Les sociétés d'assistance présentent leur bilan 2022

62 %. C'est la part de l'automobile dans l'ensemble des dossiers traités par le secteur de l'assistance en 2022. Ce qui représente 7,45 millions de dossiers (sur 12 millions), soit une hausse de 2 % par rapport à 2021, selon les chiffres énoncés par le Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA). "Le nombre de dossiers automobiles augmente encore, alors que le parc n’a pas évolué en volume. Mais ce dernier continue de vieillir avec un âge moyen des véhicules ayant atteint 11 ans", commente l'organisation professionnelle.

Les assistances les plus fréquentes

Dans son rapport, le SNSA note que la hausse du prix des carburants n'a pas eu de répercussion visible sur ces chiffres énoncés plus haut. En revanche, les chaleurs caniculaires de l’été ont eu un impact, entrainant de nombreuses pannes de batterie, de pannes électroniques et de surchauffe des pneus. Les sociétés d’assistance notent également une augmentation des pannes dues au système AdBlue des véhicules diesel. Les dossiers crevaison sont aussi en hausse, expliqués par le fait que les véhicules ont de moins en moins de roue de secours. En augmentation mais encore minoritaires, les véhicules électriques sont plus sujets aux pannes que les véhicules thermiques, selon le SNSA.

Côté comportemental, les déplacement à l'international ont fortement augmenté à l'été 2022. Outre l'après-crise sanitaire, la crainte des grèves impactant gares et aéroports ont poussé nombre de Français à prendre leur voiture pour partir. A l'inverse, le télétravail a eu un impact sur les déplacements dans la semaine, ceux-ci étant plus répartis.

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"Les services d’assistance sont toujours très plébiscités dans la chaîne assurantielle. Le Covid a marqué durablement les habitudes des Français dans de nombreux domaines : le travail, les nouvelles mobilités… Ces changements ont bousculé nos modèles de prévisions et de dimensionnement. Par ailleurs, nous devons faire face à de fortes tensions sur certaines prestations. C'est le cas des aides à domicile ou les loueurs automobiles. 2022 a également été marquée par le début de la guerre en Ukraine et le contexte inflationniste. Nos partenaires automobiles connaissent des difficultés d’approvisionnement de pièces détachées ou de recrutement. Cela peut allonger les délais et le coût des prestations. Le monde change et nous devons sans cesse nous adapter, ce qui est une des grandes forces de nos métiers", analyse Jean-Matthieu Biseau, président du SNSA.

Aniel Marketplace accélère en Corse

L'île de Beauté plus proche de la métropole que jamais pour les clients d'Aniel Marketplace. Depuis le 27 février 2023, assure une livraison à J+1 pour toute commande passée avant 12h30. Cette nouvelle concerne les cinq villes principales (et leurs environs) de l'île : Bastia, Calvi, Ajaccio, Porto Vecchio et Corte. Propriano est éligible à la livraison à J+2.

Il s'agit là d'un progrès majeur pour le spécialiste de la pièce de carrosserie. Ses livraisons en Corse prenaient jusque-là 4 à 5 jours. Pour réduire ce délai, Aniel Marketplace a fait appel à un transporteur capable d’assurer la navette avec la Corse. L’ensemble des marchandises à destination de l’Île de Beauté arrivent dans un premier temps vers Marseille.

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"Nous sommes ravis de pouvoir répondre aux besoins des professionnels de la carrosserie basés en Corse dans des délais plus rapides que jamais. Cet exemple symbolise notre volonté d’apporter des solutions toujours plus efficaces pour couvrir l’ensemble du territoire français et faciliter le quotidien des réparateurs. De plus, il était primordial pour nous de tirer avantage de notre implantation géographique dans le sud de la France et de proposer des délais de livraison des plus compétitifs à notre clientèle corse, pour qui la livraison à J+1 est encore peu accessible", commente Benoit Fletcher, directeur logistique d’Aniel Marketplace.

Adrien Eymard change de poste chez Continental

Adrien Eymard vient d'être nommé par Continental au poste de directeur des ventes Europe du département mobilité intelligente. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il aura pour mission de renforcer les liens et la collaboration entre différents marchés continentaux que sont la France, les Pays-Bas, l’Italie, l’Autriche, l’Espagne et le Royaume-Uni.

"C’est un projet de développement fort, ambitieux et qui va nécessiter d’unifier toutes les forces et compétences présentes au sein de nos différentes filiales pour servir au mieux nos clients, autour de trois lignes d’activités : première monte / après-vente automobile / services connectés, avec comme cible stratégique les services aux flottes (VL, PL)", commente-t-il.

Chez Continental depuis 2014

Diplômé de l’EM Lyon, Adrien Eymard a débuté sa carrière chez Rhodia, en tant que chef de produits France puis responsable marketing Grande-Bretagne. Son parcours l'emmène ensuite au Mexique puis en Allemagne dans le cadre de responsabilités assumées pour le compte de Henkel. Après avoir été directeur marketing du groupe V33, il rejoint Continental en 2014.

Directeur marketing de l'activité pneumatique à son arrivée, il prend ensuite la main sur l'ensemble de la communication du groupe en France. Après sept ans à ce poste, il est promu en mars 2021 à la direction générale Continental Automotive Trading France. L'annonce de son successeur interviendra prochainement.

Batteries : tenez-vous au courant

La batterie plomb-acide a encore de l'avenir. Peu coûteuse, elle est robuste, facile à entretenir et suffit encore largement pour les usages courants sur les véhicules modernes. Pourtant, malgré les progrès obtenus sur les technologies EFB et AGM, certains modèles sont particulièrement "consommateurs" de batteries. Voici comment interpréter la situation et la rendre totalement transparente aux yeux du conducteur.

Les caractéristiques théoriques de la batterie

La batterie est présentée avec plusieurs valeurs caractéristiques de ses performances : la tension, la capacité et la puissance, qui sont exprimées dans des unités et des références qu'il faut savoir interpréter. Universellement connue, la tension est celle de base du véhicule. De 12 V en principe, elle varie de 11,5 V (batterie fatiguée) à 14 V (pour la tension de charge).

La capacité est la quantité de courant que la batterie peut délivrer dans des conditions d'essais de référence. Elle est exprimée en ampère-heure (Ah), Elle diminue lorsque le courant de décharge augmente et que la température baisse, notamment en hiver.

La puissance est la quantité de courant instantanée que la batterie peut délivrer. Elle est exprimée en ampères (A), sur une référence de mesure et d'homologation DIN exprimée par « EN ». Le contrôle de cette valeur est l'expression de l'usure de la batterie. On l'appelle également l'état de santé de la batterie (ou SOH, state of health).

Les faiblesses et le cycle de vie

La batterie au plomb présente une durée de vie limitée par son utilisation, par son âge et par l'entretien dont elle fera l'objet. Elle peut être hors service au bout de trois ou dix ans ! L'usage idéal d'une batterie dite de "démarrage" est d'être sollicitée très régulièrement (au moins 1 à 3 fois par semaine) et d'être rechargée aussitôt après.

Le stockage déchargé sous basse température est la situation la moins favorable à sa durée de vie, mais une recharge exagérée sous forte température est également néfaste, pour son effet déshydratant pour l'électrolyte. Les batteries récentes sont pour la plupart dites "sans entretien", c'est-à-dire que l'évaporation lors de la recharge est condensée et réinjectée dans les cellules.

L'usure d'une batterie, même dans des conditions d'utilisation idéales, se matérialise par une capacité diminuée. La matière active se détériore, et toute l'électricité stockée ne peut plus être utilisée. La mesure de la puissance (ou capacité "EN") baisse alors par rapport à la valeur nominale, jusqu'à ne plus être suffisante pour assurer un fonctionnement normal du véhicule.

Ce qui se traduit soit par une impossibilité de démarrer, soit par des messages d'erreur de l'électronique envoyés par les systèmes qui sont actifs même quand le véhicule est à l'arrêt (système de frein de parking électrique ou surveillance du verrouillage, par exemple).

Quel diagnostic pour les batteries ?

Pour réaliser le meilleur diagnostic possible sur une batterie, il est indispensable de s'équiper d'un appareil de contrôle adapté. Celui-ci doit pouvoir mesurer la tension aux bornes de la batterie, mais il doit surtout effectuer un test de capacité, c'est-à-dire une simulation de demande de puissance électrique qui sera exprimée en ampères (A) suivant la norme DIN "EN".

Tickets de résultat de test pour trois batteries à remplacer. La dernière affiche un état de santé inférieur à 87 %, suffisant pour démarrer mais mis en échec sur l'électronique.

Tickets de résultat de test pour trois batteries à remplacer. La dernière affiche un état de santé inférieur à 87 %, suffisant pour démarrer mais mis en échec sur l'électronique.

L'opérateur entrera dans son appareil la puissance nominale, qui sera comparée à l'état au moment de la mesure, en fonction de la température ambiante. Les appareils sont plus ou moins automatisés, et certains disposent d'une imprimante qui permet d'imprimer un ticket de mesure pour le client, reflétant l'état de la batterie et du besoin de remplacement éventuel. Des contrôleurs embarqués sont commercialisés. Ils peuvent être montés sur le véhicule et, par l'utilisation d'une application spécifique, indiquer l'état de santé de la batterie au conducteur ou à un opérateur.

La recharge : une opération sous tension

La recharge de la batterie ne doit pas se faire dans n'importe quelle condition, même si le risque d'explosion est minimisé avec les batteries étanches, désormais en majorité sur le marché. Les conseils des fabricants portent avant tout sur le contrôle de la charge, en surveillant électroniquement l'état de la batterie, en variant la tension et l'intensité au fil de la charge, pour finir par une phase de maintien de la charge à plus de 12,5 V qui doit préserver le bon état de la batterie. Ce processus de charge doit être également adapté à la structure de la batterie. Une AGM ne se charge pas comme une batterie normale, encore moins comme une lithium.

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Le chargeur idéal est également un appareil qui permet de maintenir la tension dans le véhicule lors de toutes les situations au garage. Ainsi, il faut garder la batterie en bonne santé quand le véhicule (neuf ou d'occasion) est en démonstration dans le showroom, mais il faut aussi disposer de puissance lors d'une exploration électronique des calculateurs ou d'un téléchargement de logiciel.

La batterie est capitale dans le fonctionnement du véhicule. Même si, en marche normale, c'est l'alternateur qui assure la consommation courante, une batterie mal entretenue va générer de nombreux problèmes qui sont encore souvent mal identifiés.

Des compresseurs qui ne manquent pas de souffle

Malgré l'essor des outils électroportatifs, le circuit d'air comprimé reste vital dans les ateliers. Cette énergie convient à de nombreuses applications, de l'outillage à main au gros équipement. Pour répondre à ces besoins, deux technologies de compresseurs sont privilégiées : les modèles à piston et ceux à vis.

Une technologie toujours plus fiable

Le compresseur à vis est plus coûteux à l'acquisition, mais plus économique à l'usage. Il offre un meilleur rendement et nécessite une maintenance réduite. Ses dernières évolutions techniques lui permettent, en outre, de mieux supporter le rythme d'activité irrégulier des ateliers. S'ils ne sont pas suffisamment sollicités, ces compresseurs peuvent en effet faire l'objet d'une condensation, risquant alors une rupture mécanique. Les fabricants ont trouvé la parade avec des alliages qui réduisent ce phénomène.

Parmi eux, Guernet se distingue en ce début d'année avec le lancement de sa nouvelle gamme de compresseurs à vis à vitesse variable avec moteurs à aimant permanent. "La particularité de cette gamme est que le moteur électrique est refroidi par l'huile du bloc vis. Le bloc vis et le moteur électrique sont dans l'huile. C'est un système coaxial très silencieux, une technologie utilisée par de très rares constructeurs à ce jour", détaille Hervé Guernet, directeur de la société éponyme.

Surveiller le circuit d'air

Alors que les performances énergétiques deviennent une préoccupation majeure, les dernières générations de compresseurs, moins énergivores, peuvent représenter un investissement intéressant. Pour Anthony Tarricone, directeur marketing de Provac, le compresseur n'est toutefois pas le matériel le plus "gourmand" et des économies plus substantielles peuvent être trouvées ailleurs.

