Pollution, un enjeu réglementaire
Sur Equip Auto, les fabricants de systèmes de mesure antipollution démontrent leur savoir-faire et leurs dernières innovations.
Le banc de mesure de pollution des moteurs Diesel doit évoluer pour satisfaire au diagnostic des boucles de dépollution et de la suralimentation.
Des spécialistes de l’équipement des centres de contrôle technique revendiquent sur Equip Auto un savoir-faire assurant une performance de mesure de la pollution des moteurs Diesel à la mesure des besoins du contrôle technique des véhicules aux normes Euro 5 et 6 à venir. Des tests sont réalisés pour les visiteurs pendant toute la durée du salon sur le stand du GIEG (Groupe des industries d'équipement de garage) pour faire la démonstration des capacités de mesure des nouveaux équipements. "Nous sommes capables de faire une mesure des particules à 0,05 % près, note Georges Pételet, pour Capelec. Les projets de la commission européenne de laisser la mesure de pollution à l’E-OBD est une fausse route qui favorise des interventions sur les calculateurs. Seule la mesure associée des particules et des NOx est fiable et elle permet d’établir un diagnostic de la boucle complète de la dépollution et des équipements du moteur. Nous savons faire ces appareils avec une tolérance de mesure bien supérieure aux besoins." Préconisée par les constructeurs, la solution de la mesure E-OBD pourrait être adoptée prochainement par la commission européenne, au mépris de la santé du public soumis à des véhicules dont l’antipollution est leurrée pour déjouer les alertes prévues. Maha défend également cette vision du contrôle technique et propose également de nouveaux équipements qui répondent aux futurs besoins. "Il ne faut pas favoriser le retrait des filtres à particules et l’introduction de faux codages pour tromper les dispositifs d’alerte antipollution", indique pour sa part Benoit Baulinet, responsable de Maha pour la France. Une alerte sur les risques et un apprentissage du diagnostic à l’aide de la mesure des gaz est impérative pour une maintenance de qualité des voitures aux normes Euro 5 et 6. "C’est la solution pour que les usagers gardent confiance dans des véhicules très technologiques et performants, et qu’ils puissent en faire un usage économique, rappelle George Pételet."
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