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Contrôle technique : moins de contre-visites en 2022

Publié le 24 février 2023
Par Louis CHOISET
3 min de lecture
L’Utac-OTC a publié le bilan 2022 du contrôle technique. Verdict : le taux de contre-visites baisse à nouveau, mais le vieillissement du parc atténue l'amélioration générale des véhicules.
Controle technique
Le nombre de sites de contrôle technique ont augmenté en 2022 : au 31 décembre 2022, 6 667 centres agréés sont recensés. ©Autovision/Foucha-Muyard

2022 a vu augmenter l'activité des centres de contrôle technique. D'après le bilan de l'Utac-OTC, 21 246 547 contrôles techniques périodiques de voitures particulières (VP) et véhicules utilitaires légers (VUL) ont été effectués l'an dernier – soit une hausse de 1,16 % par rapport à 2021. En comptant, les contre-visites, ce sont 25 558 192 millions de contrôles qui ont été réalisés (+0,51 %).

Cette hausse d'activité a poussé une nouvelle fois à la création de nouveaux centres de contrôle technique. Entre 2021 et aujourd'hui, leur nombre est passé de 6 545 centres à 6 667 sur le territoire français.

Moins de VP recalés

L'autre éclaircie de cette année 2022 concerne les contre-visites, tous véhicules confondus. Celles-ci sont en légère baisse. Le taux de contre-visites est ainsi désormais de 19,44 %, contre 19,9 % en 2021. L'an dernier, 18,7 % des véhicules contrôlés présentaient au moins une défaillance majeure et 0,74 %, au moins une défaillance critique.

En y regardant de plus près, le taux de contre-visites pour les véhicules particuliers a atteint 19,47 % en 2021. Tandis que l'année suivante, il est descendu à 19,01 % – dont 18,31 % de défaillances majeures et 0,7 % de défaillances critiques. Côté VUL, la courbe est identique : les véhicules recalés sont passés de 23,36 % à 22,82 %. Au dernier bilan, 21,75 % des contrôles ont amené une contre-visite pour défaillances majeures et 1,07 % pour défaillances critiques.

Danger pour les véhicules les plus âgés

Les centres de contrôle technique sont les premiers témoins du vieillissement du parc automobile français. Ainsi, en 2022, 59,01 % des véhicules soumis à la visite périodique ont plus de dix ans. Cela, alors qu'ils ne représentaient que 55,75 % des opérations en 2019. Ce vieillissement pourrait présenter un danger sur la route sans l'intervention des réparateurs, comme l'indiquent les chiffres du bilan.

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D'après ces données,  26,16 % des VP de plus de dix ans nécessitent une contre-visite, sans oublier 26,03 % des VUL du même âge. En comparaison, "seuls" 11,73 % des  modèles de sept à dix ans subissent une contre-visite (17,50 % pour les véhicules utilitaires légers).

Liaisons au sol en tête des motifs de contre-visites

Ces contrôles portent sur 149 points pouvant conduire à 652 défaillances. Parmi celles-ci, 488 sont motifs à des contre-visites. Les fonctions les plus touchées en 2022 sont d'abord les essieux, roues, pneus et suspensions pour 10,20 % des contrôles (voir ci -dessous).

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Dans 8,91 % des contrôles, on retrouve feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques. Les nuisances représentent une part de 6,86 % des contrôles et les équipements de freinage 5,29 %.

Principales défaillances relevées 

  • Défaillances majeures (toutes fonctions confondues, sur l’ensemble des véhicules) :

4,58 % d'orientation d’un feu de croisement en dehors des limites prescrites par les exigences.
3,15 % de pneumatique gravement endommagé, entaillé ou un montage inadapté.
2,85 % d'opacité dépassant la valeur de réception ou une instabilité des mesures d’opacité.
2,59 % de contrôle impossible des émissions d’opacité à l’échappement.
2,13 % d'atteinte de l’indicateur d’usure de profondeur des sculptures des pneumatiques.
2 % de source lumineuse défectueuse ou manquante : visibilité fortement réduite des feux stop.

  • Défaillances critiques :

0,22 % de corde visible ou endommagée des pneumatiques.
0,08 % d'efficacité inférieure à 50 % de la valeur limite du frein de stationnement.
0,07 % d'usure excessive (marque minimale non visible) de la garniture ou plaquettes de freins.
0,07 % de non-fonctionnement des feux stop (aucune source lumineuse).
0,05 % de non-conformité aux exigences de la profondeur des sculptures des pneumatiques.
0,05 % de déséquilibre important sur l’essieu directeur du frein de service.

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