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E-réputation : les MRA à la traîne

Publié le 4 décembre 2019
Par Elodie Fereyre
2 min de lecture
Selon une récente étude réalisée par le spécialiste de l’e-réputation Fidcar, les MRA négligent encore trop souvent leur notoriété numérique. Un quart d'entre eux est absent des trois principaux sites accueillant les avis laissés suite à une visite dans leur atelier : Google My Business, Facebook et les PagesJaunes.
Le nombre moyen d’avis par garage reste faible selon Fidcar, en particulier chez les MRA.

Créée en 2018 pour aider les professionnels de l’automobile à soigner leur e-réputation, la start-up  Fidcar vient de réaliser une étude dans le cadre de la 15e édition des Grands Prix des Réseaux, organisés par nos confrères de Décision Atelier. Celle-ci porte sur les avis laissés par les automobilistes suite à une visite atelier, représentant un véritable baromètre de la satisfaction client.

10 fois moins d’avis pour les MRA que dans l’hôtellerie

En la matière 3 principaux sites font foi : Google My Business, Facebook et les PagesJaunes. Sur les 452 524 avis étudiés par Fidcar et concernant 10 432 ateliers (dont 5 872 MRA), un quart des MRA n’est pas référencé. Pour ceux qui le sont, ils comptent en moyenne 19 avis et une note moyenne de 8,6/10. Tous garages confondus, la moyenne est de 43 avis mais la note descend à 8,3/10. Au total, seulement 70 points de vente ont plus de 150 avis sur 5 872 MRA.

"Le nombre moyen d’avis par garage reste faible, en particulier chez les MRA. Par comparaison, il n’est pas rare que dans l’hôtellerie un établissement cumule au moins 200 avis", déclare Fabrice Caltagirone, CEO et cofondateur de Fidcar. A noter, c’est en Ile-de-France que le nombre d’avis est le plus important : 38 commentaires par site pour une note de 8,3 en moyenne. En revanche, c’est le Sud qui affiche la meilleure note moyenne par garage avec 8,7/10 mais pour seulement 18 avis pour chaque atelier.

En ce qui concerne la note, là aussi les MRA peuvent mieux faire. "Si cette note apparaît comme pas si mal car elle dépasse la barre symbolique des 8/10, sous laquelle les consommateurs se détournent de l’établissement, elle ne représente néanmoins pas un niveau de qualité exempt d’expériences négatives, comme le laisserait à penser une note d’au moins 9/10, qui fait la différence. En fait, tout se joue entre 8 et 10", conclut Fabrice Caltagirone.

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