Autodistribution : Catherine Duyck devient directrice d'AD Carrosserie

Après avoir œuvré pendant plus de 15 ans pour le réseau de carrossiers Five Star, Catherine Duyck vient de rejoindre le groupe Autodistribution. Elle y prend les manettes du réseau AD Carrosserie, remplaçant Stéphane Montagne qui occupe désormais les fonctions de directeur des partenariats et du service clients. Sa nomination a été dévoilée lors du congrès Autodistribution organisé à Marrakech, du 19 au 21 mai 2023.

C’est une nouvelle aventure qui s’annonce donc pour la dirigeante dont le parcours professionnel a été jusqu’ici essentiellement lié au groupe DuPont, rebaptisé Axalta Coating Systems en 2013. Catherine Duyck a rejoint le fabricant de peinture dès 2000 en tant que chef de projet marketing pour la marque Spies Hecker. En 2006, elle prend la tête du marketing de DuPont Refinish France avant de devenir, deux ans plus tard, responsable marketing et communication du réseau Five Star en France.

Aux côtés d’Alain Bessin, président du GIE Five Star, elle supervise alors le développement de l’enseigne de carrosseries, œuvrant notamment au déploiement de nouvelles offres et services pour les adhérents et vers les prescripteurs / apporteurs d'affaires. Une mission qu’elle poursuivra jusqu’à mars 2023.

Mahle s’allie à Midtronics pour la maintenance de batteries

Face à l’essor du parc roulant électrique, Mahle et Midtronics jouent l’union sacrée. Le groupe allemand et son homologue américain viennent de nouer un accord prévoyant le développement conjoint d’équipements de service pour les véhicules électriques à batterie. Les deux partenaires annoncent vouloir proposer un "service sûr, facile à utiliser et efficace" pour les batteries lithium-ion. Cette prestation s’étendra du diagnostic à l’entretien, sur l'ensemble du cycle de vie de la batterie, quelle que soit la marque du véhicule.

Mahle fournira son savoir-faire et son expérience dans les domaines de la maintenance des fluides frigorigènes, de la calibration Adas, du diagnostic des véhicules et des batteries. De son côté, Midtronics mettra à profit sa position de spécialiste de l'inspection, du diagnostic et de l'entretien des batteries basse et haute tension.

"En raison de la vitesse d'évolution de la technologie des batteries et des véhicules électriques, aucune entreprise du monde des services de l’automobile n'est prête. Cette collaboration réunit deux leaders pour accélérer et faciliter la transition du marché de l’après-vente vers la maintenance de véhicules électriques", soutient Will Sampson, président de Midtronics.

Mahle prêt à faire face au défi de l’électrique

Pour Mahle, ce partenariat revêt une importance stratégique. En effet, l’équipementier estime que le coût ainsi que la complexité des batteries et des technologies électriques représentent aujourd’hui l’un des plus grands défis de l’histoire du marché de l’entretien automobile. La batterie de traction peut, en effet, représenter plus de 25 % du coût total d’un véhicule électrique.

Dans le même temps, à horizon 2035, la part de marché des VP à motorisation électrique (BEV et hybrides) atteindra, selon le groupe allemand, 95 % en Europe, 90 % en Chine et 75 % en Amérique du Nord. L'entretien des batteries pourrait donc concentrer la moitié des prestations effectuées dans les ateliers.

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"À l'ère de l'électromobilité, l'entretien des batteries prend un tout nouveau sens pour les ateliers indépendants. Grâce à notre partenariat avec Midtronics, nous ouvrons donc un nouveau chapitre pour une maintenance complète de la batterie", souligne Georges Mourad, directeur global service solutions de Mahle.

Jantes Alu Services s'implante à Chambéry

La dixième implantation de Jantes Alu Services est savoyarde. Thomas Banctel, responsable communication de la franchise, avait annoncé dernièrement la volonté des dirigeants d'accélérer le déploiement du réseau amorcé en 2021. L'enseigne de réparation et rénovation de jantes confirme donc cette ambition en ouvrant un centre à Saint-Baldoph (73), près de Chambéry. Elle s'étend ainsi bien au-delà du quart Nord-Ouest de la France où elle s'était jusqu’à maintenant développé.

Trois techniciens et commerciaux

Son sixième franchisé s'appelle Dimitri Carpentier. Celui-ci bénéficie de plusieurs années d'expérience dans la peinture automobile. "Mon envie de créer une entreprise et mes recherches sur la réparation des jantes alu m'ont amené vers un concept comme Jantes Alu Services", explique-t-il. L'enseigne l'a donc accompagné pour ouvrir son atelier. Ses trois techniciens et commerciaux y proposent toutes les prestations du réseau. Ils prennent aussi en charge tous types de jantes, de toutes marques : modèles en aluminium et en alliage.

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Pour rappel, Jantes Alu Services propose des opérations de dévoilage, remanufacturing, décapage, soudure et personnalisation (design, peinture, tribofinition, etc.). L'enseigne a même mis au point certaines techniques spécifique. Son objectif est de mailler l'ensemble du territoire avec 90 centres – dont 10 en propre – en cinq à dix ans.

Contrôle technique des deux-roues : consultation publique imminente

Le sujet traîne, mais peut-être plus pour longtemps. Vendredi 12 mai 2023, la Fédération nationale de l'automobile (FNA) a été reçue par le directeur adjoint du cabinet de Clément Beaune, ministre chargé des Transports. L'occasion d’évoquer la mise en œuvre du contrôle technique des véhicules de catégorie L (incluant les deux-roues). Pour rappel, le décret pour sa mise en place a été abrogé le 9 août 2021. Le Conseil d'État a jugé cette décision illégale le 31 octobre 2022.

Un calendrier à définir

Compte tenu de l'impact environnemental que représenterait le contrôle technique des deux-roues, une consultation publique doit être lancée. Ce sera le cas "bientôt", rapporte la FNA. La fédération a tout de même insisté sur plusieurs points que le décret devra prendre en compte : la manipulation de la moto, le levage ou non du véhicule ou encore la périodicité du contrôle. Et s'est montrée dubitative sur la faisabilité d’un contrôle du bruit à l’intérieur du centre en raison des bruits parasites.

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Par ailleurs, la nécessité d'un calendrier clair a été évoquée. La FNA a expliqué qu'il devait être "cohérent avec la réalité du terrain pour les centres de contrôle technique et leurs salariés en termes de formation, d’octroi des agréments, et d’équipements". Difficile en effet d'imaginer que les centres soient prêts en deux jours une fois le décret sorti.

Analyse des défaillances prématurées d'une pompe à eau

Corteco se renforce avec l’arrivée de Fabrice Boscharinc

Après de courts passages chez Schaeffler et Vierol, Fabrice Boscharinc rejoint Corteco. A compter du 22 mai, il y occupera les fonctions de directeur commercial pour la France.

Il aura la responsabilité de mettre en œuvre la stratégie de Corteco définie par Eric Burban, directeur général de la filiale tricolore. À cette fin, il pourra s'appuyer sur une équipe de chefs de région. À terme, ses fonctions s’étendront à la Belgique et à l’Afrique, deux marchés pilotés depuis la France.

Au cours de son parcours professionnel, Fabrice Boscharinc a déjà œuvré pour plusieurs équipementiers automobiles dont les groupes Delphi (2000-2006), en tant que directeur de comptes et ingénieur commercial, et NGK Spark Plugs France, en qualité de directeur marketing et commercial entre 2006 et 2020.

Entre 2021 et 2022, il prend les manettes de la direction commerciale France de T-Scan avant de rallier, au cours de l'été 2022, le groupe Schaeffler. En novembre, il intègre ensuite Vierol en tant que country manager France, Belgique et Maghreb.

Pour Talbot, le marathon de Saumur ne fait que commencer

Un moment de partage et de dépassement. Organisé le 14 mai 2023, le dernier marathon de Saumur a réuni près de 5 000 coureurs émérites. Parmi eux, figurait un "contingent" issu du groupe Talbot et de ses différentes entités. 25 semi-marathoniens et 8 marathoniens ont pris part à cet évènement. Familles, amis et collègues ont accompagné tout au long du parcours ces aventuriers du bitume. Pour le groupe familial, cette initiative avait tout du symbole.

Depuis son siège de Thouars (79), celui-ci rayonne dans la région avec deux casquettes principales. Une première dans la pièce détachée, avec l'entité Autodistribution Talbot qui en fait l'un des meilleurs adhérents du groupement. Une seconde dans la distribution automobile avec Saga Automobiles qui commercialise la marque Peugeot à Thouars, Parthenay (79), Loudun (86)… et prochainement Saumur.

Un développement crucial

A compter du 1er juin prochain, le groupe reprendra à son compte la concession locale de la marque au lion. Une affaire jusqu'ici détenue par le groupe Gemy, qui écoulait 470 VN pour un CA de 18 millions d'euros, qui va permettre à Saga Automobiles d'améliorer son emprise régionale. Pour la famille Talbot, Saumur constitue désormais un point d'ancrage crucial, pour aujourd'hui comme pour demain.

"C'est une grande nouvelle pour nous", commente Pierre-Olivier Talbot, directeur général, dont le frère, Jean-Mathieu, gère celles de distribution automobile. "On a de grandes ambitions à Saumur", ajoute-t-il. Pour la partie distribution automobile, c'est entendu, mais plus globalement pour l'ensemble du groupe. Talbot a bien identifié tout le potentiel de croissance proposé par la sous-préfecture du Maine-et-Loire.

ReparCar facilite les relations entre ateliers et centres VHU

ReparCar veut permettre à ses ateliers clients d’aller plus loin dans leur recherche de pièces de réemploi. La place de marché leur donne ainsi la possibilité d'interroger les centres VHU sur la disponibilité des pièces qu’ils détiennent.

En effet, les déconstructeurs alimentent leur stock de nouvelles pièces d'occasion chaque jour mais celles-ci ne sont pas toujours informatisées dans l'immédiat. Se plaçant comme intermédiaire avec les centres VHU, ReparCar entend donc simplifier la recherche des réparateurs auprès de ces stocks non visibles en ligne.

ReparCar comme intermédiaire

Pour effectuer sa demande, le garagiste doit renseigner la plaque d’immatriculation et la catégorie de la pièce recherchée. Il obtient ainsi sa disponibilité et son prix. Les déconstructeurs répondent alors en proposant un devis. Le réparateur peut payer aussitôt sur ReparCar.fr, qui est le seul biais de facturation. Cette solution permet aux ateliers de réaliser différents devis en une journée.

