Les ponceuses Mirka Deros II et Deos II : plus puissantes et ergonomiques

Mirka présente la nouvelle génération de ses ponceuses Deros et Deos. Elles sont équipées d'un moteur électrique sans charbons, offrant une puissance de ponçage accrue de 20 %. De quoi accomplir les travaux de ponçage les plus exigeants. Le moteur fonctionne en douceur avec un faible niveau sonore, améliorant ainsi le confort de l'opérateur lors des longues interventions.

Compacte et légère, la Deros II se distingue par son nouveau design. Elle hérite notamment d’indicateurs LED permettant à l'opérateur de régler plus facilement la vitesse de ponçage. L’outil dispose également d’un bouton marche/arrêt séparé et d’une vitesse verrouillable. A noter que cette gamme Deros II inclut le modèle 750, doté d'un plateau de ponçage plus grand de 175 mm de diamètre. Idéal pour le ponçage de grandes surfaces.

De son côté, la Mirka Deos II se décline en quatre versions pour différentes applications de ponçage. Le modèle 383 est principalement destiné aux travaux de réparation de carrosserie. A l’instar de la Deros, la Deos II bénéficie d’une évolution de son design, et se voit doter des mêmes améliorations (LED, vitesse verrouillable, etc.).

Ajoutons que les deux modèles de ponceuses de la marque finlandaise sont également équipés de la connectivité Bluetooth. Ce qui les rend compatibles avec l'application myMirka, qui permet de suivre l'exposition quotidienne aux vibrations.

Ital Express s’apprête à changer d’actionnaire

Une nouvelle recomposition de l'actionnariat est en cours chez Ital Express. Dans une note publiée le 29 mars dernier, l'Autorité de la concurrence annonce l’opération d’acquisition de Naxicap Partners du groupe champenois. En cours d’examen, la transaction pourrait être finalisée dans les prochaines semaines.

Interrogé sur les motifs de cette opération, Patrice Claverie, PDG d’Ital Express, affirme que ce changement d’actionnaire ne bouleversera pas la gouvernance du groupe. "Ce n’est pas la première fois que nous changeons de fonds majoritaire. Tous les 5 à 7 ans, nous recomposons notre capital avec, d’ailleurs, un certain nombre d’investisseurs restant au tour suivant", rappelle le dirigeant. Pour mémoire, Capza est le dernier fonds à s’être porté acquéreur du distributeur, en 2019, dans le cadre d'un LBO.

Ital Express engagé dans une stratégie de diversification

Si l’acquisition de Naxicap Partners se confirme, Ital Express entend poursuivre sa dynamique de croissance organique et externe. "Nous avons de nouveaux projets à venir et il est toujours préférable de les mener à bien avec des actionnaires aux reins solides", indique Patrice Claverie.

Pour mémoire, le spécialiste de la pièce de rechange pour véhicules industriels, remorques et tracteurs agricoles s’est lancé ces dernières années dans une diversification de ses activités. Cette stratégie s’était concrétisée par le rachat de Consogarage.com (site de vente en ligne de matériels et d’outillages de garages) en 2019, d’Anjou Diffusion (distributeur de pièces de transmission pour engins agricoles) en 2020 et de DPM Motis (spécialiste de la motoculture) en 2023.

L’an dernier, le groupe Ital Express a réalisé un chiffre d’affaires de 63 millions d’euros.

Five Star accompagne ses adhérents dans la gestion de leur carrosserie

Five Star renforce l'accompagnement de ses adhérents avec le lancement de ses réunions métier. Au cours de ce nouveau format de rencontres régionales, de nombreuses thématiques seront abordées, permettant aux réparateurs de partager leur expérience. D’ici à juillet 2024, vingt rassemblements seront prévus par Five Star à travers la France.

Chacune de ces rencontres sera animée par un spécialiste de la réparation et de l'expertise automobile. Tandis que les thèmes traités – liés au quotidien des carrosseries – évoluent, selon les besoins exprimés par les participants. Ainsi, en toile de fond de ces premières sessions figure le sujet de la collaboration réparateurs-experts automobile.

Appui du Cesvi France

À chaque session, une vingtaine de carrossiers sont répartis en ateliers de quelques personnes. Celles-ci confrontent leurs habitudes et leur expertise sur le sujet traité. L'animateur de la réunion recueille ensuite les conclusions de chaque groupe. L’objectif est de partager ses idées, en encourageant l’implication des réparateurs dans leur réseau. Un état d'esprit qu'il a été décidé de renforcer lors de la dernière convention du réseau, en septembre 2023.

La naissance de ces réunions métier sont aussi partiellement dues au Cesvi. Les spécialistes du technocentre de Poitiers assureront d'ailleurs l'animation de certaines d'entre elles. "C'est l’occasion de rappeler les rôles, droits et devoirs des réparateurs et des experts. Ces derniers y voient d’ailleurs l’opportunité de fluidifier leurs échanges avec des réparateurs mieux renseignés sur leurs attentes, depuis le chiffrage jusqu’à la facturation", affirme Christophe Petrynka, directeur du Cesvi France.

Un "esprit collaboratif"

La première de ces réunions métier a été organisée à Nantes (44), en mars dernier. Thématique choisie :  comment recourir aux Piec (pièces issues de l’économie circulaire) de la meilleure manière. Et ce, en préservant le chiffre d’affaires de l'atelier et dans le respect de la réglementation. Il a également été question de l’habilitation pour intervenir sur les véhicules électriques (B2VL-BCL), et de la facturation des opérations complémentaires sur ce type de motorisation. Enfin, les participants ont aussi traité le sujet du suivi des travaux en vue de la facturation finale.

Gilles Dumas, dirigeant de la carrosserie Mahe, a participé à cette première réunion, soulignant son esprit collaboratif. "Le fait que la réunion soit animée par un intervenant extérieur au réseau apporte un nouvel éclairage sur des problématiques directement liées à notre quotidien et les échanges de pratiques avec nos confrères sont particulièrement enrichissants."

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De son côté, le président de Five Star, Thomas Melzer, précise que ce nouveau format d'échange entre membres constitue un complément idéal aux formations techniques délivrées par le Cesvi. "Bien plus que de contribuer à leur permettre de jouer leur rôle en tant que professionnels de la réparation-collision, nous leur permettons également de maîtriser et fortifier leur chiffre d’affaires, tout en leur donnant les clés pour maintenir des relations fluides et efficaces avec les experts".

A noter que les prochaines réunions métier de Five Star seront consacrées aux problématiques de diagnostic, de conseil et d’information, ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour remplir leurs obligations de délivrance.

Motrio propose l’installation de boîtiers de conversion E85

Déjà disponible dans de nombreuses enseignes de maintenance automobile, l’installation de boîtiers de conversion E85 est aujourd'hui commercialisée par Motrio. Les 1280 réparateurs du réseau peuvent proposer cette prestation grâce à un accord noué avec Flexfuel Energy Development (FFED). Le parc automobile couvert par cette prestation est conséquent puisque 9 véhicules essence sur 10 sont compatibles avec la pose de kits de conversion.

Outre ses boîtiers, FFED mettra à la disposition du réseau Motrio son service de garantie complémentaire, lancé en début d’année. Cette garantie moteur d’un an ou 15 000 km concerne les véhicules de moins de dix ans et ayant moins de 150 000 km.

"Pour 2024, l’enseigne veut poursuivre sa stratégie de services avec la mise en place de nouveaux projets. Le partenariat avec FFED, acteur majeur de la conversion au Superéthanol-E85, mis en œuvre au deuxième trimestre, s’inscrit dans cette dynamique. Les garages du réseau vont ainsi pouvoir proposer ce service en bénéficiant d’un accompagnement spécifique", annonce Thierry Wintzenrieth, chef de pôle enseignes Motrio.

L'enseigne du groupe Renault et FFED précisent que ce référencement disponible dans l’Hexagone pourra s’étendre à d’autres marchés européens autorisant la conversion à l’E85.

Le sacerdoce Tesla

À voiture exceptionnelle, réparateurs hors pair. C'est bien le cas des carrossiers liés à la marque d'Elon Musk. Considérant que les réparations en carrosserie sont importantes pour "la fonctionnalité, la sécurité et la longévité" de ses véhicules, Tesla, dès ses débuts en France, a choisi de s'appuyer sur un réseau de réparateurs sélectionnés.

"Nous exigeons de ce réseau, en pleine expansion, les plus hauts niveaux de qualité, grâce à une formation et des évaluations rigoureuses", précise le constructeur sur son site. Avec l'essor de son parc roulant, la marque ne cesse d'étoffer ce réseau. Elle souhaiterait passer rapidement d'une cinquantaine d'ateliers agréés à 80. Une information cependant non confirmée par la société d'Austin (États-Unis), qui n'a pas répondu à nos sollicitations. Car c'est cela aussi, Tesla : une culture de la discrétion sur le détail de ses activités.

"Lorsque nous nous faisons agréer par Tesla, nous signons une charte de confidentialité rigoureuse. Nous nous engageons notamment à ne pas divulguer les activités de la marque", précise l'un des membres du réseau. Ces restrictions poussent la majorité des membres interrogés à témoigner anonymement, à deux exceptions.

Beaucoup semblent échaudés par la suspension récente de l'un d'eux (voir encadré). Selon Thomas Alunni, dirigeant de la carrosserie Lecoq, les ateliers partenaires représentent la marque, respectant constamment ses standards (identité, techniques, outils). Le carrossier francilien a été le premier à nouer un accord avec Tesla, en 2015. Il a été suivi par trois autres réparateurs : les carrosseries Brachet, Hervé et D'Attoma.

Amélioration de la réparabilité

Les premières Tesla étaient alors des voitures haut de gamme sans équivalent, dont le prix débutait à 120 000 euros. "Il existait peu d'outillages spécifiques. Les postes à souder l'aluminium et les riveteuses que nous utilisions à l'époque pour réparer les Tesla ne nous servent plus", raconte Thomas Alunni. Depuis, le constructeur a approuvé de plus en plus d'outils, en maintenant des standards élevés.

Tesla a créé un standard de réparation pour les véhicules électriquesThomas Alunni, dirigeant de la Carrosserie Lecoq

Il faut dire que Tesla suit une démarche d'amélioration continue. "La marque a aussi fait évoluer ses modèles pour améliorer leur réparabilité, en termes de rapidité et de coûts. Je pense que l'on répare très bien les Tesla, et de mieux en mieux", ajoute le dirigeant de la carrosserie Lecoq. Ainsi, certains éléments autrefois irréparables ne le sont plus.

"Ce qui change avec Tesla, c'est que le réparateur doit être habilité pour les réparer. Son habilitation électrique dicte des procédures différentes des autres. Ses structures aluminium sont aussi spécifiques", précise Olivier de Stefano, dirigeant de la carrosserie ODS.

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L'omniprésence de ce métal favorise le collage et le rivetage, alors que le soudage est proscrit dans bien des cas. Un autre réparateur prévient que la réparation des Tesla chez les carrossiers indépendants peut entraîner des dérives. "Par exemple, les non-agréés ne peuvent pas effectuer de réparation au tire-clou, car ils ne peuvent pas mettre le véhicule en veille. Ils doivent donc recourir au masticage." Pour eux, le prix des pièces est également majoré, et les réparations structurelles interdites. "Ce type de chantier n'est pas viable économiquement dans le temps pour les non-agréés", assure un autre carrossier.

Une trésorerie solide est impérative

Autre point particulier : les taux horaires de la marque restent importants – plus de 100 € HT. Mais ces coups sont désormais acceptés par les assureurs. Pour Olivier de Stefano, ces tarifs de main-d'œuvre restent dans les standards des constructeurs premium : "Ils ne sont pas plus élevés que ceux de Porsche ou BMW."

Le gérant de la carrosserie ODS estime même que collaborer avec Tesla permet aux ateliers agréés de valoriser un savoir-faire souvent déprécié. "Nous vendons des heures de main-d'œuvre au niveau où nous devrions vendre celles des autres marques." Néanmoins, cette situation pousse certains réparateurs à créer une entité à part en signant cet agrément, afin de distinguer cette activité. "On évite ainsi les conflits d'intérêts sur le taux horaire. De plus, les techniciens qui interviennent sur les Tesla sont spécifiques et ne suivent pas les mêmes formations que les autres", explique un carrossier.

Dans ce domaine, la marque oblige ses réparateurs à habiliter au moins deux réparateurs par poste. Si l'un d'eux change d'employeur, elle leur laisse quelques mois pour former un remplaçant. Cette formation, réalisée aux Pays-Bas, dure une semaine et coûte 5 000 à 7 000 euros. Elle doit être renouvelée tous les deux ans. Un investissement auquel il faut ajouter le prix élevé des consommables pour les outils agréés par Tesla… Autant de dépenses à répercuter sur le taux horaire.

Carrosserie Tesla véhicule accidenté

De gros chocs sur ces voitures lourdes et puissantes peuvent occasionner des dommages importants. ©J2R/NG

Autre particularité de la marque : sa logistique de pièces de rechange, également gérée depuis les Pays-Bas. Pendant longtemps, s'approvisionner en pièces Tesla a été plus long que chez les autres constructeurs. "On peut être livré avec des délais d'une à trois semaines", confie un réparateur. Mais cela s'arrange avec la mise en place d'une plateforme lyonnaise, assurant désormais de plus en plus de commandes en 24 à 72 heures.

Un facteur d'autant plus important que Tesla ne facture pas les pièces sous 30 jours, comme les autres marques, mais seulement au moment de la réparation. "En attendant, nous leur servons de banque", grince un carrossier. Ce dernier avance ainsi parfois plusieurs dizaines de milliers d'euros par semaine, pour des chantiers qui lui seront payés plusieurs mois après.

