Le taux d'utilisation des pièces de réemploi remonte à plus de 14 %
L'association des assureurs observe que les pièces d'occasion sont mentionnées dans 14,2 % des rapports d'expertise au premier trimestre 2023. SRA souligne qu'il s'agit d'un progrès par rapport à la même période l'an dernier. Ce type de pièce était alors employé dans 12,2 % des dossiers de réparation-collision.
Néanmoins, les PRE ne représentent que 6,5 % des pièces remplacées sur les véhicules de plus de cinq ans (contre 6 % en 2022)… Et 4,4 % sur la totalité des dossiers de réparations (contre 3,8 %). Ces résultats dépassent aussi ceux observés en 2021. À l'époque, le taux d'expertises avec PRE s'élevait à 11,7 %, pour un total de 3,6 % des pièces remplacées…
Exception dans les Drom Com
L'organisme analyse désormais le recours aux pièces d'occasion à l'échelle départementale. Aussi sur l'ensemble de 2022, cette alternative aux pièces neuves a remporté le plus de succès dans les Deux-Sèvres (20,8 % des dossiers), la Vienne (17,9 %), les Côtes-d'Armor (17,2 %) et le Tarn (17,2 %). A contrario, les départements métropolitains où les carrossiers l'emploient le moins sont Paris (4,4 %), les deux départements de la Corse (4,8 %), les Hauts-de-Seine (6,4 %), la Seine-et-Marne (7 %) et l'Essonne (7,2 %)... Seuls les Drom Com utilisent encore moins les PRE – excepté en Martinique (8,9 %).
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Si on entre dans l'atelier, 23,6 % des hayons remplacés sont des PRE. Ensuite, les références les plus concernées sont les portes avant et arrière, ainsi que les ailes. En revanche, sans surprise, les moins concernées sont les feux antibrouillard avant, les traverses de bouclier arrière, la calandre et la face avant… Le gisement de pièces disponibles – impacté par les parties les plus souvent abîmées lors des collisions – limitera toujours cette alternative à la pièce neuve.
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