Pour les centres VHU partenaires des ReparCar, la solution est gratuite et n’est commissionnée par la plateforme qu’en cas de vente. Ils n'ont par ailleurs aucun besoin de connexion au logiciel de gestion de stock pour faire des ventes en ligne.

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"Avec cette solution, nous avons été encore plus loin dans notre démarche de sensibilisation de réemploi des pièces, en mettant à disposition des garagistes un système clair et rapide de recherche de pièces. La mise en ligne des pièces des déconstructeurs permet de combler 30 % de la demande faite auprès des garagistes. À terme, nous espérons répondre à 80 % de la demande grâce à cette nouvelle fonctionnalité", indique Stéphane Brault-Scaillet, co-fondateur de ReparCar.

Benoît de Maynadier (Muller Automotive) : "Le Golda est un gage de rapidité, de sécurité et de performance"

L'année écoulée a été particulièrement riche pour Muller Automotive. Pouvez-vous revenir sur ce démarrage ?

Benoît de Maynadier : Muller Automotive est réellement né en avril 2022, en reprenant les activités de contrôle technique vendues par Actia. Nous avons ainsi recréé la société dans son environnement historique. Deux actionnaires indépendants pilotent une activité dédiée au matériel de contrôle technique et à l'équipement de garage. Pour la première, Muller est leader en France avec près de 2 900 lignes équipées. Dans le reste du monde, nous recensons environ 15 000 matériels Muller sur les cinq continents. Cela nous permet de nous développer rapidement depuis 12 mois. Nous envisageons de fortes croissances dans les trois prochaines années, car le marché du contrôle technique est en train de se déployer dans le monde entier.

Si 2022 a été l'année de naissance de Muller Automotive, 2023 est-elle celle de son essor ?

Oui. En début d'année, il y a eu le rachat de Fog Automotive et le lancement d'une gamme complète de ponts élévateurs, la refonte de la gamme d'équilibreuses et de démonte-pneus. Nous avons aussi lancé notre site internet et notre espace service clients. Nous allons également participer à beaucoup de salons, dont Equip Auto Lyon et Automechanika Dubaï. Pour relancer l'activité, nous nous devons de faire acte de présence sur ce type d'événements, d'être près de nos clients.

Dans le cadre de ce développement, l'intégration au Golda était-elle importante ?

Oui, et elle est même essentielle pour notre business français. Nous travaillons avec des partenaires qui nous demandent presque tous de la facturation électronique. Aller chercher les solutions du Golda est une évidence. Il s'agit du spécialiste de l'échange électronique sur le marché automobile, avec un grand savoir-faire et des solutions éprouvées et clé en main. Pour un équipementier, travailler avec le Golda est confortable. Cela va nous faire gagner beau-coup de temps et nous permettre de renforcer notre présence chez certains clients clés.

Comment votre relation avec le Golda peut-elle évoluer ?

Pour l'instant, nous en sommes à l'intégration. Le processus de mise en place se passe bien, et nous aurons largement démarré d'ici l'été. J'ai travaillé avec le Golda quand j'étais chez Bosch et Valeo, et nous sommes adhérents à la Fiev. Connaître les équipes et les services nous permet de gagner du temps, de traiter les dossiers rapidement et en confiance. Ensuite, je reste ouvert à l'utilisation de l'ensemble des services du Golda, car je n'ai aucun doute sur leur efficacité. C'est pour cela que nous y allons les yeux fermés. Le Golda est un gage de rapidité, de sécurité et de performance. C'est l'assurance d'avoir toujours le bon prix sur le bon produit.

Quelles sont les prochaines étapes à franchir pour Muller Automotive ?

Le déploiement à l'international ! Nous travaillons à notre implantation sur des zones export prometteuses. C'est le cas de l'Asie du Sud-Est et de l'Amérique du Sud. Un autre sujet que nous suivrons est le déploiement de l'analyse des particules en Europe. Notre but est de proposer à tous les clients qui le souhaitent notre compteur à particules, dont la Commission européenne a validé la recommandation de mise en place. Nous espérons que la France va vite prendre en main ce dossier, qui est déjà lancé en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Suisse. C'est un sujet essentiel concernant la pollution automobile.

Equip Auto Lyon : demandez le programme !

Après son grand retour à Paris en 2022, Equip Auto se posera à Eurexpo Lyon du 28 au 30 septembre 2023. Cette édition devrait attirer quelque 400 exposants et marques, et 30 000 visiteurs. A maintenant moins de quatre mois et demi de son ouverture, le salon dédié aux professionnels de la maintenance et des services automobiles se dévoile un petit peu plus.

Trois grands forums rythmeront Equip Auto Lyon. Le premier sera consacré à la distribution des pièces et services en Europe. Le second sera un spécial deux-roues à moteur, "un marché après-vente à découvrir". Enfin, le troisième traitera de l'hydrogène, "une alternative pour décarboner la mobilité".

12 conférences

Sur les trois jours d'événement, douze conférences seront proposées aux visiteurs. Elles s'articuleront autour des quatre thèmes suivants :

Précisons que les traditionnels villages Univers VO, start-up ou encore carrosserie-peinture seront intégrés aux allées. Ce sera aussi le cas du village du réemploi. Enfin, grande nouveauté à découvrir : le village du pneu et de l'innovation.

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VinFast digitalise la carrosserie avec Fixico

Les clients français, allemands et néerlandais de VinFast seront invités à utiliser la plateforme d’intermédiation Fixico pour trouver un carrossier. Celle-ci leur donne accès à 3 000 ateliers de réparation dans les trois pays. Elle assure un parcours client fluide, ainsi que la gestion complète des pièces détachées, pour réduire les délais d'intervention. Tandis que le constructeur automobile vietnamien de véhicules électriques (VE) restera présent pour accompagner ses clients et contrôler le processus de réparation.

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Ce partenariat vise à créer un réseau de réparation appelé à s'étendre et à se densifier à travers l'Europe. Pour l'instant, il est encore en cours de développement en France et en Allemagne. VinFast entend sélectionner des ateliers de carrosserie les plus performants pour répondre à ses besoins. Ceux-ci bénéficieront d'ailleurs de formation pour appliquer les processus de réparation et assurer la qualité de prestation exigée par la marque.

Développement européen

Parallèlement, VinFast affirme qu'il proposera à ses clients un ensemble unique de prestataires de services pour présenter une offre complète qui renforcera sa compétitivité sur le marché. "En plus d'une excellente qualité et de prix avantageux, VinFast s'efforce de se démarquer par ses services après-vente. La coopération avec Fixico et sa proposition innovante contribuera à offrir une expérience après-vente unique à nos clients en Europe", souligne Jean-Christophe Mercier, vice-président de VinFast Europe chargé de l'après-vente et de l'expérience client.

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Du côté de Fixico, ce partenariat constitue une porte d'entrée vers de nouveaux marchés en Europe. Fondée à Amsterdam en 2014, la plateforme a déjà séduit plus de 250 entreprises, dont de nombreux grands comptes (Aon, Sixt, Arval, etc.). "Nous sommes particulièrement fiers de nous associer à un fabricant de VE aussi important que VinFast [...]. Notre objectif est de démontrer ensemble que cette offre révolutionnaire redéfinira la notion de posséder un VE", ajoute Derk Roodhuyzen de Vries, cofondateur et PDG de Fixico.

Indra Automobile Recycling lance Digipiec

Alors que la digitalisation du marché de la pièce de réemploi est plus que jamais en marche, Indra Automobile Recycling passe la vitesse supérieure sur ce canal avec la création de Digipiec. Dédiée aux professionnels de la réparation automobile, cette nouvelle plateforme entend faciliter la recherche de Piec dans l’offre du réseau de centres VHU.

L’outil se veut intuitif et ergonomique grâce à une recherche par référence constructeur. Digipiec propose également une fonctionnalité de recherche sur la base du numéro d’immatriculation ou du VIN. "Cette fonctionnalité performante permet à tout professionnel de trouver les pièces qu’il recherche en un temps record et avec la certitude d’éviter les mauvaises identifications et les désagréments à la livraison", indique Indra Automobile Recycling.

Les utilisateurs de Digipiec peuvent y retrouver aujourd’hui environ 810 000 pièces de réemploi. Elles se déclinent en trois niveau de qualité : "premium", "medium" et "éco". Les pièces "premium" et "medium" proposent une garantie d’un an tandis que la gamme "éco" offre une garantie de six mois. Le délai de livraison est compris entre 24 h et 72 h selon la localisation du réparateur.

Une facturation centralisée

L’accès à la plateforme est gratuit pour tous les professionnels et chaque utilisateur bénéficie de 10 crédits d’identification par mois, renouvelables tous les mois. Pour simplifier la comptabilité des ateliers, le paiement peut être réalisé directement par carte bleue tandis que la facturation est centralisée. La création du compte ne nécessite que quelques secondes, avec transmission du K-bis.

"Dans un contexte de révolution de la mobilité mais également d’inflation, les mesures d’Indra Automobile Recycling telle que la pièce de réemploi permettent de proposer des réparations à moindre coût. Digipiec se veut donc être un outil facilitateur pour tous les professionnels automobile", ajoute Loïc Bey-Rozet, directeur général d’Indra Automobile Recycling.

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Pour information, l’enseigne de recyclage automobile compte aujourd’hui 140 centres VHU traitant plus de 200 000 véhicules chaque année.

Gérard Dacosta nommé directeur délégué d’Imatech

Le directoire du groupe IMA a nommé Gérard Dacosta (40 ans), directeur délégué d’Imatech, depuis le 1er avril 2023. Il reporte à David Pino, président d’Imatech et du directoire du groupe IMA, et succède à Guillaume de Kermel. Directeur délégué de 2018 à 2023 d’Imatech, ce dernier prend, sous la responsabilité de David Pino, le pilotage de projets stratégiques au niveau du groupe.

De son côté, Gérard Dacosta prend la responsabilité de l’ensemble des activités d’Imatech (information juridique, gestion déléguée d’assurance, assistance technique…) ainsi que des fonctions supports associées. Il a pour mission de déployer le plan stratégique 2022 - 2025 du groupe sur son périmètre.