En revanche, il estime primordial de réaliser une étude préalable des besoins du garage. "La pression, le débit, la taille du réservoir, le niveau sonore et le démarrage sont autant de points à étudier en fonction des besoins de l'atelier", insiste-t-il. Même discours du côté de Guernet : pour la société icaunaise, il faut dimensionner l'outil aux exigences de l'atelier.

Mais avant de se pencher sur cette question, il est impératif, selon Hervé Guernet, de s'attarder sur les réseaux d'air, qui sont trop souvent des nids à fuites. Pour préserver les outillages pneumatiques, il appelle aussi à un meilleur traitement de l'air comprimé. "Il faut retirer de l'air l'eau qui corrode tout", conclut le dirigeant.

 

GUERNET : un fonctionnement performant et silencieux

Fort de sa nouvelle gamme, Guernet propose notamment le GV15VS-PM-10, un compresseur électrique à vis. Doté d'un moteur électrique à aimants permanents IE4, d'une transmission directe coaxiale et d'un démarrage avec variateur de vitesse, l'équipement offre un débit de 110 m³/h (1 833 l/min) pour une pression maximale de 10 bars. De quoi mettre l'accent sur la performance et l'efficacité. "Nous venons sur le tard avec les petites puissances à vitesse variable mais avec une technologie de rupture, fidèle à l'ADN de notre marque", souligne Hervé Guernet. Le fabricant de Joigny (89) mise aussi sur le confort puisque le compresseur GV15VS-PM-10 garantit des nuisances sonores limitées, d'environ 68 dB (A) à 1 mètre. Autres atouts de l'appareil : son encombrement réduit (900 × 800 × 1100 mm) et son panneau de contrôle intelligent simplifient son usage. Ajoutons, enfin, que le compresseur intègre un système de ventilation performant.

PROVAC : conçu pour un usage intensif

Compresseur à vis en aluminium, afin de prévenir tout risque de corrosion, le NS 5510 proposé par Provac bénéficie d'une conception optimisée pour réduire le nombre de composants. Doté d'une vanne thermostatique intégrée dans le bloc vis, il se distingue par un ensemble moteur/ compresseur compact, conçu afin de supprimer les fuites d'air ou d'huile. L'accès à ses composants a également été simplifié pour faciliter sa maintenance. Le moteur électrique du NS 5510 fournit une puissance de 5,5 CV (4 kW), tandis que la pression du compresseur peut atteindre 10 bars pour un débit de 30,6 m³/h (512 l/min). L'équipement intègre, de plus, une gestion électronique avec afficheur LED indiquant la température de l'huile dans le bloc-vis, le code-alarme pour chaque anomalie, le nombre d'heures de fonctionnement ou encore l'échéance de la prochaine maintenance. Parmi les autres atouts de son produit, Provac met aussi en avant son faible niveau sonore – 63 dB (A) – et la réduction de ses vibrations.

ABAC : facile à installer et à utiliser

AbacPour optimiser le confort de travail à l'atelier, Abac propose une gamme de compresseurs à vis très compacts, baptisée Spinn. Parmi eux, le Spinn.E est monté sur un réservoir (270 ou 500 l) et bénéficie d'un sécheur. Garantissant une puissance comprise entre 8 et 13 bars (selon le modèle) pour des débits compris entre 50,8 et 111,6 m³/h, l'appareil est doté d'un ventilateur coaxial fournissant un meilleur refroidissement de tous les composants internes. Grâce à la réduction des vibrations et du nombre d'éléments en mouvement, il assure une meilleure longévité que les compresseurs à pistons. L'équipement se veut facile à installer pour permettre de réaliser des économies sur la pose et le raccordement. Autre gros atout du Spinn.E : son faible niveau sonore, compris entre 61 et 66 dB (A) selon les versions. Pour sa maintenance, le compresseur propose un accès simplifié aux filtres à huile et à air, mais aussi au séparateur air/huile et aux tubes de remplissage. Enfin, le niveau d'huile est situé à l'extérieur pour une vérification rapide et pratique.

Inflation : l’inquiétude gagne les garagistes

Avec la flambée des prix, l’inquiétude grandit dans les garages automobiles. Selon un sondage réalisé par Vroomly auprès de 300 réparateurs partenaires, un professionnel sur deux se dit "particulièrement" préoccupé pour l’avenir de son activité.

Hausse généralisée pour les pièces, consommables et lubrifiants

Il faut dire que les réparateurs ont été, ces derniers mois, confrontés à de fortes augmentations tarifaires, à commencer par l’énergie. Au total, 72 % d’entre eux ont enregistré une hausse des prix de l’électricité dans leur garage, comprise esentiellement entre 10 % et 20 %. Certains garagistes ont d’ailleurs mis en place des initiatives pour réduire leur facture énergétique, en baissant le chauffage ou changeant leur éclairage en faveur de LED.

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Mais l’électricité n’est pas le seul poste de dépense qui a fortement grimpé dans les ateliers. L’inflation a été particulièrement forte aussi du côté des lubrifiants/consommables et des pièces de rechange. Pour près de la moitié des garagistes interrogés, ces produits ont représenté les augmentations de prix les plus importantes du marché, respectivement de 49 % et 38 %.

27 % des garages ont déjà augmenté leurs tarifs

Cette majoration très nette des coûts n’est pas neutre et met évidemment à mal leur trésorerie.

La situation est d’autant plus inquiétante que 96 % des réparateurs déclarent ne pas bénéficier d’aides du gouvernement (rallongement des délais de paiement pour les cotisations et impôts, facilités de trésorerie obtenues auprès des banques, etc.).

Pour préserver leur équilibre financier, les garages n’ont guère d’autre choix que de revaloriser leurs tarifs. 25 % d’entre eux avouent d’ailleurs avoir déjà répercuté ces augmentations sur leurs tarifs. Parmi les autres réparateurs, 30 % d’entre eux envisagent de revoir prochainement leurs prix à la hausse. Parmi ces derniers, près d'un répondant sur deux pense augmenter ses prestations de 6 à 10 %. Seuls 7 % des garagistes interrogés confient ne pas vouloir changer leurs tarifs.

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Pour réduire les coûts de leurs achats de pièces, les réparateurs envisagent aussi d’opter pour des fournisseurs aux prix plus attractifs. Dans son étude, Vroomly annonce que 27 % d’entre eux ont déjà franchi le pas. Une situation qui permet à la plateforme d'intermédiation de vanter les atouts de sa marketplace, Vroomly Parts. Celle-ci a été conçue pour leur permettre d’acheter leurs pièces sur une même plateforme avec un large catalogue disponible.

Mobilians tient son 3e salon de la carrosserie à Bordeaux

Pour sa troisième édition, le salon bordelais de la carrosserie, organisé du 16 au 17 mars par Mobilians, a accordé une large place aux démonstrations dynamiques, pour séduire les carrossiers. Cette année, les organisateurs ont mis l'accent sur deux thématiques : l'évolution des métiers et l'économie circulaire, au travers de 75 marques exposées.

Ces innovations ont d'ailleurs été présentées aux nombreux groupes scolaires venus lors de la première journée d'ouverture. "Un salon comme celui-ci est une vitrine de nos savoir-faire et des nouvelles technologies... Notamment pour les jeunes qui peuvent ainsi mieux s'orienter", affirme Jean-Marc Donatien, président des carrossiers de Mobilians.

Autre sujet d'actualité pour l'organisation professionnelle : la cession de créance. Rappelons que Mobilians a déployé, l'an dernier, une application dédiée à ce dispositif. "Créance Auto compte déjà 800 utilisateurs. Cet outil, nous permet de défendre les réparateurs non-agréés. Mais évidemment, nous accompagnons aussi les agréés. Les carrossiers aussi restent libres de choisir", précise Jean-Marc Donatien.

Robot et fabrication de pièces en 3D

En parallèle, certains exposants en ont profité pour organiser de nombreux évènements. A l'instar du groupe Autodistribution qui a convié une quarantaine de carrossiers de son réseau dans une réunion régionale. Ils ont été sensibilisé aux stratégies d'investissement (notamment sur les problématiques énergétiques), ainsi que sur l'accès aux données constructeurs et au recalibrage des Adas.

A leurs côtés, les exposants les plus nombreux étaient les fournisseurs d’outillage, de vitrage, de recalibrage Adas, d’équipements d’atelier mécanique et carrosserie, de fabricants de peinture, de systèmes informatiques, etc.

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Autrement, entre les allées, les visiteurs ont pu découvrir un robot de ponçage sur le stand Mirka. Le Cesvi a notamment mis en avant des pièces imprimées en 3D. Tandis que les fabricants de peinture leur ont présenté leurs derniers systèmes de réparation… Sans oublier d'admirer les chefs d'œuvres présents et passés des "Meilleurs ouvriers de France", depuis les années 1930 ! Beaucoup professionnels passionnés aiment toujours garder un œil sur le passé, tout en se tournant vers l'avenir.

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Data Act : le Cecra veut un cadre spécifique pour l'automobile

Le 14 mars 2023, à Strasbourg (67), les eurodéputés ont adopté à une écrasante majorité (500 votes pour, 23 contre et 110 abstentions) leur position sur le Data Act. L’adoption de ce texte par le Parlement européen ouvre la voie aux trilogues, c’est-à-dire aux négociations interinstitutionnelles avec le Conseil de l’UE et la Commission. Une première réunion est déjà prévue pour le 28 mars.

"Le règlement sur les données va complètement changer la donne, en permettant l’accès à une quantité presque infinie de données industrielles de haute qualité. La compétitivité et l’innovation font partie de son ADN", a déclaré la rapporteure pour le Parlement sur le Data Act, Pilar del Castillo Vera.

Des textes complémentaires pour chaque secteur ?

Le Data Act est, rappelons-le, une proposition législative visant à encadrer la manière dont les données industrielles issues de l’Internet des objets (IdO) sont transmises, consultées et partagées (selon l’UE, 80 % de ces données sont aujourd’hui sous-utilisées). Ce texte introduit notamment le principe selon lequel les usagers d’appareils connectés ont le droit d’accéder aux données qu’ils ont contribué à générer et de les partager.

La proposition définit ainsi les règles de partage de données interentreprises (B2B), d'entreprise à gouvernement (B2G), ainsi que les exigences pour les fournisseurs de services cloud. Le Data Act encadre aussi le transfert international de données non personnelles, pour lutter contre le partage illégal de données non personnelles vers des pays tiers.

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Pour répondre aux spécificités sectorielles, le Parlement a aussi prévu la création de règlements verticaux. "Pour tenir compte de la situation particulière et de la complexité des différents secteurs, le présent règlement devra être suivi d’actes législatifs sectoriels, par exemple sur l’espace des données relatives à la mobilité. Ces actes pourront établir des règles supplémentaires relatives au droit des fournisseurs d’obtenir un meilleur accès ou un accès direct aux données de leurs propres composants intelligents pour des questions telles que le suivi de la qualité, la mise au point de produits ou l’amélioration de la sécurité et clarifier le rôle des fournisseurs de composants par rapport aux produits connectés", indique le Data Act.

Le Cecra attend la suite…

Dans l’automobile, cette législation sectorielle répond, rappelons-le, à une demande des acteurs de la rechange indépendante. Parmi eux, le Conseil européen du commerce et de la réparation automobiles (Cecra) a d’ailleurs réagi au vote de Bruxelles en l’exhortant à mettre en place cette réglementation spécifique.

L’organisation professionnelle plaide pour une "législation sectorielle solide et ambitieuse étayée par des exigences techniques et juridiques spécifiques avec des règles de gouvernance claires".

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"Celles-ci sont essentielles pour garantir un accès non discriminatoire au véhicule, à ses données, à ses fonctions et à la communication avec les utilisateurs finaux. Plusieurs études ont identifié qu'il existe des barrières systémiques et des obstacles structurels à un accès équitable aux données dans le secteur de l'automobile et de la mobilité", insiste le Cecra.

