"La Paris Automotive Week est une première mondiale !"
À quelques jours de l'événement, comment percevez-vous vos deux salons respectifs ?
Philippe Baudin : Nous constatons d'abord qu'Equip Auto est attendu et que les exposants sont au rendez-vous. En 2019, le salon avait été un franc succès, deux ans après son retour au cœur de Paris, à la Porte de Versailles. Malheureusement, la crise que l'on a connue ensuite nous a frappés de plein fouet. Néanmoins, nous avons réalisé une belle opération l'année dernière avec Equip Auto On Tour, en parvenant à créer un lien entre les deux sessions.
Pour 2022, notre objectif était d'accueillir près d'un millier d'exposants et de marques sur une surface légèrement inférieure à celle de 2019. Aujourd'hui, nous avons fait le plein et dépassé notre cible, avec une surface en croissance de 7 %. Et nous répondons encore à des demandes de dernière minute, comme à chaque fois… Parmi ce millier d'exposants, de marques ou de structures, les acteurs majeurs sont présents ; certains ont aussi décidé de revenir, 45 % d'entre eux sont de nouveaux exposants et vont découvrir Equip Auto.
Nous accueillons également 26 % d'exposants internationaux. Cette année, le salon se déploie sur les halls 1, 2.1 et 2.2. Nous attendons 80 000 professionnels. Maintenant, on espère quand même en attirer 100 000… Pour toutes ces raisons, nous appréhendons Equip Auto Paris 2022 d'une manière extrêmement positive et pensons que cet événement donnera le tempo du futur de ce salon.
Serge Gachot : De notre côté, le Mondial de l'Auto est aussi très attendu. Pour les raisons que l'on connaît, il n'y a pas eu d'édition depuis 2018. Entretemps, le monde a complètement changé. Nous avançons maintenant à marche rapide vers l'électrification de l'automobile. Depuis le dernier salon, la part de marché des voitures électriques et hybrides rechargeables est passée de 2 % à 22 %, avec l'arrivée de nouveaux constructeurs et acteurs… Parallèlement, nous assistons à un véritable basculement de l'achat et de la propriété vers la notion d'utilisation, avec des problèmes d'accessibilité. On voit aussi arriver des microcars, le nouveau monde de l'hydrogène, etc.
Nous avançons maintenant à marche rapide vers l'électrification
Nous vivons donc dans un nouvel écosystème, avec beaucoup de nouveaux entrants et des automobilistes un peu perdus face à ces bouleversements. Il y a une tendance de fond – on l'a d'ailleurs vu également à Detroit – d'avoir moins de constructeurs traditionnels, mais plus de nouveaux acteurs. Cela relève sans doute d'une question conjoncturelle liée à des budgets marketing serrés en raison de la crise, mais il y a là, encore une fois, une tendance de fond liée à la transformation du paysage mondial du secteur. Si le Mondial veut être fidèle à son ADN, il doit être au rendez-vous de ces tendances… Nous comptons sur une centaine d'exposants environ. Il y aura beaucoup de voitures et de nombreuses marques représentées – pas toutes sur des stands de constructeurs – avec leurs tout derniers modèles lancés.
Nous accueillons aussi de nouvelles marques et de nouveaux entrants pas forcément connus sur le marché. De nouveaux fabricants arrivent, notamment d'Asie. Certains produisaient déjà des batteries, et le Mondial est une très belle opportunité pour eux. Cette édition sera très intéressante de ce point de vue : on y découvrira tout ce nouveau monde de l'automobile. Après l'annulation ou le report des salons automobiles pour cause de pandémie, nous avons voulu, avec Equip Auto, envoyer un message fort : l'industrie automobile rassemblée et les deux salons phares du secteur, l'un tourné vers les professionnels, l'autre vers le grand public, réunis aux mêmes dates et avec une unité de lieu. La durée a été réduite pour répondre aux attentes des exposants. L'horizon en nombre de visiteurs ne sera dès lors plus le même. Mais quand on prend conscience que la vidéo d'annonce de la participation de Vilebrequin au Mondial devrait atteindre le million de vues, on comprend que pour mesurer l'audience du Mondial, il est temps de changer de logiciel…
Comment positionnez-vous ces événements alors que les salons automobiles rencontrent des difficultés grandissantes et qu'Equip Auto doit, en outre, faire face à une forte concurrence cette année ?
