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Feda : "En 2014, bouger ou mourir"

Publié le 16 janvier 2014
Par Clotilde Chenevoy
< 1 min de lecture
Selon la Feda, l'année 2013 enregistre une baisse de l'activité de l'ordre de 2 à 3 %, au global. Pour 2014, les entreprises devront investir dans les nouveaux relais de croissance pour continuer d'exister demain.
Selon la Feda, l'année 2013 enregistre une baisse de l'activité de l'ordre de 2 à 3 %, au global. Pour 2014, les entreprises devront investir dans les nouveaux relais de croissance pour continuer d'exister demain.

Lors de son point annuel, la Feda a évoqué un premier bilan 2013 morose pour la rechange indépendante en France. Le syndicat attend maintenant de disposer de tous les chiffres, pour affiner son analyse, mais Michel Vilatte, président de la Feda, évoque "une baisse de l'ordre de 2 à 3%, en valeur, avec des chiffres très contrastés d'un acteur à l'autre, de +1% à -7%."

"Pour 2014, les entreprises seront dans un cap difficile, et elles seront amenées à bouger ou à mourir, schématise Yves Riou, délégué général de la Feda. Le common rail et les hybrides représentent des relais de croissance attractifs pour la rechange indépendante". Et Michel Vilatte de continuer : "Les nouvelles technologies commencent à apparaître dans les ateliers. Et les adhérents qui avaient investi pour traiter ces nouvelles technologies voient aujourd'hui arriver le retour sur investissement. Les volumes restent faibles, mais génèrent beaucoup de valeur."

Dans le détail, les activités de négoce ont connu un tassement plus important que les ateliers. "Le besoin de mobilité reste toujours d'actualité, précise Yves Riou. Les gens retardent mais continuent de faire réparer leur véhicule." 

Pour autant, la rentabilité des grossistes tourne autour de 0,5 à 1%, alors qu'ils atteignaient 3% en 2005-2006. Un niveau problématique pour réinvestir dans les nouvelles technologiques, juge la Feda. D'où les phénomènes de concentration des acteurs observés ces derniers temps qui visent à réaliser des économies d'échelle sur le back office. Yves Riou souligne toutefois que cette concentration n'impacte pas les points de service, toujours aussi nombreux. 

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