Symach : un duo de cabines pour une productivité optimale

Symach innove avec sa solution combinée DryKing et KombiKing, qui associe deux cabines de peinture et de séchage. Disponible en plusieurs configurations, la cabine DryKing propose une gestion automatique de la température intérieure, de la vitesse de l’air, et du mode de ventilation.

Elle se distingue aussi par son système d’éclairage qui peut être équipé de la technologie LedTronic, offrant une température de couleur s’élevant jusqu'à 6 000 Kelvin. Autre option proposée par la cabine de pulvérisation : un écran de commande tactile. Celui-ci est connecté à la plateforme en ligne du fabricant qui stocke toutes les données dans le cloud pour simplifier la maintenance de l’installation.

KombiKing : un gain de temps et d’énergie

Aux côtés de la DryKing, la marque transalpine dévoile la KombiKing : brevetée, cette cabine de séchage s’appuie sur la technologie IR DryTronic. La peinture est séchée grâce à des ondes électromagnétiques générées par une réaction chimique. Les cloisons intérieures en acier inoxydable de la cabine permettent aussi d’abaisser le temps de séchage de la peinture. Résultat : le cycle de séchage est réduit à 12 minutes au lieu de 30.

Ce procédé permet, en outre, un ponçage et un lissage dès la fin du cycle de traitement. Selon Symach, la Kombiking permet de réduire la consommation de gaz de 93 % et le temps de 74 % par rapport à une cabine traditionnelle. Autre atout de l’équipement : elle se veut "EV-Ready". Grâce à ses basses températures, les batteries et les systèmes électroniques des véhicules électriques sont préservés.

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Associées, les cabines DryKing et Kombiking permettent de produire une voiture (cycle de cabine) toutes les 30 minutes, pour une production allant jusqu’à 16 travaux par jour. Grâce au système CarMover, il est possible d’entrer la voiture dans le KombiKing depuis la cabine de peinture sur sa gauche. Le véhicule peut ensuite être déplacé vers la baie extérieure, sur sa droite, pour le démasquage et le polissage.

Renovatio veut booster Pro Classic

Rétromobile 2023 a été un franc succès. Exposants, observateurs et amoureux des anciennes se sont retrouvés dans un Parc des expositions de la porte de Versailles fort bien garni pendant 5 jours, du 1er  au 5 février dernier. Le rendez-vous parisien constituait un passage obligé pour de nombreux nouveaux acteurs d'un marché du véhicule de collection en pleine effervescence.

C'est notamment le cas de Renovatio. Fondée en 2018, la jeune société tricolore soutenue par Nexus Automotive a trouvé sa place dans ce secteur, et n'entend pas ralentir la cadence. Avec sa plateforme Bakelit et son groupement Pro Classic, elle a réussi à créer une communauté variée mêlant équipementiers, réparateurs, distributeurs de pièces détachées, fournisseurs de services spécialisés, clubs, etc.

Autant d'acteurs qui, auparavant, "ne se voyaient pas, ne se parlaient pas", rappelle Benjamin Abitbol, cofondateur et PDG de Renovatio. "Avec ce projet, on veut simplement, et humblement, rassembler tous ces acteurs pour répondre à une vraie demande du marché, pour améliorer l'accès à la pièce – ce qui constitue le principal enjeu – et pour avoir un discours commun."

Un CA multiplié par 3 en 2022

La nouvelle participation de la société à Rétromobile était ainsi le parfait reflet de cette ambition. La veille de l'ouverture, Renovatio a tenu ses cinquièmes "Rencontres", auxquelles une cinquantaine de participants ont pris part. Sur le salon en lui-même, un vaste stand (idéalement placé entre les halls 2.2 et 3) permettait d'accueillir tous les membres, clients et partenaires dans un espace pensé pour l'échange et la convivialité.

"Ça fait partie de notre stratégie", affirme encore Benjamin Abitbol. Et le dirigeant de détailler sa feuille de route. Pour Renovatio, la dynamique est bonne à l'issue d'un exercice 2022 qui lui a aussi permis de doubler la taille de son effectif (15 personnes à date) et tripler son chiffre d'affaires (sans plus de précisions).

En 2023, deux grands projets vont animer la société. Le premier concerne Bakelit. Au cours du premier trimestre, la place de marché dédiée aux pièces détachées pour anciennes se renouvellera avec le lancement d'une troisième version. Celle-ci offrira une expérience de navigation plus fluide, plus simple et plus moderne, tout en proposant une meilleure mise en avant des produits et des fournisseurs.

Un service de conciergerie, comprenant l'accompagnement à l'identification et à l'accès aux pièces les plus rares, verra également le jour. Toujours sur le plan digital, Renovatio souhaite aller plus loin dans la fiabilisation du référencement entre les pièces et les véhicules. "C'est un sujet data de fond, qui prendra encore beaucoup de temps mais qui doit servir toute la profession", précise le PDG.

Changement de cap

Le second projet porte sur Pro Classic. Présenté lors de Rétromobile 2019, ce groupement d'un genre inédit est un point clé dans la croissance future de Renovatio. En quatre ans, Pro Classic a assez peu fait parler de lui, et il semblerait que son développement ait été moins rapide que prévu. Au lancement, il était question de réunir 25 membres en un an. Aujourd'hui, la structure en compte 14.

RENOVATIO_Bakelit

Renovatio a pris part à la dernière édition de Rétromobile, du 1er au 5 février 2023, avec son "Village des marques historiques".

Quant au profil des membres et au projet initial, il a lui aussi sensiblement évolué. Aux prémices, la direction expliquait vouloir fédérer des équipementiers disposant de gammes spécifiques aux anciennes et des distributeurs de pièces détachées spécialisés. Un concept à mi-chemin entre une centrale de référencement et un groupement classique. Or, Pro Classic rassemble désormais des acteurs assez hétérogènes (distributeurs, spécialistes des accessoires automobiles, accessoiristes, négociants automobiles ayant des ambitions dans la pièce, acteurs de l'impression 3D…) selon un format plus proche, on y revient, de la communauté que du groupement.

Et cela s'avère finalement totalement cohérent avec l'identité profonde de Renova-tio. Moyennant une cotisation, Pro Classic offre à chacun de la visibilité au quotidien, un "espace" d'échanges, un concept bien marketé avec un logo et un nom, ou encore une présence sur de nombreux salons tels qu'à Rétromobile avec le "Village des marques historiques" mis en place par la société.

eBay, un soutien qui compte

Après avoir avancé discrètement, Pro Classic devrait s'ouvrir davantage en 2023 avec une communication renforcée et l'envie de séduire de nouveaux membres. "Les choses vont s'accélérer", lance Benjamin Abitbol, qui s'empresse cependant de tempérer son propos : "L'idée n'est pas de passer de 14 à 50 ou 100 membres. On a la volonté d'agrandir Pro Classic sans toutefois être trop nombreux. Pour animer un groupement comme celui-ci et donner de la valeur aux différents sujets qui nous animent, il faut rester dans une taille raisonnable, avec 30 à 35 membres. "

Pour mener à bien tous ces projets, Renovatio peut compter sur un allié de poids, eBay, présent depuis un an et demi à son tour de table. La jeune pousse se félicite de ce précieux soutien. Accompagné de Francesco Faa di Bruno (responsable pièces détachées et accessoires pour la France) sur le salon, Benjamin Abitbol loue les "nombreuses choses qui ont changé".

"Grâce à eBay, on a déjà pu s'ouvrir à de nouveaux marchés en Europe, et 20 % des ventes de Bakelit sur eBay se font désormais à l'étranger. On a pu aussi approfondir notre connaissance du marché digital avec un spécialiste du genre. Après, ce qui est aussi appréciable, c'est que ce partenariat n'est pas unilatéral. On apporte notre expertise terrain à eBay."

L'alliance du digital et du terrain, un équilibre savamment entretenu par la société. Sur un marché qui concentre un bon millier de garages spécialisés, Renovatio se doit de cultiver ces deux facettes dans un secteur très conventionnel où s'opère parallèlement un profond renouvellement générationnel, synonyme d'attentes différentes. De quoi voir venir et nourrir les ambitions.

Électrique et électronique : deux priorités pour Hella

Confronté à la progression technologique constante du parc roulant, Hella adapte son offre pour accompagner les professionnels de la rechange. Figurant parmi les principaux fournisseurs de convertisseurs DC/DC pour l'automobile, l'équipementier vient notamment d’ajouter à sa gamme aftermarket une référence couvrant les principales applications Mercedes. Capteurs de pluie et de lumière, capteurs de batterie, éclairage, disques de frein, outils de diagnostic et outils pour la calibration des Adas : Hella ne lésine sur aucun aspect du véhicule.

L’équipementier propose aussi aux ateliers et distributeurs une large gamme de composants et de systèmes pour les véhicules tout-électriques. Elle repose sur 4 familles de produits : l'entraînement électrique (transformation en énergie mécanique ou propulsion), la gestion de l'énergie, la gestion thermique et l'équipement de charge.

L'accent sur l'électronique

Côté électronique, alors que certains Adas seront obligatoires sur les véhicules neufs dès 2024, Hella s'est rapidement positionné sur ce sujet. Les répercussions sur le marché de la rechange seront réelles : maintenance systématique, ajustement et recalibrage des systèmes électroniques, tout cela nécessitant formation et équipements adéquats.

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Pour répondre à ces besoins, Hella dispose d'un large portefeuille de produits axé sur les Adas. Parmi eux, on retrouve le capteur radar arrière 24 GHz, le système d’aide au stationnement avec capteurs à ultrasons et les capteurs de pluie et de luminosité. L'équipementier propose aussi des outils de diagnostic et de calibration des Adas flexibles et évolutifs : le Mega Macs X, le MacsRemote et le CSC Tool Mobile.

NRF ouvre le plus grand stock européen de pièces thermiques

NRF annonce l'ouverture de son nouveau de distribution européen. Localisé dans la périphérie de Gdansk (Pologne), cet entrepôt s'étend sur 30 000 m2 pour une hauteur de 12 m, abritant le plus grand stock de pièces de refroidissement moteur et de climatisation du Vieux Continent.

Il compte 30 000 emplacements de stockage et 12 000 zones de prélèvement. Le site accueille notamment des petites pièces comme les capteurs et thermostats. Cette implantation – non loin de son usine ouverte en 2021 – a été spécialement conçue et construite sur-mesure pour s'adapter aux développements des activité de la marque.

Extension de toutes ses plateformes

"Avec ce nouvel entrepôt, nous disposons de l'espace nécessaire pour faire face à la croissance prévue dans les années à venir", affirme Zbigniew Ruba, directeur commercial après-vente de NRF. En effet, le spécialiste de la gestion thermique a étendu ses activités aux capteurs – stratégie dévoilée lors de la dernière édition d'Automechanika, en septembre 2022. Son catalogue compte maintenant plus de 11 000 références au total.

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Outre cette nouvelle infrastructure XXL, l'industriel a d'ailleurs investi dans l'extension de ses différentes plateformes européennes aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie et en France. Objectif : faire face à la multiplication rapide de ses gammes, et mieux répondre aux attentes du marché. "Le grand espace d'entreposage signifie que nous avons une disponibilité élevée et continue de nos produits. Ainsi, nos clients, les distributeurs, peuvent garantir une disponibilité très importante auprès des ateliers", conclut Zbigniew Ruba.

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Mobilités douces : les garages en gardent sous la pédale

"Les clients nous le demandaient depuis longtemps, mais c'est en voyant le nombre de vélos et trottinettes électriques passer devant nos centres que nous avons franchi le pas." Pour Ludovic Dugabelle, directeur marketing de Midas France, le développement de Cycloo était une évidence. Une évidence à laquelle l'enseigne a répondu dès mars 2022 avec l'ouverture à Lille (59) de son premier espace de vente et de réparation dédié aux mobilités douces. Il est vrai que ce marché est en pleine croissance depuis quelques années.

Une tendance accélérée par la crise sanitaire et le déploiement des premières ZFE. "Les ventes de vélos électriques ont augmenté de 28 % en 2021 par rapport à 2020, rappelle Olivier Pasini, directeur général de SiligomLe client attend de nous une solution globale pour ses souhaits de mobilité." Pour ces mêmes raisons, l'enseigne de pneumaticiens s'est aussi penchée sur le sujet, se lançant dans la distribution de vélos électriques en ce début d'année 2023.

