Voitures électriques : la Macif investit dans Revolte

La Macif annonce une prise de participation dans Revolte, réalisée avec le soutien de l’assisteur IMA et de BPI France. Cette opération permet à la jeune entreprise nantaise, fondée en 2020, de lever quatre millions d’euros. Spécialiste de la maintenance de véhicules électrifiés, la start-up a, depuis l’ouverture de son premier atelier à Carquefou (44) en 2022, réalisé plus de 3 000 interventions, couvrant la réparation de batteries, de moteurs et de calculateurs.

En parallèle, Revolte a formé plus de 350 professionnels aux interventions sur les modèles électrifiés. Son programme "Les Garages Branchés", accessible sur abonnement, offre des tutoriels, des remises sur du matériel spécialisé et un accès direct à des experts techniques. Actuellement, une quinzaine de réparateurs sont déjà abonnés à ce concept, et 300 autres ont manifesté leur intérêt pour ce service.

Revolte va prendre pied en Île-de-France

Grâce à cette levée de fonds, Revolte ambitionne d’ouvrir un troisième atelier en région parisienne, à Thiais (91). Avec ce site, la start-up prévoit de renforcer ses capacités de réparation et de formation, en se concentrant sur des technologies complexes liées aux véhicules électriques. Par ailleurs, l’entreprise investira davantage dans la recherche et le développement pour créer notamment de nouveaux outils de suivi : indice de réparabilité, observatoire des coûts, etc.

"Cette levée de fonds représente une étape décisive pour Revolte. Avec le soutien de la Macif, du groupe IMA et de nos autres investisseurs, nous allons accélérer le déploiement des Garages Branchés et contribuer à faire de notre slogan «Les voitures électriques doivent durer 100 ans» une réalité", affirme Alexis Marcadet, CEO de Revolte.

De son côté, Julien Hue, directeur offre IARD de la Macif, soutient que cet investissement représente pour l'assureur un double enjeu, à la fois économique et écologique. "En tant que premier assureur automobile et en lien avec notre plan stratégique, nous avons la responsabilité de contribuer à la décarbonation du secteur automobile. […] Au-delà de l’investissement, c’est bien une cause que nous soutenons : celle de la durabilité des véhicules électriques et de la lutte contre l'obsolescence programmée."