Après une formation d’administration économique et sociale des entreprises, Gérard Dacosta a réalisé l’essentiel de sa carrière, de 2004 à 2021, dans les secteurs des services (télécom, énergie…) et de la relation clients. Il y a exercé successivement des responsabilités opérationnelles et managériales avant de prendre la direction de plusieurs filiales d’entreprises de services pendant une dizaine d’années. Il a rejoint Imatech en janvier 2022 en qualité de directeur délégué adjoint pour accompagner le développement de la structure.

eBay développe sa catégorie pièces automobiles

eBay veut accélérer le développement de son activité automobile. La catégorie pièces et accessoires auto et moto représente aujourd'hui la plus large de la plateforme. Pour poursuivre son développement, eBay propose une nouveauté depuis le 1er avril dernier. Les commissions sur le prix final et les frais fixes par commande sont partiellement ou totalement remboursées en cas d’annulation de la vente et de remboursement de l’acheteur.

Pour doper l'activité de cette catégorie, la place de marché s'apprête, en outre, à lancer une offre promotionnelle. Du 8 au 30 juin 2023, une réduction de 15 € sera proposée aux réparateurs pour tout achat de plus de 150 € dans la catégorie auto-moto. Les gammes carrosserie, pièces moteur, suspension et direction, neuves ou de réemploi, sont concernées par cette offre.

Autre nouveauté : eBay se conforme à la réglementation française sur la responsabilité élargie du producteur (REP). Le site e-commerce oblige ses vendeurs professionnels s’adressant à des acheteurs situés en France à s'inscrire auprès des éco-organismes compétents. Avant le 31 mai, ceux-ci doivent ajouter sur leurs annonces eBay leurs numéros uniques d’identification de producteur.

Le groupe IMA séduit par idGarages.com

Pour répondre aux besoins de mobilité de ses clients, le groupe IMA a élaboré pour ses actionnaires (Macif, MAIF, Matmut, AMF, etc.) une plateforme simplifiant le parcours d’entretien et de réparation des véhicules. Pour la conception de cette plateforme, Inter Mutuelles Assistance a retenu le comparateur de devis idGarages.com. IMA affirme avoir été séduit par plusieurs atouts de la plateforme : prise de rendez-vous 24/7, large réseau de 4 300 garages, calcul du devis en temps réel, etc.

Grâce à cet accord, chaque actionnaire du groupe peut créer sa propre interface utilisateur à partir de la technologie idGarages.com en fonction de ses préférences. Objectif : aider les automobilistes dans leur recherche de garagistes et dans leurs demandes de devis en ligne. La Macif est le premier assureur à déployer cette solution au travers de son portail Macif Service Entretien Auto.

De nouveaux clients pour les réparateurs d’iDgarages.com

"Pour compléter notre offre liée à la mobilité, nous avons souhaité leur proposer une solution digitale facilitant l’entretien et la réparation automobile. La réponse apportée par la plateforme idGarages.com est efficace car elle est simple d’utilisation et crée le lien de confiance indispensable entre l’automobiliste et son garagiste", confirme Frédéric Eimery, directeur groupe marketing du groupe IMA.

De son côté, Jonathan Bloch, CEO d’idGarages.com, s’est également félicité de cet accord qui va permettre à ses ateliers partenaires d’accéder à de nouveaux leviers pour doper leur chiffre d’affaires. "Grâce à notre partenariat avec le groupe IMA qui s’incarne déjà dans une solution déployée par la Macif nos 4 300 garages partenaires vont avoir accès à de nouveaux clients potentiels et ainsi augmenter leur chiffre d’affaires."

Valeo récompensé par Nexus Automotive, ADI et Temot International

Valeo fait la passe de trois ! Depuis le début de l'année, l'équipementier s'est, en effet, vu remettre plusieurs prix par ses clients. D'abord par Nexus Automotive, en mars dernier lors du Nexus International Business Forum. Valeo a été nommé "fournisseur de l'année", pour souligner ses résultats commerciaux. Rappelons que le fournisseur est également un partenaire fondateur de la Nexus Academy. Il a aussi été un des premiers fournisseurs à contribuer au Climate Day.

Les 3 et 4 mai, à Côme (Italie), Valeo a de nouveau été récompensé lors de l'ADI Summit organisé par AD International.  Enfin, Temot a attribué un "prix spécial" au groupe tricolore lors de son sommet à Madrid, le 10 mai. Il s'agissait là de récompenser l'équipementier qui fête cette année ses 100 ans d'existence.

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"Chez Valeo Service, la satisfaction client est notre principal objectif. Nos équipes donnent le meilleur d'elles même au quotidien pour soutenir nos clients du secteur de l'après-vente. Nous sommes fiers d’avoir reçu ces prix de la part de trois acteurs clés du marché indépendant de la rechange et sommes mobilisés pour continuer à tisser et renforcer nos relations de confiance avec chacun d'entre eux", commente Eric Schuler, président de Valeo Service.

En 2022, les activités après-vente de Valeo ont généré un chiffre d'affaires de 2,25 milliards d'euros, soit une progression de 9 %. L'équipementier attribue ces résultats au vieillissement du parc roulant et à son offre plus attractive.

Liqui Moly développe un liquide de refroidissement pour les voitures électriques

Pour répondre aux besoins du parc roulant électrique, Liqui Moly lance un nouveau liquide de refroidissement de batterie, baptisé EV 200. Faisant office de gestionnaire thermique, ce produit permet de maintenir les plages de température permettant d’optimiser le fonctionnement des véhicules électriques et hybrides. La température affecte, en effet, la durée de vie de la batterie et du moteur.

Et le fabricant allemand de rappeler que la plage thermique idéale pour les batteries lithium-ion se situe entre 15 °C et 40 °C. "La gestion thermique est d’une grande importance, car elle a une influence sur l’autonomie", explique David Kaiser, responsable de la recherche et du développement chez Liqui Moly. C’est pourquoi la température de la batterie doit être constante. Selon le climat extérieur, celle-ci sera refroidie ou chauffée.

Optimiser le refroidissement indirect de la batterie

Dans le système de gestion thermique, les refroidissements direct et indirect de la batterie doivent être distingués. Plus complexe, le système indirect est toutefois incontournable car les batteries sont de plus en plus puissantes et peuvent donc devenir beaucoup plus chaudes. Sur certains véhicules (notamment les modèles Hyundai et de Kia), le refroidissement indirect nécessite un liquide spécial, à l’instar de celui proposé par Liqui Moly.

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Le produit EV 200 garantit, en effet, que la batterie ne dépasse jamais 60 °C en été et que sa température reste constamment dans la plage idéale de 15 °C à 40 °C, même en hiver. Le liquide de refroidissement offre, en outre, une conductivité optimale pendant toute sa durée de vie, une stabilité à long terme et une protection contre la corrosion.

L'Axalta Irus Mix libère les peintres de la préparation de teinte

Après avoir gardé le secret pendant de longs mois, le groupe Axalta vient enfin de lever le voile sur son nouveau mélangeur de teintes, l'Axalta Irus Mix. Ce nouvel outil révolutionnaire - qui n'est pas sans rappeler la Moonwalk de PPG - a été présenté pour la première fois à Amsterdam (Pays-Bas), le 11 mai 2023, au cours d'un événement qui a réuni 200 clients européens et quelques journalistes d'une douzaine de pays.

"L'Axalta Irus Mix est la plus rapide des machines de mélange de teinte du marché. Mais son principal intérêt c'est qu'elle est la première à automatiser entièrement le dosage et le mélange de peinture", a affirmé Fabien Boschetti, vice-président des ventes Axalta pour la zone EMEA.

"Nous sommes parvenus à résoudre quatre problèmes à la fois avec cette machine : le gain de temps, l'optimisation du travail du peintre, la réduction de la consommation de peinture et la protection de l'environnement", a répété Jim Muse. Le charismatique vice-président des ventes mondiales d'Axalta précise que ces objectifs ont été confirmés par des essais en atelier, menés aux Etats-Unis, en Allemagne et aux Pays-Bas.

Economique et écoresponsable

Selon Axalta, sa machine permet de faire gagner jusqu'à 60 % de temps de travail pour les peintres. Elle leur permet surtout de se concentrer sur leur savoir-faire à forte valeur ajoutée. La précision du mélangeur (permettant de préparer moins de 50 ml de peinture) supprimerait aussi tous les déchets de produits non utilisés. Enfin, son système de bouteille est fabriqué à partir de 50 % de plastiques recyclés.

Concrètement, dans une carrosserie employant le système Irus Mix (sur l'une des marques Cromax, Standox ou Spies Hecker), le réceptionnaire ou tout autre employé peut lancer la préparation de la teinte du véhicule. Il n'a qu'à passer le spectrophotomètre sur sa robe et à intégrer ses mesures dans la machine. La base de données du système comptant 200 000 teintes disponibles dicte ensuite la formule au robot. Quelques instants plus tard, le peintre peut alors récupérer la poche de peinture pour l'appliquer au pistolet.

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Kurt Ebubekir, carrossier allemand basé à Jülich qui a pu tester l'Irus Mix, affirme que la machine est devenue l'élément essentiel du travail de son entreprise. "Elle est vraiment d’un grand soutien dans le processus de préparation des teintes. Facile à utiliser, rapide et précise, elle est également flexible. Ce qui me permet de préparer de petites quantités comme des grandes", précise le réparateur. "L'une des choses que j'apprécie le plus, c'est que je peux effectuer d'autres tâches pendant qu’Axalta Irus Mix effectue le mélange de la peinture."

Un nouveau système de conditionnement

La mise au point du système est le résultat d'un codéveloppement avec le spécialiste chinois Santint. Il aura fallu trois ans et demi de recherche et développement pour le mettre au point.

Parallèlement à sa machine, le fabricant de peinture a aussi conçu un nouveau système de conditionnement en bouteilles et flacons (selon le niveau de consommation de la teinte). Celui-ci est une amélioration des modèles créés et lancés avec la gamme Syrox en 2016. Il est étudié afin d'éviter le séchage et l'accumulation de produit sec sur son bec. Il ne nécessite plus non plus d'encombrantes machines d'agitation dans le laboratoire de peinture. Ce dernier est ainsi réduit à sa portion congrue – supprimant au passage les problématiques de réglementation Atex.

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Tous les carrossiers invités à Amsterdam – détenteurs de grands ateliers – attendaient de connaître le prix de l'Axalta Irus Mix avant de précommander l'équipementier. Selon les informations communiqués par le fabricant de peinture, il faudra compter environ 27 000 euros pour bénéficier des services de sa nouvelle machine. Quelque 600 autres euros sont à prévoir pour les frais d'installation. Le fabricant estime qu'un atelier consommant 500 litres de base par an peut rentabiliser cet investissement en 12 à 18 mois. Ce temps est évidemment réduit pour les carrosseries plus importantes.

