Textar travaille ses gammes

Textar garde le rythme. Au cours de l’exercice 2022, la marque du groupe TMD Friction s’est enrichie de 496 nouvelles références. Son offre destinée aux VL et VUL compte désormais 1 600 références de plaquettes et 1 650 disques de frein pour une couverture du parc européen de 99,7 %. Une exhaustivité que l’équipementier doit à sa qualité de fabricant première monte. L’an dernier, ce statut lui a donné la possibilité de proposer des références first to market pour 40 applications.

Le catalogue Textar intègre également une large gamme de disques et garnitures de frein à tambour dédiés aux poids lourds. Cette ligne fédère quelque 560 références couvrant 100 % des camions, remorques, car et bus européens.

Pour accompagner le développement de son plan produits, la marque s’appuie sur une nouvelle campagne de communication mettant en avant ses valeurs. Avec son nouveau message "Great things come from the pursuit of excellence", Textar réaffirme ainsi sa position de fabricant de solutions de friction premium. "En tant qu'expert de la friction, notre ambition est d'offrir des solutions de freinage exceptionnelles pour répondre à toutes les exigences actuelles ou futures", conclut Clément de Valon, vice-président exécutif pour la rechange indépendante chez TMD Friction

FFED fabrique des boîtiers de conversion à l'E85 pour Bardahl

"Nous souhaitons accompagner la diversification du parc." C'est avec ce message que Gilles Rigot, responsable direction commerciale de Bardahl, a justifié son rapprochement avec FlexFuel Energy Development (FFED). Les deux spécialistes de la dépollution moteur ont en effet annoncé, mardi 18 avril 2023, leur partenariat autour de la conversion au Superéthanol-E85. Concrètement, depuis le 1er mars dernier, FFED fabrique des boîtiers que Bardahl va commercialiser.

Bardahl veut se positionner sur un marché porteur

"Nous avons pensé qu'il y avait la place pour un nouvel acteur sur ce marché, estime Jérôme Loubert, responsable développement Europe de FFED. Un partenariat avec un acteur comme Bardahl, qui dispose d'une renommée et d'un large réseau, permet de démocratiser ce carburant qui reste peu connu du grand public."

En effet, si l'E85 a connu une année une année 2022 faste (+83 % en consommation et +180 % en nombre de boîtiers posés vs 2021), il ne représente encore "que" 6,5 % du marché des essences. L'an dernier, FlexFuel a installé près de 54 000 boîtiers. L'objectif est, à terme, d'atteindre les 100 000 unités par an.

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Pour Bardahl, il s'agit d'une étape importante dans sa stratégie de développement. S'associer à une société reconnue sur le marché du boîtier de conversion à l'E85 lui permet de répondre rapidement aux besoins exprimés par ses partenaires, clients et distributeurs. FFED a été choisi "après des tests et une validation internes", menant à la conclusion qu'il s'agit de "la technologie la plus aboutie du marché". Surtout, Bardahl va rester pleinement indépendant. Les boîtiers sont à ses couleurs, jaune et noir, et la marque américaine gérera en toute indépendance sa politique de distribution et de prix.

De son côté, FFED a investi pour créer une ligne de production pour les boîtiers Bardahl et mis en place une équipe dédiée pour l’assemblage, l’espace de commandes, les logiciels de réglage…

Bardahl reste autonome

Les tarifs des boîtiers Bardahl by FlexFuel démarrent à 800 € TTC (pour une petite citadine). La société vise entre 300 à 500 agréments dès 2023. Dans un premier temps, elle s'adressera uniquement à son réseau de 6 000 clients actifs sur ses activités historiques. "Nous avons déjà obtenu des accords auprès de réseaux de distribution majeurs, comme Autodistribution et Alliance Automotive", annonce Gilles Rigot.

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Mais ce partenariat ne se limite pas à une relation fabricant/distributeur. "Nous avons accompagné Bardahl dans la création de sa structure de formation et l'obtention de la certification Qualiopi", précise Jérôme Loubert. Bardahl dispose en effet de cinq formateurs experts pour déployer des formations en région, au plus près de ses clients, et dans le respect du cahier des charges de la pose d'un boîtier de conversion à l'E85. Le réparateur est même accompagné lors de l'installation du premier kit dans son atelier.

Ne pas se "marcher sur les pattes"

Bien que concurrents et partenaires, Bardahl et FlexFuel ne craignent pas leur rivalité sur le marché. "C'est comme les M&M's, pourquoi certains préfèrent le vert et d'autres le jaune ? Il y a de place pour les deux dans le sachet, ils se complètent", illustre Jérôme Loubert. Mais outre la plaisanterie, la question est légitime, surtout qu'une dépollution moteur s'impose avant la pose d'un boîtier de conversion sur un véhicule à plus de 10 000 km.

"Nous n'allons pas nous tirer dans les pattes. Aucun garage ne sera obligé d'utiliser la technologie de l'un ou de l'autre", affirme le responsable développement Europe de FFED. Pour rappel, Bardahl est spécialisé dans la dépollution chimique, tandis que FFED privilégie aujourd'hui le décalaminage à l'hydrogène. Deux technologies différentes mais qui peuvent être complémentaires.

Mais avec la même technologie de boîtier de conversion, le risque de se "tirer dans les pattes" semble réel… "Non", rétorque Jérôme Loubert. Nous proposerons des offres différentes, avec des services et des accompagnements différents. Il y a aussi la question de l'adhésion à la marque, importante même si le produit est similaire." Comme le M&M's vert et le M&M's jaune…

Distributeur de peinture, un métier à réinventer

À l'heure de la crise inflationniste et des évolutions de l'automobile, les différents maillons de la chaîne de valeur de la réparation-collision font aujourd'hui face à des problématiques de plus en plus aigües et de multiples contraintes. C'est dans ce contexte particulier que la Feda a réuni un panel d'assureurs (Covea, Allianz et Prefikar), de fabricants de peinture (AkzoNobel, Axalta, Lechler et PPG) et de distributeurs (Antonin, EPS Peinture, CPS Neovista, Autodistribution et Alliance Automotive) lors de son dernier CDA consacré à la peinture, le 11 avril 2023.

En préambule de l'évènement, la Feda a tenu à faire le point sur l'augmentation des tarifs des produits peinture, qui a suscité quelques crispations sur le terrain ces derniers mois. L'association s'est appuyée à cette fin sur les derniers chiffres de l'association SRA. Celle-ci a mesuré des hausses historiques des coûts de réparation (+7,9 % depuis 2021 et +24 % depuis 2018). Ces hausses sont évidemment dues aux nouvelles technologies (aciers spéciaux…), à l'augmentation des coûts de la main d'œuvre et des pièces mais aussi à l'envolée des prix de la peinture (+7,4 % depuis 2021 et +20 % depuis 2018).

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Et si le recalibrage des Adas n'est pas encore très important, leur taux a néanmoins doublé en un an et devrait continuer à augmenter. Et à la fin, ce sont les assureurs qui règlent une grande partie de la note.

Labelliser les services

Si ces hausses sont parfois mal vécues sur le terrain par les carrossiers, les fabricants de peinture les jugent pourtant indispensables. Outre la flambée des matières premières, ils doivent composer avec les exigences de l'Union européenne visant à supprimer les composants nocifs de leurs produits. Parallèlement, les industriels doivent aussi répondre aux besoins des carrossiers en matière de réparation rapide et d'économie d'énergie notamment. "L'économie est dans le produit et pas que dans le prix", insiste Yves Valor, indirect business manager France d'Axalta.

Les nouvelles gammes des fabricants deviennent de plus en plus techniques et nécessitent formations et supports des carrossiers – services précisément assurés par les distributeurs. Ces efforts sont aussi accompagnés d'un appui financier des distributeurs. Ceux-ci fournissent une aide très importante à l'investissement des carrossiers, pour machine, en plus du soutien des fabricants. "Nous faisons face à des charges importantes, rappelle Eric Mallen, patron d'EPS.  L'installation d'une machine peinture nécessite entre 12 à 15 000 euros."

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Ce soutien financier se double d'un accompagnement technique indispensable dans un marché toujours plus technique. "L'accompagnement de notre distributeur Antonin est déterminant. Nous lui envoyons nos nouveaux peintres en formation de deux jours, avant même leur arrivée dans l'atelier", confirme Céline Sicre, co-directrice opérationnelle et responsable RH Fix Auto.

Mais avec l'inflation et la concurrence implacable des pure players (dont les prix sont parfois inférieurs jusqu'à 50 ou 60 %), les distributeurs peinent de plus en plus à pérenniser leurs activités. Les spécialistes sont donc plus que jamais condamnés à valoriser leurs services pour ne pas disparaître. Une volonté qui passe notamment par la labellisation Color+Distribution, mise en place par la Feda.

Digitalisation et RSE

De l'autre côté, les apporteurs d'affaires sont tributaires des exigences de leurs clients – prompts à changer d'assurance en cas d'insatisfaction – dans un contexte de grande concurrence.  Ils poussent notamment les réparateurs vers la digitalisation, pour simplifier la gestion des dossiers des sinistres. "Le digital est indispensable pour gérer les pics de sinistralité. L'an dernier, avec la grêle, nous avons géré jusqu'à 30 000 sinistres en deux mois" souligne Sylvain Lagasse, responsable pôle support aux opérationnels filière automobile Allianz France.

Dans le cadre de leur stratégie RSE (responsabilité sociale et environnementale), ils les encouragent aussi à recourir à la PRE (pièce de réemploi). Outre ses vertus environnementales, celles-ci favorisent aussi des économie sur les réparations.

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Il faut rappeler que les assureurs incitent de plus en plus les réparateurs de leurs réseaux à réparer plutôt qu'à remplacer. Certains poussent la chasse aux économies jusqu'à passer des accords commerciaux avec les fabricants de peinture, voire avec des sites de vente en ligne de produits de peinture. A l'instar de Prefikar (plateforme de gestion de sinistres d'Axa) qui a noué un partenariat avec Caross. Ce qui fait évidemment grincer les dents des distributeurs... Dans ce contexte, Thomas Kretzschmar, président de Prefikar, se dit ouvert à de nouveaux "partenariats à trois" associant la distribution. Si cette idée était suivie d'effet, elle ouvrirait une nouvelle approche dans le paysage de la carrosserie.

Découvrez le compte-rendu exhaustif de ces échanges dans le J2R n°133 (mai).

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La réparation des batteries de traction

Au cours de sa vie, une batterie de traction subit plusieurs contraintes qui peuvent engendrer des défaillances techniques majeures ou mineures. Ces défaillances sont souvent liées à l'usure de ses éléments ou de ses cellules, un phénomène très connu sur les accumulateurs électriques, quelle que soit leur technologie. Mais d'autres causes peuvent être à l'origine de pannes. Une batterie de traction est constituée de quatre grandes parties qui peuvent faire l'objet de divers phénomènes :

  1. La partie chimique (les éléments ou les cellules)
  1. La partie gestion électronique – fonctionnement et sécurité (les calculateurs BMS et composants électroniques)
  1. La partie électromécanique (les relais et les contacteurs)
  1. La partie "hardware" (les carters, les renforts, les éléments de fixation, etc.)

Les limites de la réparation des batteries

Pour l'heure, réparer des batteries de traction n'est pas une science exacte, car des paramètres peuvent être bloquants. Parmi eux, nous retrouvons les préconisations constructeurs, mais surtout l'indisponibilité des pièces de rechange sur un schéma de distribution classique.

Du côté des préconisations, les constructeurs indiquent généralement que les batteries ne sont pas réparables ni réutilisables si :

- le véhicule a subi un choc entraînant la déformation, la fissure ou la cassure des carters de batterie ;
- les connecteurs sont endommagés ;
- il y a dégagement de fumées ;
- il y a fuite d'électrolyte ;
- la vérification d'absence de tension est impossible ou ambiguë.

D'autres constructeurs ont des préconisations plus strictes, et indiquent que les batteries ne sont pas réparables ni réutilisables si :

- le véhicule et/ou la batterie sont immergés ;
- le véhicule est incendié ;
- un ou plusieurs éléments pyrotechniques sont déclenchés ;
- des dégâts sur la structure du véhicule sont constatés ;
- le véhicule a fait des tonneaux ;
- il est impossible de communiquer avec le calculateur de la batterie de traction (BMS).

Donc, à chaque sinistre, il sera indispensable de vérifier l'existence d'une éventuelle note technique du constructeur afin de connaître le traitement de la batterie de traction. Pour ce qui est de la disponibilité des pièces de rechange, la situation est très aléatoire. Certains constructeurs proposent la fourniture de pièces détachées (à l'instar de Volvo et Mitsubishi), d'autres fournissent uniquement la batterie complète. En outre, des agréments constructeurs reposant sur un suivi de formation risquent d'être nécessaires pour accéder à certaines pièces. Difficile d'établir une règle…

La réparation des batteries dans les grandes lignes

Lorsque la batterie d'un véhicule à énergie électrique embarquée présente une défaillance technique (panne, autonomie réduite ou message d'erreur lié à la batterie), un diagnostic doit être effectué. Pour cela, un outil de diagnostic générique ou spécialisé peut être requis pour identifier l'origine de la défaillance.