Philippe Baudin : 2022 a été une année très chargée en événements BtoB aftermarket, avec plusieurs salons internationaux : Madrid, Bologne, Dubaï, Istanbul, Francfort… Ce qui suscite naturellement des questions chez les exposants et peut les faire hésiter à venir à Paris. Cependant, nous avons décidé de maintenir Equip Auto, tout d'abord parce que ce rendez-vous était attendu sur le marché français et à l'international. Ensuite, si nous l'avions reporté à 2023, nous aurions manqué l'opportunité de l'organiser avec le Mondial. Or, je pense que nous aurions alors mis le modèle en péril. Cela fait partie des sujets sur lesquels nous avons réfléchi avec Claude Cham [PDG d'Equip Auto, ndlr], la Fiev, la FFC, notre partenaire Comexposium et l'équipe, dès la fin de l'édition 2019. Cette année, j'ai visité les autres salons et constaté que ces beaux rendez-vous ont bien fonctionné. Cependant, nous n'avons pas à rougir, car nous allons vivre un très bel événement. Évidemment, cette multitude de salons la même année est perturbante pour les acteurs de notre environnement. Budgétairement, cela peut être compliqué. Il y a donc des choix à assumer et à respecter. Nous verrons comment nous nous organiserons dans le futur. Car il existe un dialogue entre nous, Allemands, Italiens, Espagnols et Français… Nous nous parlons, et sommes conscients que cela a été une vraie problématique en 2022. Nous essayons d'être intelligents pour combiner nos intérêts respectifs et ceux du marché… et non pas les seuls intérêts d'un salon – cela n'aurait pas de sens.
Serge Gachot : Si nous regardons la conjoncture autour de nous, il est certain que le temps n'est pas au beau fixe pour les salons automobiles BtoC. Dernièrement, nous avons appris l'annulation du rendez-vous de Genève… En Allemagne, le dernier salon de Francfort a eu lieu en 2019. Un appel d'offres a été fait pour relancer cet événement. Munich l'a gagné avec des aides publiques significatives. Et ce rendez-vous est passé d'un salon de l'automobile à un salon des mobilités au sens large, dans lequel l'auto a été quelque peu diluée… Après, dans le monde cette année, il ne reste que Detroit, aux États-Unis, avec très peu de constructeurs en dehors des trois américains. Nous avons donc décidé de nous centrer sur l'automobile, car nous aimons la voiture. Nous sommes la vitrine d'une industrie très innovante et serons cette année le seul salon international automobile en Europe.
Quel est l'intérêt de l'union de vos deux salons, et comment êtes-vous parvenus à réunir un événement axé vers les professionnels et un autre traditionnellement orienté vers le grand public ?
Philippe Baudin : Il est toujours intéressant de combiner les deux environnements, parce que je considère qu'Equip Auto, sans l'automobile, n'existerait pas. S'il n'y a pas de voiture à l'origine, il n'y a pas d'entretien. À l'inverse, le constructeur ne serait rien sans l'équipementier. Lorsque j'ai découvert mon premier salon Equip Auto, au milieu des années 1980, je me souviens que constructeurs et équipementiers étaient réunis. Cela a duré quelques années. Puis il y a eu une forme de scission naturelle, chacun voulant rejoindre son cocon. Ainsi, si je suis spécialiste de la pièce ou du service, je vais à Equip Auto. Si je suis constructeur automobile et acteur de la mobilité, je vais au Mondial. Mais aujourd'hui, nous évoluons dans un environnement extrêmement chahuté. Évidemment, notre activité est BtoB, alors que celle du Mondial est BtoC. Toutefois, comme le dit Serge, le consommateur recherche une mobilité nouvelle. Or, cette réflexion se porte également dans les réseaux de distribution et chez les équipementiers. Aussi, depuis quelques années, on entendait la question : "À quand la réunification ?" Claude Cham et Luc Chatel [président de la PFA, organisatrice du Mondial, ndlr] ont échangé sur ce projet, qui avait du sens pour tous. Il y avait cette envie de changer un peu la donne en organisant un événement commun, sans mélanger les publics ni les organisations de salon. De là est venue l'idée de créer la marque ombrelle Paris Automotive Week. Pour nous, il s'agissait d'abord de motiver nos clients, réseaux de distribution, organisations mondiales (équipementiers et sociétés de services), ainsi que leurs visiteurs, en leur expliquant que les deux salons se tiendront en même temps, sur un même site. Cela a été extrêmement bien accueilli par nos exposants et nos visiteurs professionnels.
