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Contrôle technique

Contrôleur technique : un métier qui gagne en accessibilité

Publié le 14 novembre 2023
Par Florent Le Marquis
2 min de lecture
Le nouveau référentiel de formation pour obtenir le titre professionnel de contrôleur technique de VL élargit les prérequis nécessaires. Une bonne nouvelle pour un métier en tension depuis de nombreuses années.
Le nouveau référentiel de formation pourrait aider à réduire la pénurie de contrôleurs techniques. ©AutoSécurité
Le nouveau référentiel de formation pourrait aider à réduire la pénurie de contrôleurs techniques. ©AutoSécurité

Depuis plusieurs années, les différents réseaux déplorent un manque d'environ un millier de contrôleurs techniques. La réforme de 2018 n'a assurément pas aidé, réduisant l'accès à la formation initiale aux seuls détenteurs d'un bac pro mécanique. Mais cela va changer, comme il est indiqué dans le nouveau référentiel de formation.

Le titre professionnel de contrôleur technique garde le principe de formation initiale (315 heures, dont 245 de théorie et 70 de pratique) pour les détenteurs d'un bac pro maintenance automobile ou équivalent. Mais il ouvre aussi la voie à deux autres catégories de diplômés. D'abord, à ceux qui ont un autre bac pro automobile (pas seulement mécanique) et un an d'expérience en réparation automobile. Ensuite, à ceux qui ont un CAP ou BEP maintenance automobile et trois ans d'expérience.

Test d'entrée et formation allongée

Pour ces deux nouvelles catégories, un test d'entrée sera d'abord effectué. Il se compose d'un entretien individuel et de tests écrits, notamment sur la compréhension du français du candidat et sur ses connaissances techniques en mécanique automobile. Selon ses résultats, ce dernier sera soit recalé, soit redirigé vers un des deux parcours de formation possibles.

Le premier parcours compte 420 heures : la formation initiale de 315 heures ainsi que 105 heures de modules complémentaires. Ceux-ci doivent renforcer les connaissances de base en mécanique automobile. Le second parcours est plus long : 700 heures. Aux 315 heures initiales s'ajoutent 210 heures de modules complémentaires et 175 heures de pratique.

Les réseaux se félicitent de cet élargissement

"Cela va nous aider à recruter plus facilement des contrôleurs, même si le timing sera trop juste pour les avoir le 15 avril 2024 et la mise en place du contrôle technique des véhicules de catégorie L", réagit Laurent Palmier, PDG de Sécuritest.

"C'est une très bonne nouvelle, qui montre que les échanges que l'on a eus avec le ministère ont porté leurs fruits. D'ici fin 2024, nous devrions voir les répercussions sur les chiffres, se félicite Karine Bonnet, directrice générale de Dekra Automotive. De plus, cette formation diplômante permet d'accéder à des financements via les CPF, Pôle emploi ou encore Opco."

A lire aussi : Le contrôle technique des deux-roues prendra effet à partir d'avril 2024

Rappelons qu'avant 2018, un CAP et cinq ans d'expérience dans la mécanique, complétés de 175 heures de formation, permettaient de se reconvertir en contrôleur technique. Ce nouveau référentiel de formation n'est donc pas un rétropédalage, même s'il se rapproche de ce qui se faisait alors.

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