Un concept qui n'est pas adapté à tous

Précurseur dans le domaine, Norauto a testé dès 2020 son offre de services dédiée aux mobilités alternatives, via différents partenariats (notamment avec Teebike et Velco). L'enseigne dispose aujourd'hui d'un riche catalogue de vélos et trottinettes électriques. Mais c'est bien en 2022 que la majeure partie des réseaux de centres autos se sont intéressés aux deux-roues. Autobacs a initié une phase de test dans son point de vente de Rosny-sous-Bois (93), avec un nouvel espace consacré aux vélos, trottinettes et scooters électriques. L'enseigne y associe la vente et une offre de services spécifiques, comme le changement de batterie et les réparations courantes.

Speedy n'est pas en reste avec le déploiement, l'an dernier, de vélos de courtoisie pour ses clients, le temps de l'immobilisation de leur véhicule. Citons aussi Point S, qui a sobrement intitulé son concept Écomobilité. Là encore, le réseau y regroupe produits et services destinés à ces solutions de transports alternatives à deux roues. "L'objectif est d'être le plus grand réseau européen certifié en entretien de véhicules électriques et hybrides d'ici 2026", annonce Lionel Haberlé, directeur marketing et stratégie de Point S.

Avec son concept Écomobilité, Point S veut se différencier et devenir un acteur référent sur l'entretien des mobilités électriques. ©Point S

Avec son concept Écomobilité, Point S veut se différencier et devenir un acteur référent sur l'entretien des mobilités électriques. ©Point S

Si la mobilité douce devient une priorité pour plusieurs enseignes, toutes ne partagent pas les mêmes ambitions dans ce domaine. Chez Midas, Cycloo est un espace intégré dans un centre existant. "Il n'a pas vocation à devenir un réseau secondaire, affirme Ludovic Dugabelle. Par ailleurs, tous les centres ne sont pas concernés, car il faut que le développement ait un sens : c'est le cas en centre-ville d'une agglomération importante, où les gens utilisent beaucoup ces moyens de transport." Les espaces Cycloo seront donc majoritairement liés aux Midas City, le format urbain de garage inauguré par l'enseigne fin 2021. À l'intérieur, deux vélos et trois trottinettes électriques sont exposés dans la partie vente, ainsi que les accessoires liés.

"L'idée n'est pas de multiplier les partenariats"

Tous ces produits ne viennent que d'une marque pour le moment, Wayscral, qui fait partie du groupe Mobivia, maison mère de Midas. L'atelier est situé près de l'accueil, en toute transparence pour le client. Pour étoffer son offre, Midas a déjà signé un partenariat avec le constructeur UrbanGlide afin de devenir réparateur agréé de ses vélos et trottinettes électriques. D'autres accords pourraient suivre, mais l'enseigne entend d'abord prendre ses marques. "Nous allons voir ce que cela représente en termes de flux, temporise Ludovic Dugabelle. L'idée n'est pas de multiplier les partenariats mais qu'ils soient de qualité, avec une relation de confiance et un partage d'expertise."

Également en phase d'apprentissage, le projet de Siligom nécessite aussi l'exposition de modèles dans le centre. L'enseigne de pneumaticiens mise beaucoup sur la vente, et s'est associée dans ce but à la société française Bocyclo pour proposer des vélos électriques à ses clients. Une dizaine de points de vente ont commencé à recevoir ces deux-roues, l'objectif étant d'atteindre la cinquantaine. Tous les sites s'engageant dans cette activité doivent avoir la capacité et l'appétence. Quatre modèles de vélos sont présentés par Siligom : le vélo urbain, le beach cruiser, le cargo compact et le tandem.

Pour se différencier, les cycles distribués chez Siligom sont personnalisables. "Les clients choisissent la forme du cadre et la couleur de tous les éléments : le cadre, mais aussi la selle, les poignées et le pédalier, détaille Olivier Pasini. Ainsi, nous mettons sur le marché des vélos uniques." Les accessoires, comme le casque, sont également assortis aux couleurs choisies. En termes de prix, Siligom ne souhaite pas dépasser le seuil de 3 000 € par vélo. "Un prix raisonnable, qui reste largement dans ceux du marché, compte tenu de la qualité du produit", selon son directeur général. Pour le moment, le réseau ne compte pas proposer de trottinettes électriques, étant peu implanté dans les centres-villes des métropoles. En revanche, des VTT/VTC au look "plus sportif" sont dans les tuyaux.

Un investissement faible pour les centres

Autre atout de cette nouvelle activité : elle ne nécessite pas de financements très importants. Du côté de Midas ou de Siligom, le coût matériel des installations avoisine les 5 000 €, hors travaux. Intégrer les espaces dédiés dans des centres existants permet de limiter les frais. "L'adhérent Siligom intéressé doit implanter au moins deux vélos dans le centre, ainsi que quelques accessoires et une gondole de présentation", indique Olivier Pasini. Ludovic Dugabelle appuie : "L'investissement le plus important est humain."

Midas forme en effet ses collaborateurs destinés à opérer dans les espaces Cycloo, à la fois via l'organisme de formation interne de Mobivia et des organismes extérieurs. Ouvert 6/7 jours et 10 h/ jour, le centre de Lille ne peut en effet se contenter d'un seul salarié dédié aux mobilités douces. Outre le référent, trois techniciens ont été formés pendant trois journées théoriques. "C'est important, car entretenir un vélo électrique et une voiture est différent", justifie Ludovic Dugabelle. Chez Siligom, la stratégie diffère. "Avec Bocyclo, nous fournissons tout l'argumentaire et les informations liées au produit à nos adhérents, explique Olivier Pasini. De plus, les vélos sont livrés montés, il n'y a donc pas de manutention particulière au déballage."

Olivier Pasini, directeur général de Siligom, et Denis Veyrenche, directeur général de Bocyclo. ©Siligom

Olivier Pasini, directeur général de Siligom, et Denis Veyrenche, directeur général de Bocyclo. ©Siligom

Plutôt vente ou après-vente ?

C'est l'une des principales différences entre les deux réseaux : si l'un se concentre sur la vente, l'autre veut proposer une offre après-vente poussée. Ainsi, sans avoir accentué sa communication sur ces nouvelles prestations, le centre pilote de Midas assure environ quatre réparations par semaine. "Notre activité principale restera la réparation et l'entretien. Nous sommes un prestataire de service", martèle Ludovic Dugabelle.

À l'inverse, Siligom vise la distribution avec ses vélos personnalisables, et n'entend pas revoir ses produits de sitôt. "Le cadre en aluminium est garanti à vie, les systèmes de motorisation et de freinage sont haut de gamme… Nous voulons proposer des vélos fiables et ne pas décevoir le client", insiste le directeur général. Si un défaut ou problème devait survenir, le réseau prendrait tout de même en charge le deux-roues, avec une réparation assurée par l'atelier de Bocyclo situé à Valence (26).

Allant plus loin que la vente ou la réparation, Norauto a développé en 2022 un service de location de vélos de fonction à destination des entreprises et de leurs collaborateurs. Une pratique bien plus développée en Allemagne qu'en France, pour laquelle le réseau estime le potentiel de déploiement de 300 000 à 400 000 vélos de fonction à horizon 2024-2025, pour un marché entre 800 millions et 1 milliard d'euros. Alors que le marché de l'après-vente automobile s'annonce incertain avec l'électrification du parc, le deux-roues électrique pourrait bien s'affirmer comme un relais de croissance à part entière pour les réseaux de maintenance.

La FFC défend la cession de créance jusqu'en Guyane

Axa et Pacifica viennent d'être à nouveau contraints par la justice de régler des cessions de créance présentées par des réparateurs. Ces deux affaires simultanément jugées ont concerné à la fois un spécialiste du vitrage guyanais et un carrossier toulousain. Les deux assurances avaient refusé de leur payer les réparations des véhicules de leurs assurés. Les deux entreprises s'étaient donc retrouvées avec des impayés des deux compagnies auprès desquelles elles ne sont pas agréées.

Accompagnement des réparateurs

Membre du réseau Ouiglass à Saint-Laurent du Maroni (97), le réparateur guyanais était opposé à Pacifica pour une facture d'un peu plus de 1 000 €. Il a obtenu un jugement favorable du tribunal de commerce, avec un versement de 1 500 €. De son côté, la carrosserie Stival (réseau Axial) à Muret (31) était en litige avec Axa pour un dossier s'élevant à 2 100 €. Elle a obtenu le règlement de cette somme, ainsi que des frais de recouvrement.

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Ces deux réparateurs ont bénéficié de l'accompagnement de la FFC Mobilité Réparation et Services lors de leur procédure contentieuse.

Alliance Automotive de retour à Franchise Expo

Pour accélérer l’expansion de ses franchises Etape Auto et Pièces Auto, Alliance Automotive (AAG) mise une nouvelle fois sur le salon Franchise Expo. Le groupement y sera présent du 19 au 22 mars (hall 1, stands K90 et L91) pour présenter aux investisseurs les atouts de ses deux concepts.

À commencer par Pièces Auto, le dernier-né parmi ses réseaux. Depuis sa refonte en 2021, l’enseigne de magasins de pièces de rechange a vu son maillage tripler, passant de 75 à 250 sites. Pour séduire les candidats à la franchise, AAG rappelle que les points de vente Pièces Auto ont accès à un stock de plus d’un million de références, à un service logistique performant grâce à un réseau de plus de 16 plateformes, et jusqu’à deux livraisons quotidiennes.

De son côté, Etape Auto est, pour rappel, un réseau de centres autos ciblant les villes de 5 000 à 15 000 habitants. Ses franchisés ont également accès à l’offre complète du groupe AAG, en particulier son large catalogue de pneumatiques aux marques premium, quality et budget. Les investisseurs bénéficient aussi des outils nécessaires pour leur développement commercial : communication, catalogue électronique, extranet de gestion, accompagnement formation, signalétique, etc.

Un point mort atteint en trois mois

AAG indique que ses deux franchises rencontrent aujourd’hui un "fort développement" grâce à des demandes d’adhésion en croissance. Pour devenir franchisé Pièces Auto ou Etape Auto, un apport personnel respectif de 15 000 et 40 000 € est demandé aux investisseurs. Selon le groupement, les franchisés atteignent le point mort en seulement trois mois.

"Nous sommes convaincus que ces deux concepts sauront répondre à la recherche d’investisseurs issus du secteur automobile. Notre participation au salon Franchise Expo nous semblait indispensable pour continuer à étendre le maillage de ces deux réseaux que sont Pièces Auto et Etape Auto", ajoute Vincent Congnet, directeur des réseaux VL d’Alliance Automotive.

BestDrive : Pierre Hamard nouveau directeur commercial

BestDrive France tient son nouveau directeur commercial et marketing. Il s'agit de Pierre Hamard. Celui-ci dispose de plus de 20 ans d’expérience à des postes de stratégie commerciale. Il a commencé chez Danone en 2000 et y a occupé, pendant 7 ans, des fonctions de gestion de projet et de grands comptes. A la suite de cette expérience, Pierre Hamard a rejoint le secteur de l'automobile chez Carglass France, en tant que directeur grands comptes pour la stratégie commerciale, puis directeur des forces de vente. Enfin, dès 2019, il rallie Loxam pour y devenir directeur commercial

De retour dans l'automobile, au sein de l'enseigne du groupe Continental, Pierre Hamard succède à Véronique Giraud, promue directrice générale de Continental Tires en Chine l'été dernier.

"Je suis particulièrement heureux et fier de rejoindre l’aventure BestDrive. C’est un jeune réseau qui rayonne par l’énergie positive de ses collaborateurs, j’ai pu l’apprécier moi-même au cours des mois qui ont suivi ma nomination en rencontrant les équipes au siège et dans le réseau. Nous nous engageons sur de beaux projets d’avenir et des produits et services complets et très compétitifs", commente Pierre Hamard.