En communication avec le BMS (battery management system, le calculateur de gestion d'une batterie de traction), il est possible d'obtenir une grande quantité de paramètres liés à son fonctionnement. Parmi ces informations, nous retrouvons la tension de chaque cellule, la température des modules, l'état de santé (SOH) et l'état de charge (SOC) de la batterie, etc.

En fonction de l'outil de diagnostic utilisé, il est possible de communiquer avec le BMS de deux manières. Soit en connectant l'outil à la prise de diagnostic OBD, soit en connexion directe (dite en "Pinout") sur les Pins (broches) de branchement qui relient la batterie au réseau électronique du véhicule. Lorsque la défaillance est identifiée, si elle concerne un composant interne de la batterie (module, relais, BMS, etc.), son remplacement devra se faire avec des pièces de rechange conformes à l'origine provenant soit du constructeur, soit du réemploi.

Les interventions sur batteries de traction

On distingue deux types d'opérations sur les batteries de traction. Il y a, tout d'abord, les interventions hors tension : la déconnexion/connexion (si bornes IP2X), la dépose/repose, le remplacement de composants non présents sur le circuit de puissance (relais, calculateurs, etc.), la manipulation (si bornes IP2X), etc.

Pour ces interventions, les techniciens seront, en général, B2VL. Autre type d'opérations, celles réalisées sous tension : la déconnexion/ connexion (si bornes non IP2X), des contrôles (mesurages, résistances, etc.), le remplacement d'éléments/modules ou composants, etc. Pour effectuer ces prestations, le technicien devra être en possession de l'habilitation B2TL. Il ne doit travailler sous tension que s'il est techniquement impossible de travailler hors tension, ou si la mise hors tension rend dangereuse l'opération en question.

Descriptif de la formation B2TL

Depuis le 1er janvier 2023, nous sommes en possession d'un précieux agrément délivré par l'organisme régissant les formations pour les travaux sous tension sur les installations électriques, nommé l'ORG TST-IE. Cet agrément nous permet d'animer des formations en TST (travaux sous tension) dans le domaine des véhicules à énergie électrique embarquée.

La formation a pour objectif de préparer nos stagiaires à l'habilitation pour les travaux sous tension, afin d'intervenir sur les batteries de traction des véhicules. Les opérations sous tension étant risquées, un certain nombre de prérequis sont nécessaires :

- avoir 18 ans ;
- avoir été formé et habilité pour des opérations des domaines telles que les opérations hors tension selon les prescriptions de la norme NF C 18-550 ;
- avoir une formation initiale ou continue en électrotechnique ;
- savoir différencier les grandeurs électriques (intensité, tension…) ;
- savoir effectuer un mesurage à l'aide d'un multimètre ;
- savoir effectuer un serrage au couple ;
- pour les opérations de pose et de dépose de packs batteries : une expérience professionnelle d'au moins six mois dans l'activité de la maintenance ou de la réparation ou de la fin de vie du véhicule ou de l'engin ;
- pour les opérations de dépannage sur les packs batteries : une expérience professionnelle de six mois minimum dans le domaine des travaux électriques hors tension.

Un contrôle des prérequis est fait en début de formation (QCM + tests pratiques). Cette formation se déroule en 21 heures dans notre site de Jaunay-Marigny (86). Contrairement aux autres formations d'habilitation, les équipements de protection individuelle (EPI) ne sont pas mis à disposition.

Lors de cette formation, les parties théorique et pratique sont réparties à hauteur de 50 % chacune, et le nombre de stagiaires est limité à 4 maximum. Les travaux pratiques en atelier sont effectués sur des batteries de traction (lithium-ion et Ni-Mh) issues de véhicules hybrides et électriques. À l'heure actuelle, nous possédons une dizaine de batteries opérationnelles pour la formation.

En fin de formation, une attestation de formation, le titre d'habilitation ainsi qu'un support USB intégrant tout le contenu de la formation sont délivrés à chaque stagiaire. Selon l'arrêté du 21 décembre 2022, Cesvi France est le seul centre à dispenser des formations en travaux sous tension destinées aux véhicules dans la région Nouvelle-Aquitaine.

Wolf Lubricants lance une solution d’emballage plus durable

Bag in Box : c’est le nom de la nouvelle solution d’emballage écoresponsable de Wolf Lubricants pour ses marques Champion et Wolf. Cette enveloppe en carton solide et durable dispose d’une couche intérieure en plastique 100 % recyclable. Ce qui permet de réduire de 90 % les déchets par rapport à un conteneur d’huile standard de 20 litres, tout en baissant de 80 % la quantité de plastique utilisée.

Pratique : chaque unité Bag in Box est équipée de poignées intégrées et d’un robinet pour faciliter le transport, l’utilisation et le versement sans entrée d’air. Ce système permet un remplissage sans déversement et plus rapide. Les conditionnements Bag in Box présentent également un atout logistique, chaque palette pouvant désormais contenir 39 unités de 20 litres au lieu des 30 contenants en plastique habituels. De plus, le Bag-In-Box s'adapte à la cabine à huile et le bar à huile Wolf.

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Côté applications, la nouvelle solution de la marque belge sera disponible dans toute l'Europe avec 21 produits dont l'offre très étoffée de la gamme OfficialTech avec des viscosités allant de 5W-40 à 0W-20, et différents niveaux ACEA tels C2/C3. De quoi couvrir 92 % du parc roulant européen, et même 97 % du parc roulant français selon Wolf Lubricants.

Bosch accélère sur le recyclage de batteries

Le groupe Bosch se tourne avec aplomb vers le recyclage de batteries, estimant que 70 % des immatriculations de voitures particulières en Europe seront électriques d’ici à 2030. Pour préparer cette évolution de marché, sa filiale Bosch Rexroth a donné naissance à Battery Lifecycle Company. Cette entreprise, associant la filiale Remondis TSR Recycling et Rhenus Automotive, a mis en service le premier système européen automatisé dédié à la décharge et au démontage des modules de batteries de traction.

Cette technologie sera au coeur de la première usine entièrement automatisée d’Europe construite par Battery Lifecycle Company sur son site de Magdebourg (Allemagne). Le site testera les batteries usagées de différents fabricants avant de les décharger complètement et les préparer au broyage.

Une automatisation du recyclage de batteries

Dans l'usine, les batteries jusqu’à 150 kg peuvent être transportées à une vitesse de 18 mètres par minute. Moins de 15 minutes sont ainsi nécessaires pour décharger automatiquement 8 batteries lithium-ion d'un VE. A titre de comparaison, Bosch explique qu'il faut actuellement 24 heures pour décharger une batterie. La solution de décharge brevetée de l'équipementier implique de désactiver chimiquement les modules de batterie. Cela garantit un traitement ultérieur sans tension.

L’énergie résiduelle des modules peut être utilisée pour faire fonctionner le système de recyclage. Chaque année, le site de Battery Lifecycle Company recyclera jusqu’à 15 000 tonnes de matériaux de batterie. L’usine doit entrer en service à l’été 2023. Elle utilisera la technologie industrielle Bosch pour la production de batteries sur site.

"Ce que nous faisons aujourd’hui prépare l’avenir"

"Si nous voulons construire une économie circulaire européenne, nous devons intégrer pleinement le recyclage des produits et créer l’infrastructure nécessaire pour le faire. Bosch y apporte son expertise technique", déclare Stefan Hartung, président du directoire de Bosch. Steffen Haack, PDG de Bosch Rexroth, ajoute : "Ce que nous faisons aujourd’hui prépare l’avenir. Les batteries en cours d’installation dans les véhicules arriveront en fin de vie dans 10 à 15 ans. Nous devons dès à présent développer la capacité de recyclage nécessaire."

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Selon l’institut de recherche sur les systèmes et l’innovation Fraunhofer, l’Europe aura besoin d’une capacité de recyclage s'élevant jusqu’à 420 000 tonnes métriques de matériaux de batterie chaque année d'ici 2030. Et les systèmes techniques nécessaires au recyclage exigeront des investissements de plus de 6 milliards d’euros d’ici 2040 sur le continent.

Alliance Automotive rachète Bellecave à Bayonne

Adhérent historique du réseau Précisium, les Etablissements Bellecave viennent d'être repris par leur tête de réseau, Alliance Automotive Group. Si la société conserve son dirigeant, Yon Bellecave, à sa tête, elle intègre désormais les équipes de la région Grand Sud, sous la direction de Christophe Léocard.

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La société conserve son dirigeant Yon Bellecave à sa tête. Néanmoins, elle intègre désormais les équipes de la région Grand Sud sous la direction de Christophe Léocard.

Engagé dans la diversification

Du côté du groupement, on juge qu'il s'agit d'un "acteur incontournable du paysage de l’aftermarket local, reconnu et respecté par tous les acteurs de la réparation". Fort de plus de 50 ans d’expérience, les Etablissements Bellecave peuvent effectivement compter sur une grande diversité de clients. Le distributeur est, par ailleurs, déjà engagé sur la plupart des activités de diversification du groupe (la MDD Napa, pièces de réemploi Back2Car, pièces techniques, carrosserie, etc.), ce qui va faciliter son intégration, d'après Steven Jouve, directeur des opérations d'AAG.

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Tandis que Yon Bellecave déclare qu'il est "heureux de l’arrivée de mon entreprise familiale au sein d’AAG. J’ai toute confiance en AAG pour m’aider à poursuivre le développement de Bellecave auprès de notre clientèle".

Baromètre Feda : l’inflation dope les résultats des distributeurs

De prime abord, les chiffres du dernier baromètre Feda – réalisé par Xerfi Specifics – peuvent paraître très satisfaisants. Au cours du dernier trimestre 2022, l’activité des distributeurs de pièces VL est, en effet, restée dynamique avec une nouvelle progression du chiffre d’affaires de 9 % par rapport à la même période de 2021. L’année s’est achevée sur une croissance de quasiment 10 %.

Un bilan positif qu’il convient de nuancer selon Alexandre Masure, directeur des opérations de Xerfi Specifics, qui estime que cette hausse en valeur est essentiellement due à l’inflation. "La hausse des prix est combinée, concernant à la fois la pièce, la main d’œuvre et la peinture. Si on enlève cet effet prix, l’activité est restée stable", précise-t-il.

Autre conséquence de cette pression inflationniste : le niveau des stocks atteint un nouveau sommet et se situe désormais 20 % au-dessus de sa moyenne d’avant-Covid…

Forte hausse pour les PGV

Dans le détail de ces résultats, le baromètre Feda relève que les différents types de prestations ont connu des évolutions très favorables mais de plus ou moins forte ampleur. La progression des pièces de grandes ventes (PGV) est particulièrement forte sur ce trimestre (+17 %).

Idem pour les produits de peinture qui ont bondit de 13 %. Alexandre Masure remarque d’ailleurs que ce segment atteint désormais niveau d’activité supérieur de 23 % à son niveau de 2018. "L’activité sur ce segment est en progression quasi-continue depuis le « trou d’air » de la période Covid et enregistre des niveaux de croissance à 2 chiffres depuis 5 trimestres", souligne le directeur des opérations du cabinet d’études.

Du côté de la pièce technique et des prestations atelier, le bilan est moins flatteur même s’il reste positif avec des croissances respectives de 4 % et de 8 %.

Le retail tire son épingle du jeu

Dans sa dernière partie, le baromètre Feda s’est attaché à prendre le pouls de la réparation automobile, s’appuyant sur des chiffres de janvier et février 2023. Au cours de ce premier bimestre, le chiffre d’affaires de l’entretien courant a connu une nouvelle accélération pour atteindre +6,1 %.  En tendance, l’activité signe une progression de plus de 4 % sur 12 mois glissants.

Mais cette croissance recouvre néanmoins des hausses plus ou moins marquées selon la typologie de réparateurs. Les centres autos / pneumaticiens et fast-fitters affichent des progressions notables de 10 % et 7 %. Du côté des réparateurs agréés (+5 %) et des MRA (+3 %), le dynamisme semble moins marqué en ce début d’année.

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Notons, pour finir, que les carrossiers poursuivent leur remontée avec une hausse d'activité de 6,4 % sur ce bimestre (+8 % en tendance).

Inflation : des conséquences pour l’atelier ?

Livrant quelques données sur le contexte macroéconomique, Xerfi Specifics confirme que l’inflation devrait rester élevée cette année pour se situer entre "4 % et 4,5 %". Conjuguée à une baisse du pouvoir d’achat (-0,2 %) et à un ralentissement du marché de l’emploi, cette pression inflationniste risque d'avoir quelques conséquences sur l’activité des garages selon le cabinet d’études.

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"Ce contexte peut se répercuter sur le kilométrage et sur certaines dépenses arbitraires, dont l’entretien courant", note Alexandre Masure.

Sonic lance sa nouvelle gamme de lampes d'atelier

D'1,5W à 6W, Sonic propose six nouveaux modèles de lampes d'atelier. Le fabricant d'outillages à main et de mobiliers d'atelier dévoile en effet une nouvelle gamme de baladeuses qui utilisent la technologie LED. De quoi fournir jusqu'à deux fois plus de luminosité qu’une lampe traditionnelle, pour une puissance équivalente. Elles délivrent de 70 à 600 lumens suivant les modèles, pour une autonomie allant de deux à trois heures.

