Les réparateurs face à la crise : l’enquête d’Alliance Automotive
Pour identifier l’état d’esprit des ateliers durant cette période de crise sanitaire ainsi que la manière dont ils envisagent l’avenir, Alliance Automotive Group a réalisé, entre le 8 et le 10 avril 2020, un sondage auprès de 830 réparateurs de sa base clients.
Des professionnels inquiets…
Selon cette étude, 30,2 % estiment que leur société court un risque si le confinement n’est pas levé début mai et, pire encore, près d’un sur deux (48, 07 %) considère qu’il y a un risque si la crise dure encore deux ou trois mois. Des résultats à mettre en perspective avec les annonces du président de la République, Emmanuel Macron, qui a laissé entrevoir un déconfinement progressif, dont les contours restent à préciser, à partir du 11 mai 2020.
… mais qui font peu appel aux aides financières
Pourtant, malgré ces inquiétudes, une majorité de réparateurs (64 %) n’a pas encore eu recours aux différentes aides proposées qu’il s’agisse du PGE (prêt garanti par l’Etat) ou du fonds de solidarité, même si plus de la moitié d’entre eux (26,7 %) envisage de le faire prochainement. Ils ne sont que 9,9 % à avoir activé les deux dispositifs.
Concernant la reprise, la large majorité (71 %) pensent qu’elle sera progressive. Ils ne s’attendent pas à un pic d’activité dès la fin du confinement et prévoient un chiffre d’affaires inférieur à la normale jusqu’en septembre 2020. Enfin, ils sont 58 % à annoncer qu’ils communiqueront massivement par affichage comme par mail ou SMS/mailing sur les précautions qu’ils mettront en place face au virus.