La Fiev dévoile sa charte sur le diagnostic électronique

Le logo "diagnostic sécurisé" peut désormais être apposé sur les outils respectant la charte d'engagement des fabricants de solutions de diagnostic électronique. La Fiev vient, en effet, d'officialiser la mise en place de sa norme définissant les règles que s’engagent à respecter les fabricants signataires, dont le projet avait été présenté  à l'occasion de l'Equip Auto On Tour de 2021. Son objectif est d'assurer aux réparateurs que leurs outils offrent des solutions multimarques conformes à la législation et aux préconisations des constructeurs.

Assurer la conformité des outils

Pour bénéficier de ce label, les fabricants signataires doivent s'engager à réaliser un audit auprès d'un organisme agréé par la Fiev (groupe SGS). Au cours de cet audit, plusieurs points sont contrôlés dont l'accès sécurisé, les alertes sur les dangers de contournement des accès restreints, les fonctions retirées par les constructeurs, les propriétés intellectuelles, etc. Au total, 11 exigences doivent ainsi être respectées. S'ils respectent ce cahier des charges, les fabricants pourront reprendre à leur compte ce nouveau label dans leurs supports marketing.

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Avec cette charte, la fédération entend créer un standard garantissant la préservation de l’intégrité du véhicule, du respect des "règles de l’art de la réparation". Sa charte présente aussi un cadre à la compétitivité et à la concurrence sur ce marché spécifique. Elle doit ainsi établir un barrage aux fournisseurs d'outils inadaptés. L'organisation assure que cet outil sera relayé par Mobilians, la FNA et la Feda auprès de leurs adhérents respectifs (réparateurs et distributeurs).

AkzoNobel : Pascal André nommé directeur commercial vehicle refinishes

Pascal André voit ses fonctions évoluer chez AkzoNobel France. A 37 ans, il vient d'être nommé au poste de directeur commercial de l'activité vehicle refinishes du fabricant de peinture. A la tête des équipes commerciales et techniques en France, il aura pour mission d'accélérer la croissance et le développement du groupe. Pascal André a commencé sa carrière chez AkzoNobel, au sein de ce même secteur d’activité, où il occupait dernièrement le poste de directeur régional des ventes.

"Pascal est nommé à cette fonction au moment où notre organisation accélère ses plans de croissance. Son expertise et son expérience développées durant ses 15 années au sein de notre activité vehicle refinishes, ajoutées à sa forte orientation clients, sont de véritables atouts pour nous en France", a déclaré Josep Guiro, directeur commercial vehicle refinishes Europe du Sud d’AkzoNobel.

Fixter met le cap sur Nantes

Un an après son arrivée en France, Fixter continue son tour de France. Après avoir déployé ses services (par ordre chronologique) à Paris (75), Lyon (69), Lille (59), et Bordeaux (33), la plateforme d'intermédiation annonce son arrivée à Nantes (44).

Rappelons que la start-up franco-britannique, créée en 2017 et rachetée par Renault en 2022, compte "bousculer les codes de la maintenance automobile". Fixter propose en effet à ses utilisateurs un service d'entretien/réparation intégrant la prise en charge du véhicule.

Il suffit à l'automobiliste de réserver un créneau en ligne pour une révision, vidange, réparation, ou encore un contrôle technique. Un spécialiste Fixter vient ensuite à son domicile chercher son véhicule pour le prendre en charge. La voiture lui est restituée une fois la maintenance effectuée. Suivant le devis, le paiement peut n'être effectué qu'après la restitution.

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Fixter garantit les réparations réalisées pendant deux ans. La plateforme assure également le service après-vente et les échanges entre l'automobiliste et le garage. Ce dernier doit répondre à un cahier des charges pour bénéficier des services de la plateforme.

Feu Vert lance des centres dédiés aux entreprises

Pour séduire sa clientèle d'entreprises, Feu Vert passe la vitesse supérieure. L'enseigne de centres autos veut en effet déployer des sites exclusivement réservés aux grands comptes. Le premier d'entre eux verra le jour en région parisienne au cours du premier semestre.

"Pour offrir toujours plus de services à sa clientèle professionnelle, Feu Vert a le projet de créer des centres dédiés aux conducteurs des flottes. Nous profitons du salon Flotauto (9 mars dernier, ndlr) pour annoncer l’ouverture d’un premier centre en Île-de-France avant l’été", confirme Laurent Decallonne, directeur commercial de Feu Vert Entreprises.

Feu Vert Entreprises séduit 3 000 clients

Pour mémoire, l'offre de services Feu Vert Entreprises a vu le jour en 2013. Elle regroupe diverses prestations d'entretien et de réparation pour les flottes de véhicules (TPE/ PME, administrations publiques, loueurs, etc.). Facturation centralisée, prise de rendez-vous en ligne 24/24 et 7/7 ou encore une interface spécifique : le réseau met aussi à leur disposition des outils et supports pour faciliter la prise en charge des conducteurs et le travail des gestionnaires de parc.

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En s'associant avec de multiples partenaires, l'enseigne de centres autos a enrichi son offre de services additionnels : service jockey, maintenance préventive de pneumatiques, location longue durée de vélos électriques, ateliers mobiles, etc. Au fil des années, Feu Vert Entreprises a séduit quelque 3 000 clients flottes.

Speedy signe un nouveau partenariat avec Volt

Quelques semaines après le lancement de son activité de maintenance dédiée aux deux-roues, Speedy vient d'officialiser un partenariat avec Volt. Cette collaboration débute avec deux centres parisiens (Speedy Paris Diderot et Avenue de Versailles) qui annoncent un service d'entretien dédié aux scooters électriques de la marque Horwin. Speedy et Volt précise que cette phase de test constitue une première étape. A terme, l'objectif est de couvrir l’ensemble du territoire national.

A cette fin, les mécaniciens du réseau de fast-fitters seront formés à l’entretien de ces scooters au sein du centre de formation Speedy. "Nous sommes très fiers de ce partenariat avec Speedy, dont le nom et le réseau sont gages de qualité pour tous les Français. L’entretien fait partie intégrante du service que nous proposons à nos usagers et grâce à Speedy nous étendons notre maillage afin d’être toujours plus proche d’eux", se félicite Grégory Coillot, CEO de Volt.

Créée en 2016, Volt s'affirme comme le "spécialiste de la mobilité électrique et de son écosystème", du deux-roues électriques aux trottinettes, en passant par les gyro-roues et mono-roues. Le groupe dispose d'un large portefeuille de marques (Minimotors, Horwin, Tromox, Teverun, Kuickwheel, Lower, Kingsong, Opai, Mifun, Inmotion, etc.).

Speedy met le cap sur l'écomobilité

De son côté, Speedy indique que ce partenariat s'inscrit dans le cadre de sa stratégie de développement sur le marché des mobilités "douces". "Ce partenariat avec Volt illustre la volonté de Speedy de continuer d’accompagner les nouveaux besoins de mobilité des Français", confirme Jean- Pierre Barnier, directeur international & business développement.

Pour mémoire, outre son lancement dans le deux-roues, l'enseigne du groupe Bridgestone s'est illustrée ces derniers mois en nouant de multiples accords avec des fabricants de véhicules électriques, dont Fisker et Goupil.

Patrick Gauvent : "LKQ devait être aux côtés de la Feda pour relever les défis"

Comment l'année 2022 s'est-elle terminée pour LKQ-Van Heck Interpièces France ?

Patrick Gauvent : Nous nous attendions à des tensions sur les approvisionnements et sur la chaîne logistique, mais la profession a plutôt bien anticipé cette période particulière. Ponctuellement, quelques fragilités ont pu se faire sentir, mais notre capacité d'achat européenne et la projection annuelle de nos volumes de commandes auprès de nos fournisseurs nous ont permis de délivrer un taux de service plus que correct. Nous avons une tendance habituelle de 97 %, et avons réussi à livrer à 96,3 %. Sauver le taux de service est primordial, car nous sommes avant tout des "épiciers" et donc des logisticiens.

Sauver le taux de service est primordial

Nous avons aussi la chance d'avoir un marché dynamique, qui profite d'une fragilité du nombre d'immatriculations des VN par leur rareté et de la dynamique des ventes de VO. Cette tendance va sans doute continuer à nous porter les 3-4 prochaines années. Par ailleurs, notre réseau de distributeurs "affiliés" (Business Partner Network, BPN) a affiché de très belles performances, au-delà du marché, et continue de se densifier. Nous devrions dépasser les 150 points de vente.

D'un point de vue logistique, LKQ France atteint-il ses objectifs en termes de maillage territorial ?

D'ici à la fin du premier trimestre 2023, la plateforme de Marseille (13) sera opérationnelle. Il s'agira de notre 7e site français, et de la 4ouverture en moins de 15 mois, après Paris-Les Ulis (91), Toulouse (31) et Nantes (44). Ces nouveaux développements viennent renforcer les sites déjà existants de Lille (59), Nancy (54) et Lyon (69).

Après cette ouverture, nous aurons finalisé notre maillage de proximité et amélioré ainsi nos capacités de livraison H+4 et de nuit. Toutes ces plateformes sont interconnectées avec celles du Benelux, dont celle de Berkel aux Pays-Bas. C'est un accès rapide garanti pour 250 000 références gérées et stockées, et plus de 650 000 références suivies.

Ouvrir une plateforme logistique, c'est couvrir une nouvelle zone, et donc renforcer les équipes. Il y a deux ans, LKQ-VHIP France comptait 91 salariés. Nous sommes aujourd'hui plus de 200. Par exemple avec le renforcement de l'équipe commerce, trois nouveaux area managers nous ont rejoints en janvier, mais aussi plus d'équipes logistiques et support.

Quelles ambitions nourrissez-vous avec le réseau de garages AutoFirst ?

Nous voulons rapidement doubler le nombre de centres, et atteindre les 200 AutoFirst. Nous nous sommes d'abord développés autour de Lille, Nancy et Lyon. Nos autres zones logistiques vont nous aider dans notre objectif. À chaque nouvelle zone "ouverte", nous renforçons notre maillage de partenaires BPN, qui peuvent alors porter l'enseigne AutoFirst auprès de leurs propres clients garages.

AutoFirst est un réseau qui nous va bien, car il est agile, comme LKQ. Il a tout d'un grand, et les entrepreneurs à la tête des centres ont l'autonomie qu'ils recherchent. AutoFirst apporte une solution globale en termes de support technique, formation, marketing et de services.

Où en est le développement de l'offre Moobi ?

C'est notre partie d'avenir, un package complet pour avoir accès au parc électrifié : formation, outils d'intervention, reconnaissance de l'enseigne au niveau européen… En France, Moobi s'adressera essentiellement aux AutoFirst, mais pas seulement. Ayant annoncé le concept lors d'Equip Auto 2022, nous allons commencer le déploiement. Cela implique une montée en compétences, un renforcement des équipes et une communication appropriée. Nous sommes ambitieux et prêts.

Comment l'intégration de LKQ au conseil d'administration de la Feda s'est-elle décidée ?

Il y a deux ans, en étroite discussion avec l'équipe de la Feda, portée par le binôme très efficace d'Alain Landec et Mathieu Séguran, nous avons exprimé la volonté de faire évoluer notre statut et passer de distributeur à groupement d'achat, avec l'envie de pousser encore plus loin notre intégration dans le marché français et de participer davantage à la vie de notre écosystème. La proposition d'entrer au conseil d'administration est devenue une suite logique. Nous avons émis le souhait d'une empreinte plus visible et transparente, nous avons alors commencé cette mue volontaire. L'arrivée au CA de la Feda, aux côtés des grands acteurs de la distribution, est une grande fierté.

En quoi cette intégration est-elle importante ?

Du fait de mon passé, notamment chez des équipementiers, j'ai eu de nombreuses fois l'occasion de mesurer l'importance du rôle de la Feda. Dans un environnement marché en plein questionnement et révolution, se regrouper, relever les défis ensemble, mieux lire les opportunités tout en mesurant les risques, c'est cela que nous apporte la Feda.

Alain Landec et Mathieu Séguran ont élevé la fédération à un niveau d'engagement plus fort encore.

