Le Golda change de président mais pas de cap
Le changement dans la continuité ! Après avoir occupé ce poste une première fois entre 2015 et 2017, Olivier Vejdovsky est à nouveau nommé président du Golda. Le directeur général adjoint d'Alliance Automotive Group (AAG) succède à Philippe Baudin (Schaeffler Aftermarket France), lui-même deux fois élu à ce poste, qui occupera désormais la fonction de vice-président. Les deux hommes s'appuieront sur un conseil de surveillance renforcé par les arrivées d'ASVI (véhicules industriels) et Yakarouler (Internet), côté distributeurs, et Rema Tip Top (pneumatique) au niveau des fournisseurs.
Une marge de progression auprès des équipementiers
Trois arrivées qui viennent matérialiser les efforts menés ces dernières années par l'organisation pour s'ouvrir à de nouveaux acteurs et de nouveaux secteurs. La poursuite de la diversification du panel reste d'ailleurs un thème majeur pour la nouvelle présidence. Après avoir accueilli Euromaster, le Golda discute actuellement avec des groupes de premier plan comme Point S et Cdiscount. Aujourd'hui, l'organisation fédère plus de 3 300 sites avec 130 fournisseurs, 1 620 distributeurs et 1 606 centres autos. Pour elle, la marge de progression se situe clairement sur la première cible.
Une douzaine de recrues sont attendues chaque année de sorte à faire croitre sensiblement un taux de représentativité actuellement évalué à 60-65 %. Pour séduire de nouveaux adhérents, la boite à outil du Golda reste son principal atout. Le guichet unique Golda Com et ses trois piliers (échanges informatisés, dématérialisation fiscale, fiches articles) sont de plus en plus plébiscités. La plateforme EDI, opérée par TecAlliance, cumule à date 10 millions de lignes par mois (consultations et commandes) contre 6 millions voilà deux ans et 160 000 avis d'expéditions (90 000 en 2017).
Un rôle de conseil et d'accompagnement
A l'occasion d'Equip Auto, l'organisation dévoilera sa nouvelle plateforme de déclaration des garanties et des retours, tout en profitant du salon pour réunir ses adhérents et continuer à se faire connaitre. Vingt-deux ans après son lancement, le Golda est ainsi toujours en quête de notoriété. Si le "réflexe Golda" se démocratise, des idées reçues demeurent. "Dans l'esprit de certains dirigeants, qui dit outil technique dit forcément outil onéreux. Or, c'est faux. Les coûts d'adhésion et de mise en place s'avèrent très mesurés. Nous devons communiquer là-dessus", insiste Olivier Vejdovsky.
Pour un équipementier, le package complet ne coûtera ainsi pas plus de 1 800 euros par an. L'autre ambition du Golda est aussi de changer peu à peu de costume. Considéré depuis son lancement comme un prestataire de service, le Groupement s'imagine ainsi jouer un rôle de conseil et d'accompagnement auprès de tous les professionnels du secteur. Son savoir-faire et sa représentativité toujours plus grande devraient y contribuer.