L'usage de pièces de réemploi progresse timidement
Dans sa dernière lettre, l’association SRA (sécurité et réparation automobiles) revient sur une année 2020 singulière et met notamment en lumière la hausse du coût de réparation, mais également, l’évolution de l’utilisation des Piec (pièces issues de l’économie circulaire), aussi appelées PRE (pièces de réemploi).
Pour la première fois, l’association a publié des données sur la pénétration de ces pièces dans le marché de la réparation. Depuis l'entrée en vigueur de la mesure obligeant les réparateurs à proposer des PRE à leurs clients (en 2017, ndlr), celles-ci peinent à s'imposer dans les ateliers.
En 2020, elles ont ainsi représenté 3 % de la totalité des pièces remplacées et réglées par les assureurs selon SRA, contre 2,7 % en 2017 et 2018 et 2,9 % en 2019. La progression reste donc confidentielle même s'il faut rappeler que la crise sanitaire n'a pas favorisé l'usage de ces pièces.
La PRE a les faveurs des véhicules âgés
Autre fait notable, l’utilisation des PRE augmente avec l’âge des véhicules réparés : 3,7 % pour ceux de 8 à moins de 10 ans, 8,1 % pour les 10 à moins de 15 ans, 19,7 % pour les plus de 15 ans. Enfin, parmi les Piec les plus populaires, on retrouve dans le top 5 : la portière avant, le hayon, la portière arrière, l’aile avant et le capot.
A noter, pour les véhicules de 15 ans et plus, 66 % des portières avant remplacées sont des pièces de réemploi.