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Finalement, le ticket d'entrée dans le réseau s'élèverait entre 150 000 et 200 000 euros d'équipement et de formation. Mais il faut aussi prévoir une trésorerie solide. Malgré ces exigences, aucun des carrossiers interrogés ne regrette d'avoir hissé ce panneau. "Tesla a créé un standard de réparation pour les véhicules électriques qui n'existait que pour les marques de prestige. Depuis, Jaguar, Land-Rover, Ford et Fisker se sont basés sur ce modèle", affirme Thomas Alunni. D'après lui, cette excellence de la réparation de multi-matériaux manquait à la profession. La stratégie disruptive du constructeur serait donc positive sur ce point.

 

ENCADRÉSatisfaction client et réparation sous contrôle

"Lorsqu'une Tesla reste sur mon parking, il m'arrive de recevoir un mail de la marque au bout de 24 heures. Elle me demande pourquoi le véhicule y stationne aussi longtemps", raconte un réparateur agréé. Cette anecdote illustre le contrôle qu'opère la marque sur ses véhicules connectés. Ce qui fait dire à certains que si les constructeurs ont embarqué des ordinateurs dans leur voiture, Tesla en a construit une autour d'un ordinateur. Grâce à la connectivité de ses véhicules, le constructeur restreint à distance leurs réparations structurelles à son réseau.

Exemple : seul l'un de ses membres peut obtenir une mise en veille pour certaines opérations. Cette connectivité très poussée permet aussi à la marque d'entretenir une forte proximité avec ses clients très connectés… Et parmi ses exigences, elle impose notamment à ses réparateurs un taux de satisfaction de plus de 92 %. "Le problème, c'est qu'une partie de l'insatisfaction qui pèse sur nous dépend directement de la marque, notamment pour les délais de réparation découlant de la livraison des pièces", déplore un carrossier.

Autre point à prendre en compte : toutes les réparations dans les ateliers agréés sont tracées en détail – photos et numéros de notes techniques à l'appui. Celles-ci servent notamment à vérifier la qualité des interventions lors d'audits internes. C'est dans ce cadre que l'un des membres du réseau a été suspendu par Tesla. Pourtant, selon les réparateurs que nous avons interrogés, le carrossier incriminé a agi de bonne foi et en toute transparence.

"Mais sur certaines opérations, la différence entre méthodes prescrite et interdite est très subtile. Par exemple, on n'a pas le droit de vériner un bloc avant ou arrière déporté. Mais le redressage est autorisé dans certains cas." L'un des réparateurs estime même que "80 % des carrossiers de la marque auraient pu commettre la même erreur, voire l'ont déjà faite". Le risque est d'autant plus élevé que les ateliers doivent parfois argumenter face à des experts automobiles poussant à réaliser des opérations interdites par Tesla…

Quels sont les véhicules électrifiés les plus réparés en France ?

Alors que le parc roulant électrifié ne cesse de croître en France, Autodata a dressé un classement des véhicules hybrides et électriques les plus réparés du pays mais aussi en Europe. Le fournisseur d'informations techniques s'est appuyé sur le nombre de requêtes effectuées par les réparateurs sur ses bases entre novembre 2022 et 2023 pour établir ces top 10.

Top 10 France - véhicules électriques

1- Renault Zoe 6,691 recherches
2- Fiat 500/500C Electric 1,384 recherches 
3- Hyundai Kona 1,304 recherches
4- Tesla Model 3 1,232 recherches
5- Peugeot e-208 957 recherches
6- Renault Kangoo II/Be Bop 889 recherches
7- Nissan Leaf 867 recherches
8- Kia e-Niro 555 recherches
9- Dacia Spring

543 recherches

10- BMW i3  516 recherches

 

Sans surprise, la Renault Zoe est aujourd'hui le véhicule électrique le plus entretenu en France (près de 7 000 recherches). La citadine au losange devance la Fiat 500/500C (1380 requêtes) et le Hyundai Kona (1300). Du côté des modèles hybrides, la Toyota Yaris truste le classement avec 18 840 requêtes. A la deuxième marche du podium, on retrouve la Toyota Auris (11 300) tandis que la Suzuki Swift finit en troisième position (9520).

Top 10 France - véhicules hybrides

1- Toyota Yaris  18,843 recherches
2- Toyota Auris 11,303 recherches
3- Suzuki Swift  9,520 recherches
4- Toyota C-HR 9,472 recherches
5- Toyota Prius 6,962 recherches
6- Hyundai Tucson 5,774 recherches
7- Peugeot 3008 5,431 recherches
8- Fiat 500/500C  5,296 recherches
9- Ford Puma  4,985 recherches
10- Toyota Corolla 4,727 recherches

Toyota domine parmi les hybrides en Europe

A l'échelle européenne, l'analyse des données Autodata révèle des tendances assez similaires. Du côté des électriques, la Renault Zoe est la reine incontestée des recherches en Espagne ainsi qu’en Allemagne. Elle se positionne en seconde place sur les marchés du Royaume-Uni et en Italie. La Tesla Model 3 et la Fiat 500/500C figurent également en bonne place dans le classement des cinq pays.

Si on se penche sur les hybrides, la marque Toyota est très présente dans le classement des différents pays européens étudiés. Outre l'Hexagone, la Yaris domine notamment le classement des véhicules hybrides les plus entretenus en Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie. Il faut rappeler que le constructeur japonais a été pionnière sur cette technologie de motorisation, ses véhicules étant commercialisés depuis plus longtemps en Europe. Ce qui justifie cette forte présence de la marque dans l’ensemble des classements.

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A travers cette étude, Autodata entend attirer l'attention sur les modèles électrifiés qui pourraient générer des besoins de réparation dans les ateliers. "La prédominance des modèles hybrides dans les recherches des garagistes souligne le potentiel accru de problèmes techniques avec ces modèles [...]", conclut le fournisseur de données.

Denis Descosse (Autolia) : "Notre rôle dans ce secteur a encore toute son importance"

Vous êtes arrivé à la direction générale d'Autolia fin 2022. Quels ont été vos premiers défis?
Tout d'abord, celui d'intégrer une centrale en période de référencement de fournisseurs. J'ai donc essayé d'en assimiler rapidement les tenants et aboutissants. J'ai apporté quelques améliorations, plutôt légères dans un premier temps, avant de bien comprendre le contexte dans lequel évolue Autolia, pour intervenir de manière plus marquée lors des négociations de cette fin d'année et du début 2024.

Comment pilotez-vous la centrale avec votre président, Laurent Brutinel ?
Notre fonctionnement repose sur des comités. Nous avons un comité de direction composé du président, Laurent Brutinel, et des dirigeants et dirigeantes de chacun de nos membres associés. Le comité de direction donne le fil rouge sur le fonctionnement, le développement et les actions de modernisation d'Autolia Group. Nous avons également des comités plus opérationnels pour mettre en place ces directives.

Notamment un comité de référencement qui fédère les responsables achats des différents membres. Le fait d'être indépendants n'empêche pas une mise en commun, un partage d'expériences pour le bien de l'écosystème d'Autolia Group. En un peu plus d'un an, on a plutôt bien avancé sur ce sujet. Enfin, nous avons un troisième comité de mutualisation et services, chargé du référencement de prestataires de services.

Avec le départ d'André Brutinel et de Philippe Paillet, une page s'est tournée chez Autolia. Comment ce passage de relais a-t-il été vécu par les adhérents ?
Il faudrait leur demander, ils sont les mieux placés pour vous répondre ! La direction souhaite développer le périmètre d'Autolia en termes de membres, mais pas non plus tous azimuts. Elle souhaite surtout garder l'ADN de ce qui fait Autolia Group. C'est ce qui s'est passé avec la société Norca, qui nous a rejoints l'an dernier. C'est une société familiale, indépendante et spécialisée, avec un profil qui colle aux valeurs historiques d'Autolia.

Nous avons la volonté de capitaliser et de conserver ce savoir-faire important qui a permis au groupement de croître en fédérant tous ses membres. Il faut être représentatif sur le marché, mais on n'est pas dans une course effrénée à la taille. Il faut savoir où on se situe sur le marché et savoir ce qu'on vise. Je souhaite donc me concentrer sur le développement d'Autolia avec des actions d'amélioration opérationnelles et stratégiques clairement identifiées. Cela sera une source d'opportunités croisées pour notre écosystème Autolia Group, qui continuera d'évoluer et de s'adapter en fonction des opportunités et des mutations de notre marché.

Quid des projets envisagés par l'ancienne direction avant son départ : outil commun d'identification et commande de pièces, optimisation du fonctionnement logistique, développement des synergies entre adhérents… ?
Dans le développement des synergies, il est important d'identifier les priorités et de les mener à bien de cette manière. L'outil commun d'identification de commande de pièces est dans le catalogue électronique, Autolia System, aujourd'hui opérationnel. Cet outil est mis à jour régulièrement, au fil des nouveautés.

Par exemple, nous y avons récemment référencé les pièces issues de l'économie circulaire. On continue donc d'utiliser ce catalogue, mais on ne s'empêche pas de regarder ce qui existe et se développe aussi comme solution sur le marché. Par ailleurs, dans le cadre de l'optimisation logistique et de synergies, l'approvisionnement et le dépannage prioritaire entre nos membres restent un levier important de consolidation et de croissance.

En 2023, vous avez donc intégré un nouvel adhérent, Norca, spécialiste de la pièce PL. Pour quelle raison ce rapprochement était-il important pour Autolia ?
En officialisant l'arrivée de Norca sur notre stand, à Equip Auto Lyon l'an dernier, nous voulions montrer que nous étions prêts à échanger avec des sociétés partageant nos valeurs et nos ambitions. Nous avons créé la surprise avec Norca et avons souhaité envoyer un message d'ouverture à certains acteurs du marché : "L'union est notre force - Rejoignez-nous !" Avec Norca, nous allons élargir notre écosystème et renforcer nos compétences, notamment dans le poids lourd, y compris avec notre membre historique, TVI. C'est aussi un axe de développement partagé avec Temot International.

Quels autres avantages cette adhésion de Norca a-t-elle apportés au groupement ? Avec Norca et TVI, Autolia essaye-t-il d'étoffer son offre PL et VU ?
Cette adhésion nous permet de renforcer notre niveau d'activité avec des fournisseurs plutôt typés poids lourds et VUL. Nous avons notamment pu sélectionner de nouveaux fournisseurs qui renforcent notre référentiel sur le véhicule industriel. C'est un dénominateur commun que nous partageons avec Temot. Car notre ambition reste de consolider nos activités de sourcing.

On s'appuie sur les critères de référencement de Temot, et notamment sur la capacité des fournisseurs à nous accompagner dans notre développement. Le support opérationnel des équipementiers pour nos équipes est important. Nous nous rapprochons aussi de fournisseurs capables de nous proposer de nouvelles gammes de produits, notamment avec l'électrification et l'hybridation des parcs VL et PL.

Après le bref passage d'Alternative Autoparts en 2016, aucun adhérent n'avait rejoint Autolia jusqu'à Norca. Avez-vous le souhait de séduire de nouveaux adhérents ?

Le développement des membres du groupe fait partie de mes missions. Nous avons engagé des démarches actives dans ce sens. C'est un travail de longue haleine qui peut exiger plusieurs mois, voire plusieurs années. Nous souhaitons avoir une approche progressive pour mettre en place des partenariats solides dans la durée, et non opportunistes à court terme.

Au sein d'Autolia, nous avons un écosystème VL composé de l'Agra, Barrault et Flauraud, et un écosystème PL avec TVI, Norca, ainsi que Flauraud qui dispose d'une petite activité sur ce marché. Nous avons également les spécialistes de la Piec avec TF. Et je pense qu'il y a sur le marché d'autres spécialistes qui pourraient nous rejoindre et renforcer leur légitimité.

Comment travaillez-vous sur le développement d'Autolia avec Temot International ?
Nous travaillons avec Temot International sur plusieurs sujets. Il y a notamment le développement des relations avec les fournisseurs. Autolia Group a la chance d'être un actionnaire historique du groupement international et de pouvoir participer aux commissions achats. Ce qui permet aux fournisseurs qui nous accompagnent et voudraient se développer à l'international de s'ouvrir plus facilement aux marchés étrangers. Et nous, nous pouvons nous rapprocher d'équipementiers ou de fabricants qui ne sont pas actifs en France.

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Après un an à la tête d'Autolia, quel regard portez-vous sur le futur des groupements de distributeurs ?
Les groupements de distributeurs ont encore du sens, malgré tout ce que l'on peut entendre. Dans les années à venir, les équipementiers ne développeront pas forcément leurs équipes opérationnelles. Je peux en parler en connaissance de cause. Nous prenons donc de plus en plus leur relais sur certains aspects du métier qu'ils ne pourront plus faire, mais qui restent nécessaires au bon fonctionnement de notre secteur d'activité.

Les groupements ont aussi de l'intérêt par les outils logistiques qu'ils proposent aux équipementiers. En mutualisant et en optimisant nos outils logistiques, nous offrons à des distributeurs la possibilité d'accéder à tous types de produits et dans des délais très réactifs.

Toutefois, avec les équipementiers premium, il faut raison garder et nous devons rester attentifs à plusieurs sujets. Certains d'entre eux ont notamment engagé une harmonisation européenne du pricing, qui a des conséquences surprenantes quand ils servent les réseaux de distribution. Les têtes de réseau peuvent justement aborder ces points-là avec eux… C'est important de le préciser pour les distributeurs, qui pourraient ne pas comprendre les variations de prix et les allers-retours que nous avons avec certains équipementiers.

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Finalement, ces grands fournisseurs ont autant besoin de nous que l'inverse. Nous pouvons par exemple les aider avec certaines gammes de produits qu'ils ont plus de mal à diffuser. Nous avons aussi plus de souplesse que les grands réseaux pour tester de nouvelles choses. Notre rôle dans ce secteur a encore toute son importance !