Aimant et crochet pour une utilisation mains libres

Ces lampes ont été conçues avec un caoutchouc anti-dérapant et des matériaux résistants. Ceux-ci sont certifiés étanches aux projections d’eau et aux infiltrations de poussières. Les baladeuses sont rechargeables sur secteur et par USB, et dotées d’un indicateur de charge et d’autonomie.

Ces baladeuses sont flexibles à 180 degrés, afin d'orienter l’éclairage sur la zone de travail et intervenir efficacement dans des espaces sombres et étroits. Des aimants puissants et un crochet de fixation rétractable permettent à l’utilisateur de toujours avoir les mains libres pour travailler.

Les différents modèles sont la petite lampe poche ; la lampe poche moyenne ; la baladeuse multifonctions ; la petite lampe pliable ; la lampe moyenne pliable et la lampe d'atelier fine. Les prix vont de 40,71 et 59,49 euros (HT).

Des centres First Stop et Côté Route vont contrôler les éthylotests

First Stop et Côté Route se diversifient. Les deux réseaux du groupe Bridgestone se lancent, en effet, dans l'installation et la vérification d'éthylotests anti-démarrage (EAD) d'autocars de transport en commun de personnes. Ce nouveau service est déployé par les 14 stations chronotachygraphe des deux enseignes en France.

Ces sites ont fait l'objet d'un audit réalisé par le laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), désigné par le ministère de la Transition écologique pour qualifier les installateurs et vérificateurs d’EAD.

Les centres ont dû prouver que leur système de management de la qualité était conforme aux normes ISO 9001 et ISO 17020 et à la règlementation applicable et relative aux EAD installés dans ces véhicules. 13 des 14 centres ont reçu la qualification EAD. Le 14e n’a pas matière à recevoir ce type de clientèle dans sa zone de chalandise.

Henkel ou l’expertise de la réparation en carrosserie

L’avenir s’annonce hautement technologique pour les carrossiers. Et pour cause : leur métier s’apprête à subir de profonds changements avec les évolutions structurelles des prochaines générations de véhicules. Depuis quelques années, l’industrie automobile doit faire face à de nombreuses contraintes dictées par les dernières normes sécuritaires et en termes d’émissions de CO2.

Conséquence : l’électrification devient incontournable, obligeant les constructeurs à renforcer leurs véhicules pour protéger les batteries lithium tout en en allégeant leur masse pour réduire les rejets de polluants. "Les constructeurs font de plus en plus appel au collage structural, qui apporte un supplément de rigidité tout en garantissant une protection anticorrosion. […] Exemple : sur la Mercedes Classe C, on compte plus de 180 m de collage structural", précise Francois Brodier, ingénieur carrosserie et accidentologie de Cesvi France.

Henkel veut apporter de la valeur par l’expertise

Ces évolutions ne sont évidemment pas sans conséquence pour les carrossiers. Pas simple, en effet, de suivre les nouvelles préconisations des constructeurs afin de restaurer l’aspect d’origine des véhicules. D’autant que l’accès aux informations techniques concernant ces nouveaux modèles relève parfois du parcours d'obstacles… C’est justement pour accompagner les ateliers face à ces enjeux qu’Henkel a depuis déjà plusieurs années adossé sa stratégie de développement commercial à un accompagnement poussé sur le terrain. "C’est un message que nous répétons régulièrement à nos clients : les véhicules évoluent et leurs techniques de réparation aussi", insiste Christophe Valadié, directeur commercial France et Benelux VRM du leader mondial des adhésifs.

Sur le terrain, pourtant, une partie des réparateurs peine à suivre ces évolutions. "La profession vieillit… Certains carrossiers continuent de travailler comme ils le faisaient il y a 10 ou 15 ans. Le décalage est certain et on constate encore beaucoup de méconnaissances", observe Jean-Noël Michel, responsable des formations chez le fabricant allemand. Conscient de ces difficultés, Henkel France met donc à la disposition de ses clients et prospects une équipe terrain composée de 13 ingénieurs commerciaux et de deux techniciens formateurs. Ces derniers ont pour mission d’animer tout au long de l’année de nombreuses formations sur les nouvelles technologies automobiles et produits du groupe.

Objectif premier : sensibiliser les ateliers aux dernières techniques de réparation, en promouvant évidemment les solutions des marques Loctite et Teroson. "Si l’utilisateur est formé correctement, il a plus de chances de faire appel à nos produits", résume Jean-Noël Michel. L’an dernier, Henkel France a ainsi effectué plus de 710 formations via ses experts en atelier. Le groupe propose aussi des sessions sur mesure, en s’associant notamment avec Cesvi France.

Conscient des difficultés de déplacement de nombreux réparateurs, l’industriel met aussi à leur disposition des supports digitaux facilitant l’apprentissage distanciel. Outre des webinars et modules e-learning, Henkel propose une application – baptisée Loctite Xplore – sur laquelle les ateliers peuvent accéder à divers contenus (freinage des filetages, remplacement des pare-brise, introduction au collage, etc.). "Ce sont des outils qui ne remplacent pas nos actions de formation mais viennent en complément", précise Christophe Valadié.

Des produits adaptés à chaque application

Au-delà de son offre de services, c’est surtout sur son portefeuille produits et sa marque Teroson que veut capitaliser Henkel pour accompagner ses clients carrossiers. Aujourd’hui, le catalogue repose sur trois gammes de produits répondant à chaque besoin des ateliers. "Il y a trois façons de réparer des dommages en carrosserie : reconstruire, remplacer, réparer", résume le directeur commercial France et Benelux. Pour chacune de ces interventions, Henkel propose une solution spécifique. Le périmètre couvert par Teroson se veut donc large (vitrage, réparation des métaux ou des plastiques, smart repair, nettoyage et préparation de surfaces, etc.), rassemblant plusieurs dizaines de références.

Au-delà de cette exhaustivité, l’industriel allemand ne manque pas de rappeler que son catalogue bénéficie de son expertise issue de ses partenariats en première monte avec les principaux constructeurs mondiaux. "Dans la réparation carrosserie, il est essentiel de reproduire les différentes textures constructeurs et de restaurer l’aspect d’origine afin d’éviter la corrosion. Grâce à nos partenariats, nous bénéficions d’un réel avantage", insiste Christophe Valadié.

Pour promouvoir cette expertise, Henkel n’hésite d’ailleurs pas à faire appel aux services de Cesvi France pour certifier ses produits. Aujourd’hui, plusieurs références de la marque Teroson sont labellisées par le technocentre dont la gamme de colles pour plastiques PU 9225 SF et SF-ME, ou encore le mastic époxy EP 5020 TR. Des produits qu’Henkel ne manquera pas de présenter à la prochaine édition d’Equip Auto à Lyon (28 au 30 septembre 2023), à laquelle participera le groupe.

Solutrans 2023 : tous les signaux sont au vert

A 7 mois de sa prochaine édition, Solutrans se présente sous les meilleurs auspices. Selon Patrick Cholton, président de la FFC (propriétaire du salon), le rendez-vous des professionnels du transport devrait faire salle comble. A 7 mois de l’ouverture de l’événement, plus de 90 % de sa surface est déjà réservée. La fédération vise ainsi une superficie d’exposition supérieure à 2021, comprise entre 90 000 et 95 000 m².

Il faut dire que la biennale lyonnaise a su, une nouvelle fois, fédérer l’ensemble des forces de la filière. À commencer par les constructeurs. Du côté du poids, 13 constructeurs ont confirmé leur présence, à l’exception de Volvo Trucks. Une trentaine de fabricants de remorques et semi-remorques ont également répondu à l’appel de Solutrans, dont le leader allemand Schmitz Cargobull.

L’espace dédié au véhicule utilitaire va aussi grossir ses rangs, profitant de la première participation du groupe Stellantis avec l’ensemble de ses marques. "Nous n’avons jamais eu un tel plateau pour l’utilitaire", se félicite Patrick Cholton. Dans le village pneumatique, les exposants viendront également en nombre. L’espace compte déjà une vingtaine d’inscrits, dont le groupe Michelin qui bénéficiera d’un stand de 500 m².

Chez les professionnels de l’après-vente, les plus grands acteurs du marché seront également de la partie. De nombreux groupements (Alliance Automotive, AD Poids Lourds et TVI), distributeurs de pièces (Cap VI, Norca, etc.), réseaux de pneumaticiens (Best Drive, First Stop, Point S, Euromaster, etc.) et fournisseurs d’équipements (Texa, Clas, Finkbeiner, etc.) ont en effet confirmé leur participation.

Solutrans veut être un moteur de la transition énergétique

Au-delà des chiffres, Patrick Cholton veut surtout souligner l’attractivité de l’événement, qui a choisi pour fil rouge la transition énergétique. La FFC entend ainsi mettre en lumière toutes les motorisations aujourd’hui disponibles sur le marché (diesel, gaz, électrique à batterie, électrique à pile combustible et biocarburants). Solutrans consacrera, en outre, une large place au rétrofit (électrique, gaz et hydrogène).

Pour répondre aux interrogations de ses visiteurs sur ces nouvelles solutions énergétiques, le salon a prévu un dispositif en trois temps, s’inspirant des trois étapes fondamentales dans le parcours d’un client. Première étape : les ateliers énergies. Il s’agit de pitchs thématiques organisés chaque jour pendant 35 min destinés à faire découvrir les solutions énergétiques alternatives au diesel.

Par la suite, les visiteurs pourront découvrir ces nouvelles motorisations dans le village des essais. En effet, Solutrans accueille cette année deux pistes d’essais au fond du hall 4, qui abriteront notamment un espace "éco-responsable". Enfin, dernière étape de ce parcours client imaginé par Solutrans : un espace consacré aux banques, assurances et à location. Alors que le coût des véhicules augmentent, le salon lyonnais entend fournir à ses visiteurs toutes les solutions aujourd’hui disponibles pour les financer, et les assurer.

Pour répondre aux enjeux de la décarbonation, Solutrans va également ouvrir ses portes au cycle, et plus précisément au vélo cargo. Avec l’avènement des ZFE, cette solution de transport est de plus en plus privilégiée par les acteurs de la logistique pour leurs livraisons du dernier kilomètre. Une trentaine de stands ainsi qu'une piste d'essai spécifique seront ainsi aménagées dans le hall 1 pour présenter l’offre de ce secteur émergent.

Agra : Nicolas Gérard, nouveau responsable réseaux

Pour accompagner l’extension de ses enseignes de garagistes, Proximeca et Point Repar, l’Agra annonce l’arrivée dans ses rangs de Nicolas Gérard. Ce dernier aura pour mission de superviser et de gérer les deux enseignes, aux côtés des responsables de régions du groupement et des distributeurs-adhérents.

Il travaillera en étroite collaboration avec Enrique Vincente, directeur commercial, et Romane Gilliocq, en charge de la partie opérationnelle des réseaux dans les domaines du marketing et de la communication.

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Diplômé d’une école de commerce de la région Rhône-Alpes, Nicolas Gérard bénéficie d’une solide expérience dans le monde de l’après-vente automobile. Il a notamment œuvré pendant plus de 20 ans dans la distribution, pour Autodistribution Gobillot Rhône. Il y a occupé différents postes de représentant des ventes, en passant par la direction de magasin, ainsi que les fonctions de chef des ventes et de directeur commercial. Fort de cette longue et fructueuse expérience, il a ensuite rejoint Clas, en 2018, en qualité de responsable des ventes.

 

 

Top Truck va entretenir les camions de Volta Trucks

C'est une belle prise pour le réseau Top Truck. L'enseigne de réparation de véhicules industriels d’Alliance Automotive a en effet été choisie par Volta Trucks pour devenir "partenaire de service certifié". Cet accord concerne la France, l'Espagne et l'Italie. Concrètement, les ateliers concernés assureront la maintenance et la réparation des Volta Zero du constructeur, dont la production vient de démarrer.

Volta Trucks veut étendre sa couverture

Le réseau prendra en charge les véhicules trop éloignés des TaaS (Truck as a Service) Hubs de Volta Trucks. En France, Top Truck compte 182 ateliers de réparation multimarque, répartis sur l'ensemble du territoire. Un maillage qui a séduit la marque créée en 2019. Cette dernière souhaite assurer une couverture optimale à ses clients et étendre ses opérations à des zones géographiques plus larges.

"Top Truck a été sélectionné comme partenaire de service certifié pour son expertise et ses connaissances en matière d'entretien et de maintenance de véhicules industriels complexes, ainsi que pour sa capacité à effectuer des contrôles réglementaires tels que les contrôles techniques, des tachygraphes et des hayons élévateurs, et à réaliser des prestations de réparation de carrosserie si nécessaire", précise-t-on chez Volta Trucks.

