de poursuivre les formations professionnelles au sein des institutions et des branches métier. On notera ainsi dans notre enquête sur l’apprentissage, le désarroi des employeurs, qui hésitent à prendre des apprentis parce que leur formation n’a pas suivi suffisamment vite l’évolution des métiers, et manque parfois de pertinence : monter en compétences devient capital, mais le retard s’accumule. Il ne faut pas oublier non plus, que les technologies mais aussi le numérique, méritent qu’on s’y attarde urgemment, avec le soutien des fournisseurs, des organismes de formation et aussi des fédérations professionnelles. Arrêtons un peu les querelles de clochers et mutualisons les compétences et les formations. Recruter et former coûtent cher, en argent comme en temps, alors que le chômage dans les métiers automobiles continue de sévir. Réagissons…

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