Alain Landec et Mathieu Séguran ont élevé la fédération à un niveau d'engagement plus fort encore. Je l'ai vu ces derniers mois au sujet des ZFE ou des pièces captives : la Feda est devenue un interlocuteur reconnu, dont la voix claire est écoutée et reprise dans les ministères et médias, avec un impact très fort. Même si tous ces dossiers nécessitent une pression continue, la Feda est aux côtés des acteurs de la distribution. En toute logique, LKQ France devait être à ses côtés pour relever les défis présents et futurs.

Vous avez été choisi pour siéger au conseil d'administration, malgré votre arrivée récente chez LKQ…

Peut-être le privilège de l'âge, et les cheveux blancs (rires). Mon parcours professionnel mixte, trente ans côté équipementier et presque dix ans côté distribution, m'a donné une certaine légitimité. Et dans un marché en pleine révolution, c'est vraiment enthousiasmant d'essayer d'apporter sa petite pierre à l'édifice.

Justement, quels projets allez-vous défendre ?

Dans un premier temps, il y en a principalement deux. D'abord, nous rencontrons tous des difficultés à recruter, à rendre la filière attirante pour les jeunes et les futures générations. Pourtant, les métiers sont nombreux, notamment avec l'électrification du parc. Il va nous falloir attirer des profils plus pointus, bien formés et polyvalents. Les jeunes ont parfois une vision archaïque des métiers de l'automobile. Il faut essayer de changer cela et les intéresser très tôt dans leur cursus.

Je remarque que la frontière OEM-IAM semble devenir poreuse

L'autre sujet concerne le marché. Je remarque que la frontière OEM-IAM semble devenir poreuse. Certains groupes de concessionnaires autos, dans lesquels il y a beaucoup de mouvements en ce moment, sont en plein questionnement sur leur contrat. Le cordon qui les liait est remis en cause, et de ce fait, beaucoup s'intéressent à la pièce IAM. Ils voient que la rechange indépendante est résiliente et se réinvente continuellement, plus encore avec la révolution du parc en marche.

Nous devrions créer des ponts avec eux, partager nos visions, renforcer notre légitimité commune, peut-être même imaginer des adhésions à la Feda de certains d'entre eux, déjà actifs sur ce marché. Par exemple, certains ont déjà mis de gros programmes en route pour mettre en avant les métiers de l'automobile auprès de jeunes très tôt dans leur cursus scolaire.

Eurorepar Car Service revendique son leadership en France

En 2022, le réseau Eurorepar Car Service a enregistré les renforts d'une dizaine de nouveaux adhérents en moyenne chaque mois. Un bilan très satisfaisant pour l'enseigne qui fédérait, au 31 décembre dernier, 1 405 garages. Au total, ce sont 126 nouveaux réparateurs qui ont grossi ses rangs l'an dernier.

Un rythme de croissance que le réseau de MRA espère poursuivre cette année, puisqu'il confirme avoir reçu de nombreuses candidatures l'an dernier, notamment grâce aux retombées du salon Equip Auto (18 au 22 octobre 2022). C'est plutôt bien parti puisqu'Eurorepar Car Service a déjà nommé 36 nouveaux adhérents entre janvier et février 2023.

Rappelons que l'enseigne, qui fête cette année son 20e anniversaire, a annoncé lors d'Equip Auto le lancement de nouveaux services qui enrichiront son concept. Le déploiement d'une place de marché facilitant le sourcing de véhicules d'occasion est notamment en cours.

Liqui Moly rempile en Formule 1

"La Formule 1 est le nec plus ultra du sport automobile en termes de dimension internationale et de publicité." Günter Hiermaier, directeur général de Liqui Moly, n'a aucun doute sur l'intérêt de ce partenariat. En 2023, la marque de lubrifiants et d'additifs continue de sponsoriser la Formule 1 pour la cinquième année consécutive.

Le contrat a été signé à Bahreïn, en marge du premier week-end de course de la saison (du 3 au 5 mars 2023). Concrètement, la marque Liqui Moly sera visible sur la signalétique de piste, à la fois physique et virtuelle, lors de 18 courses sur 23. Nouveauté cette année : le fabricant devient "partenaire officiel". Cela lui fait bénéficier de trois courses en plus avec une signalétique physique de piste sur le circuit.

"Partie intégrante de notre stratégie"

"Outre la concordance des philosophies de marque, l’écho médiatique immense généré par la Formule 1 est crucial dans cette coopération. Des milliards de vues sur les réseaux sociaux, les sites Internet, dans des jeux vidéo et des documentaires, conjuguent impact publicitaire authentique et storytelling pour les adeptes de sport automobile à travers le monde. Bien évidemment, cela fait également partie intégrante de notre stratégie globale", commente Günter Hiermaier.

S'il s'agit du plus important sponsoring de Liqui Moly, la Formule 1 n'est pas le seul. Rappelons notamment que la société allemande, impliquée dans les événements sportifs, avait sponsorisé le Mondial de handball en janvier 2023. Liqui Moly est également partenaire lubrifiant exclusif du Championnat du monde de Motocross, et n'est pas en reste sur différents sports d'hiver.

Nouvelle gamme d'outillages chez Autobacs

Autobacs lance de nouveaux outillages destinés aux professionnels sous sa marque Autobest. Parmi eux, l'enseigne de centres autos propose une presse hydraulique disponible en deux versions : 12 et 20 tonnes. Autre nouveauté présente dans le réseau de la marque japonaise : le déplace-voiture mécanique, qui permet de monter et descendre un véhicule par un dispositif mécanique à crémaillère.

Pour travailler en toute sécurité, Autobacs propose également une colonne de levage mobile, qui permet de lever une charge de 810 kg. L’enseigne nipponne propose également un support moteur en L roulant 450 kg qui permet de maintenir et d’intervenir facilement sur le moteur une fois celui-ci enlevé de son emplacement. Précisons que cet outil s’adapte à tous les moteurs grâce à ses quatre points d’ancrage réglables.

Les centres Autobacs disposent, en outre, de plusieurs outillages adaptés aux deux-roues tel qu'un lève-moto hydraulique. L'équipement permet de supporter des engins pesant jusqu’à 680 kg et qui offre une hauteur de levage variant de 120 à 387 mm disponible. Le réseau de centres autos propose aussi un chariot de déplacement, prévu pour supporter jusqu’à 567 kg. Il est équipé de cinq roulettes rotatives à 360° et d’une cale d’immobilisation.

Alliance Automotive présente sa plateforme First

Les bons résultats de D’Ieteren confirment sa dynamique

D’Ieteren vient de dévoiler des résultats solides pour 2022. Fort de la contribution de TVH et de PHE, qui a rejoint le groupe l'été dernier, l'opérateur belge affiche un résultat consolidé avant impôts de 733,4 millions d’euros. Soit une progression significative de 51 %. En excluant l'apport de ses acquisitions, D'Ieteren annonce, à périmètre égal par rapport à 2021, un chiffre d'affaires en progression de 27,6 %.

De son côté, le chiffre d'affaires de l'exercice a atteint à 11,9 milliards d'euros (+43 %), avec une croissance à deux chiffres dans toutes les divisions : Belron (+20%), TVH (+17 %), PHE (+17 %) et D’Ieteren Auto (+11 %).

D'Ieteren Automotive profite de la hausse des prix

Cette croissance, le groupe la doit notamment à sa filiale de commerce automobile, D’Ieteren Automotive, dont le résultat ajusté avant impôt a augmenté de 33,2 %. Celui-ci s’élève à 147,1 millions d'euros, dans un marché sérieusement affecté par les pénuries de production. Le chiffre d’affaires de l'entité a augmenté de 11,4 % d’une année sur l’autre grâce "à un effet prix/mix favorable et aux nouvelles initiatives dans la mobilité", précise le groupe.

Autre progression notable : le résultat ajusté avant impôt de Belron (maison mère de Carglass) s'est élevé de 23,6 % pour atteindre 433,3 millions d'euros. Et ce "malgré les coûts supplémentaires liés au programme de transformation et un environnement marqué par les pressions inflationnistes et les problèmes de chaîne d’approvisionnement".

Quant à PHE, sur ses cinq premiers mois dans le giron du groupe, son résultat avant impôt s'est porté à 38,8 millions d'euros.

Des perspectives positives pour 2023

Optimiste pour 2023, D’Ieteren Group vise un résultat consolidé avant impôts de 900 millions d'euros environ. "Cette amélioration devrait être portée par une croissance continue provenant des activités et par la contribution de PHE sur l’ensemble de l’année", souligne la holding outre-quiévrain.

Du côté de PHE, elle vise une progression à un chiffre du volume d’affaires grâce à des initiatives en matière de prix/mix et à des gains de parts de marché "dans un environnement de croissance modeste des volumes de marché". Le groupe table également sur une amélioration de ses flux de trésorerie par rapport à 2022, en raison de l’amélioration de la performance opérationnelle, combinée à un contrôle strict des niveaux de fonds de roulement.

Pour Belron, D’Ieteren espère une croissance organique du chiffre d'affaires grâce à une hausse du prix/mix, de la pénétration accrue du recalibrage Adas ainsi que de la contribution de produits et services à valeur ajoutée "dans un environnement de faible croissance des volumes".

Enfin, la filiale D’Ieteren Automotive devrait, pour sa part, bénéficier de la reprise du marché avec un carnet de commandes "record". Son chiffre d'affaires devrait ainsi croître de 30 % en 2023.

Lubrifiant : Comma rejoint TecDoc

TecDoc poursuit son extension dans le secteur des lubrifiants. Le catalogue électronique de TecAlliance a en effet intégré Comma. Ses quelque 50 000 utilisateurs auront ainsi accès aux différents produits de la marque du groupe Moove Europe. Pour le distributeur, anciennement baptisé TTA Lubrifiants, c'est une occasion de développer la notoriété de sa marque et sa part de marché dans l'aftermarket.

L'importance du choix de l'huile

"L'adhésion à TecDoc nous permet d'analyser en détail le parc automobile et de nous assurer que nous recommandons les huiles moteur les plus appropriées à nos clients, en tenant compte de l'âge, de la géographie et du profil de spécification de l'huile moteur, qui sont en parfaite adéquation avec les exigences des spécifications OEM", précise Petra Märzinger, chef de produits de Moove Europe.

Le distributeur insiste en effet sur l'importance du choix d'une huile moteur adaptée pour éviter des dommages au moteur, une réduction de la consommation de carburant ou encore une baisse des performances. "TecDoc permet d'identifier rapidement et facilement le bon lubrifiant pour un véhicule", conclut Moove.

Faut-il revaloriser les taux horaires avec l’inflation ?

S’il risque d’affecter le pouvoir d’achat des automobilistes, le contexte inflationniste pèse également sur la rentabilité des garages. Avec la hausse de leurs coûts fixes, l’addition commence à avoir un goût salé pour nombre d’ateliers. D’autant que les aides de l’État liées à la crise du Covid-19 doivent être remboursées. Autrement dit, les réparateurs qui ne répercutent pas ces hausses de coûts sur leur tarification mettent leur rentabilité en péril. Dans ce contexte, l’augmentation des taux de main d’œuvre s’impose comme une nécessité pour de nombreuses entreprises.

"Quand le réparateur pratique des remises sur la pièce et ne valorise pas suffisamment sa main-d'œuvre, il s’expose à de graves problèmes avec la montée actuelle des charges. C’est pourquoi nous proposons à nos adhérents de les accompagner avec des tableaux de bord qui permettent de piloter au mieux leur rentabilité", indique Fabien Guimard, directeur des réseaux de réparation automobile du groupe Autodistribution.

Alliance Automotive propose un audit à ses MRA

Alliance Automotive Group (AAG) a également pris ce sujet à bras-le-corps avec un plan dédié, dès octobre dernier. Face aux difficultés du secteur de la réparation, le groupement s’est associé au cabinet KPMG pour proposer à ses adhérents un audit de leur entreprise. Les coordinateurs du réseau ont été formés à la lecture de bilans pour pouvoir accompagner les ateliers.

