A+Glass, réseau engagé et engageant

Rien ne semble pouvoir entacher la bonhommie de Pierre Perez et de ses deux filles, Marie-Pierre et Nelly. Pas même une pandémie mondiale. Après un exercice 2020 déjà en demi-teinte, les dirigeants du réseau A+Glass veulent garder leur optimisme malgré une année 2021 guère plus reluisante. Au terme de son dernier exercice fiscal, clôt en septembre, l’enseigne aux 490 centres affiche un chiffre d’affaires de 97 millions d’euros, soit un million de plus que l’an dernier. Mais, Pierre Perez en est convaincu : "Le chiffre d’affaires de 2021 ne veut rien dire".

A+Glass s’adapte à la crise

La crise sanitaire ayant une nouvelle fois perturbé le marché du bris de glace, A+Glass a dû faire le dos rond. Son leitmotiv du moment ? Adaptabilité. Les équipes de l’enseigne en ont une nouvelle fois fait preuve pour faire face aux complexités administratives et techniques imposées par la pandémie. "Je tiens à saluer la réactivité et le professionnalisme de nos équipes. […] Je veux aussi remercier les assureurs qui nous ont accompagnés pendant cette période", indique Pierre Perez.

Alors que la tendance à la "démobilité" s’est confirmée ces derniers mois (progression du télétravail, hausse des livraisons à domicile, etc.), l’enseigne de réparation s’est plié à ce nouveau contexte. Le service à domicile a bondi, représentant 47 % de l’activité des centres en moyenne (contre 30 % d’ordinaire). En région parisienne, cette part a même grimpé jusqu’à 90 %.

S’ajustant à ces nouvelles habitudes, A+Glass a fluidifié son parcours client en proposant la prise de RDV par "click and delivery". "C’est très pratique et ça présente aussi un avantage pour les centres qui peuvent commander la pièce avec la réception du véhicule pour réduire son immobilisation", ajoute Marie-Pierre Tanugi de Jongh, présidente du directoire d’A+Glass.

De multiples actions de mécénat

Face à ce contexte particulier, l’enseigne toulousaine s’est également efforcée de consolider ses positions. Pour faciliter le travail des équipes sur le terrain, de nouveaux outils de gestion "full web" ont ainsi été déployés dans le réseau. "C’est beaucoup plus simple désormais pour les secrétaires et les réceptionnaires qui peuvent prendre en charge les véhicules à partir de tous types d’appareils. La gestion de sinistres est plus performante", explique Nelly Perez.

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Autre objectif d’A+Glass : renforcer l’expertise des techniciens. A cette fin, un accord a été noué avec le Cesvi pour déployer des formations sur-mesure en local dans plusieurs villes du pays (Toulouse, Strasbourg, Lille, Orange, etc.). En parallèle, l’accent sera mis sur le recrutement pour pourvoir la quarantaine de postes ouverts aujourd’hui dans les centres du pays.

Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, marqué par la multiplication d’enseignes de réparation sans agrément, l’enseigne veut ainsi capitaliser sur son expertise et son savoir-faire. "Beaucoup de réseaux confondent marge et gestion d’un réseau", déplore Pierre Perez.

Ce n’est pas tout : en dehors de ses ateliers, A+Glass entend surtout se distinguer par son engagement et par sa politique RSE. A son actif, de nombreuses actions de mécénat et un lancement dans le parrainage de ruches. Cet activisme a d'ailleurs été récompensée par EcoVadis, plateforme collaborative de notation de RSE, qui positionne le réseau dans le top 2 % des entreprises mondiales de son secteur. Que les clients d'A+Glass se rassurent : si la préservation de l’environnement fait partie des nouvelles priorités l’enseigne, c’est toutefois avec la réparation de vitrages qu’elle veut toujours faire son miel.