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La FNAA et l'eCall

Publié le 7 mai 2015
Par Jean-Marc Felten
2 min de lecture
La sécurité des usagers de la route ne peut laisser personne indifférent. La FNAA est donc satisfaite de l'adoption européenne du règlement "eCall" qui ne doit cependant voir le jour en série qu'à partir du 31 mars 2018.
L'eCall arrive en 2018, les usagers seront au centre de toutes les attentions de ce dispositif qui a pour mission de sauver plus de 2600 vies chaque année en Europe.
Le texte qui fixe les modalités et les dates d'entrée en vigueur de l'eCall viennent d'être adoptés par le Parlement européen. Ce dispositif, qui pourrait réduire de 10% le nombre de morts sur les routes européennes, doit prévenir de façon autonome ou par appel spontané du conducteur, en cas d'accident. Positionnant le véhicule par GPS et permettant de recueillir plus d'informations par un appel direct des usagers, l'eCall doit permettre un accès plus rapide des secours sur les lieux d'un événement routier.
 
La FNAA rappelle son attachement à cette disposition à laquelle elle a apporté son soutien dès les premières discussions, notamment par son action au sein de l'Aesra  (Association européenne des services et de la réparation automobile). Les décisions prises vont dans le sens de la liberté du client à choisir les services qu'il souhaite pour la réparation de son véhicule, dans la mesure où les informations collectées lors d'une intervention de l'eCall ne seront pas diffusées, évitant le risque de détournement commercial. Le texte précise notamment "les données eCall collectées par les centres d'urgence ou leurs services partenaires ne doivent pas être transférées à des parties tierces sans l'accord explicite de la personne concernée. Les fabricants devront également s'assurer que la conception de la technologie eCall permette d'effacer totalement et de façon permanente les données collectées."
 
La fédération qui représente les réparateurs indépendants rappelle notamment l'obligation du renvoi automatique de l'appel vers un organisme public en cas d'indisponibilité ("ou de défaillance") de l'homologue privé, de la liberté de choix du propriétaire du véhicule entre le public et le privé, et que dans tous les cas de figure, le service doit être gratuit. La fédération déclare rester vigilante sur l'application de l'eCall, principalement sur le risque de son utilisation à des fins commerciales et anti-concurrentielles. Le sujet est sensible, alors que l'équipement technique reste assuré par les constructeurs, que le 112 (numéro d'appel international) intéresse les services d'assistance et les assureurs automobiles, qui peuvent détourner l'usager de sa liberté de choix.
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