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Centres autos

Autobacs veut s'affirmer dans le lavage automobile

Publié le 7 décembre 2018
Par Mohamed Aredjal
2 min de lecture
Le réseau de centres autos francilien se lance dans l’aventure du lavage. Une extension de service naturelle pour Autobacs qui bénéficie déjà d’une certaine légitimité sur ce marché.
La station de lavage de Rosny-sous-Bois fait figure de pionnière pour la chaîne d’accessoires Autobacs.

 

Implantée en Ile-de-France avec pas moins de 11 magasins, la chaîne Autobacs diversifie ses activités et s’essaye désormais au lavage. L’enseigne a installé cet été un portique à brosses de marque WashTec sur le parking de son magasin de Rosny‑sous‑Bois (93). Une première ! Hormis le portique, ce site précurseur dispose aussi d’aspirateurs. Côté lavage, cinq programmes de 5 à 14 euros sont proposés à la clientèle, sachant que le panier moyen se situe entre 9 et 10 euros. Et les premiers résultats sont très encourageants avec en moyenne 400 à 450 lavages réalisés par mois.

"Au vu du positionnement de notre société, nous sommes perpétuellement à la recherche de nouveaux leviers de croissance et de services et aujourd’hui, nous considérons le lavage comme un service d’entretien complémentaire à offrir à notre clientèle, explique Loïc Pouliquen, directeur marketing et merchandising d’Autobacs. Une démarche somme toute logique qui s’inscrit dans une offre globale, en synergie avec nos centres‑auto en priorité et le trafic qu’ils génèrent naturellement au quotidien."

De nouvelles implantations pour Autobacs ?

Outre la volonté d’élargir ses services, le réseau indique que le déploiement de cette station de lavage vient compléter l’offre des centres autos qui propose aussi dans leurs rayons bon nombre de produits d’entretien orientés lavage sur le secteur du do-it-yourself. Le site de Rosny-sous-Bois constitue en premier lieu un test grandeur nature dans le cadre d’un projet d’expansion reposant sur l’ouverture de plusieurs stations, pas forcément rattachées aux centres existants.

"À court terme, nous sommes plutôt dans l’optique de rattacher de nouveaux services aux magasins via une ou deux stations supplémentaires. Certes, aujourd’hui, on ne s’interdit pas de pouvoir s’implanter sur de nouveaux territoires en fonction du foncier disponible, des investissements, etc. Mais pour le moment, la démarche n’est pas d’actualité d’autant que le lavage représente un autre métier avec une organisation différente", conclut Loïc Pouliquen.

 

Marc David

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