Cinq à six ateliers Top Truck concernés dès 2023

Dès 2023, cinq à six ateliers Top Truck seront sélectionnés pour assurer la maintenance des Volta Zero. Les techniciens concernés suivront une formation continue et approfondie sur les véhicules et la technologie Volta Trucks. Les sessions se dérouleront via la Volta Trucks Academy, au TaaS Hub de Bonneuil (94). D’autres ateliers Top Truck seront, à termes, certifiés. A noter que les ateliers partenaires doivent disposer d’unités de maintenance mobiles pour pouvoir intervenir rapidement sur site si besoin.

"Nous avons hâte d’intervenir sur les véhicules Volta Trucks. Nous sommes également enthousiastes à l’idée de participer à la mutation technologique en cours du parc français. Notre maillage et notre approche technique ainsi que l’offre Volta Trucks répondent aux attentes des utilisateurs", commente Jérôme Brunner, directeur des réseaux PL d’Alliance Automotive Group.

"Les partenaires de service certifiés font partie intégrante de notre stratégie d'entretien des véhicules, en renforçant les interventions dans les villes et les environnements urbains en dehors de la proximité de nos Hubs Volta Trucks. L'entretien et la maintenance sont la pierre angulaire de l'offre truck as a service", ajoute Casper Norden, chief fleet solutions officer chez Volta Trucks.

Le réemploi à la conquête du marché de la pièce

La pièce de seconde main a le vent en poupe ! Depuis 2019 et l'entrée en vigueur de l'arrêté fixant les conditions de vente des pièces issues de l'économie circulaire (Piec), leur usage est au cœur des préoccupations quotidiennes de beaucoup d'acteurs du secteur.

Selon les derniers chiffres de l'association SRA, le taux de rapports d’expertises contenant au moins une pièce de réemploi s’établit désormais entre 11 et 12 % (contre 9 % en 2019 et 8 % en 2017). Autre indicateur intéressant : la part des pièces de réemploi dans le total des éléments remplacés atteint désormais une moyenne comprise entre 3,5 % et 4 %. Si ces chiffres restent relativement modestes, ils progressent régulièrement depuis une dizaine d’années.

Au-delà de ces chiffres, les différents acteurs de la filière s’accordent à dire que la pièce de réemploi bénéficie d’un alignement des planètes pour la pièce de réemploi. La lutte contre l'obsolescence programmée des produits, la prise de conscience environnementale qui s’accélère avec la crise énergétique et l'aval de la majorité des consommateurs jouent notamment en faveur de ce marché. Le dernier décret encadrant le traitement des VHU, publié le 1er décembre 2022, devrait également accélérer la structuration du secteur.

Une émission entièrement dédiée à la pièce de réemploi

De bon augure alors que de nombreux défis se dessinent à l’horizon : électrification du parc roulant, déploiement des ZFE, etc. Pour aborder ces différents sujets dans le détail, le Journal de la Rechange et de la Réparation vous propose d’assister à sa prochaine émission entièrement dédiée à cette activité en plein essor, diffusée en ligne le jeudi 20 avril à 11h.

À cette occasion, plusieurs experts nous partageront leurs éclairages et analyses : Marlène Carrias-Iked, vice-présidente marketing stratégique, digital et innovation de Valeo, Luc Fournier, directeur de l'activité pièces de réemploi d’Alliance Automotive, Patrick Poincelet, président de la branche des recycleurs de Mobilians, et Julien Dubois, président de France Auto Reman.

N’oubliez pas de vous inscrire pour assister à l’émission.

Eudiff signe une nouvelle acquisition près de Rouen

Antoine Beaudet nous l’avait annoncé en fin d’année dernière, c’est désormais officiel : Eudiff vient de réaliser une nouvelle opération de croissance externe. Le distributeur (LKQ France-Précisium) s’est effectivement porté acquéreur du magasin FC Pièces Auto à Caudebec-lès-Elbeuf (76), près de Rouen.

Créé en 2012 par Christelle Couradin et Fabrice Jonquais, ce site BNP (LKQ France) propose une large gamme de pièces de rechange, d’outillages, de lubrifiants, de pneumatiques et de produits peinture.

Eudiff renforce sa proximité avec Rouen

Bénéficiant d’une superficie de 750 m², le point de vente est situé dans une zone commerciale très attractive. Son chiffre d’affaires s’élève à environ 1 million d’euros pour 5 salariés. Des atouts qui n’ont pas manqué de séduire le patron d’Eudiff.

FC Pieces Auto Eudiff

Pièces, outillages, lubrifiants, pneumatiques, etc. FC Pièces Auto propose un large assortiment de produits. ©Eudiff

"Nous entretenons depuis de longues années de très bonnes relations avec Christelle et Fabrice. Lorsque nous avons engagé les premières discussions, l’idée de travailler ensemble autour d’un projet commun est venue naturellement. Ça nous permettait de rassembler nos idées et d’être ainsi plus forts", souligne Antoine Beaudet.

Les deux dirigeants de FC Pièces Auto conserveront d’ailleurs leurs fonctions actuelles au sein d’Eudiff. Fabrice Jonquais va aussi hériter de responsabilités commerciales pour une partie du groupe.

Au-delà des mutualisations en termes d’achats et des synergies back-office, l’acquisition de FC Pièces Auto par Eudiff vient resserrer son maillage de la région rouennaise, où il assure jusqu'à trois tournées de livraison quotidiennes. Elle lui permet, en outre, de franchir un cap symbolique avec désormais un réseau de 10 points de vente.

Eudiff voit toujours plus grand

Après s’être illustré en fin d’année dernière en se rapprochant de Maxopièces, le distributeur normand poursuit donc son développement. Cet essor nécessite d’ailleurs de nouvelles infrastructures puisque plusieurs projets de travaux et d’aménagements ont été engagés dans plusieurs sites du groupe. A commencer par le magasin d’Eu (76), siège d’Eudiff, qui va bénéficier d’une nouvelle extension de 160 m².

Très dynamique ces dernières années, Antoine Beaudet, patron d’Eudiff, s’est vu remettre le trophée du Jeune Manager en 2022 lors des Grands Prix de la Rechange. ©J2R

"Le bâtiment n’est plus tout jeune et nous devions nous agrandir pour renforcer notre surface de stockage. Les travaux sont en cours et le bâtiment sortira de terre dans quelques jours", précise Antoine Beaudet. Et ce n’est que la première étape du projet d’agrandissement du magasin d’Eu qui bénéficiera, à terme, d’une nouvelle extension.

 

 

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Autre projet initié par Eudiff : le déménagement du magasin d’Abbeville (80), prévu au cours de l’été. L’activité sera délocalisée dans un nouveau bâtiment de 1 000 m², disposant d’une mezzanine de 500 m². "Plus grand, ce site sera aussi plus facile d’accès et offrira une zone de stockage et un parking plus importants", conclut Antoine Beaudet.

 

France Pare-Brise fait sa pub

France Pare-Brise fait son retour sur les écrans avec une nouvelle opération publicitaire, articulée autour de trois nouveaux films. L'enseigne de réparation de vitrages poursuit ainsi sa campagne baptisée "les histoires", entamée l'an dernier. Ces nouveaux spots sont déjà accessibles sur Youtube (voir ci-dessous) et seront aussi diffusés du 27 mars au 2 juillet prochain, autour des émissions dédiées à l'auto sur BFM TV, RMC Story et RMC Découverte.

France Pare-Brise mise sur l'humour

Avec cette nouvelle campagne, France Pare-Brise vise à améliorer la notoriété de son réseau de 549 centres et de leurs services. Elle y met en avant ses atouts : ses agréments d'assurance, ses véhicules de courtoisie prêtés à ses clients et le recalibrage des Adas. "Cette nouvelle campagne publicitaire vise à accompagner nos adhérents dans leur activité. Avec un ton léger et notre touche d’humour décalé, nous avons misé sur la simplicité avec un message efficace", explique Agathe Lallier, directrice marketing et communication de France Pare-Brise.

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Ce message du réseau a été préparé et lancé avec l'appui de l'agence de publicité R2. Celle-ci a mis en avant les mésaventures humoristiques de trois personnages. L'an dernier, le prix TopCom 2022 avait primé les films publicitaires mettant en scène les histoires de Léo et Marie.

 

Siligom officialise le rachat de Glass Auto Service

Début février 2023, Parts Holding Europe (PHE) annonçait être entré en négociations exclusives avec Siligom pour la cession du fonds de commerce de Glass Auto Service. Ce 12 avril, l'enseigne de pneumaticiens annonce que la transaction a reçu les approbations des autorités de contrôle. Et officialise par la même occasion le rachat.

350 adhérents Glass Auto Service

Cette acquisition permet à Siligom de renforcer ses positions sur le marché du vitrage. L'enseigne est déjà présente sur ce secteur d’activité avec plus de 90 points de vente Siliglass. Le réseau Glass Auto Service compte en effet 350 adhérents, tous agréés par la quasi-totalité des assureurs et des mutuelles.

"Glass Auto Service conservera son autonomie commerciale et de gestion. Tout sera mis en oeuvre pour poursuivre et développer les partenariats avec les apporteurs d’affaires, loueurs ou flottes. Par ailleurs et avec l’appui de Siligom, le réseau poursuivra son développement pour renforcer le maillage actuel", affirme Olivier Pasini, directeur général de Siligom.

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Rappelons que PHE était contraint de céder l'enseigne Glass Auto Service sur décision de la Commission européenne depuis l'été 2022, consécutive au rachat de D’Ieteren.

Bruno Danielou prend les commandes d’Eurorepar Car Service France

Le réseau Eurorepar Car Service France a un nouvel homme fort à sa tête. Il s’agit de Bruno Danielou, nommé responsable de l’enseigne depuis le 3 avril 2023. Il prend ainsi le relais de Sébastien Migot, appelé à prendre de nouvelles responsabilités au sein du département marketing VN de Stellantis. Il est rattaché à Christophe Gloux, responsable de l’animation Distrigo France.

Fort d’un parcours de 30 ans dans l’aftermarket, Bruno Danielou dispose d’une solide expérience de l’après-vente automobile, de ses réseaux et de ses enjeux. Responsable du développement grands comptes et partenariats Distrigo depuis deux ans, il a été auparavant directeur de plaque Distrigo pendant trois ans.

"Je suis très heureux de rejoindre l’enseigne Eurorepar Car Service et de mettre mon expérience dans l’après-vente automobile au service d’un réseau dynamique et performant. Je rejoins une équipe motivée, qui porte haut les valeurs de l’enseigne – proximité, simplicité et humain – dans lesquelles je me retrouve pleinement", a-t-il déclaré.

La loi sanctuarise le régime des grossistes

La loi proposée par le député Frédéric Descrozaille (LREM) a finalement été adoptée. Le Journal officiel l'a publié dans la foulée, le 31 mars 2023. Ce texte vise à rééquilibrer les relations entre fournisseurs (industriels et autres) et distributeurs, dans de nombreux domaines. Mais entre ces deux acteurs du commerce, la place du grossiste a été confirmée et sanctuarisée.

"Il est important de noter que l’article 19 reprend les dispositions applicables aux grossistes à droit constant, donc rien ne change !", souligne la Feda. Dans ce texte, l’article 13 (anciennement 3 ter A) exclut les grossistes de l’encadrement des pénalités logistiques du code de commerce, qui appliqueront à nouveau les dispositions du code civil relatives aux clauses pénales.

Le régime applicable en matière de pénalités logistiques redevient donc celui applicable avant la loi Egalim 2 de 2021. La Fédération est satisfaite de ce qu'elle qualifie d'avancée majeure pour cette spécialité "tant en termes de stabilité juridique, qu’en termes de reconnaissance de leurs spécificités au sein du code de commerce".

Renforcer le poids des industriels

Parallèlement, le texte met fin au flou juridique entourant l'échec des négociations commerciales annuelles entre fournisseurs et distributeurs. Il prévoit désormais que le premier ait alors le choix entre interrompre ses livraisons ou appliquer un préavis de rupture classique. Le tarif appliqué tient alors compte des conditions du marché comme l'inflation. Le distributeur ne peut plus continuer à commander des produits à l'ancien tarif. Cela, alors que le fournisseur est confronté à une hausse de ses coûts de production.

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Globalement, cette loi vise principalement la grande distribution. Elle renforce le poids des industriels et producteurs agricole face à leurs gros acheteurs. Son objectif est de limiter les effets de la concurrence sur les prix entre distributeurs, qui tire les marges de leurs fournisseurs vers le bas. Mais ce texte concerne finalement l'ensemble du commerce.

Sur TecDoc, NTK se détache de NGK

L'appellation est officiellement adoptée depuis ce mois d'avril 2023 : NGK Spark Plug se nomme désormais Niterra. Les marques NTK et NGK continuent, en revanche, de représenter les activités allumage et capteurs de l'équipementier. Ce changement de nom n'est pas la seule nouveauté de ce printemps pour le groupe nippon. NTK vient en effet d'arriver en tant que marque à part entière sur le catalogue électronique de pièces détachées TecDoc.

L’émergence de NTK Vehicle Electronics comme marque propre sur TecDoc était une suite logique face à la forte extension des gammes survenue ces dernières annéesnote l'équipementier.

