DAT, l'alternative qui veut secouer le chiffrage
Le leader allemand du chiffrage automobile vient de dévoiler l'offre qu'il déploiera début 2023 en France. DAT s'y positionne en alternative aux acteurs historiques du marché, en promettant notamment aux réparateurs une meilleure maîtrise de ce poste, dans le contexte de la crise actuelle.
Amaury de Pascal, , directeur commercial de DAT France connait bien le marché du chiffrage, après avoir travaillé dans ce domaine pour un acteur historique de la spécialité. ©J2R
Pour ses 90 ans, le spécialiste du chiffrage de sinistres automobiles d'outre-Rhin avait annoncé l'été dernier son intention de s'implanter en France. Et c'est à Equip Auto que DAT a choisi de présenter en détails son offre, prévue pour être commercialisée à partir de janvier 2023.
"Pour notre direction allemande, la France est un marché prioritaire. Mais nous voulons avancer par étape en présentant des alternatives à l'offre existante, alors que DAT maîtrise tout le cycle de vie du véhicule, depuis son immatriculation jusqu'à sa fin de vie", affirme Amaury de Pascal, directeur commercial de DAT France.
Recherche de transparence et de "juste prix"
C'est donc la raison pour laquelle l'entreprise se limite pour l'instant à la commercialisation des services de sa plateforme de chiffrage WeDAT et de son application d'intelligence artificielle FastTrackAI. Sa plateforme en ligne vise les réparateurs, tandis que son application pour smartphone et tablettes est dédiée aux flottes des loueurs et spécialistes du VO.
Toutes deux sont commercialisées à des prix "compétitifs". WeDAT est ainsi proposée avec huit packs de forfaits dégressifs, selon les besoins de l'atelier. "Ceux-ci permettent d'accéder aux dossiers de quelques dizaines de véhicules par mois à plusieurs milliers par an. Nous offrons ainsi la sérénité aux réparateurs avec une tarification transparente", explique Amaury de Pascal. Leur tarification a été pensée pour être claire et permettre aux réparateurs de maîtriser leurs dépenses sur ce poste.
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"Nos trois actionnaires sont les groupements des constructeurs allemands, des constructeurs étrangers et un groupement de distributeurs. C'est la raison pour laquelle, notre obsession est la collecte d'informations techniques et de redistribution de la donnée au juste prix", affirme Amaury de Pascal. Raison pour laquelle si ses outils n'offrent pas de vue en 3D des pièces, ils restent simples et intuitifs en visant qualité et efficacité.
Compatibles avec les DMS
Les deux outils exploitent une base de données couvrant 97 % du parc roulant français de moins de dix ans. Elle intègre ainsi plus de 78 millions de références de pièces constructeurs (carrosserie et mécanique) de 44 marques et 1 700 modèles de véhicules (VP, VUL, VI et deux roues). La consultation des informations constructeurs peut être opérée via le code VIN constructeur ou l’immatriculation du véhicule.
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Cet outil propose aussi des fonctions de pilotage de l'activité. Des tableaux de bord et des synthèses permettent ainsi de comptabiliser le nombre de dossiers de chiffrage en cours, de connaitre le statut de chaque dossier et de créer des alertes automatiques sur ceux à traiter en priorité. Enfin, il est interfaçable avec des outils DMS. Dans ce domaine, le spécialiste a même déjà signé des partenariats avec Cilea et Solware. Autant d'atouts de taille pour séduire maintenant des têtes de réseaux de réparation.
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