Pascale Rambeault, nouvelle responsable d’Autoneo

Bonne nouvelle pour les carrossiers Autoneo : ils peuvent désormais s'appuyer sur une nouvelle responsable à la tête du réseau avec Pascale Rambeault. Charge désormais à cette dernière de piloter le développement de l’enseigne née en 2004 à l'initiative des distributeurs de peinture automobile du groupement Centaure.

"J'ai un parcours de plus d'une vingtaine d'année dans le milieu de la pièce de rechange et notamment en carrosserie, avec notamment des fonctions marketing et animation de réseaux de garage et carrosserie", explique-t-elle dans la vidéo ci-dessous.

En effet, Pascale Rambeault a débuté sa carrière dans le groupe Rondeau (membre de l'ex-groupement Precisium, puis aujourd'hui d'Alliance Automotive Group). Elle y a œuvré pendant 17 ans, de 2000 à 2018, en qualité de responsable marketing et animatrice des réseaux de réparation (Bosch Car Service, Five Star et Précisium).

En 2018, elle rejoint MSX International pour s'occuper des ventes IAM puis des réseaux d'agents de PSA. Trois ans plus tard, Pascale Rambeault intègre les équipes d'Aniel Marketplace pour occuper les fonctions de responsable commerciale Nord. Depuis 2023, elle oeuvrait en tant que responsable du développement de Doyen Auto dans le Nord-Ouest.

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"J'aurais la chance de pouvoir bénéficier du côté opérationnel et d'être au plus près des distributeurs et carrossiers d'Autoneo", affirme Pascal Rambeault. Elle compte notamment exploiter cette position pour encourager les pratiques RSE (responsabilité sociale et environnementale). "Je sais qu'il y a déjà quelques adhérents carrossiers qui mettent en œuvre cette dynamique. Cela, aussi bien en féminisant leur équipe atelier qu'en favorisant la réparation plutôt que le changement de pièces. Donc on va œuvrer dans ce sens également".

L’éco-organisme Recycler Mon Véhicule décroche son agrément

Recycler Mon Véhicule vient d'obtenir son agrément officiel, publié au Journal Officiel du 12 avril. L’association devient ainsi le premier éco-organisme actif de la filière automobile en France. Créée dans le giron de la Csiam, elle fédère aujourd’hui les constructeurs BMW, BRP, Ducati, Kawasaki, Mercedes-Benz, Mitsubishi Motors, Peugeot Motocycles, Porsche, Triumph, Volvo Cars, Smart, Yamaha et Zero Motorcycles.

Sous la présidence de Vincent Salimon, président du directoire de BMW France, et la direction générale d’Athina Argyriou, Recycler Mon Véhicule permettra aux constructeurs adhérents de répondre à leurs nouvelles exigences en matière d’économie circulaire. Rappelons que la responsabilité élargie du producteur (REP) est effective depuis le 1er janvier 2024.

"Recycler mon Véhicule est également le premier éco-organisme européen dédié à la filière automobile, avec l'ambition affirmée d'être l'éco-organisme de référence à l'échelle européenne. Notre objectif est clair : nous positionner en leaders pour les prochaines échéances européennes, en montrant la voie vers une industrie automobile durable et respectueuse de l'environnement",

Objectif : collecter 70 % des VHU en 2028

L'éco-organisme remplira plusieurs missions essentielles, notamment en encourageant l'éco-conception et en prolongeant la durée de vie des produits automobiles. De plus, il contribuera au développement de projets de collecte et de traitement des déchets, favorisera le recyclage et la valorisation des matériaux, et luttera contre les filières illégales de traitement des VHU en France.

Grâce aux contributions financières des producteurs, Recycler Mon Véhicule pourra soutenir efficacement la filière de gestion des VHU. L’association entend notamment financer la collecte gratuite des VHU pour les derniers détenteurs ainsi que des projets de recherche et développement.

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En France, environ 1,3 million de véhicules hors d'usage (VHU) sont traités chaque année, tandis que 2 millions de véhicules neufs entrent sur le marché. Dans ce contexte, Recycler Mon Véhicule s'engage à atteindre un objectif indicatif de collecte de 70 % des VHU d'ici à 2028.

Les filtres CabinHepa+ de Sogefi certifiés

Moins de trois ans après son lancement, le filtre d’habitacle CabinHepa+ de Sogefi, vendu sous les marques Purflux et Fram, obtient une reconnaissance majeure. Il vient d'être certifié par le laboratoire de biologie médicale Eurofins. Ce dernier reconnait la capacité du filtre à stopper les particules de la grippe H1N1 et du Covid-19.

Filtration des particules ultra-fines de 0,3 micron

70 références de CabinHepa+ sont disponibles sur le marché, répondant aux besoins de plus de 200 millions de véhicules en Europe. Ces filtres assurent une filtration mécanique, et non chimique, de la plupart des particules ultra-fines de 0,3 micron, soit la taille d’un virus. Cette capacité, rendue possible grâce au media Hepa, utilisé notamment dans les milieux médicaux.

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"Les ventes de filtres d’habitacle ont considérablement augmenté ces dernières années et nous constatons l’intérêt croissant du marché pour de nouvelles solutions de filtration reposant sur la technologie Hepa, commente Véronique Dorrifourt, responsable produit de la gamme habitacle au chez Sogefi. Les filtres CabinHepa+ constituent une réponse parfaitement adaptée à ces nouvelles problématiques de santé des automobilistes, mais aussi aux acteurs de l’après-vente qui disposent désormais d’une nouvelle opportunité de développement de leur offre et donc de leur chiffre d’affaires."

Borg Automotive se renforce en France avec Jean-Sébastien Bignozzi

Borg Automotive consolide son organigramme avec la nomination de Jean-Sébastien Bignozzi au poste de directeur pour la France et la Belgique. Il aura pour mission de développer l’activité du spécialiste du reconditionnement de pièces de rechange sur ces deux marchés. Borg Automotive compte à son catalogue de plusieurs gammes de démarreurs, alternateurs, crémaillères de direction, colonnes de direction, turbocompresseurs, vannes EGR, compresseurs de climatisation, etc.

"Rejoindre Borg, c'est pour moi contribuer au développement de l'économie circulaire de pièces automobiles avec le numéro un européen du remanufacturing. C'est un choix de conviction et c'est aussi un excellent challenge commercial tant les perspectives de développement sont nombreuses. Borg, c'est aussi une remarquable réussite entrepreneuriale initiée il y a 50 ans, et une équipe exceptionnelle que je suis ravi de rejoindre pour aller encore plus loin", a déclaré le nouveau country manager France et Belgique.

Diplômé de l’Essec (94), Jean-Sébastien Bignozzi dispose d’une expérience de 25 ans dans l’industrie automobile. Après avoir commencé sa carrière chez Heuliez en 1995, où il a été responsable des ventes export, il rejoint le groupe Valeo en 1998. Il y passe 17 ans, occupant diverses fonctions, en particulier celle de directeur marketing de l’activité aftermarket.

En 2015, Jean-Sébastien Bignozzi rallie Alliance Automotive Group en tant que directeur commercial. Trois ans plus tard, il évolue au sein du groupement, devenant directeur marketing. En 2023, le dirigeant intègre le groupe Osram, où il prend les commandes de l’activité aftermarket en France.

La FNA vise 7 000 à 8 000 adhérents

La filière automobile comprend 170 000 entreprises en France, dont 96 % comptent moins de 11 salariés. Or, ce sont précisément aux dirigeants de ces "petites" sociétés que la FNA s’adresse en priorité – même si la fédération rassemble aussi des structures plus importantes.

Aujourd'hui, l'organisation professionnelle rassemble près de 4 900 adhérents, contre 3 590 en 2021. "À terme, nous voudrions dépasser la barre des 7 000 adhérents et peut-être atteindre les 8 000, pour mettre de côté le sujet de la représentativité afin de nous concentrer sur le fond", explique Robert Bassols, président de la FNA, sans préciser d'échéance.

Pour le syndicat professionnel, le principal sujet de fond reste l'accompagnement des artisans de l'automobile, avant l'action politique. "Notre objectif est d'accompagner un maximum d'entreprises de l'auto, qui comptent majoritairement de 4 à 7 personnes, affirme Aliou Sow, délégué général de la FNA. Ces dirigeants qui sont souvent d'abord des techniciens doivent pouvoir s'appuyer sur nous pour leurs ressources externes".

La FNA les accompagne dans les domaines juridique, de la gestion du personnel, de l'administration et surtout de la formation. La fédération n'hésite pas non plus à intervenir auprès des pouvoirs publics – aux côté des autres syndicats – pour participer à l’élaboration des politiques et des réglementations du secteur. "Afin de permettre aux entrepreneurs artisans de travailler dans un environnement favorable."

Incontournables artisans

Afin d'optimiser ces services, la fédération a revu son organisation en centralisant, harmonisant et modernisant ses structures. Celles-ci comprennent désormais 60 organisations régionales, interdépartementales et départementales (selon les régions), animées par 40 permanents.

Quant au siège national, il repose désormais sur 16 salariés. Cette équipe appuie l'action des 200 chefs d'entreprise élus FNA dans les différentes instances à travers le territoire. Cet appareil accompagne les 16 métiers de l'organisation : carburant, carrosserie, lavage, centres VHU, commerce de véhicules, contrôle technique, dépannage, deux roues, éducation routière, importateurs, maintenance, location et poids lourd.

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Néanmoins, le président de l'organisation juge que les critères de représentativité auprès des pouvoirs publics défavorisent les syndicats des plus petites entreprises, par rapport aux plus grandes et aux organisations de salariés. Une injustice qui serait d'autant plus grande, au regard du rôle des artisans.

"Ils sont partout où les grands groupes ne veulent pas aller, faute de rentabilité suffisante. Ils assurent une proximité avec tous les citoyens à travers tout le territoire national, assurant le rôle de conseil auprès des automobilistes un peu perdus par toutes les évolutions automobiles", rappelle Robert Bassols.

Un marché automobile favorable aux artisans

Signe notable de leur importance : les artisans de la filière recrutent. En effet, les 468 000 salariés qu'ils emploient (sur un effectif total de 560 000 personnes) sont en croissance de 1,3 % en 2023. Leur âge moyen de 37 ans indique aussi que cette population n'est pas nécessairement vieillissante.

Parallèlement, les dirigeants de la FNA affirment que l'avenir du parc automobile leur est favorable. Alors que ce dernier continue de croître, son âge moyen devrait passer de 10,9 à 14 ans entre 2023 et 2036. A cet horizon, seulement 27 % des véhicules seraient électriques. Cela, alors qu'au-delà de quatre ans les voitures sortent des réseaux constructeurs pour aller dans les garages indépendants.

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Face à ces prévisions, la FNA souligne que les artisans sont très agiles. "Depuis toujours, ils s'adaptent très vite." Le syndicat professionnel veut donc les aider davantage à se former et à s'équiper pour répondre notamment aux défis l'électrification automobile. Sur le plan technique, "la formation constitue une approche importante pour accompagner la transformation du secteur et permettre aux artisans automobiles de s'adapter pour rester au service des consommateurs", appuie Joël Fourny, président national de la Chambre des métiers et de l’artisanat.

La FNA muscle sa communication

Membre de l'ANFA, d'IRP Auto et de l'Opco Mobilité, la FNA dispose aussi de son propre organisme de formation : le CFPA. Celui-ci a remporté l’appel d’offres Compétences Emplois (pour former mécaniciens et carrossiers), avec une enveloppe globale de 7 millions d’euros jusqu’à fin 2025. Son offre de formation compte 250 formations différentes, depuis celles dédiées aux véhicules électriques et au recalibrage des Adas, jusqu'à la maintenance des diesels. Environ 5 000 professionnels en bénéficient chaque année. "Nous pourrions faire davantage, mais nous restons limités par les enveloppes budgétaires", affirme Aliou Sow. Il précise néanmoins que jamais le CFPA n'avait bénéficié d'un tel budget.

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Enfin, la FNA intensifie aussi ses efforts en matière de communication. Sa campagne 2024 valorise les métiers de la réparation, du dépannage et du contrôle technique. Elle invite les artisans à réfléchir à l'importance de prendre soin d'eux-mêmes tout en prenant soin des autres. Trois affiches et une vidéo inciteront ainsi les professionnels à adhérer à l'organisation.

Ceux qui se laisseront convaincre auront le choix entre trois formules d'adhésion. La première est réservée aux jeunes entreprises, avec une cotisation de 19 euros par mois – contre 39 euros pour la formule standard. Alors qu'une offre Platinum (54 euros) est maintenant aussi proposée, incluant assurance juridique, marketing digital et développement de compétences… Autant d'arguments pour séduire des artisans indépendants désormais courtisés par tous les syndicats.

Cesvi France met la durabilité au cœur de son salon

Après une édition en 2023 qui avait accueilli 650 visiteurs, Cesvi France annonce le retour de son salon des partenaires. Ce nouveau rendez-vous est prévu le 18 juin 2024 dans les installations du technocentre, à Jaunay-Marigny, près de Poitiers (86).

Pour cette édition, les organisateurs promettent un programme particulièrement varié grâce à la participation de 57 exposants qui dévoileront leurs innovations. Des outils de diagnostic et de calibrage Adas aux produits de réparation carrosserie et de peinture, en passant par l'outillage d'atelier et les solutions logicielles, le plateau de matériels et services présentés s’annonce très fourni.