Satisfaction téléphonique : Point S, Motorcraft, Motrio et AD Carrosserie au top

Après avoir sondé 4 656 automobilistes lors des quatre derniers mois, le guide Allogarage présente les détails de son baromètre de la satisfaction téléphonique. Parmi les faits marquants, notons que Motrio et Motorcraft se classent à la première place de la catégorie des réseaux de MRA avec 77 % de taux de satisfaction.

Du côté des enseignes de retail, Point S se hisse une nouvelle fois à la tête du classement avec un taux de satisfaction de 73 %. Le réseau de pneumaticiens devance Euromaster (72 %), Midas (63 %) et Roady (60 %). Parmi les réseaux de carrossiers, c’est AD Carrosserie qui tire son épingle du jeu (78 %).

Notons, pour finir, que la marque Volvo (73 %), en nette progression, prend la première position du classement des constructeurs. BMW (72 %) et (71 %) complètent le podium.

Tous réseaux confondus, Allogarage estime que le taux de satisfaction téléphonique moyen plafonne à 67 %.

Five Star : deux carrosseries labellisées Arval Premium Center

Five Star consolide son partenariat noué avec Arval en 2021. Deux carrosseries de l'enseigne aux cinq étoiles ont, en effet, décroché le label Arval Premium Center, le 17 février dernier à Montauban (82). Il s'agit de la carrosserie Moletta Obrado et de son centre Repair Zen.

"Le fait qu’un Centre Repair Zen dédié à la carrosserie rapide reçoive la certification Arval Premium Center est une nouvelle confirmation de la pertinence de ce concept dédié à la carrosserie rapide. Pour les flottes, c’est un réel facilitateur de gestion, qu’il s’agisse d’entretien ou de remise à niveau avant la restitution des véhicules", souligne Thomas Melzer, président du GIE Five Star.

Arval Premium Center : un service "tout-en-un"

La carrosserie Moletta Obrado fait partie des quelques adhérents à avoir ouvert un site distinct, entièrement dédié au concept de réparation rapide de l'enseigne.

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Le label Arval Premium Center souligne la capacité des réparateurs à prendre en charge les clients des grands comptes. L'obtention du panneau répond à un cahier des charges exigeant en termes d’accueil et de services aux clients. Travaux de carrosserie, mais également pneus, vitrage ou entretien mécanique, les centres Arval Premium Center se distinguent de leurs homologues Arval Center par la disponibilité sur un seul site de l’ensemble des services dédiés aux automobilistes.

Ces ateliers "tout-en-un" se doivent d’offrir une satisfaction client optimale, proposant ainsi des véhicules de courtoisie ainsi qu'un dispositif d’accueil client personnalisé, avec des places de parking réservées. Les centres offrent aussi un espace de travail aménagé avec tables, fauteuils et réseau wifi.

Arval et Five Star resserrent leurs liens

Le réparateur montalbanais répond à chacune de ces exigences, arborant d'ailleurs le panneau AD Garage Expert sur son site historique. "Nous sommes habitués à travailler avec les gestionnaires de flottes, aussi l’adaptation aux process de fonctionnement d’Arval s’est faite très naturellement", précise Jean-Pierre Obrado.

Le dirigeant de l'entreprise voit dans cette labellisation une reconnaissance du travail de son équipe. "De plus, ce partenariat s’établit sur des valeurs communes, comme la satisfaction client, mais surtout la volonté d’établir des relations de confiance sur le long terme."

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Du côté de la tête de réseau, on se félicite de ces nouvelles labellisations qui positionne l'enseigne Five Star comme un partenaire privilégié des grands comptes. "L’ouverture de ces deux centres Arval Premium Center renforce la collaboration déjà forte entretenue par Five Star et Arval et matérialisée par les 26 centres Arval Centers présents au sein de notre réseau de carrossiers", conclut Lionel Garcia, responsable développement réseau de Five Star.

Speedy s'associe à Zeway pour l'entretien de scooters électriques

Quelques mois après l'ouverture de deux points de service dédiés au deux-roues, Speedy accélère son développement dans cette nouvelle activité. En effet, l'enseigne du groupe Bridgestone a signé un partenariat avec Zeway. Cette start-up française propose une solution inédite de scooters électriques à batteries échangeables qui se recharge en 50 secondes.

D'abord à Nice et en Île-de-France

Cet accord prévoit que Speedy se charge de l’entretien et de la réparation de la gamme élargie de scooters Zeway dans ses centres. Celle-ci comprend : des équivalents 50 cc (swapperOne et swapperX), un équivalent 125 cc (swapperX+), un trois-roues équivalent 125 cc (swapperTriango+), et les swapperXPro et swapperXPro+ pour les professionnels de la livraison.

Ce partenariat se concrétisera dans un premier temps en Île-de-France et à Nice. Speedy garantit le savoir-faire de ses techniciens sur ces réparations via son centre de formation de Nanterre (92). Progressivement, d'autres grandes villes françaises seront concernées au fil du développement de Zeway. Rappelons que l'enseigne compte quelque 500 centres dans l'Hexagone.

Speedy répond aux nouveaux besoins de mobilité

"Speedy est une des enseignes leaders du secteur de l’entretien automobile multimarques. En accompagnant la start-up Zeway, nous répondons au besoin de nos clients dont les mobilités changent, en levant toutes les contraintes liées à l’entretien et la réparation. Speedy est ainsi la marque qui facilite la mobilité des Français, partout et pour tous. Nous sommes très heureux que Zeway ait choisi de s’appuyer sur le dense réseau de centres Speedy réparti dans toute la France", commente Jean-Pierre Barnier, directeur de l’expansion de Speedy France.

Stéphanie Gosset et Amaury Korniloff, fondateurs de Zeway, ajoutent : "Zeway est fier de s’associer à cet acteur de renommée nationale et internationale, soucieux de répondre aux évolutions du marché de la mobilité. Le déploiement de notre solution qui lève la contrainte de la recharge et de l’autonomie avec l’échange de batteries, comprend également dans son abonnement tout inclus le service clé de maintenance et d’entretien des scooters Zeway pour faciliter encore la mobilité de nos clients. Nous sommes donc heureux de pouvoir proposer aux conducteurs de nos deux-roues un plus grand nombre de lieux d’entretien pour une mobilité sans contrainte."

Au Royaume-Uni, LKQ s’allie à plusieurs fournisseurs pour créer un réseau de garages

Pour soutenir les ateliers indépendants dans un environnement technique toujours plus complexe, LKQ a décidé de s’associer à un panel d’équipementiers au Royaume-Uni pour créer 1TEC Auto Hub. Cette nouvelle enseigne se destiné aux "ateliers tournés vers l’avenir" prêts à affronter les prochains défis du marché de la réparation automobile.

Pour les accompagner, les sept fournisseurs associés à cette démarche – Valeo, Schaeffler, Shell, ZF Aftermarket, MPM Oil, Varta et Pagid – apporteront leurs expertises respectives. Ils proposeront notamment aux adhérents le support technique nécessaire à leurs interventions, des outils de formation pour les aider à mettre à jour leurs compétences, ainsi que des informations sur les produits clés de leur activité (électronique, freinage, lubrification moteur, etc.).

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Ajoutons que les garages bénéficieront aussi d’une assistance commerciale dédiée ainsi que d’un programme de fidélisation spécifique.

"1TEC Auto Hub ne ressemble à aucun autre réseau de garages et, en nous rejoignant, un atelier s'associera à certaines des plus grandes marques du marché de la rechange automobile. Il bénéficiera d’avantages uniques pour le guider dans les moments difficiles et l’accompagner dans le développement de son entreprise", soutient LKQ Euro Car Parts.

Autodistribution mise toujours sur l'apprentissage avec le Garac

En novembre 2022, Autodistribution organisait dans son centre Institut AD la première journée du parcours d'intégration des apprentis du Garac. L'occasion de leur présenter le groupement et son réseau de garages. Le 10 mai dernier, l'enseigne au triangle rouge a de nouveau réuni les apprentis pour la deuxième journée de ce parcours d'intégration au campus du Garac à Argenteuil (95). Cette session était dédiée aux évolutions techniques et électronique des véhicules.

Présenter les technologies d'avenir

Au cours de cette journée, l'accent a été mis par Autodistribution sur deux technologies : le Pass-Thru et les Adas (systèmes d'aides à la conduite). Les apprentis du Garac ont pu participer à des démonstrations d'intervention sur ces dispositifs en atelier. Ils ont ainsi pu s'initier à ces technologies, qui devraient faire partie de leur quotidien professionnel à l'avenir.

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Une prochaine session sera encore organisée par le groupement et le centre d'apprentissage au début de l'été. Celle-ci mettra alors en avant les habilitations à la réparation de véhicules électriques et hybrides. Objectif : attirer de jeunes recrues qualifiées vers les 2 200 ateliers de indépendants AD Garage et AD Carrosserie, ainsi que dans les 1 000 sites de l'enseigne Autoprimo.

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Clas revoit son site internet

Une meilleure visibilité, c'est ce que promet Clas à ses clients. Le spécialiste de l’équipement et de l’outillage a, en effet, optimisé son site internet pour y apporter une plus grande lisibilité. Un élément essentiel alors que la marque constate un essor des commandes passées sur son site.

Autre nouveauté majeure de l'interface : elle propose désormais aux clients de leur connaître le montant de son panier en temps réel. En effet, les prix varient souvent selon les commandes, en fonction de la quantité demandée, du lieu de livraison, des offres promotionnelles ou des réductions négociées par le groupement.

Tarif en temps réel

A cette fin, Clas a intégré un web service à son site. Celui-ci permet, lorsque le client est connecté à son espace, la prise en compte de tous les paramètres nécessaires pour fournir instantanément le coût exact d’un produit. Et ce, qu'il soit sur la page de son panier ou sur celle d'un produit. Cette option est disponible depuis le 3 mai 2023.

"La mise en œuvre de cette fonctionnalité, qui se traduit pour l’acheteur par un bouton sur la page produit pour visualiser son prix distributeur, a demandé un important travail de la part de l’équipe Clas. Il a en effet fallu intégrer le calcul fait par notre ERP pour chaque client afin de lui permettre d’obtenir un tarif personnalisé et ainsi optimiser et fluidifier son expérience d’achat", explique Cédric Le Cordroch, directeur de la communication chez Clas.

