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Le CNPA espère toujours un coup de pouce pour l'entretien automobile

Publié le 3 juin 2020
Par Gredy Raffin
< 1 min de lecture
Si les réparateurs automobiles n’ont pas été pris en compte dans le plan de relance du gouvernement, le CNPA ne perd pas espoir et insiste auprès de l’exécutif pour un soutien à la filière.
CNPA
Le CNPA relancera la demande d'aide pour l'entretien.

Oubliées par Emmanuel Macron dans le plan de relance présenté le 26 mai dernier, la réparation et l’entretien automobile peuvent toujours compter sur l’appui du CNPA. Par la voie de son président, Francis Bartholomé, l’organisation professionnelle s'est engagée à remettre sur la table le sujet du soutien à la maintenance des véhicules des Français.

Président du syndicat patronal, Francis Bartholomé n’a manqué de le rappeler lors d'une visite d'Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, dans un point de vente parisien de PSA Retail, le 2 juin 2020. "Nous avons soutenu cette mesure et je l'ai personnellement présentée au président de la République, mais nous ne pouvons que regretter l'absence de disposition allant dans ce sens. Nous ne manquerons pas de revenir sur la question lors des prochains échanges planifiés", a-t-il déclaré.

Parmi ses propositions, le CNPA promeut, aux côtés des autres organisations professionnelles, la création d’un "chèque réparation" de 100 euros pour alléger la facture des automobilistes passant à l'atelier. Selon Francis Bartholomé, une telle mesure pourrait représenter une enveloppe de 600 millions d'euros tout au plus. Optimiste, le président estime que la secrétaire d'état, familière du monde de l'artisanat, penche en faveur d'une telle solution pour aider, là encore, au redémarrage d'une branche sévèrement touchée par la crise.

Rappelons que cette proposition est également soutenue par l’association Eco Entretien qui espère également que le plan de relance de la filière sera prochainement complété par cette mesure. "[Ce] chèque […] serait un signal fort pour améliorer la qualité de l’air, préserver le pouvoir d’achat des automobilistes et soutenir la filière de l’après-vente engagée dans la préservation de l’environnement", insiste l’association dans un communiqué.

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