Les véhicules électriques se réparent-ils mieux que les thermiques ?

Les véhicules électriques (VE) sont-ils plus chers à réparer ? Sont-ils plus souvent classés en véhicules économiquement irréparables (VEI) ? Ce sont les questions que s'est posées l'assocation SRA avec l'aide de la FFEA (Fédération française de l'expertise automobile). Dans une récente étude, elle a observé les dossiers d'expertises collision pour les VP et VUL de moins de six ans. Verdict : il est encore difficile de distinguer de grandes tendances.

Étude à nuancer

Pour l'instant, les VE sinistrés sont assez rarement classés en tant que VEI. Seulement 2,5 % d'entre eux partent à la casse, alors que globalement environ un véhicule accidenté sur dix est concerné par cette procédure. Les différences d'architecture des deux types de motorisation pourraient fournir une première explication.

En effet, les modèles thermiques voient souvent leurs coûteux périphériques avant (radiateurs, etc.) souvent endommagés. Ceux-ci sont absents de leurs homologues électriques, dont les coûteuses batteries sont rarement endommagées. Toutefois, la FFEA souligne que "la comparaison statistique avec les véhicules thermiques n’est pas objective car ce sont des modèles récents qui conservent une certaine valeur marché ce qui les rend peu propice à un classement VEI".

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Ensuite, sur l'ensemble des coûts de réparation, les comparaisons entre les deux types de véhicules de catégorie équivalente révèlent des résultats à la fois proches et variables. Mais ici aussi, l'étude est potentiellement biaisée – de l'aveu même de ses auteurs – par les écarts de volume, d’utilisation et des tarifs de vente des modèles en fonction de leur énergie.

Disparités modèle par modèle

Cette dernière conclusion est tirée de la comparaison de 17 véhicules – dont 7 électriques – de segments équivalents. SRA observe à la fois leur coût global de réparation (par rapport à un indice moyen de base 100), celui de leurs pièces de rechange et le taux de VEI. Par exemple, la Tesla Model 3 sinistrée atteint des indices 103 pour ses coûts moyens de réparation et 64 pour celui de ses pièces. Alors que seules 0,4 % d'entre elles sont classées VEI. Face à elle, la même part des Volvo V60 II ne sont pas réparables. Quant aux coûts de ses réparations et de ses pièces, ils atteignent respectivement des indices 93 et 91. Sur le même segment, les frais de remise en état de la BMW Serie 3 VII sont nettement plus importants.

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A contrario, la comparaison entre les Nissan Pulsar et Leaf est nettement en défaveur du modèle électrique. La réparation de la première atteint un indice 93 (contre 120 pour la Leaf) et celui de ses pièces 90 (contre 138 pour le VE). On retrouve notamment ces similarités dans le comparatif entre les Peugeot e208 et 208 II. Tandis que la Renault Zoé est moins coûteuse à réparer que les modèles Clio IV et V…

Pour l'instant, il reste donc difficile de différencier globalement les coûts de la sinistralité entre les deux types de motorisation. Modèle, par modèle certains VE sont beaucoup plus coûteux à remettre en état que leurs concurrents thermiques. D'autres le sont moins. Si cette étude ne dégage pas de tendance de fond, elle écarte les idées reçues dans un sens ou dans un autre. Surtout, elle promet d'être intéressante à suivre sur le temps long.

Julie Herbault prend les commandes de Profil Plus

L’enseigne Profil Plus a désormais une directrice générale à sa tête. Il s’agit de Julie Herbault, qui a succédé depuis le 1er juin à Philippe de Miribel, qui avait été nommé en novembre 2021. Elle aura la responsabilité de poursuivre le développement du réseau et de ses adhérents.

"Je remercie Philippe de Miribel pour le travail accompli au service de l’enseigne durant ces derniers mois et je souhaite le meilleur à Julie Herbault dans une nouvelle dynamique. Sa connaissance de l’enseigne, de son fonctionnement et de ses adhérents représente un atout majeur pour prendre rapidement et sereinement ses fonctions", commente Mikaël Mauguen, président de Profil Plus.

Diplômée de l’Université de Lille et de l’ISA, Julie Herbault a débuté sa carrière dans l’agro-alimentaire, avant de rejoindre le secteur de l’automobile en ralliant, en 2014, le manufacturier Continental. Elle y occupe alors les fonctions de responsable grands comptes. En 2018, elle devient directrice des opérations de Prody (la centrale d’achats commune à Profil Plus et Roady). En 2022, elle rejoint Euromaster en tant qu’acheteuse groupe pneus TC4.