Cette année, Cesvi France, récemment certifié "gold" par l'agence de notation Ecovadis, entend faire de la durabilité et de l'éco-responsabilité les thèmes principaux de son événement. De nombreux acteurs de la réparation et du recyclage viendront ainsi exposer leurs innovations dans ce domaine. Le technocentre et son partenaire Gryp3d ont notamment prévu de présenter aux visiteurs leurs dernières productions en matière d’impression 3D.

Cesvi France se penche sur les nouvelles énergies

Autre nouveauté de ce salon : un espace dédié aux nouvelles énergies, en particulier aux véhicules à hydrogène. Il sera installé au cœur de la zone de crash-test. Cesvi France prévoit d’ailleurs de dévoiler à cette occasion les résultats des derniers chocs réalisés sur les véhicules les plus récemment commercialisés.

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"L’engouement a été aussi intense de la part de nos partenaires que de la nôtre pour renouveler notre salon des partenaires au travers de cette nouvelle édition 2024. Les visiteurs apprécieront l’innovation, les nouveautés proposées par nos partenaires, et les exposants bénéficieront d’une visibilité exceptionnelle dans un environnement dédié à la réparation automobile", annonce Christophe Petrynka, directeur de Cesvi France. Ce dernier attend 700 visiteurs pour cette troisième édition du salon.

La dernière édition du salon des partenaires de Cesvi France en images :

Les réductions d'effectifs s'accélèrent chez les équipementiers automobiles européens

Continental, Valeo, Forvia en février, etc. Depuis quelques mois, les annonces de réduction d’effectifs se font nombreuses chez les équipementiers automobiles européens. Et ce phénomène s’accélère selon le Clepa. Dans un récent rapport, l’association note que les fournisseurs industriels ont perdu 14 429 emplois en 2023 pour 10 500 créations sur la même période.

Et cette tendance se dégrade très nettement depuis le début de l’année 2024. Entre janvier et février, 12 150 postes ont déjà été supprimés pour seulement 100 créations d’emplois…  Le Clepa justifie ces chiffres par des plans de restructuration opérés ces dernières semaines, et n’entrevoit pas de "signes d'inversion de cette tendance".

Des investissements en recul dans l’industrie automobile européenne

Si les coupes d’effectifs s’accélèrent depuis quelques semaines, ce mouvement s’inscrit toutefois dans une conjoncture plus structurelle pour l’industrie automobile. Depuis 2019, près de 118 000 emplois ont disparu chez les équipementiers automobiles. Dans le même temps, 55 000 nouveaux postes ont été créés.

Pourtant, le Clepa rappelle que des prévisions réalisées en 2021 auguraient d’une création nette de 101 000 emplois d'ici à 2025 dans la filière. Cela, notamment grâce à l'électrification du parc et à une réglementation Euro 7 plus stricte. Ce scénario s’est finalement révélé trop optimiste puisque le déficit entre suppressions et créations de postes a atteint, au cours des cinq dernières années, plus de 60 000 emplois.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette conjoncture négative dans les effectifs de la filière. Parmi eux, le Clepa pointe du doigt une baisse des investissements depuis 2020. En 2023, les équipementiers européens ont ainsi investi près de 20 milliards d'euros en dehors du Vieux Continent. Tandis que ce marché a attiré moins de 10 milliards d'euros de la part d'entreprises étrangères.

Equip Auto On Tour 2024 dévoile son programme

L'année 2024 marque le retour d'Equip Auto On Tour. Le salon itinérant dédié aux professionnels de l'après-vente traversera les villes de Montpellier le 8 juin, Reims le 28 juin et Rennes le 28 septembre. Ces journées en région seront marquées par deux nouveaux temps forts.

Un panorama de l'après-vente automobile sera, tout d'abord, proposé aux visiteurs. Ces derniers pourront assister à une table ronde d'une heure pour analyser le marché local. Ce qui leur permettra de nouer des liens avec les acteurs territoriaux. Autre nouveauté de cette édition d'Equip Auto On Tour : le concours des "Initiatives Remarquables". L'occasion de mettre en lumière l'innovation et le dynamisme des professionnels de chaque région.

Les enjeux de la réparation automobile en six ateliers

Tout au long de ces journées, un riche programme d'ateliers attend également les visiteurs d'Equip Auto On Tour. Six thématiques d’actualité rythmeront ces rencontres :

Chaque atelier durera 30 minutes et donnera la parole à des spécialistes techniques, équipementiers, fabricants et sociétés de services.

A noter que deux organisations professionnelles suivront le convoi. La Fédération Nationale de l'Automobile proposera un atelier sur un sujet en plein essor : le diagnostic multimarque. De son côté, Mobilians se rendra à Reims avec son "Club de l'Artisanat" dans les bagages. L'objectif de cet événement est de mettre en lumière les atouts et les besoins des entreprises de la réparation portées sur l'avenir des mobilités.

Plus de 1 000 professionnels sont attendus à chaque étape d'Equip Auto On Tour, ainsi qu'une centaine d'exposants.

TRIBUNE - Tout savoir sur la régénération des filtres à particules

Le filtre s'encrasse au fil du temps avec les particules accumulées, principalement de la suie. Cette couche épaisse nuit au bon fonctionnement du véhicule, d'où la nécessité de la brûler pour maintenir la circulation des gaz d'échappement. Cette opération permet de transformer les suies en cendres pour diminuer la pression différentielle.

Diverses technologies existent pour la régénération du FAP : injection de gazole à l'échappement, FAP catalysé ou additivé. L'objectif est d'abaisser la température de combustion des particules ou d'augmenter la température des gaz d'échappement pour les brûler.

Quels sont les symptômes d'une panne du FAP ?

Une sortie échappement avec des fumées noires signifie que le FAP laisse passer les gaz d'échappement sans les traiter. Il est donc hors d'usage et non nettoyable.

Plusieurs symptômes peuvent indiquer un FAP colmaté :

Processus de régénération

Le FAP se régénère automatiquement lorsque les conditions de conduite le permettent. Deux types de régénération existent :

Le nettoyage du fap

filtres à particules Optym Ha

Le procédé Ceramex consiste à injecter de l'eau additivée puis de l'air comprimé à l'intérieur du filtre à particules pour un nettoyage optimal. ©Optym-Ha

Au cours de la vie du véhicule, le nettoyage du filtre à particules est une échéance obligatoire.

Au fil des années, les cendres s'accumulent et le FAP s'obstrue. Le véhicule peut se mettre en mode dégradé, et les codes défauts vont apparaître (voyant filtre à particules, voyant moteur, anomalie antipollution).

Pour éviter cet effet de colmatage, il est nécessaire de faire entretenir et nettoyer le filtre à particules par des professionnels. L'entretien du FAP doit être confié à des personnes qualifiées, utilisant le matériel homologué par les constructeurs des filtres et des véhicules.

Pour le nettoyage du FAP, un protocole doit être respecté :

  1. Contrôle visuel (imagerie, endoscopie) : détection d'éventuelles ruptures du média filtrant pour s'assurer à 100 % de l'efficacité du FAP.
  2. Nettoyage du FAP : une diversité de technologies existe sur le marché. Parmi elles, citons la méthode traditionnelle (traitement thermique conjugué à un soufflage à air comprimé), le traitement combiné eau et air (technique très répandue sur les FAP VL/VUL), la technologie Ceramex (traitement par remplissage intégral de l'eau dans le FAP, suivi d'une injection d'air comprimé), le nettoyage chimique (peu répandu, du fait des préoccupations environnementales liées à l'usage de produits chimiques agressifs).
  3. Contrôle final : il inclut le contrôle visuel, l'imagerie interne du FAP et le contrôle de pression différentielle.

Cette étape de contrôle du FAP est tout aussi importante ! Deux étapes de vérification sont essentielles pour s'assurer de son bon fonctionnement.

Contrôle de perte de charge : La mesure de la différence de pression d'air (contre-pression ou pression différentielle) en amont et en aval du FAP. Il faut disposer d'un système électronique breveté permettant de contrôler la contre-pression avant et après le nettoyage du FAP. Mais l'information la plus importante dans le contrôle du filtre est de déterminer les performances du filtre nettoyé par rapport à un filtre neuf d'origine. Des technologies permettent de connaître le pourcentage de la perte de charge du filtre après nettoyage.

Contrôle de l'efficacité du FAP : Le contrôle d'efficacité permet de déterminer la capacité du filtre à piéger les particules. Des technologies, telles que Veritex, permettent d'inspecter la structure interne du nid d'abeille du filtre à particules et de détecter les éventuelles ruptures et blocages des canaux du média filtrant.

 

Par France Auto Reman

L’inflation a gonflé la facture des réparations automobiles en 2023

Après une augmentation de 3,7 % en 2022, le coût des sinistres sur les véhicules du parc européen couverts par une garantie a continué de croître en 2023. Selon le rapport annuel publié par CarGarantie, ce montant a grimpé de 6,3 %. D’après l'analyse de près d'un million de dossiers, la facture moyenne a été évalué à 657 euros. Il s'agit de la seconde hausse significative après celle de l’année précédente.

Le directeur général de CarGarantie pense que la flambée du prix des matières premières et des pièces détachées explique partiellement cette évolution. "Cela fait plusieurs années que cette tendance à la hausse des prix se dessine. Ces cinq dernières années, les coûts de réparation avaient déjà augmenté d'environ 100 euros au total, souligne ainsi Marcus SöldnerL'augmentation de près de 40 euros constatée en une seule année est néanmoins exceptionnelle".

Un quart des coûts de sinistres (25,9 %) concernent les moteurs des voitures revendues d'occasion (VO). Cette part a ainsi augmenté de deux points en un an. Tandis que les systèmes d'alimentation – turbocompresseurs inclus – ont vu leur part se réduire légèrement. Celle-ci est ainsi passée de 18 % à 17,6 %. De son côté, l'installation électrique reste au même niveau, à 13,4 %.

Répartition du coût d’un sinistre sur les voitures d’occasion

Composants

2023

2022

Moteur 25,9 % 23,9 %
Système d'alimentation (turbocompresseur inclus) 17,6 % 18 %
Installation électrique 13,4 % 13,4 %
Boîte de vitesses 10,2 % 10,5 %
Climatisation 6 % 6,3 %
Système de refroidissement 5,5 % 5,4 %
Électronique de confort 3,7 % 4,5 %
Carrosserie/habitacle 3,3 % 2,8 %
Système d'échappement 2,7 % 2,7 %
Direction 2,6 % 2,7 %
Châssis 2,4 % 2 %
Transmission 2,2 % 2,4 %
Système de freinage 1,8 % 2 %
Différentiel 1,1 % 1,3 %
Protection des occupants 0,9 % 1,3 %
Entraînement électrique 0,3 % 0,3 %
Système hybride 0,2 % 0,2 %
Régulation dynamique du véhicule 0,2 % 0,3 %

L'installation électrique reste le maillon faible

Néanmoins, le moteur n'est pas l'organe le plus exposé sur les voitures d'occasion. En effet, l’entreprise constate qu'il est impliqué dans 14 % des sinistres. "En raison de la complexité croissante des éléments électriques et électroniques des voitures, l’installation électrique restera en 2023 le composant le plus souvent touché par les pannes", précise-t-il dans sa note de synthèse. La part de ces systèmes dans les dossiers atteint 22,1 % (contre 21,3 %, en 2022).

Cependant certains éléments voient aussi leur part reculer dans la fréquence des sinistres. C’est notamment le cas des systèmes d'alimentation (17,1 % contre 18,2 %), de l'électronique de confort (7,1 % contre 8,2 %) et de la climatisation (6,2 % contre 6,6 %).

Fréquence des sinistres par groupes de pièces sur les voitures d'occasion

Composants 2023

2022

Installation électrique 22,1 % 21,3 %
Système d'alimentation (turbocompresseur inclus) 17,7 % 18,2 %
Moteur 14 % 12,6 %
Système de refroidissement 7,3 % 7,4 %
Électronique de confort 7,1 % 8,2 %
Climatisation 6,2 % 6,6 %
Boîte de vitesses 5,1 % 5,1 %
Carrosserie/habitacle 4,6 % 3,8 %
Système d'échappement 3,5 % 3,6 %
Système de freinage 2,9 % 3,2 %
Transmission 2,8 % 3 %
Châssis 2,3 % 1,9 %
Direction 2 % 2,1 %
Protection des occupants 1,5 % 2 %
Différentiel 0,5 % 0,5 %
Régulation dynamique du véhicule 0,2 % 0,3 %
Entraînement électrique 0,1 % 0,1 %
Système hybride 0,1 % 0,1 %

Des sinistres plus tardifs

Visiblement, les VO subissent moins de risque de sinistre durant leur première année de remise en circulation. Cela serait dû à la fois au gain de fiabilité et à la montée en compétence sur le reconditionnement. L'étude montre ainsi que 25,8 % des dossiers sont transmis au-delà des 360 jours suivant la revente. Il faut néanmoins souligner les sinistres sont plus nombreux entre 30 et 60 jours (7,6 % des dossiers) et entre 60 et 90 jours (7,1%). Alors qu’avant 30 jours, ils représentent tout de même 6,8 % des VO sinistrés.

Le garantisseur allemand a aussi étudié la sinistralité en la corrélant au kilométrage. Il apparaît ainsi que les sinistres interviennent plus tardivement dans l'histoire des voitures. 27,6 % d’entre eux se produisent maintenant avant la barre des 5 000 km. Alors qu’en 2022, CarGarantie rapportait que cette part s’élevait à 29,2 %.

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Dans ce domaine, les tranches supérieures sont plus impactées. Ainsi, 7,2 % des voitures revendues d'occasion ont été sinistrées à entre leurs 20 000e et leurs 25 000e kilomètres (contre 6,9 % en 2022). Tandis que 21,2 % d’entre elles l’ont été au-delà des 25 000 km (contre 18,5 % auparavant). Précision : le marché européen dans les grandes largeurs a glissé vers des exemplaires plus âgés. Il est donc logique que contrats de garantie reflètent cette influence.