De fait, les produits NGK Ignition Parts et NTK Vehicle Electronics seront découplés au sein de TecDoc. Ils étaient auparavant tous répertoriés sous la marque NGK. Dorénavant, il y a deux clés de marque distinctes. NGK continue de porter la clé numéro 15. NTK se voit attribuer la clé 5414. Pour cette dernière, les clients peuvent retrouver l'ensemble des références des différents produits : sondes lambda, débitmètres d’air (MAF), capteurs de pression (MAP), vannes EGR, capteurs de vitesse et position moteur, capteurs de température de gaz d'échappement (EGTS). Une offre déjà large et qui s'agrandira prochainement.

Une transition jusqu'en juin

Les produits d'allumage restent quant à eux visibles sur TecDoc sous la marque existante NGK (clé 15). Cela inclut les bougies d'allumage, bougies de préchauffage, bobines d'allumage, faisceaux d’allumage et autres capuchons. Pour assurer une bonne transition, les informations sur les produits NTK resteront visibles sous la marque NGK jusqu'à la fin du mois de juin. Cependant, les clients sont d'ores-et-déjà encouragés à sélectionner et prioriser dans leur système de gestion de catalogue spécifique les marques NGK (15) et NTK (5414).

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"Notre marque NTK Vehicle Electronics offre à nos clients une gamme complète qui couvre tous leurs besoins en matière de capteurs moteur. C'est pourquoi elle mérite sa propre section indépendante sur TecDoc, explique Frank Massia, directeur marketing aftermarket EMEA chez Niterra EMEA. Le futur de notre entreprise, tout comme celui du marché de l’automobile, se fondant sur la durabilité, notre offre de capteurs est amenée à jouer un rôle de plus en plus important."

Mobilités "douces" : une formation dédiée à leur maintenance

Nombreux sont les réseaux à s'être tournés, plus ou moins récemment, vers les mobilités douces. Volonté de diversification ou opportunité de marché, les raisons se valent. Tout comme les stratégies : certains se concentrent sur la vente, d'autres privilégient l'entretien et la réparation. Pour cela, une formation adaptée est évidemment plus que nécessaire.

Un examen au 10e jour

Ligne de Chaîne dispense ce type de formation. Basé à Carqueiranne (83), l'organisme propose un module intitulé "Entretenir et réparer les composants électriques d’un véhicule à assistance électrique". Le cursus s'effectue sur 10 jours, en 70 heures. Il est axé à 80 % sur de la pratique et du travail en atelier, avec un large parc de vélos et trottinettes électriques. Les sessions accueillent dix personnes maximum. Un examen se déroule le dernier jour. Sa réussite conditionne l’obtention d’une certification professionnelle. Celle-ci apporte "une réelle plus-value sur le marché du travail" selon l'organisme.

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Après cette formation, certifiée Qualiopi, les diplômés sont capables d'établir un plan d’entretien préventif, un diagnostic de panne et une procédure de remplacement d’un composant en panne pour un vélo ou une trottinette à assistance électrique. Ligne de Chaîne est reconnu par France Compétences. Le coût de la formation – 3 570 euros – peut ainsi être pris en charge par le Compte personnel de formation (CPF) ou Pôle Emploi, ou par les Opco pour les salariés en activité.

"Primordial de développer une formation dédiée à ce secteur d’activité"

"Le processus de certification dure presque trois ans au total. Nous avons créé, amélioré, et testé la formation pendant 18 mois afin de maximiser les chances d’obtenir la certification lors du premier dépôt du dossier. La crise sanitaire et les défis climatiques de demain nous montrent le besoin urgent d’agir chacun à notre échelle. Ainsi, compte tenu de l’émergence fulgurante des VAE, il nous paraissait primordial de développer et faire reconnaître une formation dédiée à ce secteur d’activité", commente Clément Fleig, responsable du développement de Ligne de Chaîne.

Le réseau AD soigne sa satisfaction client

Pour optimiser la satisfaction de sa clientèle, le réseau AD a mis en place un programme d’actions spécifique depuis 2020. Aujourd’hui, l’enseigne du groupe Autodistribution peut se targuer d’une nette progression de cet indicateur, mesuré par la solution Critizr qu’avait adoptée le groupement. Fort de 134 000 avis clients, le réseau AD affiche aujourd’hui une note moyenne de satisfaction générale de 4,72 sur 5.

Autre indicateur suivi par l’enseigne : son taux de recommandation (Net Promoter Score). Celui-ci s’établit désormais à 83/100, sur la base de plus de 121 000 participants. Stables depuis l’exercice précédent, ces indicateurs semblent témoigner de l’homogénéité de la qualité de service dans les rangs du réseau au triangle rouge.

Ces chiffres viennent également récompenser l’engagement des garagistes AD au terme du plan "Préférence 2022", présenté à la dernière convention tenue à Malte, du 27 au 30 septembre 2018. Le groupement devrait d’ailleurs dévoiler la nouvelle feuille de route de l’enseigne lors de sa prochaine réunion de famille, prévue à Marrakech (Maroc), du 18 au 21 mai 2023.

Neoxi découvre le métier de réparateur avec Eurorepar Car Service

Eurorepar Car Service lance sa première campagne d’influence avec le youtubeur Neoxi. Ce dernier a été invité à suivre la journée de Ludovic Pineau, adhérent du réseau de réparateurs localisé à Saint-Lambert-la-Potherie (49). Accompagné d’un autre influenceur (Guizzi), Neoxi a pu découvrir l’atelier et les équipements du garagiste avant de prendre part à certaines interventions.

Eurorepar Car Service précise que Neoxi a été choisi pour ses valeurs proches de celles du réseau, son intérêt pour les métiers de l’automobile et sa notoriété sur les réseaux sociaux. L’influenceur est suivi par 1,9 million de personnes sur YouTube, et compte une moyenne de plus de 220 000 vues et de 15 000 likes sur ses vidéos.

Nexus Automotive prépare sa mutation

Après Montreux (Suisse), Abu Dhabi (Émirats arabes unis), Amsterdam (Pays-Bas) et Vienne (Autriche), c’est à Montréal (Canada) que Nexus Automotive a tenu son Business Forum, du 21 au 23 mars. Une localisation choisie à dessein par le groupement qui, en janvier 2022, accueillait dans ses rangs Automotive Parts Services Group (APSG). Une recrue de taille puisque l’opérateur représente plus de 5 000 sites en Amérique du Nord, pour un chiffre d’affaires estimé à environ 7 milliards de dollars.

Grâce à ce renfort, les adhérents nord-américains (Advance Auto Parts, Vipar Heavy Duty, etc.) pèsent 48 % du volume d’affaires global généré par la communauté Nexus Automotive. Un rééquilibrage géographique pour l’ITG (international trading group) né sur le Vieux Continent, qui jouit désormais de positions renforcées sur l’ensemble des marchés internationaux. Quelques chiffres pour s’en convaincre : la communauté fédère 392 distributeurs issus de 140 pays, réalisant un CA consolidé de 39 milliards d’euros ainsi qu’un volume d’achat de 5,5 milliards d’euros.

Fort de cet ancrage international, Nexus Automotive peut offrir de nouvelles opportunités commerciales à sa centaine de partenaires équipementiers. "Nous voulons aider nos fournisseurs européens à développer leurs parts de marché en Amérique du Nord. Et, inversement, de nombreux fabricants américains souhaitent accélérer leur expansion géographique en Europe, en Asie…", confirme Gaël Escribe, patron du groupement.

Un nouveau modèle transactionnel

À l’aube de son 10e anniversaire, Nexus Automotive peut aborder l’avenir avec confiance. Malgré un contexte compliqué, marqué par une forte inflation et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, le groupe a enregistré l’an dernier une "forte croissance" de ses activités. Mais pas question de se reposer sur ses lauriers : l’heure est à la réorganisation pour faire face aux défis d’un marché sans cesse mouvant.

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Après avoir franchi chaque étape de son développement avec succès, malgré une ascension très rapide, l’ITG a prévu de réaménager ses équipes autour de groupes d’experts spécialisés. L’une de ces "focus teams" sera notamment dédiée au nouveau modèle commercial que Nexus veut adopter dès fin juin.

Nexus Automotive Montreal

Gaël Escribe, PDG de Nexus Automotive, s’est prêté à une interview croisée avec plusieurs représentants de la presse spécialisée (dont le J2R) lors de la plénière du Business Forum.

"Nous voulons passer à un modèle transactionnel. De nombreux équipementiers cherchent de nouvelles opportunités auxquelles nous voulons aujourd’hui répondre. C’est quelque chose qui n’aurait pas été possible il y a trois ans", confie Gaël Escribe.

C’est une vraie transformation que souhaite donc amorcer le groupement en s’émancipant de son rôle d’intermédiaire pour devenir un fournisseur à part entière de ses adhérents. Objectif : avoir une meilleure maîtrise de ses approvisionnements et ainsi mieux répondre aux besoins de ses différents membres.

En optant pour un modèle transactionnel, Nexus Automotive veut aussi améliorer ses conditions d’achat et se rapprocher des niveaux accordés aux géants de la distribution (LKQ, GPC, etc.). Pour mener à bien ce projet, l’ITG mettra à profit ses capacités financières et logistiques. La centrale compte déjà deux plateformes en Europe, situées en France et en Pologne. Entièrement automatisée, cette dernière s’étend sur une superficie de 10 000 m². "Si vous voulez prendre part au jeu, il faut en respecter les règles. Et la logistique en fait partie", insiste le PDG.

Une nouvelle approche autour de sa marque privée

Avec l’adoption de ce modèle transactionnel, le dirigeant espère aussi donner un nouvel élan à sa marque privée (Drive+) et développer ses activités sur un segment de marché en plein essor. "Le parc roulant est vieillissant, observe Gaël Escribe. Dans certains pays, il vieillit de plus de trois mois chaque année. Il faut apporter une solution aux propriétaires de ces véhicules âgés qui souhaitent les entretenir avec des produits de qualité."

Face à la progression de Napa sur le Vieux Continent mais aussi des MDD commercialisées par plusieurs pure players, Nexus Automotive va donc passer à l’offensive. Mais avec une approche qui lui est propre. "Nous voulons avancer différemment sur ce sujet, et notamment en nous déconnectant de l’Asie. Après avoir traversé la pandémie de Covid, il est bon de se pencher sur des solutions plus locales." L’enjeu autour des marques privées est d’autant plus important pour le groupement que ce dernier veut sécuriser son approvisionnement face à une industrie en pleine transformation.

Nous doutons sincèrement que le paysage industriel que nous connaissons aujourd’hui sera le même dans cinq à dix ans. […] Nous devons donc gérer ce risque et ne pas laisser des milliers de distributeurs subir la décision d’un groupe qui aurait décidé de fermer ses usines. Nous devons garder un certain nombre d’options sur la table pour anticiper tout ce qui pourrait arriveranalyse Gaël Escribe.

Nexus devient un acteur de la consolidation

Nexus Automotive Mugnier

Thierry Mugnier, directeur financier de Nexus Automotive International, compte bien faire du groupement un moteur de la consolidation à l’œuvre dans le secteur de la rechange.

Anticiper les risques : c’est justement le leitmotiv qui a conduit Nexus Automotive à fourbir ses armes pour faire face à la concentration à l’œuvre dans l’aftermarket. Devant la frénésie d’opérations de croissance externe réalisées ces dernières années par les géants du secteur, le groupe a réagi en créant une équipe dédiée aux projets de consolidation. Le groupement souhaite accompagner ses adhérents dans d’éventuelles acquisitions, en mettant son expertise à leur disposition, et se dit même prêt à réaliser lui-même ces opérations si nécessaire.

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Une stratégie mise en œuvre ces derniers jours avec le rachat du distributeur finlandais Örum (affilié jusqu’ici à Global One Automotive) par Autoparts United, société soutenue par Nexus Automotive. "C’est simple : nous sommes en mesure d’investir dans tous les pays où nous ne faisons pas aujourd’hui partie du top 3", explique Thierry Mugnier, directeur financier de Nexus Automotive. Autrement dit, là encore, l’ITG est prêt à outrepasser son rôle pour préserver son modèle collaboratif.

Leonard, la nouvelle gamme de pneus reconditionnés de Black Star

Un pneu reconditionné à grande échelle pour le grand public : Black Star en a rêvé, c’est désormais une réalité avec Leonard. Dévoilé au salon Drive to Zero (5 au 7 avril 2023), ce nouveau pneumatique produit à Béthune, dans l’ancien site Bridgestone, est unique selon son fabricant.

Et pour cause : il affiche des performances identiques à celles d’une enveloppe neuve. Évitement d'obstacles, freinage sur sol mouillé et sur sol sel, test d'usure, rien ne lui a été épargné par l'Utac. Les essais d’endurance imposés sont rigoureusement identiques à ceux réalisés par des pneus neufs.

Précisons que le pneumatique reconditionné bénéficie de mélanges de gomme exclusifs, élaborés conjointement avec un manufacturier de pneus neufs. Leur extrusion respecte des dimensions précises afin de garantir une parfaite régularité de la circonférence du pneu. "Une feuille de liaison 100 % en caoutchouc naturel permet d’obtenir une résistance à l’arrachement du nouveau matériau supérieur de 30 à 80 % par rapport au procédé orbitread", précise Black Star.

