Il faut rendre à César…
"Depuis près de 10 ans, de nombreuses personnalités ont participé à la création du concept d'Eco Entretien alors totalement inconnu, sous l'impulsion de la Feda et de son président de l'époque, Michel Vilatte.
Qu'il s'agisse de David Deregnaucourt, Sylviane Villaudière, Bénédicte Barbry, Pascal Sigrist, Jacques Rifflart, Jean Luc Marcinkowski, Agnès Legrand, sans oublier l'Ademe, l'Iffstar, Ecocert… Tous ont redoublé d'imagination pendant des années, de détermination, pour imposer l'idée d'un contrôle de la performance environnementale des moteurs, un contrôle aujourd'hui reconnu par le ministère de l'environnement.
Le soutien de Ségolène Royal, exprimé par voie de communiqué de presse explicite il y a quelques semaines, est un évènement historique pour notre organisation. Elle y salue clairement l'engagement des professionnels réunis au sein de la Feda, à l'origine de la création de la démarche Eco-entretien.
Mais il faut insister sur la gestion du projet, de longue haleine, et qui, mois après mois, a consisté à faire admettre et démontrer la pertinence du sujet aux pouvoirs publics et à tous les sceptiques. Une initiative qui, rappelons-le, a abouti à deux nouveautés majeures, in fine.
Tout d'abord, la mise en place de l'Eco-Diag dans le cadre de la visite obligatoire du contrôle technique. Mais également la création de l'association Eco-Entretien, pour organiser la filière réparation dans l'intérêt des consommateurs.
Ce succès est celui de la Feda, et personne ne peut le nier ou se l'approprier. Toutefois, la Feda en a fait une œuvre collective, personne n'a été exclu du projet. Et même lors de la création de l'association Eco-Entretien, toutes les composantes de l'après-vente automobile ont été consultées. L'Eco-Entretien appartient bien à tous, mais n'oublions pas d'où il vient, ni le travail que sa mise en place a suscité."
Alain Landec