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Le parc n’est plus un booster d’activité

Publié le 21 octobre 2014
Par Clotilde Chenevoy
< 1 min de lecture
A l’occasion du congrès AD, le Gipa a dressé le portrait d’un marché compliqué, mais bénéfique à la rechange indépendante puisqu’elle dispose des bons atouts pour séduire le client final.
A l’occasion du congrès AD, le Gipa a dressé le portrait d’un marché compliqué, mais bénéfique à la rechange indépendante puisqu’elle dispose des bons atouts pour séduire le client final.

Selon les chiffres du Gipa et de SRA, le parc roulant devrait se maintenir autour des 30 millions de véhicules, les analyses tablant même sur une baisse de 4 % d’ici 2019. Et, donnée marquante pour les carrossiers, la sinistralité a baissé de 7 % en 2013.

En revanche, point positif pour la rechange indépendante, le parc continue de vieillir puisque l’âge moyen du parc atteint 8,6 ans en 2014, contre 8,4 en 2012. Un tiers du parc affiche ainsi plus de 150 000 km au compteur.

Progression du MRA

Dans ce contexte, toujours selon le Gipa, les MRA tirent leur épingle du jeu, et leurs parts de marché ont progressé de 7 points en cinq ans. Les trois critères de choix d’un garagiste restent la proximité, l’habitude et la fiabilité.

Concernant la réparation et la maintenance, le Gipa annonce un panier moyen de 285 euros TTC en 2013, un indicateur relativement stable (- 3 % depuis 2008) car les taux horaires ont été augmentés alors que le prix des pièces a baissé. Sur ce point, les agents de marque proposent un prix de 60 euros TTC alors que le MRA reste à 54 euros TTC. La nature des prestations a également évolué. Si le pneu et la vidange conservent leur prédominance, le Gipa note que 22 % des entrées ateliers sur 2013 proviennent de problèmes techniques.

L’enjeu pour les années à venir consistera à améliorer la fidélité de son client, mais également à toucher l’ensemble des voitures du foyer.
 

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