"Pendant deux ans nous avons travaillé à monter le projet, transformer l’usine et développer notre nouveau produit. Aujourd’hui toute l’équipe de Black Star et moi sommes très fiers de pouvoir présenter à l’occasion du salon Drive to Zero, notre nouveau pneu Made in Béthune. Avec Leonard, nous avons une réponse immédiatement actionnable et éprouvée, aux enjeux environnementaux de la mobilité. C’est un pneu au service d’une cause !", se félicite Laurent Cabassu, directeur général de Black Star.

Un lancement dans les réseaux Mobivia dès avril

Positionné 20 % plus cher que les marques d'entrée de gamme, le pneu Leonard se décline autour de trois gammes (été, toutes saisons et camionnette) et 64 dimensions (14 à 18 pouces). De quoi couvrir 70 % des besoins du marché français.

La gamme sera disponible dès fin avril dans les réseaux du groupe Mobivia (Norauto, Midas, Carter-Cash, ATU, Auto 5) dans l'Hexagone puis dans le reste de l’Europe dans un second temps (Allemagne, Belgique, Italie, Espagne et Portugal).

Black Star élargira sa distribution dès fin juin. Les réseaux de constructeurs, de centres autos, de négociants spécialistes ainsi que les indépendants ou encore les pure players font partie des cibles identifiées. Les réseaux du groupe Bridgestone (Speedy, First Stop…) joueront aussi un rôle actif dans ce développement grâce à un accord noué avec le manufacturier.

Stations de climatisation : une ou deux machines ?

Alors que la majorité du parc roulant était équipée de gaz R134, 2017 a marqué un tournant : tous les véhicules neufs doivent fonctionner au R1234yf. Avec un parc moyen âgé aujourd’hui de plus de 11 ans, nous pouvons donc estimer que la part des deux frigorigènes se vaut. Pour la rechange indépendante, l’ancien gaz reste majoritaire, même si le nouveau, moins nocif pour l’environnement, est de plus en plus présent en atelier.

"La différence majeure, c’est que le garagiste n’a pas besoin d’agrément pour travailler avec une station pour gaz R1234yf, contrairement au R134", rappelle Hervé Gaftarnik, directeur du pôle produits et services chez Clas.

Ancien gaz, nouveau gaz ou bi-gaz ?

Qui dit deux gaz différents dit deux stations différentes. "Après l’arrivée du R1234yf, les ventes de machines de climatisation ont augmenté, car les ateliers se sont équipés d’une seconde machine, confirme Thomas Caron, country manager de Magneti Marelli en France. À ce jour, tous les garages ne sont pas encore équipés pour celui-ci, ce qui soutient encore les ventes." En 2022, l’équipementier a lancé une nouvelle gamme : l’Alaska. Historiquement tourné vers les principaux consommables liés à la maintenance du circuit de climatisation, Clas distribue aussi des stations depuis trois ans.

De son côté, Texa était en avance sur le R1234yf. Dès le début des années 2010, l’équipementier italien "était prêt", selon Francis Pègues, directeur général de la filiale française. Sur un marché tricolore sur lequel il se vendrait entre 4 200 et 4 500 stations de climatisation par an, Texa en a écoulé 1 800 en 2022, et 65 % sont dédiées au R1234yf ou bigaz.

Pour rappel, cette dernière version permet de travailler sur les deux gaz avec une seule machine grâce à deux bouteilles et deux circuits indépendants. Une polyvalence qui présente certains avantages, même si les avis divergent toujours à son sujet. "Certains la trouvent fantastique, car cela prend moins de place que deux machines distinctes en atelier, et qu’il n’y a qu’un seul contrat d’entretien. D’autres ne veulent pas en entendre parler car, si elle tombe en panne, vous n’avez plus de machine du tout", résume Francis Pègues.

Une prestation rentable

Le plus souvent, les stations “simples” conçues aujourd’hui peuvent être utilisées tant pour le R134 que le R1234yf, avec une nécessité d’être configurée pour l’un des deux gaz avant utilisation. Texa propose aussi des machines dédiées aux rares climatiseurs fonctionnant au CO2. Autre tendance notable : de plus en plus de machines affichent un mode automatique. "Une fois lancée, la machine travaille toute seule sur la demi-heure d’intervention. Pour une centaine de prestations à l’année à 70-90 €, c’est rentable, d’autant qu’une station bien entretenue peut durer vingt ans", avance Hervé Gaftarnik. Sans surprise, l’intervention la plus réalisée en atelier reste la recharge du système.

A lire aussi : Le marché noir des gaz réfrigérants toujours florissant

"Sur un plan technique, il n’y a pas de machine révolutionnaire par rapport à une autre, lance Francis Pègues. La différence se fait sur le service : la disponibilité, les délais de livraison, le conseil, le SAV…" Si le marché est stable, "il est appelé à évoluer positivement", selon le directeur général de Texa France, qui conclut : "Les véhicules électriques auront besoin de systèmes qui fonctionnent, car la boucle de climatisation sert notamment le refroidissement des batteries. Ce sera un marché fondamental à long terme. Nous nous y préparons."

 

Clas : la simplicité comme maître-mot

ClasConçue pour les systèmes fonctionnant au gaz R1234yf, l’AC 8000 de Clas est convertible au R134a grâce à un kit de transformation. Cette station de climatisation peut être utilisée en mode automatique ou manuel, ce dernier étant plutôt préconisé pour des interventions ciblées. Avec la fonction “diagnostic rapide”, les manomètres vérifient la pression du réseau pour détecter de potentielles fuites de gaz. Les cadrans offrent une lecture précise sur la haute et basse pression, en donnant également une indication sur la température. L’AC 8000 est aussi dotée d’une imprimante, d’un écran graphique LCD, de tuyaux de 3 mètres et de 3 flacons : pour l’huile usagée, le traceur et l’huile neuve. Pour ce dernier, un filtre séparateur réduit l’humidité. Le clapet anti-retour et le tube plongeur fixé sur le bouchon sécurisent le circuit de la voiture lors de l’injection. Enfin, pour une intervention sur un véhicule hybride ou électrique, Clas propose un flacon d’huile aux propriétés hygroscopiques pour protéger le compresseur de climatisation.

 

Texa : la bi-gas, une qui vaut deux

TexaHistorique de la maison, la bi-gaz représente quelque 20 % des ventes de Texa sur ce produit. La Konfort 780 Touch Bi-Gas permet d’alterner les services sur les véhicules équipés des réfrigérants R134a et R1234yf. Elle dispose en effet de deux réservoirs et de circuits de récupération indépendants, de recyclage et de recharge distincts. Cette station de climatisation est aussi dotée d’un système à flacon hermétique pour l’huile, d’un dispositif de verrouillage/déverrouillage de la balance et contrôle du poids de réfrigérant, ou encore d’un dispositif pour le nettoyage automatique de tous les conduits hydrauliques. Son processus de maintenance est automatisé. Elle présente les avantages de la gamme Konfort Touch : écran tactile couleur (7 à 10”), système Android, recherche simplifiée du véhicule dans la base de données, mise à jour automatique et maintenance à distance.

 

Magneti Marelli : prime à l'efficacité

Magneti MarelliAdaptée aux différentes motorisations, la gamme de stations de climatisation de taille compacte Alaska promet un entretien plus simple, efficace et respectueux de l’environnement. La fonction "charge sécurisée" assure que le système est rempli correctement, quelles que soient sa capacité et la température ambiante. Les raccords rapides Eco garantissent l’étanchéité du système et la récupération totale du fluide frigorigène présent dans le circuit. Les deux modèles, Prime et Evo, disposent chacun d’une version R134a et d’une R1234yf. La seconde est plus complète, avec certaines tâches automatisées, une interface tactile pour guider le technicien pendant l’opération, et wi-fi intégré pour une mise à jour automatique de la base de données et du logiciel.

Bilstein group dévoile son offre de turbos

Fin 2021, bilstein group annonçait le rachat de Motair. Moins d'un an et demi plus tard, l'équipementier lance dans l'Hexagone son offre de turbocompresseurs basée sur l'expertise de la société allemande. "L’association de l’expertise de bilstein group et de celle de Motair nous permet d’offrir à nos clients une solution unique en turbocompresseurs sur le marché de l’après-vente", se réjouit Gildas du Cleuziou, directeur général de bilstein group en France.

En effet, des bancs d'essais spécifiques et un atelier de réparation interne permet à l'équipementier de remettre à neuf certains turbos répondant à 100 % au cahier des charges constructeurs. Des fabricants OE forment les collaborateurs du centre, leur apportant une connaissance approfondie des turbocompresseurs pour développer cette offre.

Plus de 1 500 références d'accessoires

La gamme se compose ainsi de plus de 2 100 références de turbocompresseurs. Elle couvre quelque 95 % du parc européen. En parallèle, plus de 1 500 accessoires périphériques sont disponibles. Cela inclut des unités de contrôle, des kits de montage, ou encore des durites d'huile et d'air.

"Nos clients vont ainsi bénéficier d'une solution complète de turbocompresseurs des plus grands fabricants en OE ainsi que du soutien des équipes bilstein group en France. La qualité et la technologie de pointe des turbos combinées à nos outils d’identification (partsfinder) et de commandes (webshop) ainsi qu’à la disponibilité en J+1 de l’offre, apportent une véritable solution au marché", conclut Arnaud Pénot, directeur marketing et expérience client de bilstein group en France.

iD Rechange ne manque pas de reprise

Organiser une convention nationale dans un contexte de tensions sociales n’a rien d’une sinécure. Les équipes d’iD Rechange peuvent en témoigner… Et pourtant, malgré les perturbations dans les transports, plus de 260 personnes ont réussi à rallier l’île des Embiez (83), près de Toulon, où les adhérents du groupement et leurs réparateurs s’étaient donné rendez- vous. Pari réussi, donc, pour iD Rechange qui a fait le choix, cette année, de réunir l’ensemble de sa famille – distributeurs et garagistes – pour ce grand événement.

Il faut dire que le groupement s’apprête à tourner une page de son histoire avec le départ de Jean-François Leroy, patron emblématique de LAD, qui avait cofondé la centrale avec Philippe Le Lay (Codifa) et Jean-Louis Bégard (Safa). Alors que ces deux derniers ont pris une retraite bien méritée, c’est au tour de Jean-François Leroy de raccrocher (progressivement) les crampons, cédant les rênes de LAD à son partenaire, Bruno Manta, accompagné de son fils, Tony.

C’est d’ailleurs ce dernier qui devrait s’impliquer plus activement dans l’opérationnel. "C’est une nouvelle ère qui commence", confirme Claudie Cahart, directrice générale du groupement iD Rechange. Pour pallier le départ de Jean-François Leroy, LAD pourra s’appuyer sur une nouvelle direction assurée par Jérôme Habsieger.

Mode de rémunération des adhérents : ça change

L’événement majeur de cette convention s’est tenu sur le circuit Paul Ricard du Castellet (83). Distributeurs et garages ont pu participer à une journée riche en découvertes et activités.

L’événement majeur de cette convention s’est tenu sur le circuit Paul Ricard du Castellet (83). Distributeurs et garages ont pu participer à une journée riche en découvertes et activités.

C’est fort de cette équipe renouvelée qu’iD Rechange s’apprête à ouvrir un chapitre inédit de son histoire. Celui-ci a d’ailleurs débuté avec la mise en place d’un nouveau mode de rémunération pour les grossistes du groupement.

En effet, jusqu’à fin 2021, ceux-ci bénéficiaient de rétributions indexées sur le chiffre d’affaires global réalisé avec la centrale, toutes marques confondues. Pour inciter ses adhérents à privilégier les partenaires proches de la centrale, iD Rechange a décidé, depuis 2022, de rémunérer ses distributeurs au prorata du chiffre d’affaires réalisé avec chaque fournisseur.

L’objectif est d’inciter nos adhérents à privilégier les fournisseurs qui jouent le jeu du groupementconfie Claudie Cahart.

Pour les aider à piloter au mieux leur rémunération, la centrale a mis à leur disposition un nouvel outil CRM qui leur permet de suivre plus précisément leur niveau de performance et les paliers à atteindre pour chaque plateforme.

Si cette réorganisation a nécessité quelques accompagnements sur le terrain auprès des distributeurs, pour qu’ils puissent s’approprier ce nouveau mode de rémunération, les résultats sont aujourd’hui prometteurs. "Le changement s’est bien passé, observe la directrice d’iD Rechange. Nous avons constaté une hausse de la rémunération pour tous nos adhérents." De quoi aider le groupement à améliorer sa rentabilité et à financer une stratégie de services ambitieuse…

iD Rechange veut muscler son réseau

Parmi ses objectifs, iD Rechange veut, en effet, accélérer le développement de son réseau de réparateurs NexusAuto. Déployée depuis 2015 dans l’Hexagone, l’enseigne compte aujourd’hui 180 garages sur le territoire. Un maillage déjà conséquent, que le groupement souhaite toutefois renforcer en impliquant davantage de distributeurs dans cette stratégie. Car sur les quelque 290 adhérents iD Rechange, seule une quarantaine d’entre eux participe activement à l’animation réseau.

