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Constructeurs

Rappel d’airbags : les agents Citroën hésitent à prêter leurs voitures d'occasion

Publié le 16 juin 2024
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Face à l’ampleur de la campagne de rappel de ses airbags défectueux, Citroën a incité son réseau à prêter ses voitures d'occasion en raison du manque de véhicules de courtoisie. Mais cette proposition se heurte à de nombreux obstacles qu’a relayés la Fédération nationale de l'automobile (FNA).
airbags citroen
La FNA exprime ses inquiétudes alors que Citroën a demandé à son réseau de prêter ses VO, craignant des répercussions majeures pour les agents de la marque. ©AdobeStock

Ça chauffe dans le réseau Citroën. Depuis le début de l'affaire des airbags défectueux, la colère monte chez les clients de la marque. Les codes personnels indispensables pour planifier l'intervention de réparation tardent à arriver, tandis que la livraison des pièces se fait également attendre.

Face à cette situation, la marque aux chevrons a annoncé que 35 000 véhicules de prêt seraient mis à la disposition de ses clients.

Elle a également mentionné, par la voie de son directeur général, Thierry Koskas, que les concessionnaires et agents du réseau avaient la possibilité de prêter leurs voitures d'occasion. Ce qui représenterait 10 000 voitures supplémentaires. Sur le terrain, cette proposition se révèle toutefois compliquée à mettre en œuvre.

Une solution trop contraignante pour les agents Citroën

La Fédération nationale de l'automobile (FNA) s’est effectivement fait écho de plusieurs problématiques rencontrées par les agents Citroën. Tout d'abord, ces véhicules ne peuvent circuler que sous des conditions strictes et ne sont pas assurés pour le prêt. En cas de sinistre, la responsabilité du garage serait engagée.

En outre, les voitures d'occasion sont destinées à la vente et leur prêt pourrait entraîner une dépréciation en raison du risque de sinistre et de l'augmentation du kilométrage.

Autre interrogation soulevée par la FNA : pour pouvoir prêter un véhicule, le garage doit l'immatriculer à son nom, ce qui engendre des frais d'immatriculation et d'assurance spécifiques pour cet usage. La question de la prise en charge de ces frais reste en suspens…

En raison de ces multiples incertitudes, de nombreux professionnels se refusent donc de prêter leurs véhicules d'occasion. L’organisation professionnelle a indiqué qu’elle s'adresserait à Citroën et à la Délégation à la sécurité routière (DSR) pour s'assurer qu'aucune information erronée ne soit diffusée par le constructeur.

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