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Equipementiers

Actia s'inscrit sur la pente ascendante

Publié le 22 septembre 2019
Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le groupe Actia peut se féliciter de la première moitié d'exercice 2019. D’après le bilan publié, l'équipementier a enregistré une croissance de 11,4 % du chiffre d’affaires de la branche automobile. Au global, il progresse de 16,6 %.
Tous les signaux sont au vert pour Actia.

 

Actia peut se féliciter de sa performance au premier semestre. Selon le bilan rendu public ce 18 septembre 2019, le groupe a connu une croissance de chiffre d’affaires de l’ordre de 16,6 %, par rapport à 2018, à 264,2 millions d'euros. Une période au cours de laquelle, l’entreprise française a vu son résultat opérationnel être multiplié par 8,9 pour atteindre 8,5 millions d’euros. Le résultat net a quant à lui été multiplié par 2,5, à 5,8 millions d’euros. L'Ebitda se situe à 21,6 millions, soit 8,2 % du CA, en hausse de 113,1 %.

La seule branche automobile – qui comprend également l’aviation et le ferroviaire – a généré l'essentiel du chiffre d'affaires. Elle a bouclé le semestre en hausse de 11,4 %, à 232,3 millions d'euros. Un élan positif qui tire profit de l'augmentation du volume d'affaires dans le contrat liant Actia à Volvo Cars. Celui-ci a pris 10 % pour s'établir à 55 millions d'euros. Avec un résultat opérationnel de 4,6 millions d'euros, le score de la division explose en comparaison à 2018, quand il était de 1,1 million d'euros. Cependant, l'équipementier n'a pas réussi à améliorer son résultat net qui fond de 3,5 %, à 2 millions d'euros. L'Ebitda isolé est donné à 16,8 millions d'euros, contre 9,7 millions d'euros un an auparavant.

Croissance chez les OEM

A l'instar de la relation avec Volvo Cars, les OEM ont joué un rôle dans la progression d'Actia au premier semestre 2019. Le bilan fait notamment état d'une accélération de 14,7 %, portant le segment à 68,8 % du CA. L'expertise en matière de connectivité et les gains de contrats dans l'électrification des véhicules ne sont pas étrangers au phénomène. Actia est par ailleurs parvenu a gagner 7,8 % de CA dans l'industrie des poids lourds.

L'après-vente automobile s'inscrit aussi sur une courbe ascendante. L'activité grapille 3,6 % et pèse alors 9,5 % du CA. Un effet de base faible permet au passage de prendre 26,9 % auprès des garages et des ateliers. La présence d'Actia dans le secteur du contrôle technique (-7,4 %) et dans celui de la télématique (-13,1 %) est en revanche mis à mal par des situations d'attentisme et de retard au déploiement des nouvelles générations de produits.

Investissement fort

Implanté dans 16 pays et comptant 3 809 collaborateurs, Actia dans son ensemble (automobile et télécom) réalise 76,7 % de son chiffre d'affaires à l'international. Avec 48,4 %, soit 127,7 millions d'euros, l'Europe (hors France) représente le premier marché du groupe. Une part en retrait de 2,5 points par rapport à 2018. En effet, au premier semestre 2019, si les Amériques ont pris de l'importance, à 12,7 % (+1,1 point), l'Afrique-Océanie a pris 7,1 points à 9,1 % (23,8 millions d'euros). Pour être complet, notons que l'Asie génère 6,4 % du CA (-0,6 pt).

Dans un an, l'équipementier se sortira d'un plan d'investissement immobilier de 40 millions d'euros, au cours duquel il a inauguré de nouvelles implantations, en France, aux Etats-Unis et en Tunisie. Un projet qui se fait sentir sur des niveaux d'engagements en R&D tout particulièrement. S'estimant en "cycle haut", le groupe rapporte un budget équivalent à 15 % du CA. Une fois la période passée, un retour à un niveau de 12 % est attendu. Un effort engendré notamment par la volonté de la direction de miser davantage sur l'électrification des véhicules, alors que depuis le début de la décennie, il a fait le pari gagnant de subvenir aux besoins à grand volume d'équipements de connectivité.

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