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Constructeurs

PSA se félicite du succès de Vidéo Check

Publié le 4 décembre 2019
Par Romain Baly
2 min de lecture
La solution digitale permettant au réparateur de réaliser et d'envoyer un diagnostic vidéo se développe avec succès. Si 1 900 points de vente PSA en profitent aujourd'hui, ils seront près de 4 000 d'ici fin 2020.

Alors que se tient actuellement à Poissy (78) la traditionnelle Coupe du Monde Aftermarket du groupe, PSA profite de cet évènement pour promouvoir, auprès de ses responsables après-vente et conseillers commerciaux en lice, son innovante solution Vidéo Check. L'occasion pour la direction de dresser un premier bilan de cette application digitale, également utilisée par le réseau Motorcraft, permettant au réparateur de réaliser une vidéo d'un véhicule et de l'envoyer directement sur le téléphone mobile de son propriétaire.

Deux ans après son lancement, Vidéo Check a été déployée dans 1 900 points de vente dans le monde tandis que PSA avance un objectif de 4 000 d'ici fin 2020. Rien qu'en 2019, plus de 72 550 vidéos ont été envoyées, soit plus de 6 000 dossiers par mois. Un succès qui ne doit rien au hasard pour Pascal Luchetti, directeur après-vente monde de PSA Aftermarket : "Cette solution contribue à une relation plus fluide et transparente avec le consommateur".

Une vidéo sur deux débouche sur un vente additionnelle

En effet, dans la pratique, le réparateur va s'appuyer sur Vidéo Check s'il remarque que des travaux supplémentaires sont à effectuer sur le véhicule et envoie ainsi une vidéo des éléments concernés. "Cela s'inscrit dans le sens d'une meilleure qualité de service", ajoute le dirigeant. L'apport de cette innovation semble probant puisque PSA fait état d'un taux de transformation moyen de 50 %, et même de 67 % lors du dernier mois d'octobre.

Par ailleurs, cela a un impact direct sur les ateliers. Outre une amélioration de l'efficacité et de la productivité, Vidéo Check permet surtout de "générer des ventes additionnelles", complète Pascal Luchetti, et saines dans la mesure où il s'agit là d'éléments défectueux ou en passe de l'être. Selon le constructeur, le déploiement de cette solution a permis la réalisation d'un chiffre d'affaires additionnel d'environ 20 millions d'euros.

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