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A noter que Clas propose d'autre fonctionnalités supplémentaires sur son portail. Les clients de la marque peuvent désormais connaître le montant restant à atteindre pour leur panier avant de pouvoir bénéficier de la livraison gratuite. Un suivi des stocks des produits, des délais de réapprovisionnement et de l’acheminement des commandes est aussi accessible désormais.

VBSA s'adapte à un marché de plus en plus technique

"L'activité globale de VBSA est en progression par rapport à 2021, sans être un reflet de l'inflation. Ces progrès sont liés à l'apport de nouvelles gammes", annonce Cédric Viola, président du spécialiste des outils de réparation de vitrage basé à Remiremont (88). En 2022, ses 32 salariés ont généré un chiffre d'affaires de 7,2 millions d'euros – soit une croissance de 7 %. Parmi les produits à l'origine de ce succès, figure le Terminator 2, appareil de multiréparation de pare-brise sorti en avril 2022.

Le catalogue VBSA s'enrichit aussi de nouvelles références comme des racks de stockage en bois et des barres de maintien pour agencer les VUL. Une offre accompagnée sur le terrain par ses équipes. "Nous apportons non seulement une offre produit, mais aussi du conseil, de l'expertise, de la mise en service et de la formation. Dans ce domaine, nous sommes certifiés Qualiopi depuis 2021", explique le dirigeant.

Multiplication des nouvelles enseignes

Cette dynamique pousse l'entreprise à investir. Elle a donc lancé l'extension de son unité de montage, pour augmenter sa production. Sa livraison est programmée fin 2023. Côté personnel, "notre équipe de technico-commerciaux a récemment été étoffée, avec le recrutement de deux nouveaux collaborateurs pour les secteurs Hauts-de-France, Normandie et Nouvelle-Aquitaine", ajoute Cédric Viola.

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Ces efforts répondent à une demande croissante, due à la création d'une multitude de nouvelles enseignes de remplacement de vitrage, "parfois non structurées, et surfant sur la vague des prestataires non agréés". Cédric Viola assure qu'il faut "proposer des solutions alternatives, économiques et écologiques, telles que la réparation de pare-brise", face à la hausse des coûts moyens de réparation du vitrage – qu'il associe d'abord au couple inflation-technologie (capteurs, vision tête haute, etc.).

Habilitations et formations incontournables

Le dirigeant observe que l'évolution des surfaces vitrées augmente aussi les coûts moyens, "avec des formes de plus en plus complexes et un besoin en matériel de plus en plus spécifique, répondant notamment à la problématique des charges lourdes". Il souligne que ces tendances impliquent davantage de formation des réparateurs associée à la fourniture de matériels, "avec souvent des solutions multimarques proposées par les fabricants, pour des taux de couverture véhicules variables".

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L'entreprise prépare les réponses aux besoins toujours plus pointus des réparateurs. Pour son dirigeant, "le marché de l'après-vente automobile devra s'adapter aux nouveaux modèles des constructeurs, notamment avec les véhicules électriques, ou des habilitations et de nouvelles formations seront nécessaires". Équipementiers et fournisseurs sont donc condamnés à s'adapter en permanence, pour apporter des solutions techniques et faciliter le quotidien de leurs clients. Un défi que l'entreprise familiale vosgienne relève déjà.

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Avec Francelec ADE, Triscan prend pied dans le Sud-Ouest

Deux ans après son arrivée en France, Triscan élargit sa distribution sur le territoire avec un nouveau partenariat noué auprès de Francelec ADE. Ce distributeur spécialisé initialement dans les consommables électriques étend depuis quelques années son catalogue à de nouvelles gammes de produits.

A la faveur de cette alliance, le fabricant scandinave a pu implanter, fin 2022, un premier stock dans le site Francelece ADE de Toulouse. Aujourd’hui, la marque prend pied dans la nouvelle plateforme du distributeur occitan à Bordeaux avec ses gammes de roulements, vérins, flexibles de frein et câbles.

"Le choix de Francelec ADE nous permet de servir au mieux les distributeurs des régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie sur certaines de nos lignes de produits phares. Notre déploiement se poursuit avec pour objectif de rendre 100% de notre gamme accessible à 100 % des distributeurs français en H+4", assure Richard Teulat, dirigeant de Trade Développement et agent commercial de Triscan en France.

Francelec ADE étoffe son offre avec Triscan

Même satisfaction du côté de Peyo Pelletrat, président de Francelec ADE, qui se félicite d’avoir trouvé en Triscan une marque et des lignes produits complétant son offre alternative sur le marché. "En complément des marques Casco en machines tournantes et Vema en pièces de suspension / direction, nous proposons ainsi des gammes complètes de qualité, différenciantes, bien positionnées, avec un excellent taux de service", ajoute-t-il.

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Précisons que Triscan est désormais proche de son objectif de maillage du territoire tricolore avec des stocks à Nancy, Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux.

Alliance Automotive revoit sa stratégie pour l'utilitaire

Alliance Automotive ne s'est une nouvelle fois pas privé de gâter ses adhérents. Après Séville en 2015, une croisière méditerranéenne en 2017, et Djerba en 2019, les réseaux Top Garage et Top Carrosserie étaient réunis du 5 au 8 mai 2023 dans le Péloponnèse, en Grèce.

L'occasion de se retrouver, entre plage, excursions et spectacle de l'humoriste Artus. Mais également de regarder ensemble dans la même direction : l'avenir. Lors de la plénière, devant plus de 1 000 personnes, les dirigeants du groupe ont fixé le cap pour 2025.

Objectif diversification

"En 2019, la référence technique était notre objectif. Il a été accompli et même dépassé : Top Garage et Top Carrosserie sont devenus des références en France", se réjouit Jessica Demarchi, responsable marketing des réseaux AAG. Quand, en 2019, 778 formations avaient été dispensées dans le réseau, ce nombre est aujourd'hui passé à 1 429. Soit une hausse de 84 %. "Injection électrique, pollution, etc. Tout cela permet de répondre à toutes les demandes des automobilistes dans les garages", poursuit Jessica Demarchi.

Pour l'avenir proche, l'objectif majeur tient en un mot : la diversification. 32 % des garages du réseaux se sont déjà diversifiés. Et les dirigeants d'AAG les ont incités à poursuivre cette démarche. En phase de test depuis Equip Auto Paris 2022 avec plus de vingt adhérents, NexDrive est lancé officiellement dès ce mois de mai. Pour mémoire, ce programme se concentre sur l'entretien de véhicules électrifiés. Il intègre équipements, formations et services. AAG dispose notamment de sa propre marque de bornes de recharge. Le groupe a aussi adapté sa hotline pour répondre aux demandes et interrogations des garages.

USC devient Repar'Utilitaire

Outre l'électrique, AAG peut compter sur d'autres moyens de diversification. Top Garage Classic, Top Glass (que le groupement veut rendre encore plus visible), Showvroom… Parmi ces différentes activités, c'est sur l'utilitaire que les réseaux ont été particulièrement invités à se positionner.

"En France, le marché du VU représente 5,4 millions de véhicules, dont la moitié appartiennent à des particuliers", justifie Vincent Congnet, directeur des réseaux. Pour accélérer son développement sur ce marché, AAG va dépoussiérer son concept USC (Utilitaire Service Center) pour donner naissance à Repar'Utilitaire.

Les ateliers intéressés par ce nouveau programme se verront proposer un fichier simple et complet contenant l'ensemble des entreprises et des flottes dont ils disposent dans leur zone de chalandise. Un potentiel de clientèle non-négligeable pour les réseaux Groupauto. Un concept qui a vite séduit les adhérents car, au sortir de la plénière, une trentaine de Repar'Utilitaire a été signée en moins de deux heures.

Animer son réseau

"Toutes ces diversifications sont des labels. Ce ne sont pas des marques qui vont remplacer Top Garage ou Top Carrosserie, précise Vincent Congnet. Il faut en revanche faire savoir que vous avez ces spécialités-là." Les dirigeants d'AAG ont en effet insisté sur la nécessité d'animer sa base clients.

"Gérer son fichier client est le meilleur moyen de payer moins en publicité tout en gagnant en clientèle", conclut Jessica Demarchi.

Bataille en vue sur le vitrage

Ces dernières semaines, Samuel Brigantino est très présent dans les médias et réseaux sociaux. Le dirigeant de Glass Express s'y est affiché à de nombreuses reprises pour pointer du doigt l'acquisition en février de Mondial Pare-Brise par la Macif, premier assureur à prendre possession d'un réseau de réparation. "C'est en lisant l'article du Parisien, totalement à charge contre les réparateurs non agréés, que j'ai décidé de réagir", explique Samuel Brigantino.

Il faut dire que la reprise du numéro 3 du marché du bris de glace n'est pas passée inaperçue, suscitant de nombreuses interrogations sur l'indépendance du réseau de poseurs de vitrages… Des doutes auxquels la Macif a répondu en affirmant que "l'arrimage de ce réseau vertueux à la Macif se fera dans le respect de son autonomie et préservera son modèle de croissance ouvert et ses nombreux partenariats avec d'autres assureurs".

Pas de quoi rassurer Samuel Brigantino. Fils de garagistes s'étant spécialisés dans le vitrage, il revendique déjà, à 36 ans, dix-huit ans d'expérience dans ce domaine. Son entreprise indépendante créée en 2013 à Évreux (27) compte 20 agences employant 120 salariés, générant un chiffre d'affaires d'environ 10 millions d'euros.

Relations toujours plus tendues avec les assureurs

"Comment est-il possible que la Macif, plus gros assureur de particuliers, ait été libre de racheter le troisième plus gros réseau de vitrage national ? Il est très étonnant que la Commission européenne se soit opposée, il y a quelques mois, au rachat du fonds d'investissement de Mondial Pare-Brise par celui de Carglass au motif d'une position dominante de marché, et qu'elle ferme les yeux sur cette transaction", lance le dirigeant. Selon lui, cette opération constitue une nouvelle étape de la mainmise des assureurs sur les spécialistes de la réparation de bris de glace.

C'est d'ailleurs cette emprise qui a conduit le dirigeant de Glass Express à s'émanciper des agréments. "Cette expérience difficile m'a convaincu de créer ma propre entreprise et de m'affranchir des agréments d'assurance", explique-t-il. Ceux-ci restent insuffisants pour assurer la qualité de service, selon lui. Ces remises seraient supportables jusqu'à 10 % du prix affiché par les réparateurs, alors qu'elles s'élèvent parfois jusqu'à 40 %.