Ensuite, nous avons travaillé avec le Mondial, pour déterminer quel était le pont de part et d'autre. Nous pouvons ainsi dire à nos visiteurs : "Vous pouvez aller sur le Mondial. Et inversement, ceux du salon de l'auto – les professionnels – peuvent venir à Equip Auto pour découvrir l'après-vente et l'équipement automobile de demain." Cet événement combiné doit marquer les esprits. Ne craignons pas d'affirmer que c'est une première mondiale !
Par ailleurs, les études indiquent que le parc roulant français compte 38 à 39 millions de véhicules. Si les modèles électriques connaissaient une croissance de 10, 15, voire 25 % par an sur les dix prochaines années, on atteindrait 4,5 à 4,6 millions de véhicules purement électriques – hors hybrides, qui sont encore avant tout thermiques. En 2032, nous disposerions alors encore de 36 à 37 millions de véhicules thermiques qu'il faudra faire rouler, et donc entretenir. Peut-être avons-nous besoin, encore une fois, d'associer les offres des constructeurs et des réseaux de distribution pour satisfaire le marché ?
Serge Gachot : Les équipementiers prennent de plus en plus d'importance et souhaitent effectivement être plus visibles. Quand j'ai commencé à travailler dans l'industrie automobile et à aller au Mondial, le grand public connaissait mal les acteurs comme Denso, Valeo, Bosch, etc., autant de marques qui ont pris de l'importance. Ces équipementiers ont beaucoup investi dans la R&D. Ils sont devenus indispensables dans le domaine des systèmes hybrides, électriques, technologiques et autres.
J'étais trop jeune pour suivre l'historique de la scission des salons ; j'ai ensuite travaillé pendant près de vingt ans à l'étranger. J'ai assez vite remarqué qu'on avait davantage cette culture d'équipementier dans les salons automobiles en Allemagne. Vous verrez cette année qu'il y a des constructeurs automobiles à Equip Auto et des équipementiers au Mondial de l'Auto. La simultanéité des deux salons va dans le sens de l'histoire.
Comment fidéliser les exposants et attirer les absents afin que les salons redeviennent des rendez-vous incontournables pour les acteurs du secteur ?
Philippe Baudin : Nous les accompagnons et leur démontrons que l'événement est attractif. J'évoquais les équipementiers, les fabricants d'outillage et d'équipements de garage et les réseaux de distribution, mais n'oublions surtout pas le rôle des fédérations et syndicats : Mobilians, la FNA, la Feda, le GNFA, le SPP, le SNCTA, l'association Eco Entretien, France Auto Reman, Federec, la Fiev et la FFC Mobilités évidemment. Comme à chaque édition, nous organisons des villages et tâchons d'être aussi créatifs que possible. Nous les aidons pour communiquer auprès de leurs clients réparateurs… Parce qu'il ne faut pas perdre de vue qu'Equip Auto est un salon orienté commerce. Un distributeur ne vient pas uniquement pour rencontrer un équipementier, puis aller admirer une voiture sur le Mondial. Il vient parce qu'il a envie de voir comment accompagner ses clients pour générer du business.