Bosch lance une gamme de pièces pour la climatisation

Déjà présent depuis des années dans la gestion thermique, et proposant des stations d'entretien de climatisation et de diagnostic, Bosch accélère sur ce segment. L'équipementier annonce, en effet, la commercialisation de deux gammes de pièces de rechange pour la climatisation avec des condenseurs et des compresseurs.

"Ce sont les deux grosses pièces de la boucle climatisation, celles qui portent le plus le marché en termes de CA, confie Kevin Gourven, spécialiste produits de climatisation Europe chez Bosch. Le compresseur est le cœur du système et a une forte valeur. Le condenseur est une pièce de casse pour laquelle il y a plus de remplacements."

Deux pièces maîtresses de la boucle de climatisation

Pour le lancement de cette nouvelle offre, Bosch a soumis ses compresseurs et condenseurs à des essais d’endurance, d’étanchéité et de corrosion très poussés. L'équipementier garantit ainsi des performances fiables et une durée de vie optimale.

Les compresseurs de climatisation sont disponibles pour les fluides frigorigènes les plus courants et sont livrés préremplis avec la quantité d’huile adéquate. Pour faciliter le montage, des raccords adaptés sont fournis avec les pièces, dans des emballages robustes et sur mesure pour garantir la sécurité du transport.

200 références en 2024

Environ 200 références seront lancées cette année, pour une couverture de parc de 30 à 35 %. "C'est une gamme courte que nous allons vite accroître. Notre volonté pour 2025 est aussi de proposer le filtre déshydrateur, qui est très important, mais aussi le détendeur, l'évaporateur, etc. L'objectif est d'avoir toute la boucle de climatisation", ajoute Kevin Gourven. Pour Bosch, l'objectif côté climatisation est clair et assumé : "Devenir un acteur majeur sur le plan européen."

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Surtout, la famille climatisation prend de l'ampleur. D'abord parce que plus un véhicule ne sort d'usine sans en être équipé. Ensuite parce qu'avec l'électrification du parc, son importance va se renforcer. "Les véhicules hybrides et électriques ont des systèmes plus complexes, notamment en termes de gestion thermique", rappelle Kevin Gourven. La boucle de climatisation pour refroidir la batterie des véhicule revêt un enjeu majeur. Et Bosch compte bien prendre position sur ce marché d'avenir.

L'application de peinture en une seule opération : le credo de Standox

Standox annonce que sa méthode d’application en une seule opération est disponible avec sa dernière gamme de produits Xtreme. Le fabricant préconise ainsi d’utiliser ces solutions lors d'un seul passage en cabine de peinture de la pièce à réparer.

Le carrossier peut appliquer à la suite le mastic, la couche de base et le vernis en une ou deux couches, mouillée sur mouillée. Aucune attente d’évaporation n’étant nécessaire, les temps de séchage intermédiaires sont supprimés. Cette méthode permet donc aux réparateurs d’économiser du temps, du produit et de l’énergie.

Méthode destinée aux petites et grandes carrosseries

Cette technique actuellement basée sur la technologie brevetée Fast Cure Low Energy d'Axalta n'est cependant pas nouvelle. "Depuis que Standox a dévoilé son application en une seule opération à Automechanika en 1992, il y a déjà plus de 30 ans, c'est toujours la technique de finition sur laquelle sont fondés l’efficacité et les économies d’énergie et de produits, sans qu'il soit nécessaire de faire aucun compromis sur la qualité", précise Romain Autret. Le responsable technique d'Axalta Refinish France ajoute que "cela change la donne, surtout si l'on calcule le temps gagné sur une journée entière de travail".

Cette technique reste particulièrement adaptée aux grandes carrosseries. En effet, leur cadence élevée de chantiers de réparation entraîne des dépenses énergétiques vertigineuses. Cependant, le fabricant affirme qu'elle est aussi pertinente pour les ateliers de petite et moyenne taille. Dans leur cas aussi, les économies réalisées en cabine de peinture renforcent leurs bénéfices. Tandis que le gain de temps peut aussi améliorer leur rentabilité.

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La gamme Xtreme, compatible avec cette méthode, comprend plusieurs familles de produits. Elle est ainsi composée des lingettes Express de prétraitement des métaux U3000, du mastic VOC-Xtreme mouillé sur mouillé U7650, du mastic VOC-Xtreme U7600, de la base mate Standoblue et du vernis Standocryl VOC-Xtreme-Plus K9600. Romain Autret assure que leur emploi en une seule opération "peut apporter un avantage concurrentiel considérable aux carrossiers à un moment où ils sont soumis à une pression croissante pour améliorer leur efficacité".

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Contrôle technique des véhicules des catégories L : la profession en ordre de marche

Alexandra Herbel en est convaincue : "Il n’y aura pas, cette fois-ci, de retour en arrière". Alors que l’application du contrôle technique des véhicules de catégorie de L suscite toujours une vive opposition chez certains motards, la présidente du métier contrôle technique de Mobilians et directrice générale du réseau Secta Autosur n’envisage pas un nouvel ajournement de cette disposition.

"Ce parc roulant doit être contrôlé, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas", insiste-t-elle. Chez Mobilians, on rappelle d’ailleurs que différentes études ont montré, depuis 15 ans, que le contrôle technique est bénéfique à la sécurité routière, y compris pour les deux et trois roues motorisés. Du côté de Dekra Automotive, Rémi Courant, directeur technique et qualité, ajoute que la France est un des derniers pays européens à instaurer une visite périodique pour ces véhicules.

Déjà plus de 3 000 contrôleurs formés

Sur le terrain, les professionnels du secteur se sont donc mis en ordre de marche pour préparer l’arrivée des quelque 2,5 millions de véhicules appelés à passer leur premier contrôle réglementaire en 2024.

Aujourd’hui, ce sont plus de 3 000 contrôleurs techniques (parmi 13 300 que compte la profession) qui ont été formés pour prendre en charge ces engins. Titulaires d’une extension d’agrément pour contrôler les catégories L, ils ont tous suivi une formation spécifique de 33 heures dont 7 heures exclusivement dédiées à la manipulation des véhicules.

Du côté des centres de contrôle technique, parmi les 6 600 sites agréés en France, Mobilians estime qu’un maillage suffisant sera opérationnel dès le 15 avril pour couvrir tous les départements. "Le nombre de centres agréés augmente tous les jours. A terme, je pense qu’au moins un centre sur deux proposera le contrôle technique des catégories L", estime Alexandra Herbel.

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A l’issue de cette première année d’entrée en vigueur, Mobilians estime que les catégories L représenteront, en moyenne, un volume d’environ 1 million de visites périodiques. Une majeure partie de ces contrôles sera réalisée dans le cadre de transactions de véhicules d’occasion, qui obligent le vendeur à fournir un contrôle technique de moins de 6 mois.

Varta aide les réparateurs à prévenir les pannes de batteries

Si les batteries de nos voitures supportent mal les températures hivernales, ce sont bien les chaleurs estivales qui endommageraient le plus fortement nos batteries selon l'équipementier Varta. Avec la hausse des températures, elles subissent une autodécharge et les composants électrochimiques vieillissent de manière anticipée. Les températures extrêmes de l'hiver suivant terminent la pile 12 volts, empêchant le démarrage… bien souvent au pire moment !

Outre les effets des températures extrêmes, l'évolution des technologies électroniques (Adas, Start & Stop, caméras de stationnement, etc.) équipant les dernières générations de véhicules favorise l'usure des batteries. D'où la nécessité de disposer de batteries suffisamment puissantes et adaptées aux fonctionnalités de la voiture.

Le Varta Partner Portal aide au remplacement des batteries

Afin de minimiser les risques de pannes, en particulier avec un parc vieillissant, Varta recommande aux garagistes de les anticiper. L'idée étant de tester la batterie pour détecter le moindre signe de faiblesse. Pour accompagner les réparateurs, la marque a développé Varta Partner Portal.

Cette plateforme de service recense de nombreuses informations générales sur les batteries, leur temps d'installation et les instructions de montage. Mieux encore, le Varta Partner Portal possède un outil qui identifie la batterie la plus adaptée au véhicule.

Guillaume Girard, responsable marketing France chez Varta, explique : "Plutôt que d’attendre la panne, nous recommandons aux réparateurs de tester au moins une fois par an les batteries de leurs clients pour anticiper leur remplacement. En pensant à le faire, les garages saisissent de nouvelles opportunités commerciales et soignent la satisfaction de leurs clients en leur évitant la panne et l’immobilisation de leur voiture."

Vincent Kneppert, Jérôme Obadia et Guillaume Da Silva rejoignent DAT

Vincent Kneppert DAT

Vincent Kneppert, nouveau responsable grands compte de DAT France. ©DAT

Le spécialiste du chiffrage automobile, arrivé en France en 2022, renforce encore son équipe. DAT annonce ainsi l’arrivée dans ses rangs de Vincent Kneppert, de Jérôme Obadia et de Guillaume Da Silva. Le premier de cette liste est nommé responsable grands comptes, pièces et loueurs. Dernièrement, il avait été responsable des partenariats de Volta Truck. Auparavant, Vincent Kneppert avait été vice-président de Sidexa Afrique du Nord pendant huit ans. Il y a notamment travaillé au chiffrage et à la digitalisation du parcours client. Le responsable a occupé cette fonction après avoir œuvré pendant plus de 21 ans chez des loueurs (Avis, Opel Renting/General Electric, Hertz, ALD)…

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Jérôme Obadia DAT

Jérôme Obadia, nouveau responsable commercial dans le Sud-Ouest de DAT France. ©DAT

De son côté, Jérôme Obadia devient responsable commercial de DAT dans le Sud-Ouest. Il connaît particulièrement bien ce territoire. En effet, auparavant, il y a été manager de projet au sein de la Coopérative des carrossiers de Guyenne et Gascogne pendant deux ans. Tandis que de 2011 à 2021, le cadre a aussi été responsable régional du réseau de carrossiers Axial.

Guillaume Da Silva DAT

Guillaume Da Silva, nouveau responsable de développement produit de DAT France. ©DAT

Enfin, Guillaume Da Silva est désormais responsable de développement produit de DAT. Auparavant, il a été employé en France par un "éditeur de chiffrage automobile référent". Ce technicien y a également travaillé dans le domaine de l'intelligence artificielle, après avoir été diplômé de l’école EPITA et de l’Université Paris Est Marne la Vallée.

Emil Frey France : Benjamin Abitbol devient directeur de l’offre IAM

Emil Frey France annonce le recrutement de Benjamin Abitbol en tant que directeur de l’offre IAM. Il sera placé sous la responsabilité de Marc Van Puyvelde, directeur des équipementiers. Il a pour rôle de piloter la stratégie produits du pôle PRIAM. Parmi ses fonctions, il supervisera l'équipe de category managers en charge du référencement et des achats, ainsi que du cycle de vie produit pour les entités Flauraud et Barrault.

"Je me réjouis de ce nouveau challenge, la distribution aftermarket a toujours été mon fil conducteur professionnel, car en constante évolution, alors participer activement à ses enjeux actuels et futurs au sein d’un groupe moteur et leader de notre industrie, c’est hyper stimulant !", a déclaré le nouveau directeur de l’offre IAM d’Emil Frey France.

Benjamin Abitbol dispose d'une expérience de près de dix ans au sein des divisions aftermarket d'équipementiers (Delphi, ArvinMeritor, etc.). Il s’appuie également sur expertise entrepreneuriale acquise en fondant plusieurs entreprises dont Renovatio Automotive.

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"Nous sommes ravis d’accueillir Benjamin Abitbol au sein du groupe Emil Frey France, son expertise de l’aftermarket et sa vision entrepreneuriale collent parfaitement à notre esprit et à notre ambition", conclut Marc Van Puyvelde.

Recyclage automobile : vers un essor de la filière illégale ?

La Feda a réuni le 4 avril 2024 les acteurs de l'écosystème de l'économie circulaire automobile pour son premier CDA de l'année. Les constructeurs, recycleurs et remanufacturiers ont abordé les nouveaux enjeux liés à la mise en place de la filière à responsabilité élargie des producteurs (REP). Les éco-organismes et systèmes individuels (SI) ont désormais 18 mois pour déployer leur réseau de centres VHU après obtention de leur agrément. Les centres VHU, quant à eux, vont devoir poursuivre la structuration de leurs activités pour répondre aux cahiers des charges des éco-organismes et SI.

Systèmes individuels et éco-organismes se mettent en place

Constructeurs, recycleurs et remanufacturiers : c’est tout l’écosystème de l’économie circulaire automobile qu’a choisi de réunir la Feda, le 4 avril dernier, pour son premier CDA de l’année. Au cours de trois tables rondes, les différents acteurs de la chaîne de valeur du recyclage de véhicules sont intervenus à tour de rôle pour aborder les nouveaux enjeux auxquels ils font face avec la mise en place de la filière à responsabilité élargie des producteurs (REP).

Parmi eux, les constructeurs se sont évidemment mis en ordre de marche pour respecter leurs nouvelles obligations. Depuis le 1er janvier 2024, ils doivent notamment déployer les éco-organismes et systèmes individuels (SI) tenus d'assurer notamment la collecte des véhicules hors d’usage (VHU). Chez Stellantis, on a logiquement fait le choix d’un système individuel avec Valorauto, coentreprise développée avec Galloo. Même stratégie du côté de VW qui s’est associé avec la marque MAN.

"Nous avons fait le choix d’un SI mais pas pour l’ensemble de nos marques, nuance Aymeric Jobelot, chef de programme environnement du constructeur. Certaines d’entre elles, comme Bentley et Lamborghini, feront le choix de l’éco-organisme qui est plus adapté à leur parc roulant. Les enjeux et attentes entre les marques généralistes et les marques premium ne sont évidemment pas les mêmes."

