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Contrôle technique

Non, un AdBlue désactivé ne sera pas détecté au contrôle technique

Publié le 31 octobre 2024
Par Florent Le Marquis
2 min de lecture
La rumeur court que les centres de contrôle technique seront équipés en 2025 d'outils permettant de détecter, entre autres, la désactivation électronique du dispositif AdBlue. C'est faux. Laurent Palmier, PDG de Sécuritest, nous le confirme.
Les rumeurs liées à l'AdBlue sont fausses ! ©AdobeStock
Les rumeurs liées à l'AdBlue sont fausses ! ©AdobeStock

De nouveaux outils spécifiques pour les contrôleurs techniques, des fraudes identifiables et sanctionnables d'une amende de 7 500 euros… Tout est faux ! Laurent Palmier, PDG de Sécuritest, a démenti en effet cette information relayée depuis quelques jours par plusieurs médias. "Nous avons commencé à voir des articles il y a un mois et demi, et nous avons même contacté notre administration, dans le doute !", explique le dirigeant du réseau de contrôle technique.

Tout est faux !

Laurent Palmier l'assure : les centres ne seront pas équipés à partir de 2025 d'outils capables de détecter la désactivation électronique du dispositif AdBlue. Le PDG de Sécuritest réfute également la rumeur annonçant la mise en oeuvre de dispositifs pour déceler des modifications illégales du système anti-pollution (FAP et catalyseur).

"Nos centres sont sollicités, on leur demande de quoi il s'agit… alors qu'il n'y a rien de prévu", martèle Laurent Palmier. Peut-être qu'un plus grand contrôle des polluants, comme les NOx, viendra avec la nouvelle directive européenne, mais elle est encore en discussion et n'entrera donc pas en vigueur avant plusieurs années."

Confusion avec l'OBFCM ?

Selon dirigeant, ces fausses informations pourraient trouver leur origine dans une confusion avec la généralisation, à partir de 2025, de la récolte des données par l'OBFCM (On Board Fuel Consumption Monitoring). Pour rappel, ce dispositif permet de remonter la consommation d’énergie d’un véhicule. Il concerne toutes les voitures immatriculées depuis 2021, et qui passeront donc leur premier contrôle technique en 2025.

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Ce changement réglementaire date de mai 2023, et la seule contrainte pour les centres a été la mise à jour de leurs logiciels. Laurent Palmier suppose que cette évolution demandée par Union européenne vise à vérifier notamment la consommation électrique des véhicules hybrides. Surtout, le dirigeant insiste : "Les données sont anonymisées, et ni le contrôleur, ni son réseau n'y a accès. Elles sont directement remontées à l'UE, qui vérifie la consommation totale de carburant et la distance parcourue du véhicule depuis sa mise à la route."

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