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ContrĂ´le technique

Les premiers chiffres du contrĂ´le technique des deux-roues

Publié le 20 juin 2024
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Par Florent Le Marquis
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2 min de lecture
Le réseau Motovision analyse les premiers chiffres du contrôle technique des véhicules de catégorie L, débuté le 15 avril 2024. Le taux de contre-visites des motos est particulièrement bas, à environ 8 %.
50 000 contrôles techniques de véhicules de catégorie L ont été effectués en deux mois. ©Motovision/Manuel Abella
50 000 contrôles techniques de véhicules de catégorie L ont été effectués en deux mois. ©Motovision/Manuel Abella

Voilà maintenant deux mois que le contrôle technique des véhicules de catégorie L (deux-roues, trois-roues, quadricycles à moteur…) est entré en vigueur. Les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2017 sont les premiers concernés (voir plus bas). Motovision, créé par la société Visauto, compte quelque 500 des 3 000 centres agréés en France pour accueillir cette catégorie L. Le réseau détaille les premiers chiffres.

Les motards, bons élèves

50 000 contrôles techniques ont été effectués depuis le 15 avril. Selon les types de véhicules, le taux de contre-visites varie fortement. Il est seulement de 8 % pour les motos, quand celui des VL avoisine généralement les 20 %, et 10 % pour les PL. Pour ces motos, le premier motif de refus est le niveau de pollution, devant l’usure ou le mauvais état des pneus et le défaut de visibilité des plaques d’immatriculation.

"Les premiers constats du contrôle technique sur les catégories L montrent le bien-fondé de la mesure. Conscients de leur exposition aux dangers de la route, les motards entretiennent plutôt bien leur véhicule. Néanmoins, l’élément central d’adhérence à la route, le train roulant, est parmi les plus déficients. Le contrôle technique a le mérite de remettre en perspective des points de sécurité élémentaires", commente Bernard Bourrier, PDG de Motovision.

A lire aussi : Contrôle technique des véhicules des catégories L : la profession en ordre de marche

Pour les cyclomoteurs, le taux de contre-visites s'Ă©lève Ă  17 %, et mĂªme Ă  30 % pour les vĂ©hicules sans permis. Pour ces derniers, une dĂ©faillance de chĂ¢ssis ou un dĂ©faut de freinage est le plus souvent constatĂ©. "La leçon est plus sĂ©vère pour les cyclomoteurs et les VSP. L’état d’entretien très insuffisant met en Ă©vidence le travail de pĂ©dagogie Ă  engager par la sĂ©curitĂ© routière auprès des jeunes, majoritairement propriĂ©taires de ces catĂ©gories de vĂ©hicules. Le contrĂ´le technique est une première Ă©tape en dĂ©clenchant une prise de conscience des conducteurs et des parents", poursuit Bernard Bourrier.

Rappel du calendrier

Pour rappel, les vĂ©hicules de catĂ©gorie L immatriculĂ©s avant un 15 avril (peu importe l'annĂ©e avant 2017) doivent se plier au contrĂ´le technique avant le 14 aoĂ»t. Pour ceux dont la première mise en circulation Ă©tait après un 15 avril (toujours avant 2017), le contrĂ´le technique devra Ăªtre effectuĂ© dans les quatre mois suivant la date anniversaire. Par exemple, une mise en circulation un 25 juillet 2012 ou 2016 doit entraĂ®ner un contrĂ´le technique avant le 25 novembre 2024.

A lire aussi : Le contrôle technique change de dimension en 2024

Ensuite, les vĂ©hicules immatriculĂ©s entre 2017 et 2019 devront Ăªtre contrĂ´lĂ©s en 2025. Puis, ceux de 2020-2021 en 2026. Enfin, ceux mis Ă  la route Ă  partir de 2022 devront effectuer leur premier contrĂ´le technique dans les quatre ans et demi Ă  cinq ans qui suivent. Ce contrĂ´le est ensuite Ă  renouveler tous les trois ans (cinq pour les vĂ©hicules de collection).

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