Compte tenu de sa représentativité sur le marché, le groupe Volvo a également opté pour l’éco-organisme. La marque a notamment rallié BMW, Mercedes-Benz et Mitsubishi Motors au sein de "Recycler mon véhicule", éco-organisme né dans le giron de la Csiam. "Nous avons déposé notre dossier, il est en bonne voie", souligne Jean-Marc Bigois, responsable support réseau du constructeur suédois.

Un maillage d’environ 800 centres pour couvrir le territoire

Pour répondre à leurs exigences, éco-organismes et systèmes individuels vont devoir, dans les prochaines semaines, constituer leur maillage de centres VHU. "La loi nous laisse 18 mois pour déployer notre réseau après obtention de notre agrément", précise Thomas Delgado, président de Valorauto.

L’entreprise s’est déjà attelée à cette tâche pour le compte de Stellantis, dont les marques représentent chaque année entre 500 000 et 800 000 véhicules mis au rebut (soit environ 45 % du parc total de VHU). "Nous comptons actuellement 350 centres VHU et nous avons l’ambition d’en réunir 600 à 800 centres à terme", précise Éric Consigny, responsable du recyclage et du développement durable dans la business unit Économie Circulaire de Stellantis.

Volkswagen, qui fédère aujourd’hui 380 déconstructeurs, vise un maillage similaire pour une couverture optimale du territoire. Une vision partagée par Florence Bailleul, directrice d’Indra Automotive Recycling, qui estime qu’il faudrait environ 800 centres VHU dans le pays pour proposer à chaque automobiliste une solution d’enlèvement dans un rayon de 30 km.

Or, il se trouve que parmi les quelque 1 700 démolisseurs du pays, 800 d’entre eux seraient suffisamment "matures", toujours selon Florence Bailleul, pour répondre aux nouvelles exigences de la REP, en particulier en matière de production de pièces de réemploi. Pas question toutefois pour les éco-organismes et SI d’ignorer les autres centres. "Nous ne signerons pas uniquement avec les centres producteurs de PRE, confirme Aymeric Jobelot. L’objectif est d’accompagner toute la profession qui réalise déjà un travail de grande qualité".

Quelles garanties pour les centres VHU ?

Du côté des centres VHU, les prochains mois s’annoncent effectivement très importants. Pour répondre aux cahiers des charges des éco-organismes et SI, ces derniers vont devoir poursuivre la structuration de leurs activités. "Ils vont faire face à de gros enjeux d’investissement", confirme Florence Bailleul. Selon la dirigeante, il est impératif de pérenniser les débouchés des déconstructeurs pour limiter leur dépendance aux fluctuations des cours des matières recyclables. "Il faut trouver les mécanismes pour sécuriser leurs investissements", insiste la directrice d’Indra Automotive Recycling.

Face à ces enjeux, Aymeric Jobelot invite d’ailleurs les déconstructeurs à signer avec tous les éco-organismes et SI du marché. Avec les éco-organismes, ça ne sera pas très compliqué : il suffira de répondre au cahier des charges de la filière REP. "Un éco-organisme ne pourra pas refuser un opérateur qui respecte ce cahier des charges. C’est une des exigences que nous avons obtenues du législateur", explique Patrick Poincelet, président de la branche des recycleurs de Mobilians.

Avec les SI, la situation sera différente, puisque les centres VHU devront également nouer avec chacun d’entre eux un contrat commercial dont les clauses restent encore confidentielles. Seule certitude, selon Patrick Poincelet, ces accords leur imposeront un certain nombre de contraintes. Pour quelle contrepartie ?

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"C’est toute la question ! Les systèmes individuels ne sont pas dans la capacité de s’engager sur un flux de VHU pour leurs centres partenaires, puisque la moitié des véhicules mis au rebut est aujourd’hui issue des particuliers. Compliqué dès lors de garantir que ces voitures seront bien collectées par les systèmes individuels des marques concernées", estime le dirigeant de Mobilians.

Des centres VHU pourraient "rester sur la touche"

Autre question qui reste en suspens : combien de déconstructeurs seront retenus par les SI et éco-organismes ? Si ces derniers semblent tous tabler sur un maillage d’environ 800 partenaires à l’échelle nationale, ce sont potentiellement plusieurs centaines de démolisseurs qui pourraient ainsi se retrouver sur le carreau… Et basculer alors dans l’illégalité.

"C’est une vraie menace, confirme Patrick Poincelet. On connaît les difficultés des pouvoirs publics à faire respecter la réglementation et mettre fin aux activités de cette filière illégale. Je crains que la situation empire si ces centres VHU restent sur la touche." Une crainte partagée par Thomas Delgado qui estime que l’État doit rester un garde-fou pour la filière et maintenir ses contrôles.

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Malgré ces préoccupations, Patrick Poincelet se veut confiant, estimant que les acteurs de l’écosystème VHU doivent désormais "se mettre autour de la table pour trouver une organisation dans laquelle chacun trouvera sa place".

Point S Écomobilité se met à la vente en ligne

Avec 40 centres déjà ouverts et une vingtaine de nouveaux en chemin pour 2024, Point S étoffe rapidement son concept Écomobilité. Le réseau vient par ailleurs de lancer un site d'achats en ligne dédié : points-ecomobilite.fr. Cette plateforme permettra aux clients finaux d'acheter vélos, trottinettes et autres scooters électriques.

À retirer dans un centre Point S

En revanche, pas de livraison à domicile (pour l'instant, du moins). Les produits achetés en ligne seront à retirer dans un centre Point S. Cela permettra d'assurer "un niveau d’expertise et de conseil optimal jusqu’à la livraison", expose l'enseigne. Divers services sont par ailleurs proposés par Point S au client : paiement fractionné (trois, cinq ou dix fois), reprise d’anciens vélos électriques, ou encore solutions d’assurances.

Il y a un an, Point S avait déjà créé un site internet vitrine dédié à Écomobilité, sans cacher sa volonté d'en faire un site marchand. Cette nouvelle version renferme un nombre important de références. Près de 150 produits sont accessibles à la vente, avec différentes marques emblématiques comme Peugeot, Gitane, Jeep, etc.

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"Le marché des deux-roues électriques est en plein essor, avec cette année encore des produits offrant de nouvelles fonctionnalités, alliant innovation et confort. Point S Écomobilité permet à nos clients traditionnels Point S et à de nouveaux clients d’avoir accès à un conseil d’expert, au plus près de leur lieu de vie et donc de leurs besoins quotidiens. Nos adhérents formés les guident pour répondre à leurs besoins et attentes de mobilités d’aujourd’hui et de demain", commente Olivier Giroutru, responsable du développement commercial national de Point S Écomobilité.

Montage du moyeu de roue avec roulement intégré pour poids lourds

First Stop et Côté Route déploient leur solution de dépollution moteur

Les réseaux First Stop et Côté Route annoncent le déploiement de leur nouveau "traitement éco-conso" pour moteurs. A l’issue d’une phase pilote réussie, cette prestation de nettoyage moteur sera disponible dans plusieurs centres des deux enseignes en France.

Commercialisé à hauteur de 49,90 € TTC, l’intervention consiste en un nettoyage approfondi des suies dans le système moteur. Le traitement agit plus particulièrement sur le turbo, la vanne EGR, le filtre à particules, les soupapes d'échappement, le catalyseur et les injecteurs.

Grâce à cette intervention préventive, First Stop et Côté Route entendent éviter aux automobilistes le remplacement de pièces du moteur ainsi que des "pannes coûteuses". Le "traitement éco-conso" favorise, en outre, une réduction de la pollution, l'amélioration du confort de conduite et de meilleures chances de validation au contrôle technique.

Les deux enseignes estiment que cette intervention est recommandée pour tous types de véhicules thermiques et tous types de carburant. Elles conseillent de réaliser ce traitement une fois par an pour les véhicules de plus de 5 ans ou ayant dépassé les 40 000 km au compteur, en complément de la révision annuelle.

TRIBUNE – Combler les lacunes en matière de main-d’œuvre en éveillant la passion des futurs techniciens automobiles

De l’hôtellerie-restauration à la construction, des grandes entreprises aux PME, les difficultés de recrutement persistent. 87 % des sociétés qui recrutent rencontrent des difficultés pour trouver le profil recherché, selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). En parallèle, 63 % des dirigeants d’entreprises français redoutent un manque de main-d'œuvre dans les prochaines années en raison du vieillissement de la population, selon une étude Indeed/Glassdoor.

De ces deux réalités émergent des interrogations essentielles : comment motiver davantage de personnes à embrasser ces métiers en tension et comment les fidéliser ? Les jeunes générations doivent donc impérativement être encouragées à explorer ces opportunités professionnelles.

La pertinence des professions essentielles et de leurs programmes d'apprentissage

La pandémie de Covid-19 a introduit le concept de "travailleur essentiel". Celui-ci désigne les professions cruciales pour assurer le bon fonctionnement de la société. Parmi ces métiers figurent les professions techniques de maintenance, responsables de la sécurité et de la fonctionnalité des véhicules et des entreprises. De plus, ces carrières, accessibles via l'apprentissage, offrent une opportunité aux individus qui ne peuvent pas aller à l'université. Elles peuvent être enrichissantes pour eux, avec la possibilité de voir leur rémunération s'améliorer au fil de leur gain d'expérience.

L'un des avantages des programmes d'apprentissage réside dans l'exonération d'impôts dont bénéficient les apprentis. Leurs salaires sont ainsi dispensés de charges jusqu'à 20 815 euros. Ces jeunes en début de carrière peuvent donc percevoir un salaire net significatif.

Dans le secteur de l'industrie automobile, les initiatives visant à attirer de nouveaux talents se sont renforcées en France. Ainsi, selon une étude France Travail BMO 2023, un total de 43 690 projets de recrutement ont été prévus dans le secteur commerce et réparation automobile l'année dernière. Cela représente une augmentation de 10 % par rapport à 2022. Ce dynamisme dans les recrutements est en partie stimulé par l'apprentissage, selon l'Association nationale pour la formation automobile (ANFA).

Ainsi, on observe une légère hausse de 1,3 % des embauches sur un an, soit une augmentation de 4 750 salariés. Celle-ci a principalement été impulsée par la progression des programmes de formation de la rentrée 2022.

Un nouveau type d’emploi de technicien automobile

Avec l'augmentation de la demande de réparations de véhicules électriques (VE) et des tâches impliquant la mise à jour de logiciels et l'amélioration des systèmes embarqués, l'approche du travail dans l'après-vente automobile évolue. Bien que cela puisse paraître décourageant pour certains professionnels du secteur, il est crucial de reconnaître que ces avancées peuvent aussi rendre ce métier plus attrayant.

Elles peuvent séduire des spécialistes de la technologie ne souhaitant pas exercer un emploi de bureau traditionnel. Cette tendance préserverait ainsi l'avenir de cette industrie. Cet aspect est d'autant plus crucial pour les générations actuelles qui sortent de l'école. Car celles-ci sont sensibles au monde numérique et aspirent à un emploi qui les plonge au cœur de cet univers.

Aujourd’hui, le métier de technicien automobile ne se limite pas à serrer des boulons. L'automatisation et la robotique améliorent l'efficacité, la sécurité et la précision dans le secteur. Ces transformations exigent de nouvelles compétences. Elles réclament une expertise technique pour résoudre les problèmes de manière créative. Aussi, susciter l'intérêt des jeunes pour ces évolutions et opportunités est donc essentiel pour inspirer une nouvelle génération de professionnels de l'automobile.

Que doivent faire les employeurs pour susciter l’intérêt chez leurs recrues et les fidéliser ?

Par conséquent, lorsque vous proposez des postes d'apprentis ou de débutants, évitez d'intimider les candidats potentiels avec une liste exhaustive de compétences requises. Rendez l'offre attrayante ! Les compétences spécifiques sont un atout. Donc, même s'ils ne répondent pas à toutes les exigences, ils se sentiront en confiance pour postuler.

Soyez transparents sur les compétences qu'ils acquerront et offrez-leur un aperçu de l'évolution de leur carrière. Décrivez à quoi pourrait ressembler leur vie après l'apprentissage, en mettant en avant les possibilités d'avancement. Informez-les sur la perspective d'obtenir un emploi à plein temps. En leur fournissant un aperçu de leur futur possible, ils seront investis dans votre entreprise et voudront progresser.

Il est primordial d'attirer et de soutenir les nouveaux talents. Il est également essentiel d'investir autant dans les nouveaux employés que dans les collaborateurs plus expérimentés. La fidélisation des techniciens qualifiés s'avère nettement plus rentable que l'intégration répétée de nouvelles recrues. Autrement, les ateliers multiplient les dépenses pour constamment recruter, interviewer, former et intégrer de nouveaux techniciens.

Pour garantir une relation durable avec les techniciens, il est aussi crucial de définir clairement dès le départ les attentes, la culture de l'entreprise, la rémunération et les avantages liés au travail. Il est également important de considérer les avantages offerts. Parmi eux figurent les primes, tickets restaurant en l'absence de salle de repas et majoration des heures supplémentaires. Celles-ci s'élèvent à 25 % pour les 8 premières heures (dès la 36e) et à 50 % à partir de la 44e. Une indemnité de panier de 5,82 euros est prévue en cas de travail de nuit, ainsi qu'une majoration de 100 % du salaire horaire brut de base en cas de travail le dimanche.

Comment faire monter en compétences ses employés et son garage ?

