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Distribution

“Des solutions gagnant-gagnant pour distributeurs et fournisseurs”

Publié le 21 septembre 2015
Par Frédéric Richard
3 min de lecture
Gauthier Leroy, 39 ans, préside aux destinées du groupe Grandblaise-Leroy depuis maintenant trois années, même si son entrée dans la structure, cofondée par son grand-père, date de presque dix ans. L’entreprise opère sur deux départements, 68 et 88, et exploite cinq sites. Son CA avoisine les 26 millions d’euros, avec 140 personnes et 54 garages affiliés et carrosseries.
Gauthier Leroy, président de la commission informatique et logistique

Pouvez-vous vous présenter en deux mots ?

En marge de mes fonctions au sein du groupe Grandblaise-Leroy, je siège au conseil d’administration de l’Autodistribution, et occupe également la présidence de la commission informatique et logistique du groupement. Et je viens également d’entrer au conseil de surveillance du Golda.

Comment voyez-vous la structure Golda ? Institutionnelle ou opérationnelle ?

Je suis encore nouveau au sein du Golda. Toutefois, j’ai la conviction que l’entreprise s’est mise en ordre de marche pour proposer des solutions extrêmement pratiques et proches des problématiques clients sur leurs marchés. Nous traitons toujours les sujets dans l’optique de préparer demain et avec la volonté d’apporter de la valeur ajoutée à la fois aux distributeurs et aux fournisseurs.

Quelle est votre mission au sein du conseil ?

Il s’agit d’apporter mes connaissances terrain à la structure Golda. De par mon positionnement de distributeur, je connais assez bien les problématiques que rencontrent les deux parties dans les processus de vente. Je peux ainsi aider à décrire les futurs besoins des clients au sein du Golda, puisque je le fais au quotidien dans mon entreprise. Par ailleurs, j’ai la vision de la stratégie de mon groupement, en l’occurrence Autodistribution. Ces diverses casquettes me permettent d’appréhender la pertinence des solutions Golda de demain avec les besoins du marché.

Comment estimez-vous la performance des distributeurs en termes d’informatisation de leurs fonctions achats et plus globalement approvisionnement ?

Nos clients sont vraiment des artisans. Avec des tailles et des ressentis différents. Je constate que tout le monde n’est pas au même niveau et ne pousse pas les outils à la même vitesse. Ce dont je suis convaincu, c’est que les outils mis à leur disposition sont performants, même si les fournisseurs leaders n’ont pas encore déployé toutes les solutions proposées par le Golda.

Quels sont les facteurs pouvant améliorer l’écho que rencontrent les solutions Golda ?

Pour commencer, je dirais que plus le Golda accueillera de fournisseurs, plus on créera une norme non discutable, en tout cas reconnue du plus grand nombre, et plus elle sera naturellement poussée dans la distribution plus elle deviendra incontournable.

Par ailleurs, nous devons aussi travailler sur les fournisseurs déjà présents, mais qui ne déploient pas l’ensemble des solutions à leur disposition. Car après la classique mise en ligne des tarifs, le Golda offre une multitude de possibilités et de gains de productivité potentiels. Nous, distributeurs, apprécierions que tous permettent de passer nos commandes en EDI, d’obtenir les accusés de réception des commandes directement, sans avoir à les ressaisir à la main ou par fax… Sans oublier d’avoir la visibilité sur les stocks…, pour finir à la facturation. Aujourd’hui, à ma connaissance, seul deux fournisseurs ont déployé l’ensemble de ces possibilités, y compris la gestion des garanties.

Sur quoi porte l’inertie des fournisseurs ?

Les groupes sont de plus en plus mondiaux, et il est exact que la norme Edifact se révèle complexe à déployer… Mais nous y travaillons. L’avantage du Golda, c’est que nous représentons de grands groupements avec leur centrale d’achats ainsi que des gros indépendants, nous avons donc plus de poids. Enfin, j’ajoute que le renforcement des liens avec TecAlliance va aider à démocratiser les solutions Golda. Dans la mesure où plus on propose de services, plus on va intéresser de nouveaux distributeurs, et les fournisseurs seront de plus en plus enclins à proposer l’ensemble des prestations.

La distribution est maintenant très demandeuse d’informations logistiques supplémentaires. Comment faire ?

Aujourd’hui, dans la gestion des tarifs, le Golda propose un certain nombre de champs, créés historiquement. Référence, dénomination, unité de vente, etc. Or, on se rend compte que la logistique est un domaine où se cachent des gains de rentabilité importants. Par exemple, nous aimerions que les fournisseurs mettent à disposition les codes EAN, pour une identification plus sûre des pièces et pour éviter les doublons. D’autre part, nous n’avons pas non plus les infos de dimensions de l’emballage ni de poids. C’est fondamental pour le stockage et les envois. Or, les fabricants disposent également de ces informations.
 

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