Samuel Brigantino de Glass Express

Samuel Brigantino, dirigeant de Glass Express. ©Glass Express

Pour Samuel Brigantino, cette pression a largement contribué à atomiser le marché et à générer les abus et offres promotionnelles pratiqués par certains acteurs pour obtenir les faveurs des sinistrés. Aucune ambiguïté à ce sujet : "Nous sommes les premiers à déplorer la surenchère d'offres commerciales sans aucun rapport avec notre activité : consoles de jeux, robots ménagers ou séjours à Disneyland Paris… Il est hors de question de nous aligner sur celles-ci. Si offre il y a, elle doit être cohérente avec notre activité."

Samuel Brigantino voit les relations se tendre de plus en plus entre assureurs et réparateurs non agréés avec l'essor de ces indépendants aux pratiques commerciales jugées abusives. "Les assureurs s'y perdent et mettent tout le monde dans le même panier, en resserrant considérablement les modalités de prise en charge." Si le dirigeant veut assainir ces rapports en affichant sa transparence (barèmes constructeurs à l'appui), il estime qu'il reste difficile de travailler avec les apporteurs d'affaires. "Les compagnies d'assurance ne voient pas d'un bon œil que les clients passent par nous, au lieu d'aller chez des réparateurs agréés auxquels elles imposent des tarifs extrêmement bas."

De gros écarts entre agréés et indépendants ?

Si les assureurs resserrent toujours plus leurs conditions, c'est en partie parce que la charge bris de glace ne cesse de grimper depuis plus de dix ans. "En quatre ans, les volumes de sinistre ont baissé de 15 % alors que le coût moyen de leur réparation a augmenté de 60 % à cause de la hausse du prix des pièces et de pratiques commerciales très agressives", observe Bruno Lacoste Badie, directeur expertise et solutions d'indemnisation de Covéa. Ce groupe de mutuelles a traité 500 000 dossiers de bris de glace par an. Les deux tiers sont pris en charge par ses agréés. "Pour un même sinistre, nous constatons un écart moyen de 300 euros sur la facture d'un agréé et d'un non-agréé", souligne-t-il.

Reparation vitrage auto

Les réparateurs indépendants "sérieux” de vitrage offrent des cadeaux promotionnels "raisonnables et financés sur leur marge". ©Glass Express

La surenchère de cadeaux aurait démarré avec l'apparition de Rapid Pare-Brise en 2013, selon les spécialistes interrogés. Toutefois, le responsable dément que la baisse des prix soit la première motivation des assureurs. "La réalité de notre métier est la recherche d'équilibre entre coûts, qualité de réparation et de service." Le plan d'action de Covea est donc d'informer ses assurés et de leur proposer les services de ses réparateurs partenaires, "tout en respectant le libre choix du réparateur". Le contrôle des réparations a priori et a posteriori se renforce aussi, avec plafond de prise en charge.

Du côté des agréés, on défend la relation avec les assurances et la réduction des coûts de réparation. Ainsi, chez Carglass, leader du marché, on recommande d'abord la réparation plutôt que le remplacement dès que possible. "Notre taux de réparation est d'environ 30 %, contre 10 % sur le marché global. Cela revient 6 fois moins cher que le remplacement", déclare Dominique Cadiou, directeur commercial de Carglass. Le réseau peut aussi s'appuyer sur son maillage de plus de 470 centres pour jouer sur ses volumes d'achat.

"Remettre de l'ordre sur le marché"

Mais au-delà du coût, pour Carglass, la satisfaction du client demeure prioritaire, prônant la meilleure qualité de réparation afin de limiter la volatilité des assurés chez son partenaire. "Notre stratégie repose sur le meilleur rapport coût/qualité de service, avec une facture moyenne de 550 € et un NPS de 87 à 90 %", affirme Dominique  Cadiou.

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Technocentre du Cesvi

Covéa évalue précisément les coûts de la réparation et du remplacement de vitrage dans son Technocentre du Cesvi. ©Covea

Chez France Pare-Brise également, on souhaite préserver de bonnes relations avec les apporteurs d'affaires. Et pour cause : le modèle économique de l'enseigne repose presque exclusivement sur les accords avec les assurances (dont la Macif). Pierre-Yves Desjeux, son directeur général, l'assure : "Nos relations avec eux sont bonnes, notre objectif étant que l'expérience client se passe toujours bien, en maintenant leur mobilité (avec des véhicules de prêt) et leur sécurité en recalibrant les Adas dans les règles de l'art." Estimant que "la surenchère dans les cadeaux est à la charge de tous les assurés", il voit donc plutôt d'un "bon œil" l'acquisition réalisée par la Macif qui devrait "remettre de l'ordre sur le marché".

Opinion partagée par Bruno Lacoste Badie, qui juge que "le statu quo n'est plus possible." Et d'ajouter : "Les assurés ne veulent pas voir augmenter leurs cotisations. Nous devons donc trouver des solutions avec les autres assureurs." Il relativise aussi l'acquisition du réseau de réparateurs : "Si Mondial Pare-Brise avait été repris par quelqu'un chassant la rentabilité, ce serait inquiétant… Mais la Macif a des valeurs proches des nôtres."

Notre stratégie repose sur le meilleur rapport coût/qualité de serviceDominique Cadiou, directeur commercial de Carglass

Mais tous les acteurs de marché n'en sont pas convaincus. Samuel Brigantino reste circonspect, voyant dans cette acquisition une offensive contre les indépendants, au regard de la pression sur les assurés observée sur le terrain. "Il serait bon que les compagnies d'assurance soient fermement enjointes par les autorités à respecter la loi. De notre côté, nous n'hésitons pas à aller en justice pour faire valoir nos droits", assure le chef d'entreprise. Ce qui ne l'empêche pas de penser que l'exclusion des réparateurs abusifs doit venir du contrôle de la qualité des réparations et de leur transparence. Une position finalement proche de celle affichée par les agréés.

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Philipp Grosse Kleimann prend la tête de Mahle Aftermarket

Un nouveau visage à la tête des activités aftermarket de Mahle. Issu du groupe Siemens Advanta Consulting, Philipp Grosse Kleimann prendra, le 1er août 2023, la tête de la division aftermarket du groupe allemand. Il succèdera à Olaf Henning, qui a décidé de quitter ses fonctions le 30 avril dernier. A noter que le nouveau venu sera aussi membre du comité de direction de Mahle.

"Je suis très heureux que nous ayons pu nous offrir les services de Philipp Grosse Kleimann. Dans son nouveau poste au sein de Mahle, il poursuivra le développement de nouveaux modèles commerciaux de pièces de rechange axés sur les données, et jouera un rôle clé dans l'élaboration de la transformation actuelle de notre groupe, déclare Arnd Franz, PDG de Mahle. Philipp Grosse Kleimann possède de nombreuses années d'expérience en gestion dans le secteur de l'automobile et de la mobilité, une connaissance approfondie des activités de service et d'atelier et un bon esprit d'entreprise."

Ancien de Daimler et d'Aston Martin

Âgé de 52 ans, Philipp Grosse Kleimann a débuté sa carrière en 1996 au sein du groupe Daimler. Il y est devenu responsable des activités pièces de rechange et atelier. De 2008 à 2010, le natif de Stuttgart effectue un passage chez Aston Martin Lagonda. Il y a occupé la fonction de directeur du développement commercial. Après une expérience chez Roland Berger Strategy Consultants, Philipp Grosse Kleimann rejoint l'unité commerciale Advanta de Siemens. Il a, par la suite, été directeur commercial de la plateforme d'ateliers Caroobi. Depuis 2020, il était responsable de l'unité commerciale automobile & nouvelles mobilités chez Siemens Advanta Consulting.

"Je suis passionné par le marché de la rechange, commente Philipp Grosse Kleimann. Mon objectif sera de faire avancer activement la transformation de Mahle Aftermarket en une organisation numérique durable et hautement compétitive. Je me réjouis de relever ces défis avec l'équipe Mahle et de poursuivre le travail fructueux de mon prédécesseur Olaf Henning."

AkzoNobel boucle un premier trimestre meilleur qu'espéré

"Sur ce premier trimestre 2023, nos principaux marchés se sont montrés résilients malgré des conditions macroéconomiques défavorables." Greg Poux-Guillaume, directeur général d’AkzoNobel, se montre satisfait des résultats du fabricant de peinture pour les trois premiers mois de l'année (comparés au premier trimestre 2022). Son chiffre d'affaires s'élève à 2,657 milliards d'euros, soit une progression de 5 % (8 % à taux de change constants).

Cette évolution positive est notamment due à la hausse des prix, de 7 %, pour compenser l'envolée des coûts de matières premières et du transport. Si l'on regarde en termes de volumes, AkzoNobel déplore une baisse de 3 % sur ce premier trimestre. "Nos ventes en volumes ont été supérieures aux prévisions avec une dynamique tarifaire saine, ce qui a permis d’accroître encore nos marges", note cependant Greg Poux-Guillaume. Le résultat d’exploitation du fabricant de peinture s’élève à 182 millions d’euros (contre 232 millions d’euros au T1 2022).

Une acquisition courant 2023

Pour la suite de 2023, AkzoNobel prévoit encore des difficultés en termes de volumes. Le fabricant se concentrera sur "la gestion de ses marges, la réduction de ses coûts, la normalisation de son fonds de roulement et son désendettement". Son objectif se situe entre 1,2 à 1,5 milliard d’euros d’Ebitda ajusté.

En avril, AkzoNobel a annoncé son intention d’acquérir l’activité Decorative Paints de Sherwin-Williams en Chine. La finalisation de cette opération est prévue au deuxième semestre 2023. "Cela va nous permettre de renforcer encore notre position de numéro deux sur le marché grand public", conclut Greg Poux-Guillaume.

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Würth mise sur la logistique pour maintenir sa croissance

Tous les voyants sont au vert pour le groupe Würth. Le fabricant d’outillages et de matériels pour professionnels a enregistré une nouvelle croissance à deux chiffres (+16,8 %) en 2022 de son chiffre d’affaires, à 19,9 milliards d'euros.