Compte tenu de la complexité croissante de la technologie automobile, il est aussi impératif que les propriétaires d'ateliers investissent dans la remise à niveau de leurs techniciens. Cela peut inclure la prise en charge des coûts de la formation continue. Il est aussi possible de mettre en place des programmes de mentorat et de formation interne. Cette dernière est d'autant plus cruciale à mesure que l'industrie automobile évolue. Elle inclut davantage de nouveaux véhicules, notamment les motorisations électriques.

L'un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui est d’ailleurs le fossé des compétences en matière de réparation des VE. Les causes de ce déficit sont complexes. Les techniciens ne reçoivent pas la formation spécialisée nécessaire. Cela, non pas à cause de leurs propres lacunes, mais en raison des défis auxquels sont confrontés les ateliers indépendants. Ceux-ci comprennent le coût des outils, le manque de soutien institutionnel pour le financement de la formation et le manque de temps pour la formation. Ce dernier frein est dû à la diminution du nombre de techniciens entrant dans le secteur.

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Le manque de temps joue donc également un rôle, malgré les améliorations apportées par les outils logiciels d'atelier. Les professionnels sont donc unanimes : la formation doit être plus facilement accessible. Cela, aussi bien pour les nouveaux techniciens que pour les plus expérimentés. Cependant, cette responsabilité ne devrait pas reposer uniquement sur les ateliers. En effet, un effort collectif est nécessaire pour combler ce fossé de compétences et garantir que la main-d’œuvre soit équipée pour répondre aux évolutions des exigences de l'industrie automobile.

Les formations du CNVA certifiées Qualiopi

L'organisme francilien attendait cette nouvelle depuis 2017. C'est dorénavant officiel, les formations du Conservatoire national des véhicules anciens (CNVA) bénéficient de la certification Qualiopi, délivrée par le Cofrac. Les stagiaires du CNVA participeront enfin à une formation diplômante. Ils auront également la possibilité de financer leur stage par l'intermédiaire de leur compte professionnel de formation (CPF). La certification Qualiopi sera rétroactive pour les stagiaires des promotions de ces trois dernières années.

Depuis sa création, le CNVA a accueilli près de 1 500 stagiaires et deux catégories en ressortent. 50 % d'entre eux sont des jeunes, tout juste sortis de l'école, qui décident de se spécialiser sur un aspect de la restauration automobile (carrosserie, sellerie, mécanique…). L'autre moitié des stagiaires correspond à des profils plus séniors, des professionnels souhaitant acquérir de nouvelles compétences. Certains choisissent le CNVA pour effectuer une reconversion. D'autres sont issus du grand public et suivent une formation par pure passion.

Un besoin important en main-d'œuvre

L'âge moyen du parc roulant français augmente, ce n'est plus une nouveauté. Selon Mobilians, il serait passé de 11,4 ans en 2014 à 12,5 ans en 2023, de même que 60 % des voitures auraient plus de dix ans. De ce même constat, il y a de plus en plus de véhicules anciens (de plus de 30 ans) et le marché dépasse les quatre milliards d'euros par an. Malheureusement, les spécialistes de la restauration vieillissent aussi et prennent peu à peu leur retraite. Chaque année, près de 400 postes ne seraient ainsi pas pourvus, faute de profils formés.

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Le Conservatoire national des véhicules anciens, créé en 2015 par le pilote moto Luc Maurel, anticipe ce besoin prégnant de main-d'œuvre dédié à la restauration de véhicules anciens. Pour perpétuer ce savoir-faire, l'organisme propose plusieurs filières de formation selon les besoins et le type de stagiaire visé.

Les formations courtes, de 1 à 3 jours, traitent de thématiques précises telles que la carburation, le circuit électrique ou encore sur la bonne manière d'entretenir son ancienne au quotidien. La formation longue prépare au titre de technicien restaurateur de véhicules anciens. Elle est dispensée durant sept mois à temps plein. Le stagiaire est formé sur tous les aspects de la restauration d'un véhicule de collection. Enfin, un module sur la création et la reprise d'entreprise (atelier de restauration) sera proposé courant 2024. Pas de doute, le CNVA est bel et bien l'un des acteurs majeurs du futur de l'automobile rétro.

Oliver Schneider prend la tête d'Aliapur

Oliver Schneider, directeur général de Continental Tires France, a été élu président d’Aliapur par son conseil d’administration, réuni le 28 mars 2024. Il prend ainsi le relais de Tom Adams. Oliver Schneider œuvrait déjà pour l’éco-organisme dédié au recyclage de pneumatiques usagés puisqu’il siège à son CA depuis quatre ans.

Diplômé de l’Institut supérieur franco-allemand de techniques, d’économie et de sciences, et titulaire d’un master en génie industriel de l’école polytechnique de Montréal, Oliver Schneider dispose de plus de 20 ans d'expérience sur le marché du pneumatique.

Il a rejoint le groupe Continental en 2004 via le "Tires Trainee Program", dans le département Recherche et Développement d’Hanovre, en Allemagne. Il a ensuite successivement exercé les fonctions d’ingénieur développeur, chef de projet et responsable grands comptes, en charge du business OE, à Hanovre et à Sarreguemines. En 2020, il est promu à la direction générale de Continental France.

Pour mémoire, la présidence d’Aliapur revient en effet tous les deux ans à un représentant de chacun des cinq manufacturiers fondateurs (Bridgestone, Continental, Goodyear, Michelin et Pirelli).

Le Club R-M Premium Partners vise les 200 membres en 2024

C'est l'heure du bilan pour le Club R-M Premium Partners ! Aujourd’hui, plus de 180 réparateurs d’excellence, utilisateurs de peinture R-M sont réunis par leur marque du groupe BASF. Cela alors qu'à sa création en 2017, le club n’en fédérait qu’une trentaine. Il était ensuite rapidement monté à 90 membres en un an. Aujourd’hui, le fabricant de peinture dresse un bilan particulièrement positif de son activité 2023.

Attentifs aux innovations

En effet, l’an dernier, la filiale de BASF a attiré 37 nouveaux adhérents dans son club. Ceux-ci emploient 430 peintres et carrossiers. Ils ont réparé 86 500 véhicules et vendu 404 000 heures de peinture en 2023. Tous ont adopté la gamme de produits Pioneer Series, labellisée e’sense (écoresponsable) par le groupe. Ensemble, ces carrossiers partagent leurs bonnes pratiques.

Depuis leurs débuts, les membres de ce club se réunissent plusieurs fois par an, pour partager notamment leurs expériences. Souvent, ils sont aussi les premiers à bénéficier des innovations du fabricant de peinture. En effet, le credo de l’association de ces carrossiers-gestionnaires est : "Excellence, performance durable, dynamisme, partage d’expérience et écoresponsabilité". Car, leur objectif est de maîtriser à la fois les commandes de leurs entreprises et de participer aux évolutions de leur secteur. Ils sont donc particulièrement attentifs aux innovations et produits haut de gamme dans les métiers de la réparation.

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Le fabricant de peinture les anime à l'aide de son réseau de distributeurs régionaux. Une centaine de techniciens et vendeurs les accompagne notamment lors de huit rencontres locales. À son programme, le club propose des séminaires et des offres spécifiques. À cette fin, il entretient des liens avec 22 partenaires des services et des pièces de rechange.

Excellence opérationnelle en ligne de mire

Les spécialistes des services proposent leurs compétences dans les domaines des flottes, économies d’énergie, rachats de créance, assurance, véhicules de courtoisie… Parallèlement, les experts conseillent les membres pour les faire progresser. Concrètement, le club les aide à améliorer leurs performances. L'objectif est d'exploiter leurs opportunités en développant une image professionnelle, pour répondre aux attentes des apporteurs d'affaires. Ensemble, ces réparateurs s'orientent ainsi progressivement vers toujours plus d'excellence opérationnelle…

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L'ensemble de ces activités du club peuvent donc séduire encore de nombreux réparateurs à travers la France. R-M annonce que ses animateurs comptent encore attirer certains de ses nouveaux clients et prospects. La marque précise qu'elle pense franchir la barre des 200 adhérents courant 2024, même si elle ne s'en est pas explicitement fixé l'objectif.

TechPRO 2 et Brain Bee Connex 2, les nouveaux outils de diagnostic de Mahle

Depuis avril, Mahle Aftermarket propose la deuxième génération de ses outils de diagnostic TechPRO et Brain Bee Connex. Pour ces nouvelles solutions, les développeurs de l’équipementier allemand ont entièrement repensé l'interface utilisateur et amélioré sa convivialité.

Les réparateurs sont guidés dans leur intervention de façon plus intuitive et plus efficace pour un diagnostic plus rapide du véhicule. L’interface propose notamment des icônes facilement identifiables et des didacticiels vidéo accompagnant le technicien tout au long du processus de diagnostic.

Les outils sont équipés d’une caméra intégrée pour photographier l’immatriculation en un clic et lancer automatiquement l'application. La nouvelle fonctionnalité Smart Scan permet, en outre, de bénéficier d’informations supplémentaires sur les codes d'erreur, telles que les bulletins de service OEM, les données de rappel et les conseils de réparation.

Ce qui simplifie le flux de travail et permet de gagner un temps précieux. Mahle indique que son nouveau connecteur VCI est le plus petit connecteur avec DoIP (Diagnostics over Internet Protocol) intégré du marché. Le boîtier robuste est spécialement conçu pour une utilisation quotidienne dans les ateliers.

Des solutions qui s’adaptent aux besoins de chaque atelier

TechPRO 2 et Brain Bee Connex 2 sont également compatibles avec le Mahle Cyber Security Pass (MCS Pass). Ce qui signifie que les ateliers indépendants peuvent toujours accéder facilement aux données de diagnostic des véhicules cryptées par des passerelles de sécurité (Security Gateway, ndlr).

Mahle précise, en outre, que ses solutions sont commercialisées via des licences flexibles. Ce qui permet de configurer l'appareil de diagnostic (niveau de diagnostic, conditions d'abonnement, etc.) en fonction des besoins de chaque atelier. À noter que les clients des versions précédentes continueront de bénéficier d'une assistance et de mises à jour régulières.

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"La digitalisation fait son chemin dans les ateliers indépendants. Il est donc d'autant plus important de mettre à la disposition des équipes un outil de diagnostic qui réponde aux nouvelles exigences et les soutienne dans leur travail. Avec TechPRO 2, nous préparons les ateliers à une ère numérique", résume Philipp Grosse Kleimann, membre du comité de direction de Mahle et responsable de la business unit Aftermarket.

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Avril 2024

Comment Opal se réinvente pour continuer de croître

On ne construit pas un groupe centenaire sans une vision à long terme. Ce cap, aussi symbolique qu'important, le vendéen Dubreuil le célébrera cette année. Les bougies de cet anniversaire seront soufflées à la rentrée 2024 au Puy du Fou – une autre institution locale, devenue une référence nationale, qui porte haut les couleurs d'un département tellement atypique.

Autant de points communs entre le parc d'attractions et le groupe de distribution. Entité aux multiples facettes (avec une présence dans des secteurs tels que l'aérien, les matériels de travaux publics, l'énergie, le poids lourd ou l'hôtellerie), celle-ci demeure un maillon incontournable du marché français de la distribution automobile.

Le représentant historique de la marque Peugeot, classé au 17e rang du top 100 2023 du Journal de l'Automobile, rayonne dans l'Ouest de la France grâce à 59 points de vente et de service ainsi qu'à trois centres de préparation de véhicules d'occasion. C'est notamment pour soutenir l'activité de cet ensemble que la plateforme Opal (Ouest pièces auto logistique) a vu le jour en 2003. Une initiative qui paraît bien normale aujourd'hui, mais qui l'était beaucoup moins à l'époque.

Si on se replace vingt ans en arrière, Opal était un projet totalement novateur. Au début des années 2000, Jean-Paul Dubreuil souhaitait optimiser le stockage et la distribution des pièces détachées pour ses propres concessions et pour d'autres professionnels du secteurconfirme Stéphane-Pierre Mongereau, son directeur depuis huit ans.

Quand Opal révolutionne le marché

C'est comme ça que la plateforme vendéenne est née. Une grande première dans le monde de l'automobile qui a pu être regardée d'un mauvais œil par l'après-vente traditionnelle. Aux Essarts, Opal centralise et livre alors l'entièreté de la gamme de pièces Peugeot et des gammes équipementières.

Un modèle unique et vertueux qui permet à la société de dégager de la croissance dès la première année et de construire sa réputation. Mais aussi d'éveiller la curiosité du marché. Depuis vingt ans, les plateformes de pièces se sont multipliées. Influencés ou non par Dubreuil, les distributeurs ont été nombreux à investir dans la leur. Le vendéen a même été une source d'inspiration pour PSA (devenu Stellantis), avec le lancement en 2017 du réseau Distrigo, petite révolution à l'échelle du secteur.

Nonobstant cette concurrence renforcée, Opal a toujours réussi à conserver son avance. En deux décennies, son chiffre d'affaires "net" est passé de 30 à 148 millions d'euros, ses effectifs de 60 à 156 salariés en CDI, et sa surface de 5 000 à 12 800 m². Le tout en restant fidèle à son site des Essarts, idéalement placé avec les autoroutes A83 et A87 à proximité immédiate. La recette du succès façon Dubreuil tient en plusieurs points clés.

Important centre d'appels

Le premier concerne l'offre, voulue aussi exhaustive que possible. Environ 40 000 références sont stockées dans le site, des plus petites (des boulons vendus à l'unité) aux plus volumineuses (barres d'attelage, pots d'échappement…). Les pièces des marques Stellantis (Peugeot, Citroën, Opel et FCA) y côtoient celles des équipementiers et de la gamme Eurorepar. Chaque année, 3,3 millions d'articles (soit 1,1 million de colis) quittent l'entrepôt.

