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Distribution

LKQ met la main sur Stahlgruber

Publié le 11 décembre 2017
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Sa vente était annoncée, le repreneur est désormais connu : Stahlgruber va intégrer le groupe LKQ. Déjà propriétaire de Van Heck Interpièces ou encore de Rhiag, le groupe américain renforce considérablement ses positions en Europe.
Stahlgruber aidera LKQ à mieux rivaliser avec ses concurrents, dont le nouveau-venu GPC.

LKQ répond à GPC ! Quelques semaines après le rachat d’Alliance Automotive Group par le second, le premier vient d’officialiser l’acquisition de Stahlgruber, l’un des principaux groupes de distribution de pièces de rechange en Allemagne. L’opération, qui se chiffre à environ 1,5 milliard d'euros (dette comprise) met fin à un feuilleton entamé depuis plusieurs mois. L’annonce de la vente de Stahlgruber avait en effet alimenté de nombreuses rumeurs dans un marché européen en pleine concentration, suscitant la convoitise de nombreux opérateurs (dont les fonds Bain Capital, Apax, EQT et Advent).

Finalement, c’est LKQ qui remporte donc la mise, intégrant un groupe qui devrait réaliser un chiffre d’affaires de 1,6 milliard d'euros en 2017. Comptant 6600 salariés, Stahlgruber est aujourd’hui implanté en Allemagne, en Autriche, en République tchèque, en Italie, en Slovénie et en Croatie. Son réseau compte 228 points de vente, six entrepôts et une plateforme logistique d'environ 128.000 m² située outre-Rhin, servant plus de 100.000 clients professionnels.

"Stahlgruber représentera une implantation voisine et servira de plateforme stratégique supplémentaire à nos activités européennes, offrant une amélioration de l'approvisionnement, de la logistique et de l'optimisation des infrastructures. La direction de LKQ Europe et moi-même sommes impatients de travailler avec l'équipe de direction de Stahlgruber pour tirer parti de nos meilleures pratiques et de maximiser les bénéfices à travers le continent" a déclaré John S. Quinn, CEO et directeur général de LKQ Europe.

Toutes entités confondues, le chiffre d'affaires consolidé des activités européens du groupe américain devrait s'élèver avec cette acquisition à 5,3 milliards d'euros contre 2,5 milliards environ l'an dernier. 

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