Speedy met l'accent sur le vitrage

Fidèle d’entre les fidèles, le réseau Speedy a de nouveau répondu présent au Salon Franchise Expo, du 17 au 20 mars dernier. Parmi une actualité dense telle que l’offre pneumatique MOBOX et le partenariat avec FlexFuel, le réseau a annoncé son intention de se relancer dans la réparation de vitrage à compter du mois d’avril prochain. En effet, l'enseigne avait déjà tenté une première incursion dans ce marché avec le déploiement en 2006 du service Speedy Glass, essentiellement destiné aux flottes. Aujourd'hui, le fast fitter veut aller encore plus loin avec une offre plus globale dans tous les centres, développée en partenariat avec les apporteurs d'affaires et une flotte de mobiles pour intervenir au plus près du client. Ce lancement s'accompagnera d'une campagne de sponsoring TV diffusée d’avril à décembre, lors de l’émission 7 à 8, le dimanche sur la première chaîne du PAF.

"Des accords sont en cours avec nos partenaires assureurs. La nouvelle offre devrait nous permettre de couvrir 25 % de parts de marché d’ici quelques mois. Nous n’avons pas peur d’aller sur le terrain de concurrents spécialistes du vitrage car cela vient d’une demande de nos clients à laquelle il nous fallait répondre. L’idée, c’est d’éviter qu’ils aillent ailleurs pour réaliser cette prestation de service qui est de plus en plus demandée", explique Jean-Pierre Barnier, directeur de la franchise chez Speedy.

123 millions d’euros de chiffre d’affaires

Cette stratégie répond ainsi à la valeur de proximité que le réseau place en première position devant la confiance, la transparence, et la qualité de service. "Nous aimons rappeler que nous sommes à 15 minutes de nos clients, peu importe leur localisation", précise Jean-Pierre Barnier. En France, avec 250 centres intégrés et 233 franchisés, qui pèsent à eux seuls 123 millions d’euros de chiffre d’affaires sur les 283 millions de l’enseigne, le directeur prône l’équilibre parfait et la volonté d’harmonisation du réseau. Côté développement, l’enseigne qui compte actuellement 585 centres - dans l'Hexagone et à l'étranger - espère atteindre les 600 centres d’ici à la fin de l’année en favorisant son développement à l'international.

"Notre concept s’exporte facilement. Le fait de faire partie du groupe Bridgestone qui est présent dans le monde entier nous incite logiquement à développer notre notoriété dans des zones géographiques comme l’Europe où nous sommes présents en Espagne et en Belgique ou encore l’Afrique avec l’Algérie, le Maroc ou l’Egypte. Le fait d’avoir demain un équilibre à l’international nous permettra au-delà d’augmenter notre chiffre d’affaires d’avoir une puissance d’achat plus importante afin de faire bénéficier à l’ensemble de notre réseau de meilleures conditions d’achat ", analyse Jean-Pierre Barnier.

Droit d’entrée de 25 000 euros

Pour les candidats à la franchise, le directeur recommande un apport personnel de 50 000 à 60 000 euros et de faire financer le reste par les partenaires de l’enseigne. Au total, il faut compter de 300 000 à 400 000 euros pour une création et 150 000 euros pour une reprise d’activité. De plus, les futurs franchisés doivent s’acquitter d’un droit d’entrée de 25 000 euros auquel il faut ajouter 5 % de royalties pour la marque et 5 % pour la partie publicité et animation sur un chiffre d’affaires hors pneumatique. Le contrat signé pour 9 ans donne notamment accès gratuitement durant toute la vie du franchisé à la formation sur la partie commerciale, technique et informatique.

Pour cette édition 2019 du Salon de la franchise, le directeur se dit plutôt satisfait des contacts "de bons niveaux" réalisés. "Le salon est un outil de travail qui participe pleinement du développement du réseau grâce à la présence de notre équipe expansion chargée de développer les projets. Mais entre le premier contact au salon et la mise en route du projet, il peut s’écouler entre 4 et 6 mois car il s’agit d’un investissement lourd", conclut Jean-Pierre Barnier.