Des pièces, de l'outillage, de la peinture (avec un laboratoire dans la plateforme), des pneus (une activité qui dispose de sa propre cellule avec 28 000 enveloppes en stock)… Opal revendique une stratégie à 360 degrés.

On veut répondre à tous les besoins. Il faut que le client agent, MRA, carrossier ou autre pense à nous en se disant qu'il va trouver tout ce dont il a besoin chez Opal.

Une vision basique, logique, mais tellement ardue à concrétiser. L'offre n'étant rien sans le service qui va avec, la plateforme met un point d'honneur à soutenir ses clients de différentes façons. L'un de ses grands atouts tient notamment dans son centre d'appels. Un endroit qui concentre encore un quart des commandes et qui centralise 1 600 appels par jour, gérés par une équipe de 25 personnes hautement qualifiées.

Preuve de sa pertinence, ce centre a été dupliqué chez APA Carmoine, autre filiale du groupe Dubreuil, qui porte le panneau Autodistribution dans l'Ouest. Toujours en matière de services, Opal se distingue en dépassant les objectifs fixés par Distrigo, qui prévoient deux livraisons/jour chez les clients. La plateforme a choisi, quant à elle, de doubler ce chiffre. "Un choix vertueux car la satisfaction client s'en est trouvée améliorée", insiste Stéphane-Pierre Mongereau.

Trois sites pour rayonner

Pour renforcer ses livraisons dans des zones plus éloignées de sa base, le groupe Dubreuil a aussi fait le choix d'investir en 2018 dans un site secondaire à Trélissac (24), de 1 000 m², et, en septembre 2023, dans un autre de 2 500 m² à Saint-Porchaire (17). Mais le sens du service peut aussi prendre des tournures plus inattendues. Dans l'entrepôt, un espace est consacré à la réalisation de plaques minéralogiques… Tous les garages ne disposent pas des équipements nécessaires pour les faire et peuvent donc se tourner vers la plateforme.

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Le succès d'Opal peut enfin aussi s'expliquer avec un dernier point fondamental. Pour se différencier et continuer d'être aux avant-postes, la société a toujours fait de l'innovation l'un de ses leitmotivs. Pêle-mêle, citons cette application smartphone destinée aux clients, ce logiciel informatique lui permettant de connaître précisément le parc circulant dans ses zones de chalandise, ou ce chatbot mis en ligne en 2023. À l'avenir, la plateforme compte s'appuyer davantage sur l'intelligence artificielle pour continuer de croître.

Deuxième plaque Distrigo en volume de chiffre d'affaires, première sur le pneumatique (241 500 pneus livrés en 2023) et sur la cible des MRA, la filiale du groupe Dubreuil a aussi réussi, fait notable, à s'émanciper de sa maison mère. Environ 60 % de son activité sont générés par de "l'externe" auprès d'agents, de réparateurs indépendants, de membres du réseau Eurorepar ou de carrossiers. De quoi renforcer son rayonnement. Et faire perdurer la grande aventure Opal.

Clas en mode électroportatif

Nouvelle gamme inédite chez Clas. L'outilleur met sur le marché une série d'outils électroportatifs à destination des ateliers mécaniques. Cette famille comprend des clés à choc, une perceuse et une meuleuse, associés à une batterie unique interchangeable. Celle-ci délivre 20 volts et 4 ampères, et répond à un usage intensif avec une grande autonomie.

Avec cette nouveauté, Clas veut répondre à l'évolution des besoins des garagistes, désireux de gagner en mobilité au sein et hors de l’atelier. Pour maximiser la couverture de sa gamme, la marque savoyarde affirme que chaque outil est compatible avec l’ensemble des embouts, forets et douilles disponibles dans le commerce.

Une garantie de trois ans

Ces différents produits peuvent être achetés en lot ou bien séparément. Par ailleurs, grâce à la technologie brushless (sans charbon) dernière génération, il n’y a pas de consommable à remplacer.

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"Avec cette gamme, conçue spécialement pour les ateliers, nous continuons à répondre aux exigences actuelles des professionnels quant à leurs habitudes de travail. C’est une étape clé dans l’évolution de notre écosystème de solutions globales. Nous avons aussi fait le choix d’offrir une garantie de trois ans sur notre nouvelle gamme, preuve de notre engagement envers nos clients dont la confiance et la satisfaction sont primordiales", commente Hervé Gaftarnik, directeur pôle produits et services chez Clas.

Indasa lance son godet de peinture ingénieux

Conformément à sa stratégie annoncée l'an dernier à Equip Auto Lyon, la marque Indasa complète son offre avec la commercialisation de son propre godet de peinture, l'Indasa Mixing System. Pour mettre au point cette dernière référence, le spécialiste des abrasifs a privilégié l’efficacité, l’ergonomie, l’économie et la simplicité d’utilisation, en s'appuyant sur l’expérience de ses techniciens et formateurs.

Conserver le coloris voulu

L’Indasa Mixing System vise à fluidifier l’activité l’atelier tout en optimisant sa rentabilité. Cet outil recyclable est à la fois utilisable pour mélanger, pulvériser et conserver les teintes. Ce godet universel, disponible en quatre tailles (200, 400, 600 et 800 ml), est compatible avec la majorité des pistolets, grâce à un adaptateur PPS1.0.

Il assure aussi un transfert de peinture de qualité via plusieurs dispositifs. Le godet dispose notamment d'une valve intelligente pour un transfert de peinture optimal. Tandis que l’absence de liner assure une application homogène des produits. Il évite donc toute concentration de pigments entraînant une modification des coloris.

"Les retours d’expérience des utilisateurs d’Indasa Mixing System les plus fréquents mettent en avant l’aspect pratique, robuste et fiable du godet", rapporte Pascal Alcaraz, responsable de secteur Indasa France. "Ils citent en particulier la sécurité qu’apporte un filtre soudé au couvercle et non collé ou la fixation au pistolet par emboitement plutôt qu’en vissant. Les détails pratiques, comme l’accès à la fiche technique via un QR code sur la face du godet ou l’emplacement pour indiquer la teinte, se sont avérés très utiles".

Intérêt des distributeurs de peinture

Ce système limite aussi le gaspillage de peinture, grâce à l’absence de transfert de peinture entre récipients. Ajoutons qu'une sécurité permet d'éviter de renverser de la peinture en retirant le godet du pistolet. Enfin, le bouchon du couvercle empêche le séchage de la teinte, lorsque le gobelet est stocké à l’envers. Un vrai plus pour les carrossiers-peintres et leurs fournisseurs.

"L’atout différenciateur de notre système de mélange est sa double fonction de pulvérisation et de stockage. En plus du couvercle de pulvérisation, le godet Indasa est fourni avec un couvercle hermétique", assure Yves Martinez, directeur général Indasa France. Ce dernier ajoute : "Les distributeurs l’utilisent pour livrer des teintes aux carrossiers. Le godet arrive à l’atelier avec le mélange de peinture, prêt à être fixé sur le pistolet pour l’application. Notre godet est apprécié car il simplifie la phase de préparation d’une réparation en évitant la perte de produit et de temps".

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En fournissant cette nouvelle référence, la marque portugaise propose aux carrossiers de rationaliser leurs achats. Les réparateurs peuvent se tourner vers son offre alternative comprenant désormais abrasifs, ponceuses et système de mélange. Celle-ci est positionnée premium et accompagnée par un service technique de terrain.

Bénédicte Bohbot, l'endroit et l'envers du décor

Et petit à petit, la passion a fait son nid. Il en faut parfois peu pour susciter de grandes vocations. Celle de Bénédicte Bohbot est née très tôt. Pour elle, l'automobile demeure une image d'Épinal. Celle véhiculée et partagée par un parrain, vendeur en concession, qui "venait toujours avec une belle voiture aux repas de famille", notamment cette 505 qui reste, encore aujourd'hui, gravée dans sa mémoire.

À la question de savoir ce qui l'attirait foncièrement dans cet objet iconique, Bénédicte Bohbot cite la panoplie complète de la parfaite mordue : le design, les formes, la vitesse, l'esprit de liberté, l'innovation…

Autant de centres d'intérêt qui vont progressivement construire ses envies et sa vie. À l'heure de choisir sa voie, elle opte pour des études de commerce, à Rennes (35), durant lesquelles elle réalise des stages en concession. Une confirmation, s'il en fallait une, que ce monde est bel et bien fait pour elle.

Paradoxalement, au moment d'entamer sa carrière, Bénédicte Bohbot prend le contrepied. Plutôt que l'univers de la vente, ses showrooms chauffés et ses nouveautés lustrées, elle s'oriente vers celui de l'après-vente, "un domaine très intéressant et en constante évolution", souligne-t-elle. Au milieu des années 90, Peugeot cherche de jeunes diplômés pour aller sur le terrain et soutenir son activité accessoires. Bénédicte Bohbot coche toutes les cases et la voilà recrutée pour travailler cette famille de produits dans la région lyonnaise.

À cette époque, nous étions peu de femmes dans cet univers et j'étais regardée avec de gros yeux lorsque j'arrivais dans les ateliers. Mais cela n'a jamais été un problème ; j'étais même un peu fière de ça.

Une révolution vécue de l'intérieur

Au bout de trois ans, elle fait un détour par le monde des logiciels, chez Sage, puis dans un cabinet de conseil. En 2007, la voilà de retour dans l'automobile, et pas n'importe où. Nommée responsable marketing et communication de Nissan West Europe, elle va vivre de l'intérieur une véritable révolution. Dans les rangs du constructeur nippon, elle participe au lancement de la Leaf et accompagne l'émergence de l'électrique.

"Une chance, sourit-elle. C'était une expérience très enrichissante car le sujet était tout nouveau. On avait un véhicule qui était extraordinaire, pour lequel tout avait été pensé et anticipé de A à Z, et qui ne cessait d'évoluer." Avait-elle conscience de ce qui était en train de se jouer ?

L'émulation dans les équipes et chez nos partenaires était très forte. On sentait qu'on commençait à bâtir le futur de la mobilité.

Promue par la suite responsable des partenariats VE, de l'innovation ou encore des nouveaux produits, elle quitte le constructeur au bout de dix ans pour rejoindre Jaguar-Land Rover en tant que… directrice marketing véhicules électriques ! Un sujet qui lui colle définitivement à la peau, elle qui se dit fascinée par la technologie de ces modèles.

À l'été 2023, après avoir déjà vécu de nombreuses aventures dans le monde de l'auto, sa nomination en tant que directrice marketing pour l'Europe de l'Ouest de Bridgestone EMIA est pour elle "un prolongement naturel" de son parcours. Le groupe japonais lui permet de nourrir son goût pour l'innovation et le développement durable, alors que Bridgestone consacre chaque année 600 millions d'euros à sa R&D et s'est fixé des engagements extrêmement ambitieux en matière de durabilité.

Cette année, un autre défi se présente à elle : la gestion du partenariat avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, dont le fabricant de pneumatiques est partenaire. "C'est un projet extraordinaire", conclut-elle.

Mister-Auto : Jérémy Chouteau devient directeur commercial et marketing BtoB

Pour développer son activité auprès des professionnels, Mister-Auto est allé chercher Jérémy Chouteau pour en faire son directeur commercial et marketing BtoB, depuis le 1er avril 2024. Ce dernier sera rattaché au directeur des opérations, Jean-Michel Booh-Begue et intègre le comité de direction du site e-commerce.

Auparavant, Jérémy Chouteau était directeur commercial France au sein de bilstein group. Arrivé en 2011 chez l'équipementier allemand, il y a exercé plusieurs fonctions commerciales avant de prendre la direction de l'équipe en 2021. Auparavant, Jérémy Chouteau a commencé sa carrière chez Quinton Hazell France en 1999. En 2000, il rejoint Corteco en tant que cadre commercial. Trois ans plus, il rallie Sorea pour y exercer les fonctions de responsable commercial jusqu'en 2010.

Ses 25 ans d'expérience et son parcours résolument orienté vers le segment BtoB ont séduit Mister-Auto. Le pure player compte continuer de développer son offre Pro, qui a déjà fortement progressé en 2023 en atteignant 15 % de l’activité globale de Mister-Auto, dont le catalogue est passé à 1,9 million de références l'an dernier, contre seulement un million en 2022.

"Nous prévoyons une progression sur le segment des ventes BtoB qui atteindra 20 % de notre activité en 2024. Ainsi, nous reconnaissons en Jérémy Chouteau tous les atouts pour soutenir cette croissance. Jérémy aura pour responsabilité de continuer l’approche de proximité prôné par Mister-Auto. Celle-ci se traduit par la rencontre avec les professionnels ou bien la mise à disposition au quotidien d’un service client dédié. Au-delà de son expertise, Jérémy a démontré les qualités humaines indispensables pour entretenir et resserrer les liens crées avec nos clients", commente Jean-Michel Booh-Begue, directeur des opérations de Mister-Auto.

Noëmi Boutet aux commandes de Sekurit Service

Filiale du groupe Saint-Gobain dédiée à la fourniture de vitrage, Sekurit Service (anciennement Autover) a été placée sous la direction de Noëmi Boutet depuis le 1er avril 2024. Elle succède à Laurent Tardy, appelé à d’autres responsabilités au sein du groupe.

Diplômée de l’Université Paris-Dauphine et de l’École des Ponts ParisTech (anciennement École nationale des ponts et chaussées), Noëmi Boutet a rejoint Sekurit en 2005. Elle occupe différentes fonctions en supply chain, notamment au Brésil, avant d’être nommée responsable grands comptes internationaux pour les modules de toits-ouvrants en 2015. En 2017, elle prend la responsabilité du compte Renault avant de devenir directrice expérience client et communication.

En 2021, elle devient directrice de la start-up interne AARI, solution digitale d’orientation et de prise de rendez-vous en ligne pour le bris de glace à destination des assureurs et des gestionnaires de flottes.