"Les autres n’ont souvent pas la structure nécessaire pour développer l’enseigne. D’autres n’ont pas non plus cette culture réseau de garages", indique Claudie Cahart. Consciente que la pérennité du groupement repose, en partie, sur ce travail, la directrice a donc décidé de muscler son équipe dédiée à l’animation de l’enseigne. Depuis février, Christophe Chapot a ainsi rallié la centrale en tant que concept manager réseau. Aux côtés de Frédéric Bouvier, il occupera un rôle transverse et supervisera les différents sujets liés à l’activité de l’enseigne (communication, marketing, formation, etc.).

Nous voulons renforcer le concept avec de nouveaux services. Nous devons notamment aller encore plus loin dans la diversification en élargissant nos partenariatsaffirme Claudie Cahart.

Son travail sera relayé sur le terrain par plusieurs chefs de secteur régionaux, qui seront prochainement recrutés. Ils épauleront aussi les distributeurs pour les encourager à jouer plus souvent la carte NexusAuto.

Vers de nouveaux horizons

Claudie Cahart id rechange

Pour accompagner la croissance d’iD Rechange, Claudie Cahart, directrice générale du groupement, travaille sur de nouveaux projets d’extension des plateformes Safa+ de Carpentras (84) et de Toulouse (31).

Dans un marché de l’après-vente en pleine transformation, iD Rechange se donne donc les moyens de ses ambitions et n’entend se fermer aucune porte. Rappelons d’ailleurs que le groupement s’était illustré à l’automne dernier avec le lancement d’un service de distribution de peinture "sans contrainte" : Technipro. Le principe est simple : à partir d’un portail dédié, les grossistes peuvent commander tous les produits peinture de leur choix, dans des conditionnements multiples. Au total, pas moins de 98 000 formules couleurs sont référencées et disponibles (20 fois plus en utilisant un spectrophotomètre).

Une fois le conditionnement choisi, la commande est préparée au sein d’un laboratoire décentralisé. La livraison est assurée en J+1 ou J+2 chez le distributeur ou le carrossier pour éviter des manipulations, délais et frais de transport supplémentaires. Très innovant, le service Technipro sera renforcé dans les prochains mois avec l’arrivée de nouvelles gammes de produits de parapeinture. Et ce n’est qu’une étape dans les projets du groupement qui se dit, là aussi, prêt à se rapprocher de partenaires pour explorer de nouveaux terrains de jeu.

NTN revoit son organisation européenne

Le 31 mars 2023, à Annecy (74), s'est tenue l'assemblée générale des actionnaires de NTN-SNR Roulements. Rappelons que cette appellation officielle de l'équipementier date de la fin des années 2000, après le rachat de SNR par le groupe NTN Corporation (2007) et l'intégration de la filiale française NTN France (2010). Mais, depuis cette réunion de début de printemps, NTN-SNR Roulements a changé de raison sociale, devenant NTN Europe.

Précisons que le groupe nippon avait déjà amorcé ce changement dans sa communication dès 2021, s'affirmant sous le nom NTN en Europe avec son nouveau slogan "Make the world Nameraka".

Un capital social à plus de 300 millions d'euros

Ce changement de raison sociale est justifié par l'intégration grandissante de la filiale dans la politique mondiale du groupe NTN et son organisation par région. Dans le cadre de ce réaménagement, les sociétés NTN Wälzlager (Allemagne) et NTN Bearings (Grande-Bretagne) rejoignent NTN Europe. Un regroupement des opérations commerciales européennes qui entraîne l’augmentation du capital social de l’entreprise. Celui-ci s’élève désormais à un peu plus de 322,6 millions d'euros.

Siège social à Annecy

A la suite de ces changements, le siège social d'Annecy devient le centre de décision stratégique pour toute l’Europe. L’ensemble des clients conserveront leurs interlocuteurs habituels, mais "bénéficieront désormais d’une structure plus agile et plus réactive pour toutes les business units", affirme l'équipementier.

Le conseil d'administration de NTN Europe reste identique à celle de NTN-SNR Roulements. Enfin, les produits commercialisés resteront identifiés par les différentes marques du groupe : NTN, SNR, BCA et Bower.

France Auto Reman rejoint Mobilians

La pièce de réemploi devient un sujet de plus en plus central dans l'économie de l'automobile. Il a même pris de l'ampleur avec l’adoption en 2021 de la loi "anti-gaspillage pour une économie circulaire" (Agec) et les récents développements de certains constructeurs sur la question. Dans cette logique, Mobilians a ainsi décidé d’ajouter le remanufacturing en tant que 21e métier avec l’intégration de l’association France Auton Reman.

A lire aussi : Convention Indra : 175 recycleurs intéressés par la loi Agec

Présidée par Julien Dubois, France Auto Reman a été fondée il y a deux ans, et fédère les acteurs du remanufacturing automobile. Ce secteur compte près de 2 000 entreprises en Europe, dont environ 300 PME implantées en France.

Au-delà de leurs contributions au développement durable du marché automobile, ces sociétés favorisent la création d'emplois locaux non délocalisables. Ce que n'a pas manqué de souligner Xavier Horent, délégué général de Mobilians : "Ces dix dernières années, les emplois industriels ont chuté de 2,5 % par an. À l’inverse, les emplois du secteur des services automobiles ont progressé de 3 %." Aux yeux du syndicat patronal, le remanufacturing peut donc aider à la réindustrialisation du secteur automobile.

Des propositions pour le projet de loi "industrie verte"

Avec l'appui de Mobilians, France Auto Reman entend porter plus haut la voix des spécialistes de la rénovation de pièces. À ce sujet, les manufacturiers aspirent à présenter diverses propositions dans le cadre du projet de loi dite "industrie verte", qui sera prochainement présenté par le gouvernement. Notamment le sujet de la fiscalité incitative pour les pièces de réemploi ou encore la généralisation de la consigne.

"Ce que nous voulons faire au niveau de Mobilians avec ce 21e métier, c’est apporter des solutions supplémentaires à l'écosystème et à l’ensemble des professionnels, en favorisant des synergies. Nous avons un seul objectif, développer une mobilité responsable, soit une mobilité qui a un impact positif sur le plan technologique, économique et social", se satisfait Xavier Horent.

Un fonds de dotation en faveur de la mobilité

Notons qu’en parallèle de cette annonce, Mobilians lance un fonds de dotation en 2023. Appelé Movom, son objectif de ce dernier, sera de promouvoir la mobilité. Il sera géré par un conseil d’administration, présidé par Éric Girard, ex-directeur général de Carglass.

"Ce fond de dotation est issu d’un travail de réflexion qui a généré une modification de la gouvernance du CNPA à l'époque, puis de Mobilians aujourd’hui. Dans ce sens, il nous a semblé indispensable, pour porter la doctrine de la filière, en créant Movom, dont la finalité sera, dans deux ou trois ans, de passer en fondation", conclut Xavier Horent.

LeasePlan confie la maintenance de sa flotte à LKQ Europe

Déjà partenaires dans plusieurs pays européens, LKQ Europe et LeasePlan passent à la vitesse supérieure. Les deux groupes viennent d’annoncer leur rapprochement dans le cadre d’un accord pluriannuel couvrant le Vieux Continent.

Ce partenariat repose sur deux volets. Il comprend, tout d’abord, la gestion complète de la maintenance des véhicules du loueur dans les ateliers affiliés au distributeur de pièces. En parallèle, LKQ Europe s’engage à fournir en pièces de rechange le réseau de garages partenaires de LeasePlan.

LKQ Europe prêt à grandir avec les grands comptes

Cet un accord représente un levier de croissance très important pour LKQ puisque le loueur néerlandais – sur le point de passer dans le giron d’ALD – est un des leaders de son marché avec 1,6 million de véhicules sous gestion dans plus de 28 pays. Ce partenariat témoigne, en outre, des velléités du distributeur sur un segment d’activité d’ordinaire trusté par les réseaux constructeurs.

"LKQ et LeasePlan collaborent déjà avec succès dans certains pays, et nous sommes ravis d'avoir étendu notre partenariat à un niveau européen. LeasePlan est un leader du car-as-a-service, et nous sommes convaincus qu'un partenariat à plus grande échelle nous offrira des avantages mutuels. Nos process ont montré leur efficacité et leur efficience, et nous sommes impatients de fournir à LeasePlan notre expertise et notre savoir-faire en matière de distribution de pièces de rechange et de réparation", s’est félicité Varun Laroyia, PDG de LKQ Europe.

Véhicule connecté : la filière indépendante hausse le ton

"Il faut agir sans délai pour débloquer le potentiel des voitures connectées en Europe." C’est le message adressé au commissaire européen Thierry Breton par une association inédite regroupant équipementiers, loueurs, acteurs du marché de la pièce de rechange, organisations professionnelles (dont la Feda), etc. Alors que le Parlement européen a adopté, le 14 mars 2023, le règlement sur l’accès aux données (Data Act), cette alliance inédite appelle aujourd’hui Bruxelles à présenter rapidement des mesures législatives concernant l'accès aux données, aux fonctions et aux ressources embarquées dans les véhicules.

Constructeurs et "hyperscalers" : une menace pour les indépendants

Dans cette tribune commune, les différents signataires ont souligné la nécessité de mettre en place une "législation avantageuse" pour les consommateurs et la concurrence afin de favoriser un marché compétitif pour les services de voitures connectées. La Commission estime que ce marché pourrait atteindre un montant de 400 milliards d'euros à l'échelle mondiale d'ici à 2030.

Si le potentiel du secteur est considérable, l’accès aux données du véhicule connecté reste très incertain. Les différents acteurs de la filière estiment que les constructeurs jouissent d’un avantage incontestable, qui pourrait s’accentuer avec leur association aux "hyperscalers", ces géants du cloud aux infrastructures hors normes (Amazon, Microsoft, Google, etc.).

Il est urgent de mettre en place une réglementation sectorielle et juridiquement contraignante régissant l'accès aux données embarquées afin de garantir la liberté de choix des utilisateurs, une concurrence loyale et un écosystème entrepreneurial européen compétitif et indépendant

insiste Lorraine Frega, vice-présidente directrice de Michelin.

Même position du côté de Benjamin Krieger, secrétaire général du Clepa, qui redoutent les conséquences d’un monopole des constructeurs sur le marché de l’après-vente. "Les équipementiers automobiles européens ont besoin d'un accès équitable aux données et aux ressources embarquées pour pouvoir survivre et prospérer dans un secteur en constante évolution. Sans cela, nous ne pourrons pas, ni l'ensemble de l'écosystème du marché des pièces de rechange, rivaliser avec les géants de la technologie qui dominent déjà les systèmes d'infodivertissement des véhicules et innover avec des composants et des services répondant aux nouvelles exigences numériques", précise-t-il.

Une législation sectorielle d’ici à l’automne 2023

Rappelons que ce n’est pas la première fois que le secteur des services automobiles manifeste son inquiétude sur la réglementation concernant l'accès aux données automobiles. En janvier dernier, plusieurs organisations professionnelles avaient déjà déploré auprès de Bruxelles le retard pris par l’avancement de ce texte.

La Commission avait initialement prévu de voter cette loi en 2021. Si le Data Act a donc été voté en mars dernier, l’alliance estime qu’il est aujourd’hui indispensable de mettre en place un cadre spécifique au marché automobile. Elle appelle donc Thierry Breton à présenter une législation sectorielle juridiquement contraignante d'ici à l'automne 2023.

Afrique : Speedy poursuit son développement au Bénin

Speedy prend pied au Bénin ! Le spécialiste de la réparation rapide s'appuie sur le gérant de la société ARCS Bénin, Olivier Sokpoh, pour s'implanter dans ce pays subsaharien via une master franchise. Fort de plus de 30 ans d'expérience au Bénin et dans plusieurs  autres Etats du continent, Olivier Sokpoh opère en tant que loueur de véhicules. L'entrepreneur est notamment franchisé Hertz depuis plus de dix ans.

Speedy a identifié plusieurs synergies possibles avec l'investisseur béninois. "La richesse du réseau réside également dans des partenaires forts localement dont la notoriété n’est plus à faire. Nous sommes complémentaires avec nos franchisés", affirme Jean-Pierre Barnier, directeur international et business développement de l'enseigne.

Répondre aux insuffisances du marché

De son côté, Olivier Sokpoh explique que la progression constante de sa flotte a confronté son équipe aux insuffisances des structures de maintenance automobile sur leur marché. L'entrepreneur s'est donc mis à la recherche d’un partenaire pour maintenir les standards de qualité de son enseigne de location. "Nous souhaitons également contribuer à relever le niveau des métiers sur le marché en formant les professionnels. Entre nos connaissances du terrain et les outils Speedy, plus aucune situation ne sera irréparable !", ajoute-t-il.