"Je suis particulièrement heureuse de retrouver Profil Plus, une enseigne indépendante avec laquelle j’ai déjà eu le plaisir de collaborer, et qui est reconnue pour le grand professionnalisme de ses adhérents. Je suis pleinement engagée pour renforcer le développement de l’enseigne de manière pérenne et rentable pour ses adhérents, avec l’ambition de devenir l’enseigne leader du BtoB en France", déclare Julie Herbault.

TRIBUNE - Quand un assureur met en danger un métier

Récemment, l’un des leaders de l’assurance, la Macif, a racheté l’un des leaders agréés du monde du vitrage automobile, Mondial Pare-Brise. Il s'agit d'une première dans ce secteur : un assureur prend possession d'un réseau de réparation agréé… Par agréé, on entend prescrit par les assureurs. Quand le donneur d’ordre devient le payeur, cela devient malsain !

En effet, la liberté de choix du consommateur est largement remise en question. Car, l’assureur prescripteur met tout en œuvre pour que son client aille chez son partenaire agréé en lui faisant croire par exemple, qu’il devra avancer les frais et payer un reste à charge s’il va ailleurs. C’est faux ! Pourtant, s’il a légalement la liberté de choisir le prestataire qu’il veut faire intervenir, le consommateur reste toujours très influencé par les prescriptions de l’assureur et cède souvent à ses arguments. Pourquoi aller ailleurs que chez l'opérateur de l'assureur même si le cadre réglementaire impose le libre choix du réparateur ?

Sauver la qualité des services

Par ailleurs, lorsqu'une assurance agrée un prestataire, elle exige de lui des négociations tarifaires très basses. Les conditions d’agrément vont sans aucun doute changer pour les réparateurs et devenir plus strictes. Conséquence directe : pour survivre, l’entreprise agréée va devoir réduire ses coûts et sa qualité de service s’en ressentira…

Il est essentiel de mettre le client au centre de l’équation, plutôt que de faire des remises à des compagnies d’assurance !

Aujourd’hui, si les non-agréés sont plus nombreux que les agréés, ce rachat par un assureur est un moyen de pression supplémentaire sur les indépendants. Ne pas être agréé, c’est ne pas subir la pression des assurances qui tirent les prix de nos prestations vers le bas, par le biais d’experts automobiles mandatés et payés par elles… Et là encore – comme rappelé plus haut – chacun sait que la baisse des tarifs entraine très souvent une remise en cause de la qualité des services proposés.

Personnellement, je préfère privilégier mes clients plutôt qu'offrir des "cadeaux" financiers aux assureurs. Par exemple, nous leur offrons la franchise. Car, il est essentiel de mettre le client au centre de l’équation, plutôt que de faire des remises à des compagnies d’assurance !

Ne pas se laisser menacer

Les assureurs, au mépris de la loi Consommation votée en 2014 – dite loi Hamon nous font payer notre indépendance, en ralentissant le remboursement de nos factures et en n'en respectant souvent pas les montants. Ces pratiques sont plus que pénalisantes pour l’ensemble des indépendants. Il faut maintenant être assez solide financièrement pour garder sa liberté ! Ce qui n’est pas donné à tout le monde.

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Aujourd’hui, si nous laissons faire, non seulement le consommateur sera manipulé, mais notre métier sera également en danger. Le savoir-faire va laisser place à des poseurs de vitrage à la petite semaine. Les assureurs pourront se targuer d’être assez puissants pour non seulement tuer notre métier, mais aussi toutes les professions dépendant de l’assurance, à l’instar des carrossiers, en maîtrisant peu à peu toute la chaîne de réparation automobile.

Il est temps que les spécialistes indépendants de la réparation du bris de glace montent au créneau, défendent leur filière et montrent qu’ils peuvent tenir le rôle du pot de fer !

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Contrôle technique des deux-roues : instauration imminente

La fin du feuilleton semble désormais inéluctable. Au soir du jeudi 1er juin 2023, le Conseil d'Etat a délivré une ordonnance sommant le gouvernement de mettre en place le contrôle technique pour les véhicules de catégorie L d'ici deux mois. Avant le 1er août, donc. Sont concernés, pour rappel, les véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur.