"Au cours des deux dernières années, nous avons généré une croissance de nos ventes de plus de 5,5 milliards d'euros", annonce Robert Friedmann, président du conseil d'administration du groupe Würth. "Il s'agit d'une réalisation remarquable [...] compte tenu de la multitude de phénomènes imprévus auxquels nous avons fait face depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020 et maintenant avec la guerre en Ukraine."

Outre ses quelque 2 500 points de vente dans le monde, le fabricant a pu également compter sur l’essor de son activité e-commerce. Ce canal a représenté un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros pour l'ensemble du groupe, représentant 20,7 % de ses ventes.

Optimisme pour 2023

Malgré l'incertitude du contexte économique, le groupe allemand affiche son optimisme. Würth a d'ailleurs enregistré une progression de ses ventes de 9,5 % au premier trimestre 2023. Ses résultats sont particulièrement bons en Europe du Sud et de l'Est, ainsi qu'en Allemagne (+12,8 %). L'état de son marché domestique reste d'autant plus important qu'il représente plus d'un tiers de ses ventes.

"Malgré les nombreuses incertitudes économiques et politiques, nous sommes relativement optimistes pour 2023. Nous anticipons une croissance des ventes à un chiffre [...] et un résultat opérationnel au même niveau que l'année précédente", ajoute Robert Friedmann.

Une accélération de l'automatisation

Pour accélérer son développement, Würth s'est fixé pour objectif d'atteindre un niveau d'automatisation de 75 % d'ici à 2030 dans ses filiales aux volumes de ventes les plus élevés. Aujourd'hui, ses 12 000 employés à la logistique sont déjà secondés par des cobots (robots collaboratifs).

"Ils renforcent la productivité et soulagent nos employés de tâches pénibles. Ces processus automatisés nous permettent d'approvisionner nos clients rapidement et de manière fiable. Ils valorisent la qualité de nos produits et améliorent la disponibilité des marchandises commandées", précise Robert Friedmann. Parallèlement, le groupe a augmenté la valeur de ses stocks de plus de 70 % lors des deux dernières années.

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Würth compte aujourd'hui 85 000 salariés dans plus de 400 entreprises, localisées dans 80 pays. Le groupe a recruté 2 454 nouveaux employés au cours de l'exercice 2022.

Fix Auto équipe ses ateliers en défibrillateurs

En cas d'arrêt cardiaque, le taux de survie des victimes est estimé entre 3 et 5 %. Dans les pays les mieux formés aux gestes qui sauvent et équipés en défibrillateur automatisés externes, ce taux atteint 40 %. C'est pour ces raisons que Fix Auto a décidé d'installer des défibrillateurs dans ses ateliers.

Pour accompagner ce déploiement, le réseau de carrossiers a fait appel à SDVIES. L'association a installé plus de 2 500 défibrillateurs cardiaques depuis 2013. Elle mène régulièrement des actions dans toute la France. En parallèle, Fix Auto a annoncé former ses collaborateurs à analyser une situation d’urgence et à pratiquer, le cas échéant, un massage cardiaque.

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"Aujourd’hui, nous ne sommes pas concernés pas l’obligation d’installer un défibrillateur dans nos locaux de travail. Cette démarche est un choix qui nous paraît indispensable en tant qu’entreprise investie dans la RSE. Nos collaborateurs sont heureux de s’enrichir de ces connaissances qui peuvent leur servir aussi bien dans leur quotidien de travail que dans leur vie personnelle", commente Céline Sicre, co-directrice et responsable RH de Fix Auto.

Vitrage automobile, en toute transparence

La réparation des pare-brise a déjà intégré des techniques de pose sophistiquées collées, grâce à des équipements simplifiant le montage ou à des résines de colmatage des fissures. De nouveaux défis arrivent avec l'intégration des Adas (capteurs, caméras et lidars) tout autour du véhicule.

Plus de vitrage, plus de technologies embarquées

À l'instar des vitrages arrière, le pare-brise est équipé de plus en plus de technologies (réchauffage, antenne radio, capteurs de pluie et de lumière, commande des phares, etc.). Mais aujourd'hui, il accueille aussi les caméras des équipements de sécurité active. Lors d'un remplacement de pare-brise, une calibration de ces caméras est nécessaire. Une opération qui s'ajoute aux travaux de réparation du vitrage et requiert un appareillage spécial : appareil de maintenance électronique, panneaux cibles d'identification pour les logiciels de calibrage et, en principe, appareil de contrôle préalable de la géométrie des trains.

Ces travaux sur le pare-brise vont sans aucun doute encore se complexifier, puisque celui-ci abritera le lidar (light detection and ranging, c'est-à-dire détection et localisation par la lumière), et que des vitrages disposés tout autour du véhicule vont compléter les dispositifs de contrôle actif de sécurité.

vitrage wideye AGC

Intégration des caméras et lidars latéraux sous verre sur le pied milieu par Wideye. ©AGC

Avec l'automatisation de la conduite, de nombreux espaces de la carrosserie vont passer au vitrage, support idéal pour l'implantation des éléments de vision périphérique. Wideye, start-up issue du fabricant de vitrages automobiles AGC (un des principaux fournisseurs mondiaux de l'industrie automobile), a développé des verres spécifiques qui permettent l'intégration des caméras et des lidars tout autour des véhicules. Dans le pare-brise (où la pose de lidars n'est pas possible avec les verres traditionnels), sur le toit, dans les montants centraux (pilier B) et dans les ailes latérales.

Le pare-brise devient écran d'affichage

Mais ce n'est pas tout : l'affichage "tête haute", proposé depuis près de vingt ans dans l'industrie automobile, devrait franchir une nouvelle étape. Utilisé sur une surface réduite devant le conducteur pour fournir des données de conduite et de navigation, il devrait s'étendre à toute la largeur du pare-brise, avec une première application dès 2025 sur la nouvelle génération de véhicules électriques de BMW : la Neue Klasse.

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Pour intégrer cette technologie, il faut utiliser un pare-brise spécifique dont les parois externes ne sont pas parallèles. Les deux faces du vitrage, divergentes de quelques dixièmes de degrés, permettent un recoupement des faisceaux lumineux du projecteur d'informations, à quelques dizaines de centimètres devant le conducteur. C'est le film intermédiaire du feuilletage qui crée cet angle nécessaire à l'équipement. BMW définit trois zones d'affichage programmables individuellement pour la conduite, l'information générale et l'info-divertissement des passagers.

Le vitrage automobile isolant

L'augmentation des surfaces vitrées sur le véhicule se fait au détriment de la gestion thermique de l'habitacle. Le verre est particulièrement conducteur : il refroidit l'habitacle en hiver et le réchauffe en été. Le prochain SUV de Lexus, le RZ électrique, doit recevoir un toit vitré muni d'un revêtement isolant et occultable par action électrosensible du revêtement.

Les infrarouges restitués à l'habitacle en hiver préservent du refroidissement, alors qu'en été les rayons chauds du soleil sont renvoyés vers l'extérieur. La transparence est supprimée par action électrique, à la demande. Plus fin qu'un toit tôle habillé, le toit en verre permet de gagner en habitabilité, en luminosité et en élégance. Les solutions adoptées sur le Lexus RZ représentent aussi un gain de poids en équipement d'isolation mécanique.

La place du réparateur

vitrage calibration adas

Le calibrage des ADAS impose les cibles latérales et arrière. ©Texa

Le secteur de l'après-vente peut légitimement appréhender les évolutions rapides de ces technologies et craindre l'incidence d'une malfaçon lors de l'intervention. D'autant que des réseaux spécialisés se sont imposés dans le segment d'activité du bris de glace. Pourtant, la maintenance électronique et le contrôle de géométrie font bien partie du champ d'expertise du réparateur généraliste.

L'équipement requis devient indispensable puisque, au-delà du pare-brise, le calibrage des Adas est nécessaire à la réparation des lidars qui sont désormais obligatoires pour la gestion du freinage d'urgence. Ils sont ainsi implantés dans les calandres ou le bouclier avant, et donc plus exposés aux chocs.

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Si l'équipement de base est coûteux (support de cibles et cibles spécifiques), des solutions de location sont mises en place avec les réseaux de réparateurs et les distributeurs grossistes. Un kit de réparation des petits impacts peut aussi être utile pour traiter un choc sur vitrage sans démontage. L'activité paraît minime en regard de l'investissement matériel, mais les Adas seront l'une des composantes majeures des véhicules de demain, comme l'ont été l'ABS, l'ESP ou le diesel à injection directe en leur temps.

La Maif déploie sa plateforme de pièces de réemploi

Encourageant l’usage de la pièce de réemploi depuis déjà plusieurs années, le groupe Maif veut passer à la vitesse supérieure dans ce domaine. La mutuelle d’assurance a, en effet, annoncé à nos confrères de L’Argus de l’assurance le déploiement d’une nouvelle plateforme dédiée à la pièce de réemploi. L’outil a pour vocation de faciliter les échanges entre recycleurs automobiles, réparateurs et experts.

Après une phase pilote menée fin 2022, ce hub est en cours de déploiement auprès du réseau de réparateurs et experts avec lesquels collabore la Maif. La moitié des réparateurs (1 500 sur les 3 000 que compte le réseau) en sont déjà équipés. "Cela permet d’avoir une proposition de pièces plus directe entre le recycleur, le réparateur et les cabinets d’experts. Le positionnement tarifaire permet de favoriser l’approvisionnement chez le recycleur plutôt que d’acheter une pièce neuve", précise le groupe niortais.

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Ce dernier indique qu’environ 16 % de ses dossiers de réparation automobile intègrent aujourd’hui l’utilisation d’au moins une pièce de réemploi. Ce taux atteint même entre 25 % et 30 % pour les véhicules âgés de 8 à 10 ans. Ajoutons que la mutuelle assure aujourd’hui quelque 3,6 millions de véhicules et confie chaque année 18 000 voitures non réparables à son réseau de recycleurs agréés.

Bosch réorganise ses activités automobiles

Malgré une année difficile, Bosch a dépassé ses objectifs de vente en 2022. L’industriel allemand vient de rapporter dans son bilan annuel des résultats à la hausse. Son chiffre d’affaires global s’est élevé de 12 % (9,4 % hors effet de taux de change) à 88,2 milliards d’euros. Avec 3,8 milliards d’euros, le résultat opérationnel (EBIT) est également supérieur aux 3,2 milliards d’euros de 2021. La marge d’exploitation est passée de 4 % à 4,3 %.

Dans l’Hexagone, le fabricant a enregistré une croissance plus mesurée de 2,9 % de son chiffre d’affaires, qui s’est porté à plus de 3 milliards d'euros.

