Les pièces de réemploi confirment leur progression en 2023
Le recours aux pièces de réemploi (PRE) semble se développer dans les ateliers. C'est du moins l'une des conclusions que nous pouvons retirer de l'enquête de l'assocation SRA sur l'utilisation en 2023 des pièces de seconde main dans les rapports d'expertises des voitures sinistrées. Selon ce bilan, 15,6 % de ces dossiers ont compté au moins une PRE (contre 11,3 % en 2022). La part de PRE dans les pièces remplacées a atteint 4,9 % (contre 3,5 % précédemment). Enfin, parmi les véhicules de plus de cinq ans, leur part atteint 7,4 % (contre 5,6 % l'an dernier). Les spécialistes de SRA confirment donc la tendance qu'ils avaient observée sur les neuf premiers mois de l'année.
Croissance interrompue en 2022
"Après une légère baisse durant les deux derniers trimestres 2022, les indicateurs d’utilisation des PRE évoluent à la hausse de manière significative durant l’année 2023 en comparaison de l’année précédente", confirme SRA. Effectivement, les résultats annuels de l'association d'assureurs confirment une progression de fond indéniable depuis 2017.
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Cette progression avait été interrompue en 2022. Pour la première fois en six ans, le recours aux PRE avait alors connu une légère baisse, y compris sur les véhicules plus âgés. Mais celle-ci a été largement rattrapée. En effet, la progression entre 2021 et 2023 – et plus encore entre les deux dernières années – est la plus importante enregistrée en sept ans.
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Néanmoins, la pièce d'occasion reste encore largement minoritaire dans les réparations. Mais la structuration des centres de recyclage, favorisée par la mise en place de la filière REP dans l'automobile, ainsi que la pression des assureurs devraient soutenir sa croissance dans les prochaines années.