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Plus globalement, en se développant au Benin, Speedy consolide sa position sur le continent. Le réseau y est déjà présent au Sénégal, en Algérie et Tunisie. Il affirme vouloir continuer à y ouvrir de nouveaux centres.

Nexus Automotive France à l’assaut du poids lourd avec Global Distribution

Si Nexus Automotive France ne comptait pas, jusqu’à maintenant, de distributeur de pièces poids lourds parmi ses adhérents, c’est désormais chose faite. Le groupement a enregistré, le 1er janvier dernier, le renfort de Global Distribution. Un joli coup pour la filiale tricolore de l’ITG – désormais dirigée par Audrey Bidard – qui a réussi à convaincre l’un des distributeurs les plus dynamiques de l’aftermarket PL.

Global Distribution ouvre une nouvelle agence à Bordeaux

Créée en 2007 par Régis Verne, la société localisée à Certines, dans l’Ain, s’est imposée au fil des années comme un interlocuteur incontournable de ses clients transporteurs grâce à l’exhaustivité de son catalogue. L’an dernier, Global Distribution s’est illustré avec l’acquisition de CGDPL, à Limas (69), au cours de l’été. Cette opération lui a permis de doubler sa taille avec un chiffre d’affaires annuel passé de 10 à 18 millions d’euros.

Dès septembre 2022, le distributeur a poursuivi son développement avec l’ouverture d’un nouveau magasin à Clermont-Ferrand (63). Cette dynamique s’est confirmée en ce début d’année 2023, puisque le spécialiste de la pièce poids lourd a inauguré un point de vente à Bordeaux le 3 avril dernier. Son maillage compte désormais huit magasins, auxquels il faut ajouter le centre VHU d’Arc-sur-Tille (21).

"Nous voulons continuer l’expansion de notre maillage avec l’ouverture d’une à deux agences chaque année", indique Régis Verne. En parallèle, le dirigeant ne s’interdit pas de réaliser de nouvelles acquisitions, si des "opportunités" se présentent…

Objectif : doubler le chiffre d’affaires

En attendant, Global Distribution mise plutôt sur la croissance organique, espérant doubler son chiffre d’affaires au cours de cet exercice 2023. Pour ce faire, Régis Verne mise sur la reprise de CGDPL, qui connaîtra sa première année pleine dans le giron du distributeur, et sur une dynamique porteuse. "Notre premier trimestre est très prometteur", confie le patron.

Pour accélérer son essor, le grossiste pourra également s’appuyer sur Nexus Automotive France. Conditions d’achats plus attractives, accès à la MDD Drive+, partenariats avec les membres français et adhérents du groupement… Régis Verne se réjouit de faire partie d’une communauté qui lui permettra de "jouer dans la même cour que les plus grands".

"Nexus Automotive compte parmi ses adhérents de grands acteurs du marché, à l’instar d’Europart. C’est un vrai réseau d’indépendants avec une expertise du poids lourd. C’est ce qui nous a poussés à les rejoindre", conclut le président de Global Distribution.

Variance Auto surfe sur la personnalisation

La personnalisation automobile est un secteur porteur pour Variance Auto. L'entreprise basée à Villars-les-Dombes (01), spécialisée dans les articles de covering et films solaires teintés, affiche un chiffre d'affaires de 1,5 million d'euros pour 2022. Mieux : le site e-commerce créé en 2006 affirme une croissance à deux chiffres depuis 2018.

Son catalogue compte 47 000 gabarits de véhicules et propose 130 références. Il s'agit de kits de vitre teintées, packs de covering et de protection de carrosserie, films pour phares et de balisage, ainsi qu'outils dédiés. Le site est déjà revendeur officiel de produits 3M et devrait prochainement s'enrichir de 150 références de la marque Avery Dennison.

Services pour les particuliers

Tous ces produits sont proposés prédécoupés sur-mesure et thermoformés. Ils s’adaptent ainsi parfaitement aux courbes de chaque type de véhicule (auto, moto, bateau remorque...). Sa sélection comprend 15 coloris et une large sélection d’imitations de matériaux : carbone, style caméléon, effet métallisé, aspect brillant ou mat, etc.

Variance Auto multiplie aussi ses services pour séduire les particuliers, proposant notamment une fiche de pose détaillée pour ses films. Ceux-ci disposent aussi de tutoriels pour les guider pas à pas dans la pose. Et si les adeptes du "do it yourself" rencontrent des difficultés malgré tout, ils peuvent bénéficier du support de son service client. "Tout un chacun peut donc poser le kit de covering soi-même sans l’aide d’un professionnel", affirme le distributeur.

L'activité du e-commerçant répond aussi aux besoins des professionnels souhaitant logoter leurs véhicules ainsi qu'à la tendance actuelle de personnalisation automobile. Pour ces passionnés attachés à l'esthétique, le covering est moins coûteux qu'une peinture complète. De plus, il n'implique pas de démarche administrative, contrairement à un changement définitif de teinte d'origine. Rappelons, en outre, que ces films protègent carrosseries et optiques des rayures dues aux projections de gravillons et chocs extérieurs.

Carine Corcella (AHE France) : "Indispensable de s'inscrire dans cette démarche"

Votre société est assez méconnue en France. Pouvez-vous nous la présenter en quelques mots ?

Carine Corcella : Personnellement, il se trouve que j'évolue dans l'univers du thermique et de la climatisation depuis de nombreuses années. À la suite de ma précédente expérience, nous avons souhaité, avec mon époux, monter une entreprise dans ce secteur. Pour ce faire, nous nous sommes associés avec une entreprise italienne dénommée AHE, qui existe depuis plus de trente ans et dispose d'un site de production en Toscane, à Montignoso. Elle est dirigée par Enrico Carlesqui. Une partie des pièces provient d'Asie, une autre d'Italie, ce qui nous permet de favoriser un circuit court. AHE France a vu le jour début décembre 2022, et l'idée est de proposer cette marque sur un marché tricolore où elle est inconnue. Nous voulons la distribuer partout sur le territoire et prendre des parts de marché aux principaux acteurs de ce secteur.

Comment comptez-vous faire pour atteindre vos ambitions ?

Nous voulons déjà mailler toute la France. Aujourd'hui, nous pouvons compter sur une plateforme dans l'Est pour distribuer tous nos produits en 24 heures. Notre portefeuille est assez riche puisqu'il comprend plus de 500 références d'intercoolers, plus de 400 en radiateurs d'huile, 120 en résistances, 350 en chauffages ou encore 130 en pulseurs. Nous avons vraiment axé notre développement au départ sur l'implantation de familles de pro-duits très importantes en hiver mais, avec l'arrivée des beaux jours, nous allons progressivement élargir notre distribution aux condenseurs, radiateurs et consommables de climatisation. En parallèle, nous voulons trouver d'autres partenaires plateformes et nous faire connaître sur le marché français, en travaillant notamment sur les aspects marketing et communication.

À quand remonte l'adhésion d'AHE France au Golda, et pourquoi avoir pris cette décision ?

Nous avons commencé à publier nos tarifs au Golda le 6 janvier 2023. Avec mon expérience, je sais qu'il est indispensable de s'inscrire dans cette démarche. Pour pouvoir s'implanter et être distribué en France, le Golda est incontournable. C'était notre premier gros investissement, et je vois cela comme un premier test pour se faire connaître et que les clients aient accès à nos produits.

D'après vous, ne pas être au Golda serait préjudiciable, de nos jours ?

Complètement ! C'est à mon sens incontournable. Quand nous avons construit notre business plan avec la chambre de commerce de Marseille, nous savions qu'être sur TecDoc et au Golda serait déterminant pour notre entreprise.

Avez-vous averti le siège italien de votre démarche ?

Tout à fait. Il est vrai qu'en Italie, le marché est structuré d'une autre manière. Même s'il y a des plateformes sur lesquelles les tarifs sont publiés, les distributeurs ne passent pas de façon systématique par celles-ci. Et leurs systèmes d'exploitation ne sont pas connectés comme ils peuvent l'être en France. Nous avons donc échangé avec les Italiens sur l'importance de cette adhésion, et ils ont fait preuve de beaucoup d'appétence vis-à-vis du potentiel d'informations que le Golda pouvait offrir.

Vous êtes-vous organisés en interne pour bien assumer ce développement ?

Cette organisation porte essentiellement sur le plan humain. Tous les mois, nous intégrons l'ensemble de nos nouveautés sur le Golda, avec toutes les informations liées à ces produits. C'est un investissement temps-homme qui est forcément important pour avoir des bases de données les plus complètes possibles. Preuve que ce travail est utile, les premières consultations portent sur des produits très récents pour lesquels AHE est le seul équipementier à proposer une solution.

NTN continue de miser sur la vidéo

Près d'un an et demi après avoir lancé sa chaîne YouTube, NTN continue de miser sur la vidéo pour accompagner les réparateurs. Pour créer ses derniers contenus sur ce média, l'équipementier s'est associé à la chaîne Ma Clé de 12, animée par une équipe de passionnés de mécanique réalisant de nombreux tutoriels. Cette dernière a créé, à la demande de NTN, neuf vidéos qui sont diffusées sur sa chaîne depuis le 1er avril 2023.

Tutos pour pièces techniques

Sous forme de tutos, elles livrent des astuces techniques et des conseils pour effectuer des interventions sur divers produits. Roulements de roue, capteurs, transmissions, galets, courroies de distribution et autres accessoires commercialisés par NTN Europe sont concernés. Il s'agit de pièces techniques nécessitant un savoir-faire pour éviter les retours en atelier liés à un problème de montage.

"Grâce à ces vidéos, les professionnels peuvent ainsi adopter les bonnes pratiques et réaliser un gain du temps tout en améliorant par la même occasion l’expérience de leurs clients", précise-t-on chez NTN. Les vidéos sont disponibles en cinq langues (français, anglais, espagnol, italien et allemand).

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En parallèle, NTN a annoncé restructurer sa chaîne YouTube, avec une volonté de fournir du contenu accessible aux visiteurs des différents marchés couverts par le groupe. Jusqu’alors répertoriées par thème dans des sous-rubriques, les vidéos le sont désormais par langue.

Clas : 300 références de consommables de climatisation

Le printemps a commencé, l'été approche donc inexorablement, et les entrées en atelier pour des opérations d’entretien de climatisation vont croître progressivement. Les professionnels vont multiplier les opérations de dépollution et de recharge de climatisation, de recherche et de réparation de fuite et d’entretien de la station. Pour répondre à leurs besoins, Clas propose, depuis le 1er avril et jusqu'au 31 juillet 2023, sa sélection été. Y est incluse toute une gamme de consommables de climatisation.

Celle-ci se compose d’environ 300 références, de l’entretien de la machine à celui du circuit de climatisation. Et ce, quelle que soit la marque de la machine et la motorisation du véhicule (thermique, hybride ou électrique). Clas propose à la fois des références de gaz et d’huile pour la recharge, de désinfectant pour l’habitacle, de traceur et de stop fuite, mais aussi le nécessaire à l’entretien des équipements.

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Pour mémoire, le distributeur savoyard propose aussi, depuis un an, une station de climatisation : l'AC 8000. A noter que dans la sélection été du spécialiste de l’équipement et de l’outillage technique, on retrouve également des produits concernant l'éclairage, la roue, la carrosserie, la suspension ou encore le levage et le calage.

Napa entre extensions de gammes et nouveautés

En ce début de printemps, Napa annonce un élargissement de ses gammes. La marque propre du groupe GPC, maison mère d’Alliance Automotive, propose notamment 85 nouvelles références de plaquettes de freins et 17 de kits accessoires. Pour cette dernière famille, les nouveautés couvrent des modèles comme la BMW Serie 1 et 3 à partir de 2007, ou encore les véhicules Renault équipés du moteur 1.6dCi.

"Nous sommes dans une recherche de complétude des gammes permanente. Les nouvelles références sur le freinage vont nous permettre de couvrir les besoins en plaquettes de modèles phare sur notre marché. Je pense à la 3008, la C5 Aircross, la Fiat 500X ou encore chez Volkswagen à l’A1, la Polo ou le T-Cross. Nous priorisons les développements de nouvelles références en fonction des retours terrain que nous font les 130 distributeurs officiels de la marque en France", détaille Marc Ripotot, directeur trading group.

De nouvelles gammes d'hygiène

Élargissement donc, mais aussi nouveauté. En 2023, Napa s'est lancée sur le marché des consommables. Après la para-peinture, la marque se positionne aujourd'hui sur les produits d’hygiène. Savons (crèmes lavante et savons d'atelier sans solvant pétrolier), produits d’essuyage, lingettes… 10 produits fabriqués en France ont été lancés mi-mars par le groupement.

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Ces nouvelles gammes ont été pensées pour répondre aux besoins des réparateurs. "Les savons, par exemple, ont été créés en partant de la vie quotidienne en atelier. Avoir un savon pour les salissures tenaces et un savon pour les salissures extrêmes rencontre parfaitement les besoins d’un mécanicien. Même chose pour les bobines : à chaque usage, une réponse Napa,", précise Marc Ripotot. Napa assure vouloir "des prix maîtrisés pour soutenir les distributeurs et les réparateurs à faire face au contexte inflationniste actuel".

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