Après cet exercice 2022 très concluant, le groupe Bosch se montre plus prudent pour 2023. Au cours du premier trimestre, son chiffre d’affaires global a augmenté de 3,5 %, dans un environnement marqué par la pression sur les coûts, l’inflation et une économie en baisse. Bosch vise une croissance des ventes de 6 à 9 % en 2023. Son objectif pour la marge d’exploitation est d’environ 5 %.

Naissance de Bosch Mobility

Les bons résultats affichés en 2022 par l’industriel de Stuttgart sont en partis dus au dynamisme de sa division mobilité, qui représente son plus grand secteur d’activité. Son chiffre d’affaires a bondi de 16 % (12,1 % hors effets de change) à 52,6 milliards d’euros. Sa marge d’exploitation a été supérieure aux prévisions, passant de 0,7 à 3,4 %.

"Malgré une pénurie chronique de puces électroniques et une faible croissance de la production automobile, nous avons pu augmenter fortement nos ventes liées à la mobilité", a déclaré Markus Forschner, directeur financier de Robert Bosch. "Et nous avons nous aussi été contraints d’adapter nos prix à des coûts plus élevés."

Pour accompagner sa croissance dans ce segment d’activité, le groupe allemand a annoncé une réorganisation de sa division. Baptisée désormais Bosch Mobility, l'entité devient autonome et sera responsable de ses propres activités, disposant d'une équipe de direction spécifique. Pour information, elle regroupe aujourd’hui 230 000 collaborateurs répartis sur plus de 300 sites dans 66 pays.

Bosch lorgne l’engineering automobile

Grâce à cette nouvelle organisation, Bosch Mobility vise une croissance moyenne de 6 % par an jusqu’en 2029. À cette échéance, l’entité espère réaliser un chiffre d’affaires annuel de plus de 80 milliards d’euros. Parmi ses ambitions, le groupe germanique entend profiter de la croissance du marché des logiciels automobiles. Ce dernier devrait atteindre un volume nettement supérieur à 200 milliards d'euros d'ici à 2030. Soit trois fois plus qu’en 2020.

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Actuellement, la croissance de Bosch sur ce secteur est à deux chiffres. "L’ensemble de l’industrie automobile met aujourd’hui l’accent sur le développement de logiciels, et sa proportion dans les efforts de développement représentera environ 30 % d’ici 2030", indique le groupe.

Valeo : le chiffre d’affaires aftermarket bondit de 6 %

L’exercice 2023 débute sous les meilleurs auspices pour Valeo. Au cours des trois premiers mois de l’année, le groupe tricolore affiche une croissance de son chiffre d’affaires de 15 %, à 5,5 milliards d’euros. L’industriel justifie ces bons résultats par l’accélération de ses activités propulsion électrique haute tension et Adas, qui affichent des taux de croissance organique de 69 % et 21 % sur la période.

"L’activité commerciale dans ces deux domaines est très forte, soutenue par le dynamisme de ces marchés et par le positionnement de notre portefeuille de technologies. À ce titre, depuis le début de l’année, l’activité propulsion électrique haute tension enregistre des prises de commandes importantes d’environ 4 milliards d’euros, couvrant l’ensemble des régions et des technologies notamment celle de l’onduleur 800V SiC", précise Christophe Périllat, directeur général de Valeo.

Un environnement porteur pour l'aftermarket

Si le chiffre d’affaires première monte affiche donc une hausse de 13 % à périmètre et taux de change constants, l’activité seconde monte s’est montrée également dynamique. Le volume d’affaires réalisé à l’après-vente a, en effet, grimpé de 6 % sur ce premier trimestre. Valeo indique avoir tiré profit de "l’augmentation et du vieillissement du parc automobile", de "l’impact des hausses de prix" et de "l’accroissement de l’attractivité vers des produits à valeur ajoutée".

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Fort de ces premiers résultats, l’équipementier automobile maintient ses objectifs pour 2023, visant un CA global de 22 à 23 milliards d’euros pour un Ebitda compris entre 11,5 % et 12,3 %.

Milwaukee lance une gamme de rangements modulaires muraux

Milwaukee annonce le lancement de sa gamme de rangements modulaires muraux, baptisée Packout Shop Storage, qui compte une vingtaine de solutions. Complémentaire à la gamme nomade Packout sur trolley, ces nouveautés ont été présentées lors de la dernière convention européenne de la marque, tenue à Barcelone, du 15 au 17 février 2023.

Cette nouvelle ligne de rangements permet d’avoir un aperçu rapide des outils disponibles et garantit leur protection. En hauteur, ceux-ci sont placés à l’abri des chocs et des débris ou liquides qu’il pourrait y avoir au sol.

Des plateaux de fixation et plusieurs accessoires de rangement

La gamme Packout Shop Storage est constituée de plateaux de montage servant de base aux systèmes de rangement. Ceux-ci se vissent sur le mur avec des tiges pour créer un support solide (pouvant supporter jusqu’à 68 kg de matériel) sur lequel s’ajoutent des accessoires en fonction du type d’outil à ranger. Les plateaux se déclinent en trois dimensions comprenant plusieurs empreintes : 6 pour le modèle compact, 12 pour le standard, et 18 pour le XL. Les accessoires peuvent facilement se fixer sur ces plateaux grâce au mécanisme "click and lock".

Parmi ses différents rangements, Milwaukee propose des caissons empilables permettent de ranger jusqu'à 22 kilos de matériels. La gamme Packout Shop Storage comprend aussi des crochets en acier facilitant la suspension des outils ainsi que des bacs amovibles destinés à la visserie, aux consommables et petits accessoires.

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Enfin, la marque d'outillage propose aussi des supports de batteries pouvant entreposer jusqu'à quatre accumulateurs M12 ou M18. Chaque support peut ainsi supporter jusqu’à 7 kg.

 

 

GPA certifié Great Place to Work

Pour sa première candidature, le déconstructeur GPA a obtenu la certification Great Place to Work. Cette labélisation est le résultat d’un processus de consultation des 200 salariés, qui ont été invités à s’exprimer anonymement, via un questionnaire, sur leur expérience collaborateur. Au total, 76 % d’entre eux ont répondu à la sollicitation et, parmi eux, 91 % considèrent que GPA est une entreprise où il fait bon travailler. Autre chiffre intéressant, 94 % des sondés se disent fiers de déclarer qu’ils travaillent pour cette entreprise.

Des résultats très encourageants pour GPA, qui voit dans ce label une reconnaissance du travail amorcé pour transformer l’entreprise familiale. De la conception de l’usine moderne de 17 000 m², à la mise en œuvre d’une politique Qualité-Sécurité-Environnement exigeante, en passant par l’ensemble des outils déployés pour favoriser l’information et la convivialité, le recycleur a multiplié les initiatives ces dernières années.

GPA veut devenir une entreprise à mission

"Cette certification participe à la valorisation de notre marque employeur. Elle nous permet aussi de disposer d’un diagnostic fiable sur l’expérience collaborateur. Durant ces trois dernières années, nous avons mis en place de nombreuses initiatives en interne afin d’accompagner la transformation de l’entreprise. Il était important à ce moment-là de faire un pas de côté et d’étudier la perception quotidienne des employés. Les résultats livrent un bel outil d’ajustement de nos pratiques managériales et RH", indique Natacha Imbert, directrice des ressources humaines de GPA.

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Forte de ce label et de sa stratégie RSE, la PME de Livron-sur-Drôme (26) vient d’ailleurs d’initier un processus visant à obtenir le statut d’entreprise à mission. "L’activité de recycleur prend un rôle de plus en plus important dans notre société. Pour une entreprise comme la nôtre, engagée dans l’économie circulaire et le développement durable, en pleine croissance, l’adhésion des équipes à notre projet est indispensable. L’humain est au cœur de l’ADN de notre entreprise", commente Evelyne Barberot, co-dirigeante de GPA.

Vroomly fige ses tarifs

En fin d'hiver, Vroomly réalisait un sondage auprès de 300 réparateurs partenaires. Celui-ci laissait apparaître de fortes augmentations à absorber pour les ateliers : électricité, pièces de rechange ou encore lubrifiants et consommables. La marketplace n'avait pas attendu ces résultats pour prendre des mesures pour accompagner les professionnels. Vroomly a en effet décidé de geler ses tarifs dès janvier 2023 pour aider les garagistes à s’approvisionner en pièces détachées à moindre coût.

9 500 références concernées

Le prix de près de 9 500 références de pièces détachées ont ainsi été figés. Cela concerne une trentaine de familles, les plus plébiscitées par les garages partenaires de la marketplace. C'est le cas des filtres, des huiles, de l'outillage, du freinage ou encore de la direction. Les gammes budget, premium et qualité sont toutes les trois concernées par cette décision. Ces produits aux prix figés sont issus de plus de 25 marques, dont Bosch, TRW, Valeo ou encore Elring.

"Nous sommes dans ce que l’on appelle une phase de conquête. Tandis que certains distributeurs profitent de l’inflation, Vroomly a négocié des volumes annuels qui permettent de bloquer certains prix. Evidemment, si les coûts de fabrication augmentent considérablement, nous devront renégocier avec les fournisseurs afin de minimiser l’impact des hausses des coûts de production. Nous avons donc bloqué les prix, mais aussi bloqué nos marges afin que cela soit gagnant-gagnant pour nos partenaires garagistes", explique-t-on chez Vroomly.

Eurorepar lance sa gamme de radiateurs

Déjà actif sur le marché du refroidissement moteur, Eurorepar accélère pour répondre aux besoins du parc automobile. Le marque du groupe Stellantis lance ainsi une gamme de radiateurs composée de 24 références. Les trois quarts d'entre elles couvrent principalement les véhicules Peugeot, Citroën et DS.

Des radiateurs en aluminium

Les radiateurs sont fabriqués en aluminium, matériau connu pour ses performances réfrigérantes. Un traitement anti-corrosion renforcé, éprouvé par l’ingénierie de Stellantis, assure par ailleurs une haute résistance aux dégradations pour une plus grande longévité.

Cette offre se destine à tous les réparateurs sur les catalogues électroniques Service Box et Service Box Multi-Brand. La gamme est disponible auprès des plaques Distrigo pour faciliter l'obtention de la bonne pièce au bon moment. A noter qu'Eurorepar garantit les produits de cette nouvelle gamme deux ans, comme c'est le cas pour toutes ses pièces multimarques.