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Pièces de réemploi : Élisabeth Borne affiche ses ambitions

Publié le 7 décembre 2022
Par Nicolas Girault
2 min de lecture
En visite dans le centre VHU du groupe Surplus Recyclage (GSR), à Gaillac (81), Élisabeth Borne en a profité pour annoncer le lancement de la filière REP dans l'automobile. La Première ministre y a affirmé sa volonté de promouvoir l'usage de la pièce issue de l'économie circulaire.
Surplus Borne
Elisabeth Borne effectue son annonce sur le site du Groupe Surplus Recyclage, piloté par Laurent Hérail. ©Gouvernement.fr

La cheffe du gouvernement a choisi de visiter le nouveau centre VHU du groupe Surplus Recyclage de Gaillac (81) le 1er décembre 2022, pour annoncer le lancement de la responsabilité élargie du producteur (REP) pour le recyclage des véhicules hors d'usage (VHU).

"Ça veut dire que les constructeurs, à partir de janvier prochain, seront responsables de ce que deviennent leurs véhicules, y compris quand le véhicule est usagé, qu’ils auront la responsabilité de récupérer les véhicules et puis de s’adresser à des entreprises comme celle où on est aujourd’hui pour récupérer des pièces, les reconditionner, pour pouvoir les réemployer, a expliqué Élisabeth Borne.

La Première ministre a précisé que l'objectif du gouvernement était de doubler les 12 millions de pièces réutilisées chaque année, sans toutefois préciser d'échéance. "C'est un enjeu à la fois dans le cadre de la planification écologique, pour réduire nos consommations d'énergie, de produits de façon générale. Mais c'est aussi un enjeu de pouvoir d'achat puisque ça permet de mettre à disposition des consommateurs des pièces d'occasion et donc des pièces moins chères."

Jusqu'à 60 000 véhicules par an

Ces propos ont conforté la stratégie du groupe Surplus Recyclage qui a investi 30 millions d'euros sur dix ans pour industrialiser et agrandir son complexe de recyclage de VP, VI, deux-roues, engins agricoles et de BTP. S'étendant sur 36 000 m2, ce centre sera capable de démonter jusqu'à 60 000 véhicules par an alors que Surplus Recyclage en démantèle pour l'instant 24 000 chaque année dans ses trois autres sites, localisés à Castres (81), Montpellier (34) et Toulouse (31).

Grâce à ses équipements, le site peut traiter un véhicule en moins de 30 minutes (dépollution comprise) – contre environ deux heures habituellement. Ses opérateurs peuvent recycler jusqu'à 97 % d'un véhicule (3 % de déchets ultimes, non valorisables) et proposer ainsi 750 000 PRE sur sa plateforme en ligne.

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"Le groupe Surplus est aujourd'hui un moteur dans notre secteur. Mais tous les recycleurs qui veulent investir peuvent atteindre ce niveau", a affirmé Laurent Hérail, président de GSR, au lendemain de la visite ministérielle. Le groupe devrait atteindre cette année un chiffre d'affaires de 37 millions d'euros.

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