Daf fait le bilan et s'enrichit
Acteur référent des services et des formations destinés au monde de la rechange automobile, Daf Conseil dresse le bilan d'une année 2015 marquée notamment par le lancement de son offre Repair Suite, sa dernière solution proposant aux réparateurs de gérer l'intégralité du parcours clients. L'an dernier, la société a ainsi dispensé 794 stages représentant 1 075 jours de formation pour un total de 8 707 jours stagiaires, en grande partie réalisés dans le cadre du partenariat noué avec le Centre de Formation et de Promotion Automobile (CFPA).
L'aide de Spheretech et Bosch
Dans le détail, ce sont les cursus portant sur la méthodologie du diagnostic et les outils de diagnostic qui dominent suivis par ceux sur le Stop & Start, sur l'initiation aux techniques hybrides, sur la sécurité autour des véhicules hybrides et électriques ou encore sur les technologies des FAP. En parallèle, Daf a délivré, en 2015, 1 200 avis d'habilitation B0L (électrique de premier niveau), via du e-learning, ainsi que 645 avis d'habilitation B2L (habilitation de 2ème niveau sur la sécurité autour d'un VE) grâce à des formations en présentiel.
Sur ces bons résultats, la société enrichit cette année son catalogue avec de nouvelles formations relatives aux problématiques de dépollution. Les modules intitulés "Les technologies Euro 6, SCR et Adblue", "L'Eco-entretien et la maintenance préventive" et "L'Eco-Diagnostic et le traitement curatif des polluants" font ainsi leur apparition alors que ces deux derniers seront réalisés en partenariat avec Spheretech et Bosch. Une formation dédiée aux nouvelles technologies d'éclairage (LED, xénon, éclairage diurne) voit également le jour.
"Développer des activités annexes"
Enfin, Daf Conseil souhaite aussi mettre l'accent sur les carrossiers et déploie à leur intention deux nouveaux modules. Le premier porte sur les motorisations électriques et hybrides et permettra à ces professionnels de comprendre, trois jours durant, le fonctionnement de ces technologies mais aussi les procédures à suivre pour intervenir en toute sécurité. Le second, axé sur la maintenance et la remise en état des systèmes électriques à l'aide d'un outil de diagnostic, leur permettra d'optimiser l'utilisation de ce type d'outil et de ne pas rediriger le véhicule vers un réseau constructeur.
"Dans un contexte marché compliqué où les carrossiers ont besoin de rentabilité, nous sommes à même de les aider à identifier et à saisir les opportunités pour développer des activités annexes génératrices de marges et éviter de voir du business leur échapper", étaye Christophe de Leissègues, directeur général adjoint de la société. Celle-ci poursuit ainsi sa croissance avec un chiffre d'affaires de 4,6 millions d'euros réalisé en grande partie grâce à son riche catalogue comprenant une cinquantaine de modules VL, une vingtaine en PL et une quinzaine en carrosserie.