“Les solutions Golda vont dans le sens de l’évolution de nos métiers”
Comment avez-vous été amené à travailler avec le Golda ?
A la base, dans la distribution automobile, nous avons tous la même problématique. Nous référençons de nombreux fournisseurs différents, qui disposent de tarifs formatés différemment. Ainsi, pour les intégrer et pouvoir travailler avec, chaque distributeur est obligé de les adapter. Le Golda se charge de cette fastidieuse étape. Il reçoit les tarifs des fournisseurs et les uniformise dans un format unique, avant de nous les mettre à disposition. C’est un avantage considérable. A ce titre, dès leur apparition, l’utilisation des solutions Golda ne faisait donc pas débat, puisqu’elles constituent un confort considérable et une amélioration de la rentabilité pour nos équipes.
Comment s’est organisée votre collaboration ?
Nous avons commencé par utiliser la solution de tarifs uniformisés, puis avons élargi notre partenariat avec l’EDI proprement dit. A commencer par les DESADV, c’est-à-dire les bons de livraison électroniques, qui nous sont désormais envoyés directement par les fournisseurs. Cela nous permet un pointage et une gestion informatique des commandes beaucoup plus simple et rapide. Sans parler des avantages en termes de mise à jour du stock, bien entendu. Lorsque nous recevons un DESADV correct, nous gagnons environ 50 % de temps par rapport à un déballage et un contrôle manuels. C’est énorme ! Quant à la fiabilité, là encore, le gain est important puisque les contrôles se font automatiquement. Le DESADV est comparé avec la commande, avec ce qui est réellement réceptionné et enfin avec la facture, donc pas ou peu d’erreur possible.
D’autres solutions nouvelles de Golda vous intéressent-elles à ce jour ?
Il est exact que nous regardons de près le système de traitement des garanties TecWarranty, désormais proposé par le Golda dans le cadre du partenariat renforcé avec TecAlliance. Nos adhérents souffrent d’un système actuel désuet, selon lequel ils renvoient une pièce défectueuse au fournisseur, qui lui-même met du temps à traiter le problème, etc. Cela génère toujours des discussions, et complexifie la relation. Avec TecWarranty, c’est le distributeur qui fera directement sa demande de garantie, et elle sera traitée immédiatement, puisque le fournisseur s’occupe des contrôles a posteriori. Nous allons demander à tous nos adhérents de rentrer dans le process, car il apparaît clairement qu’ils seront servis plus rapidement.
Mais ces systèmes mis en place, aussi vertueux soient-ils, doivent aussi séduire les fournisseurs, afin de fonctionner, que leur dites-vous pour les inciter à entrer dans le Golda ?
Il est clair qu’il faut fédérer un maximum de fournisseurs au sein du Golda. Au quotidien, nous les incitons à s’y mettre, car tout le monde y gagne. De nos jours, le métier demande toujours plus de réactivité, de rapidité. Les solutions du Golda vont dans ce sens, celui d’une évolution normale des distributeurs, grâce à l’informatique.
Nous dressons donc la liste des fournisseurs qui ne sont pas encore passés à l’EDI et aux DESADV, dans le sens de relations gagnant-gagnant. A terme, les équipementiers qui n’auront pas pris le virage auront plus de difficulté à travailler avec nous, et réciproquement. Vous comprenez bien que quand vous recevez une commande de 100 palettes, et qu’il faut tout reprendre à la main, les magasiniers privilégient les commandes bénéficiant d’un suivi électronique.
En revanche, je remarque que depuis un an environ, les fournisseurs semblent plus ouverts pour mettre en place ces solutions d’EDI. Il faut dire que l’ensemble des groupements leur font les mêmes demandes. Les volumes sont tels qu’il nous faut des moyens fiables pour traiter plus rapidement.
Au rang des améliorations, quelles seraient vos demandes, qui apporteraient une véritable valeur ajoutée à votre activité ?
Les données logistiques, sans aucun doute. Nous souhaiterions intégrer au sein du tarif Golda des informations supplémentaires comme le poids des marchandises ou les dimensions, pour pouvoir faire des contrôles au niveau des expéditions. Je rêve aussi d’une puce RFID sur les packagings. Ce qui permettrait, à la réception des marchandises, de connaître, instantanément, le contenu de la boîte, et le comptage des colis. En grande distribution, cela fonctionne déjà.