Pour WeProov, les flottes sous-estiment leurs frais de carrosserie
Plus de la moitié des dommages subis par les parcs automobile d'entreprise ne seraient pas réparés par les gestionnaires de flottes. Cette tendance est l'une des conclusions de l'enquête menée par WeProov au premier semestre 2022. Elle s30'appuie sur 95 000 inspections réalisées sur plus de 20 000 véhicules par l'application WeProov Fleet.
Les données enregistrées par l'outil indiquent que les réparations représentent en moyenne 17 % du TCO (total cost of ownership, coût global de possession) d'une flotte. Ce montant s'élève même jusqu'à 29 % lorsqu'on y ajoute les dépenses d'assurance.
80 000 euros tous les 100 sinistres
Plus en détails, cette enquête signale que trois quarts des sinistres mineurs subis par les véhicules d’entreprise ne font l’objet d’aucune réparation. Il s’agit dans la majorité des cas de rayures (68 %) et de bosses (37 %). Suivent les impacts sur le pare-brise (11 %), les jantes endommagées (9 %), les pare-chocs détériorés (6 %), les dommages de carrosserie importants (4 %), les optiques cassés (3 %) et les vitres latérales fissurées (1 %).
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L'enquête de WeProov observe aussi que sur le quart des dommages mineurs réparés, seuls 42 % d'entre eux ont été l'objet d'un rapport à l'assurance. Près de six de ces sinistres sur dix sont donc directement payés par les entreprises. À ce jeu, WeProov estime que le surcoût dû à cette négligence sur les petits chocs s'élèverait à 80 000 euros tous les 100 sinistres. Des frais calculés à partir des coûts de remise en état des véhicules avant leur restitution.
Le spécialiste du chiffrage pour les flottes souligne évidemment que la mauvaise maîtrise de ce poste peut être corrigée par une optimisation de la gestion des réparations.