S'il y a des absents, c'est malheureux. Mais loin de moi l'idée de leur jeter la pierre ; cela ne veut pas dire qu'ils ne reviendront pas. De plus, certains sont de retour de manière inattendue. Il faut donc respecter les entreprises qui partent, et celles qui restent, les nouveaux entrants sur le marché et les accompagner et s'adapter à la situation. Dans ce domaine, Aurélie Jouve, directrice du salon, et son équipe effectuent un travail extraordinaire. Nous allons proposer un événement riche, de la communication et de l'interaction avec les exposants.
Au bout du compte, ce que je préfère dans cette aventure est d'entendre un visiteur me dire, en fin de journée, qu'il a vu des choses géniales, qu'il est très satisfait d'être venu et qu'il reviendra. Et lorsqu'un exposant me dit, à son tour, qu'il a bien fait de venir, alors je me dis que c'est gagné car il reviendra à coup sûr la prochaine fois.
Serge Gachot : Notre fil conducteur est le retour sur investissement de nos exposants. Ce qui implique de réduire les coûts : durée plus courte, pas plus de 1 500 m2 par marque, pas de mezzanine, pas d'écrans LED partout. Ensuite, pour les surfaces nues, nous n'avons pas trop le choix, comme pour nos amis d'Equip Auto. Mais, pour fidéliser et rester le rendez-vous incontournable des acteurs et du grand public, il y a une clé à laquelle je tiens : rester fidèle à son ADN !
Notre fil conducteur est le retour sur investissement de nos exposants
L'ADN du Mondial depuis 120 ans, c'est d'être la vitrine des nouveautés, de l'innovation, c'est d'aider le visiteur à se projeter dans le futur. Or, jamais le secteur n'a à ce point innové, n'a à ce point changé. Le Mondial dès lors s'il veut être fidèle à lui-même, toujours tourné vers demain, ne peut plus ressembler au Mondial d'il y a 10 ou 20 ans…
Quelles nouveautés sont attendues, à commencer par les animations, au sein de ces deux salons ?
Serge Gachot : Nous avons rendu le salon expérientiel, avec un centre d'essais, notamment de véhicules électriques… Nous aurons un bel espace (BtoB) consacré à la mobilité professionnelle électrique et hydrogène. Il y aura de nombreuses prises de parole pédagogiques et éducatives, pour éclairer l'automobiliste un peu perdu. Nous aurons un espace « Transition énergétique » porté par l'Avere et la PFA : un forum de questions-réponses dans un environnement très concret et convivial.
Et comme nous nous mettons à la place de l'automobiliste, il faut présenter une offre de VO, avec quelques acteurs comme Autosphère (Emil Frey). Ce visiteur pourra aussi découvrir des solutions d'accessibilité très intéressantes : leasing, location, abonnement, etc. Le Syndicat national des producteurs d'alcool agricole (SNPAA) sera également présent, avec une voiture de Ford France pour présenter le bioéthanol.
Autre point important : nous voulons être une vitrine du savoir-faire français. Les principaux acteurs du marché seront présents, à part Citroën et Ligier. Nous aurons les quatre marques du groupe Renault (Renault, Dacia, Mobilize et Alpine), Peugeot et DS, avec de nombreuses nouveautés. Deux nouveaux constructeurs français de voitures à hydrogène seront présents : Hopium et NamX, ainsi que des constructeurs de micro cars électriques et de voitures sportives de petite série. Tandis que sur l'espace hydrogène, il y aura des acteurs comme Hyvia, Stellantis, Symbio, Plastic Omnium. HRS (Hydrogen Refueling Solutions) sera également présent, avec l'exposition de sa station hydrogène. Finalement, nous serons aussi le premier salon grand public de la révolution hydrogène.