"Les garagistes se sont habitués à voir leur comptable une seule fois par an. Mais nous n’avions jamais connu de crise de cette ampleur auparavant… Or, quand le bilan est passé, il est déjà trop tard. Nous devons anticiper ce qui pourrait se passer", explique Vincent Congnet, directeur des réseaux d’AAG.

Grâce à cet audit, les réparateurs peuvent évaluer la santé financière de leur entreprise et identifier les actions à mettre en place pour booster leur rentabilité. Parmi elles, une augmentation des taux horaires est jugée indispensable par le dirigeant. "Selon nos estimations, si le garage n’augmente pas au moins de 7 % ses taux de MO dès le début de l’année, il ne pourra pas couvrir la totalité de ses charges et de leurs hausses."

Des MRA trop dépositionnés ?

Vincent Congnet rappelle, à ce sujet, que les taux horaires des MRA sous enseigne restent encore trop bas, s’élevant en moyenne à 54 € HT. "C’est la catégorie d’acteurs qui offre les prix les plus intéressants du marché, depuis toujours. C’est normal d’être dépositionnés, mais nous n’avons pas suivi la même courbe de progression que nos concurrents. Nous devons donc nous réajuster. Selon moi, nous devons être entre 20 et 30 % inférieurs à la référence constructeur."

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Pour aider ses adhérents à réduire leurs charges, AAG a également noué des partenariats avec une quarantaine de fournisseurs. Location de véhicules de courtoisie, assureurs ou fournisseurs de cartouches d’encre : de nombreux prestataires se sont engagés à proposer des conditions tarifaires plus avantageuses aux réseaux du groupe.

Découvrez notre dossier complet consacré aux réseaux de MRA dans le J2R n°131 de mars 2023.

Proxi Auto Cash séduit 200 garagistes

Présenté au salon Equip Auto, en octobre dernier, le projet Proxi Auto Cash se dévoile enfin. Depuis le 6 mars 2023, l'enseigne, conçue par ATB Auto, a lancé ses activités de rachat express de véhicules auprès des particuliers. Elle s'appuie sur un maillage de 200 ateliers répartis sur toute le territoire, qui sera étoffé dans les prochains mois par quelques sites supplémentaires.

Proxi Auto Cash se veut être le "Point Relais" du rachat de véhicules d'occasion. Pour les garages du réseau, ce service représente donc un revenu complémentaire. Le principe est simple : après une première prise d'informations en ligne, le vendeur peut bénéficier d'une première estimation réalisée à partir d'un algorithme. Il est ensuite contacté par un conseiller pour affiner cette estimation.

"Nous recrutons des collaborateurs pour traiter chaque demande au téléphone selon un procédé et un argumentaire définis par nos soins", précise Delphine Chevillot, responsable stratégies marketing, communication & commerce d'ATB Auto. Le particulier peut ensuite se rendre dans un garage du réseau Proxi Auto Cash. Son véhicule y sera expertisé avant validation de l'offre de reprise.

Si cette offre est acceptée par le vendeur, deux scénarios sont possibles. Le garagiste peut finaliser la transaction moyennant une commission de 300 euros pour avoir reçu un lead qualifié. Autrement, Proxi Auto Cash rémunère le garagiste 150 euros pour son expertise et remet en vente le véhicule d'occasion. Alors, pendant 72 h les membres du réseau ont la priorité pour l'acquérir, sinon il sera proposé aux professionnels connectés à la plateforme ATB Auto.

La France, premier marché à l'export de l'industrie automobile espagnole

En 2022, les équipementiers automobiles espagnols ont enregistré un nouveau record à l'export. Selon le dernier bilan de Sernauto, l'association des fournisseurs automobiles espagnols, le chiffre d'affaires réalisé par ces derniers en dehors de leurs frontières s'est élevé à 22,7 milliards d'euros. Soit une croissance de 15,4 % par rapport à 2021 et de 9,4 % par rapport à 2019.

Une performance notable dans une conjoncture internationale marquée par des tensions sur la chaîne d'approvisionnement, une instabilité géopolitique et des pressions inflationnistes. La fin d'exercice a été particulièrement dynamique pour le secteur espagnol avec un CA de 8 milliards d'euros affiché sur le dernier trimestre (+23 % par rapport à 2021).

La France double l'Allemagne

L'Union européenne est la principale destination des équipements et pièces automobiles espagnols, avec des ventes atteignant 15 milliards d'euros, soit 66,6 % du volume d'affaires global. Le premier partenaire commercial du secteur automobile ibère est la France, qui détrône l'Allemagne avec des transactions estimées à 4 milliards d'euros en 2022 (+30 % par rapport à 2021). L'Allemagne (3,7 milliards d'euros) et le Portugal (1,9 milliard d'euros) sont les deux autres marchés privilégiés pour l'industrie espagnole.

En dehors de l'Union européenne, les États-Unis doublent le Royaume-Uni en tant que principale destination des exportations de pièces. Le CA réalisé avec le marché américain a bondi de 35 % pour atteindre 1,5 milliard d'euros.

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Seule ombre au tableau pour les fabricants du pays de Cervantes : le recul de leurs ventes vers les marchés asiatiques. Les transactions avec le Japon (-10,2 %) et la Corée du Sud (-15 %) sont en net recul. Idem pour le marché russe qui sort du top 10 des principaux marchés des exportations espagnoles, en raison du conflit russo-ukrainien.

Point S démarre fort 2023

Point S ne perd pas de temps. Après avoir annoncé vouloir franchir la barre des 700 centres en 2023, le réseau de pneumaticiens commence l'année pied au plancher. L'enseigne compte en effet déjà 6 nouvelles ouvertures cette année. Les villes de Frontignan (34), Avelin (59), Roncq (59), Roppenheim (67), Arnas (69) et Cesson (77) accueille ces nouveaux Point S.

Parmi ces 6 ouvertures, la moitié concerne des Point S City, spécifiques aux communes rurales et hyper centres-villes. Il s'agit des deux sites des Hauts-de-France et de celui du Grand Est. La société Caregor porte les centres nordistes d’Avelin et Roncq. Le premier est entièrement neuf, le second bénéficie d’un nouvel espace dédié à l’entretien automobile. Le site de Roncq est par ailleurs équipé d’une baie S Glass pour les prestations de vitrage.

Deux Point S Entretien et Vente Auto

Dans le Bas-Rhin, le Point S City de Roppenheim est tenu par Michel Kennel et Emmanuel Dutreux, déjà associés dans le centre Point S Entretien Auto voisin de Drusenheim. "Point S nous accompagne depuis 8 ans déjà. Nous apprécions toujours autant le fonctionnement du réseau qui offre une grande indépendance dans la gestion de notre entreprise tout en bénéficiant de sa notoriété et de sa visibilité", précise Emmanuel Dutreux.

À Frontignan et à Arnas, ce sont des Point S Entretien et Vente Auto qui voient le jour. Dans l’Hérault, Franck et Valérie Schoelcher, après 17 ans dans leur propre entreprise, se sont tournés vers Point S. "Le secteur de l’automobile subit actuellement de nombreuses mutations. Notre choix s’est porté sur Point S pour l’organisation de son réseau, le professionnalisme de ses accompagnants et les possibilités de diversification que propose l’enseigne. Point S nous permet de repenser globalement nos services et prestations", explique Franck Schoelcher. Du côté du Rhône-Alpes, Valentin Morelet ouvre son premier Point S à l'âge de 25 ans.

Un Point S Glass en Seine-et-Marne

Enfin, à Cesson en Seine-et-Marne, Manuel De Almeida intègre à sa carrosserie un Point S Glass. Deux personnes s'occupent à plein temps des prestations de vitrage. "Nous souhaitions pouvoir assurer la prise en charge d’un véhicule de A à Z. L’accompagnement de Point S nous permet de nous repositionner sur le vitrage, un marché que nous tenons à reconquérir et sur lequel nous pourrons bénéficier de l’expertise de l’enseigne", conclut Manuel De Almeida.

Rappelons que le réseau de pneumaticiens comptait 640 points de vente à fin 2022.

Marketparts dévoile sa plateforme de distribution mondiale

Marketparts change de modèle économique. La jeune pousse vient de démarrer une nouvelle étape de son histoire en devenant entièrement transactionnelle. Elle a officialisé cette nouvelle stratégie lors de sa première "Elite Customer Conference", organisée à Lyon les 20 et 21 septembre dernier. La plateforme évolue ainsi après avoir initialement mis en contact les distributeurs de pièces acheteurs avec des vendeurs grossistes et équipementiers. Une première vie lancée en 2019, sous l'égide de Nexus Automotive. Cette première activité a été dopée par la crise sanitaire, favorisant le commerce en ligne. Elle lui a surtout permis de développer une précieuse base de données sur la vente de millions de références à l'international.

"Nos clients les plus représentatifs étaient unanimes : pour aller plus loin, nous devions passer d’un modèle d’intermédiation à un modèle de distribution, en leur offrant des services tels que la logistique ou des délais de règlement. C’est ainsi que nous avons décidé de modifier notre modèle économique", indique Christophe Riberolle, co-fondateur et directeur général de Marketparts.

Un facilitateur de business

Aujourd'hui, la place de marché a vu 15 000 distributeurs de 125 pays s'inscrire à ses services. Elle enregistre quelque 80 nouvelles ouvertures de compte par jour. Et ces clients bénéficient d’une offre de près de 26 millions de références (pièces détachées automobiles, PL et deux-roues). Particularité Marketparts : ses paniers de commandes atteignent plusieurs dizaines de milliers d'euros à la différence des places de marché strictement orientées vers les réparateurs ou les particuliers.

Désormais, la place de marché propose donc à ses vendeurs d’assurer l’intégralité des transactions avec les acheteurs. Elle peut se connecter directement aux stocks des équipementiers, pour mettre en avant leurs offres de pièces disponibles en temps réel. Ces derniers peuvent déterminer leurs prix sur les territoires qu'ils sélectionnent. Marketparts précise que ce savoir-faire est "un standard sur de nombreux marchés, mais reste rare à l’international dans l'après-vente".

Si la plateforme change de modèle économique, elle n'entend pas toutefois s'affirmer comme distributeur à part entière. "Nous ne souhaitons pas nous substituer aux distributeurs traditionnels, qui sont par ailleurs nos clients", assure Christophe Riberolle. Nous permettons à nos vendeurs d’accéder à des territoires ou à des clients qu’ils ne vont pas forcément pouvoir traiter en direct". Le dirigeant affirme apporter une solution clé en main aux vendeurs, leur épargnant les coûts d’ouverture de certains comptes, de la gestion de la relation commerciale à l'international, de la facturation, de l’expédition, et des formalités douanières.

Marketparts s'installe en Inde et aux États-Unis

Une partie des services de Marketparts repose sur les données, avec des applications d'intelligence commerciale. L'entreprise propose aux équipementiers de leur servir d'outil de veille marketing et de pricing par zone géographique, pour ajuster leur stratégie tarifaire. Ceux-ci peuvent également y effectuer des opérations commerciales ciblées par famille de produits auprès des professionnels. Tandis qu'un salon virtuel leur permet de présenter un showroom permanent. Enfin, son outil de paiement sécurisé autorise des délais de règlement en temps réel, avec aussi des formules de règlement différé.

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Côté logistique, la place de marché se repose d'abord sur sa plateforme lyonnaise. Celle-ci lui permet de gérer les flux logistiques entre les entrepôts européens de ses acheteurs et de ses vendeurs. Pour accélérer son développement international, Marketparts a prévu d'ouvrir en mars et avril deux filiales à Chicago (États-Unis) et à Chennai (Inde).

"En B2B, il est important de rassurer les acheteurs en leur proposant un contact humain de proximité, c’est le premier objectif de ces deux filiales", précise Christophe Riberolle. Pour financer son expansion géographique, le pure player a réalisé une deuxième levée de fonds 3,4 millions d'euros après une première de 3 millions d'euros en 2020. Fort de ces multiples investissements et de son nouveau positionnement, Marketparts vise un objectif de 30 000 distributeurs et de 50 millions de références d'ici à la fin 2023.

