Bosch Classic Service resserre ses liens avec la FFVE

"Bien régler son véhicule d’époque" : c’est le nom de l’opération conjointe menée par Bosch Classic Service et Fédération française des véhicules d’époque (FFVE) depuis fin 2021. Cette initiative a notamment pour objectif de rappeler aux propriétaires de véhicules anciens qu’un entretien régulier de leur automobile permet de réduire leur pollution. Des analyses de gaz sont ainsi proposées aux automobilistes pour diagnostiquer leur ancienne.

Initié sur le salon Epoqu’Auto à Lyon du 5 au 7 novembre 2021, ce partenariat se poursuit en 2022 par le biais d’opérations ciblées mises en place lors d’événements majeurs dédiés aux véhicules anciens à travers la France à l’image de : Historic Auto à Nantes (26 et 27 février), Chinon Classic à Chinon (du 24 au 26 juin), Circuit des remparts à Angoulême (du 16 au 18 septembre), Automedon Au Bourget (8 et 9 octobre), Auto Moto Classic à Strasbourg (du 21 au 23 octobre), Epoqu’Auto à Lyon (du 5 au 7 novembre) et Chambéry Auto Rétro à Chambéry (3 et 4 décembre).

ZFE : une dérogation pour les véhicules de collection

Au cours de ces différents rassemblements, chaque propriétaire est invité à se présenter sur un stand spécifique avec son véhicule historique et à faire tester ses émissions de gaz entièrement gratuitement. À Epoqu’Auto ce sont ainsi plus de 120 véhicules qui ont été diagnostiqués.

Bosch Classic Service et la FFVE ont été confortés dans leur initiative par l’annonce, le 15 février dernier, du gouvernement de son souhait de préserver le patrimoine tout comme l’économie autour du véhicule d’époque. Ainsi, tous les voitures de plus de 30 ans d’âge, titulaires d’une carte grise collection (délivrable sous conditions d’obtention d’une attestation auprès de la FFVE) devraient conserver le droit de circuler en journée et en semaine dans le périmètre des zones à faibles émissions mobilités (ZFE-m).

Quatre métropoles ont déjà accordé cette dérogation dans leur ZFE : Paris, Rouen, Reims et Nice. La FFVE a annoncé que les discussions étaient en bonne voie dans d’autres agglomérations comme le Grand Paris, Strasbourg, Toulouse et Lyon.