Un événement important, commun à nos deux salons, sera organisé le 18 octobre au Dôme de Paris : le Paris Automotive Summit, avec des prises de parole de CEO et autres acteurs clés de notre industrie (constructeurs et équipementiers). Nous allons partager la passion de l'automobile auprès du très grand public. Nous voulons voir les visiteurs sourire. Il y aura donc de très belles voitures et de nombreuses surprises, comme Netflix, Warner et Lego. Nous aurons les influenceurs Vilebrequin avec un beau stand de plus de 500 m2 ! Ainsi qu'un espace de gaming. Ce sera la fête de l'automobile et nous resterons ouverts tous les jours jusqu'à 22h30.
Philippe Baudin : Comme nous l'avons vu, le Paris Automotive Summit est dans notre calendrier commun. Le lendemain, mercredi 19 octobre, se tiendra sur le parc, en haut du hall 7, la soirée de gala Equip Auto, avec plus 300 invités de marque et des intervenants de très haut niveau. Ceux-ci évoqueront aussi leur perception du monde de demain. Grande première aussi cette année : nous immergeons les visiteurs dans une expérience nouvelle pour eux, avec le Garage du futur Equip Auto. Il s'agit d'un parcours immersif de 55 minutes, sur un espace de 450 m2, dans un décor scénarisé. Les gens y découvriront des démonstrations et présentations live de 90 secondes sur les corners des exposants, suivant six thématiques : garage écologique et durable, garage intelligent et équipements connectés, garage à l'ère du véhicule électrique, garage et maintenance électronique, garage digital, garage à l'ère des carburants alternatifs et du rétrofit, VL et PL.
Nous retrouvons aussi sur Equip Auto de grandes thématiques avec un parcours très élaboré. Parmi celles-ci figurent la pièce de rechange du véhicule électrique et hybride. Il y a aussi des solutions pour l'après-vente poids lourd, parce que nos clients sont parfois aussi hybrides (VL et VI). Nous leur parlerons donc des innovations de première monte, en s'inspirant de ce qui se passe chez les constructeurs du côté du Mondial, pour leur faire une piqûre de rappel sur les différents sujets, ainsi qu'avec la présence des pôles de compétitivité, dans le nouveau Village des territoires d'excellence français.
Ensuite, on rentre davantage dans le quotidien, via les thèmes de l'écologie, du garage durable, de la maintenance électronique, de la digitalisation, du réemploi – avec un village entier (remanufacturing, réparabilité, réutilisation dans une logique d'économie circulaire), une première sur le salon avec le soutien des fédérations de ce secteur : France Auto Reman, Federec et Mobilians.
Equip Auto demeure d'autant plus le rendez-vous incontournable de l'après-vente et des services
Nous complétons aussi les conférences du salon, tous les matins, avec les grands forums européens, des tables rondes inspirantes en français et en anglais – il ne faut pas oublier que nous sommes un salon international. Cette année, Equip Auto demeure d'autant plus le rendez-vous incontournable de l'après-vente et des services à la mobilité connectée, grâce à la concomitance du Mondial.
Pensez-vous aller plus loin dans le partenariat entre les deux salons, par exemple avec des "Mondial On Tour" parallèles aux Equip Auto On Tour, lors des années creuses ?
Serge Gachot : Je crois qu'Equip Auto On Tour était une très bonne initiative. Nous devrions organiser d'autres événements, notamment les années impaires. D'autant que nous disposons de plusieurs marques dérivées : Mondial de la moto, du cycle, etc. Faire vivre l'événement ailleurs qu'en Ile-de-France serait très positif. Nous réfléchissons à une formule comme celle-ci et restons ouverts… Mais dans l'immédiat, nous avons beaucoup d'autres choses à faire.
Philippe Baudin : Il ne faut pas oublier qu'Equip Auto On Tour a correspondu à une période particulière. Le format y était adapté et je remercie encore tous les participants et visiteurs. Car pendant un mois et demi, les exposants ont sacrifié leurs week-ends, en plus de leur travail habituel. Cela leur a demandé beaucoup d'énergie. Cette expérience a été un succès, riche et porteur. Nous pensons donc la reconduire. Mais pour l'instant, le format, les partenariats et les idées n'ont pas été mis sur la table.