Norauto s'allie à Maxus Motors France

Sur le marché tricolore, Maxus Motors a fait le choix du réseau Norauto pour son service après-vente. L'enseigne du groupe Mobivia assurera, en effet, l'entretien et la garantie des véhicules utilitaires électriques du constructeur chinois. "Afin d’assurer un service après-vente de qualité à ses clients, Maxus Motors France est fier de s’associer à Norauto et son réseau pour l’arrivée de cette nouvelle marque en France", confirme Philippe Huillard, directeur de Maxus Motors France.

Cet accord devrait faciliter le développement de la marque asiatique, importée dans l'Hexagone par Car East France (déjà distributeur des véhicules Aiways et MG Motor). Maxus Motors pourra s'appuyer sur le maillage de l'enseigne qui compte quelque 410 sites. Le réseau s'est d'ailleurs préparé à l'électrification du parc automobile grâce à son Academy et propose un forfait entretien 100 % dédié aux VE depuis un an.

Avec Maxus, Norauto s'affirme dans le B2B

Précisons que Maxus Motors France a débuté ses opérations commerciales en 2023 avec deux utilitaires légers électriques, les ED3 et ED9. Pour assurer la distribution de ces deux modèles, Car East France a prévu l’ouverture, dans un premier temps, de trois succursales en Ile-de-France.

Maxus est la troisième marque distribuée par Car East France. L'importateur s'est d'ailleurs rapproché du réseau Feu Vert, en 2021, pour la gestion du service après-vente de sa marque Aiways.

De son côté, Norauto confirme, avec cette collaboration, son ambition de s'imposer comme un acteur référent dans la maintenance de véhicules professionnels. "Norauto est fière d’accompagner le déploiement de Maxus dans l’Hexagone en assurant la maintenance et la réparation de ces utilitaires électriques. Gage de confiance, ce partenariat incarne parfaitement les valeurs de notre enseigne résolument engagée vers des mobilités plus responsables", conclut Frédéric Cecconi, leader activité BtoB et partenariats de Norauto.

CTEK propose la charge portable et rapide pour véhicules électriques

CTEK annonce le lancement de Njord Go, une solution de recharge de véhicules électriques (EVSE) portable. Destiné aux professionnels, ce chargeur léger et robuste se veut facile à transporter entre les baies de travail ou d'autres zones de l'atelier. Avec sa facilité d'utilisation "plug and go", il permet aux techniciens de gagner du temps lors des réparations, entretiens et diagnostics. L’utilisateur n’a pas besoin de sélectionner un mode ou d'appuyer sur un bouton, le chargeur fait le paramétrage automatiquement.

Doté d’un connecteur de type 2, le Njord Go fournit une importante puissance de charge de 11 kW. Il n'est donc pas nécessaire de l'installer, il suffit de le brancher sur une prise CEE triphasée de 16 A et de le connecter au véhicule électrique. Il est également plus de quatre fois plus rapide qu'une charge standard sur secteur. "Avec 230 V et 10 A (tarif standard), le chargeur est presque 5 fois plus rapide que les autres produits de sa catégorie pour les professionnels", ajoute le fabricant suédois.

Un support mural pour un accès simplifié

Le Njord Go peut être monté sur des ponts élévateurs ou directement fixé au mur avec son accessoire verrouillable (Wall Mount). Le chargeur bénéficie, en outre, d'un câble secteur fixe et robuste de 1,5 m de long et d'un câble de charge véhicule électrique de 5 m, avec des voyants lumineux qui indiquent l'état de charge.

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Ajoutons que le Njord Go peut également être utilisé avec l'application CTEK App pour débloquer des fonctions supplémentaires. Elle permet, par exemple, de surveiller la charge sur son téléphone portable via Bluetooth et wifi.

Moteurs et boîtes de vitesses : GPA étend sa garantie à deux ans

Depuis le 1er décembre 2022, GPA est le premier centre VHU à offrir une garantie de deux ans pour ses moteurs et boîtes de vitesses de réemploi. Courante pour les autres types de références, cette offre réservée aux réparateurs reste rare pour les pièces techniques.

GPA vante son processus de déconstruction

Selon le recycleur automobile, cette garantie a pu être mise en place grâce à ses méthodes et au travail de ses 200 salariés. Fort d'une expertise acquise depuis 60 ans, le spécialiste de la déconstruction a, en effet, optimisé ses méthodes industrielles assurées par des techniciens formés et certifiés, lui valant le statut de "casse automobile 4.0".

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Au-delà de la sélectivité dans le choix des pièces proposées pour en assurer la fiabilité, le processus d’emballage a été réfléchi afin de limiter les manipulations. Chaque pièce est emballée dès son démontage avant d’être stockée, en prévision de son expédition ou de son retrait au drive. Tous les emballages sont fabriqués sur mesure, y compris les mousses dédiées aux éléments de carrosserie. En 2022, 700 colis ont été expédiés en moyenne chaque jour.

Tesla : des pièces en moyenne 56 % plus chères

En carrosserie, la facture est souvent salée pour les propriétaires de Tesla. C'est du moins l'une interprétations possibles de l'analyse réalisée par SRA, qui vient d'intégrer les modèles de la marque américaine à son panier de pièces.

En attendant l’exploitation des données de 2022, l’analyse des expertises de 2021 des sinistres de collision (circulation et stationnement) pour les véhicules de moins de 6 ans indique que Tesla présente le 2e coût de réparation le plus élevé après Porsche. Depuis le 1er janvier, SRA note même que le poste pièces des modèles du constructeur américain présente un coût supérieur de 56 % à la moyenne du marché.

Tesla rallie le panier SRA

L'association des assureurs automobiles précise que Tesla fait partie de son panier de pièces depuis le début d'année. Trois modèles de la marque l'ont intégré : les Model 3, Model S et Model X. SRA suivra désormais chaque trimestre les variations des tarifs de 196 pièces Tesla.

Pour rappel, le panier de pièces SRA est une analyse prospective de l’impact des évolutions des tarifs constructeurs d’une soixantaine de pièces sur un échantillon représentatif des modèles les plus sinistrés. Les pondérations de chaque modèle sont calculées annuellement à partir d’une étude statistique issue des rapports d’expertise de l’année précédente.

Le panier 2023 compte 269 modèles de 25 marques. En moyenne 61 pièces sont suivies par modèle en appliquant une pondération à la variation des tarifs selon la fréquence de remplacement de chaque pièce.

NTN ouvre son site e-commerce aux pièces poids lourds

Le groupe NTN fait évoluer sa stratégie e-commerce. Depuis le 24 février 2023, les clients de la marque peuvent commander les pièces de sa gamme poids lourd directement sur son site de vente en ligne. Cet "e-shop" propose au total plus de 58 000 références dédiées à la rechange, dont plus de 550 spécifiques aux véhicules industriels.

Quatre familles de produits apparaissent sur le site : roulements de roue, boîtes de vitesses, transmissions et roulements d’alternateur.

Glasurit développe son offre de formation

En 2022, 150 stagiaires ont bénéficié de 2 200 heures de formation dispensées par Glasurit lors de 50 sessions. Celles-ci ont été effectuées dans l'un des quatre centres dédiés : au Cercap de Dinan (22), site Anest Iwata de Saint-Quentin-Fallavier (38), la Chambre des métiers de Rodez (12) et le RCC Glasurit de Montataire (60). La marque du groupe BASF s'apprête à en proposer au moins autant en 2023.

C'est à cette fin qu'elle vient d'annoncer l'élargissement de son programme. En effet, ce dernier intègre désormais les techniques de sa dernière gamme, Ligne 100, avec deux nouveaux modules. Le premier vise la maîtrise de l'application. Le second concerne les finitions à effet tri-couches, à bas niveaux de COV (composé organique volatile).

Efforts sur le digital

Au total, les formations proposées par la marque sont divisées en six catégories. En plus de celle précédemment citée, figurent des enseignements consacrés aux techniques d'application, aux processus de réparation, à la colorimétrie, à la restauration de véhicules anciens et au management. Cette dernière partie s’adresse aux gestionnaires de carrosserie. Elle vise à améliorer les performances opérationnelles de l'entreprise, via les processus de réparation.

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Pour faciliter l'accès à ses formations, Glasurit a mis au point de nouveaux outils digitaux dédiés. Le groupe a notamment conçu une plateforme qui est à la fois une base de données et un centre de formation en ligne. Des modules visant à améliorer les performances de l'atelier, ainsi que des cours en lignes intensifs y sont disponibles. Peintres et dirigeants de carrosserie peuvent aussi trouver sur ce "Glasurit Know-How" de nombreuses réponses à leurs questions quotidiennes. De nombreuses fiches techniques (sur les produits et outils), ainsi que plus de 120 vidéos y sont à leur disposition. Ils y trouveront une multitude d'astuces pensées par les techniciens du fabricant.

Répondre à la demande

"Une formation est bénéfique si elle est ciblée avec pertinence. Les formations Glasurit sont parfaitement adaptées aux besoins de chaque client. Elles sont développées sur mesure par de véritables experts. Elles sont par ailleurs revues et améliorées chaque année pour s’adapter aux nouvelles technologies mises sur le marché", assure Thierry Leclerc, responsable du département technique Europe de l’Ouest de BASF division Coatings.

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Dans un marché de la carrosserie en pleine mutation, Glasurit a reçu une très forte demande de formations de ses clients en 2022. Celle-ci était même supérieure à ses capacités. Le fabricant de produits de peinture prévoit le même engouement cette année – raison supplémentaire pour digitaliser une partie de son enseignement. Il explique cette situation par la pénurie de main d'œuvre. Apprentissage et formation font partie des atouts favorisant les recrutements. Tandis que l'apparition de nouveaux produits et systèmes d’application, ainsi que la digitalisation des ateliers, imposent la formation des carrossiers.

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Le salon Futurmotive se dévoile

"Nous allons connaître plus de changements dans les dix prochaines années que dans les 50 dernières." Pour Benjamin Krieger, secrétaire général du Clepa, pas de doute : l'industrie automobile s'apprête à amorcer un important virage technologique d'ici à 2035.

Invité à la conférence de présentation du nouveau salon de Futurmotive - Expo and Talks, le dirigeant de l'association des équipementiers automobiles européens est revenu sur ces ruptures technologiques majeures, portées par une double transition vers une "mobilité durable et connectée". Des évolutions qui impacteront fortement l'activité des professionnels de l'entretien et de la réparation.

C'est justement pour les aider à appréhender ces changements que les organisateurs du salon italien Autopromotec ont imaginé Futurmotive. Du 16 au 18 novembre 2023, cet événement réunira de nombreux exposants dans les halls 14, 16 et 19 et dans les espaces extérieurs 42 et 43 du parc des expositions de Bologne.

Futurmotive : un riche programme de conférences

Ils y présenteront leurs dernières innovations conçues pour relever les défis de l'industrie automobile dans un nouveau format d'événement, imaginé pour favoriser de meilleurs échanges entre les entreprises, institutions et leaders d'opinion présents à cette occasion.

Les carburants alternatifs, pièces de rechange, équipements d'ateliers, pneumatiques et nouveaux matériaux constitueront les principaux secteurs d'activité représentés à Futurmotive. Ce n'est pas tout : le remanufacturing et les innovations liées au monde de la connectivité et des réseaux de réparation bénéficieront aussi d'un large espace d'exposition.

Exposants et visiteurs pourront, en outre, se retrouver sur la scène du parc des expositions qui accueillera, tout au long de ces trois jours, de nombreuses conférences autour de sujets d'innovation variés (big data, cybersécurité, interconnexions homme-machine dans la maintenance, etc.). Le programme complet des ateliers et animations se dévoilera prochainement.

"Ce que nous vivons dans le secteur automobile, et plus globalement dans le secteur de la mobilité, est un changement de paradigme appelé à reconfigurer toute l'industrie. Il s'agit d'une transition complexe – écologiquement, industriellement et socialement – ​​qui doit être abordée avec une approche scientifique, avec le même intérêt que toutes les nouvelles technologies dans le domaine. C'est précisément pour cette raison que Futurmotive - Expo and Talks s'adresse à l'ensemble de la chaîne de la mobilité […]", a souligné Renzo Servadei, PDG d'Autopromotec.