Ce contrôle technique des deux-roues avait été détaillé dans le décret du 9 août 2021. Celui-ci avait été aussitôt suspendu et jamais appliqué, malgré des avertissements du Conseil d'Etat. Dans un premier temps, les véhicules de le catégorie L immatriculés avant 2016 devaient être contrôlés à partir de janvier 2023.

Le gouvernement acquiesce

Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a réagi par voie de communiqué : "Nous appliquerons bien entendu la décision du Conseil d'État, et je préciserai dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique."

Une mise en place en deux mois devrait néanmoins s'avérer être un défi. Après l'attente des textes, il faudra équiper les centres pour contrôler ces nouveaux types de véhicules, et former les contrôleurs. Mais aussi faire accepter socialement cette réforme…

Une vraie mise en place au printemps 2024 ?

"J'espère que nous sommes dans la dernière ligne droite", réagit Bernard Bourrier. Le PDG d'Autovision se montre néanmoins particulièrement dubitatif sur le délais de deux mois. Il s'en explique : "Il faut que les textes sortent, et suivront 21 jours de consultation publique. Nous n'aurons les résultats de celle-ci que début juillet. Il sera ensuite impossible de rendre des centaines de centres opérationnels en quatre semaines. Prévoir une mise en place effective du contrôle technique des deux-roues d'ici avril ou mai 2024 serait plus cohérent. Il faut en effet prévoir la formation des contrôleurs, mais aussi définir les matériels nécessaires, les fabriquer et les déployer. Enfin, les centres concernés devront passer des audits."

Tout un processus irréalisable d'ici le 1er août. Nous pouvons supposer que ce délai court imposé par le Conseil d'Etat est en premier lieu destiné à pousser le gouvernement à dévoiler les textes d'applications du décret du 9 août 2021.

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"C'est une demi-pression du Conseil d'Etat, confirme Laurent Palmier, PDG de Sécuritest. L'instance a dès le début indiqué qu'il y aurait une consultation publique nationale. Elle sera mise en place rapidement. Cela nous intéresse car tout le monde aura accès au projet d'arrêté du gouvernement. Après la consultation, nous pourrons travailler à faire évoluer cet arrêté, pour qu'il soit conforme à la directive européenne. Nous n'arriverons au bout qu'une fois l'arrêté final publié."

Et Laurent Palmier voit une période similaire à Bernard Bourrier pour la mise en place réelle : "printemps 2024". Il poursuit : "On nous pose des questions sur le prix, le matériel et la formation liés au contrôle technique des deux-roues, mais nous ne pouvons pas répondre pour l'instant, car la moindre virgule changera le sens de l'arrêté. Aussi, si les contrôleurs passionnés seront ceux qui feront ce contrôle, il faudra tout de même faire face aux manques à ce poste. Ces 1 à 2 millions de contrôles techniques supplémentaires par an ajouteront de la pénurie à la pénurie."

Dipropneu : plus grand, plus loin

Après quatre ans d'attente, près de 24 mois de retard sur le planning et un nombre incalculable d'embûches, Dipropneu a enfin emménagé dans sa nouvelle plateforme. Le mois de décembre 2022 a permis de transférer progressivement les stocks pour une mise en opération totale et sans rupture commerciale le 2 janvier suivant.

Un soulagement pour Bruno et Axel Mazzacurati, respectivement fondateur et codirigeant de la société, qui racontent, entre sourires et éclats de rire, leur folle épopée. Si changer de plateforme n'est jamais une étape anodine, le cas présent s'est avéré particulièrement complexe, et plus d'un aurait baissé les bras face à cette situation kafkaïenne. Pas les deux hommes, conscients que ce projet était capital pour l'avenir de leur société familiale, créée en 1977. En plus de 45 ans, "Dipro'" s'est construit une réputation aussi solide qu'unique sur le marché.

Distributeur de pneus sur le papier mais bien plus dans les faits : voilà le résumé. Depuis le premier jour, Bruno Mazzacurati a fait preuve d'un flair assez singulier pour dénicher des marques totalement méconnues, souvent issues de régions exotiques, pour les installer avec succès en France. Toyo, Kumho, Marangoni, Leao ou Triangle, tous ces noms de l'industrie de la gomme ont profité (ou profitent encore) du savoir-faire de la société essonnienne.

Il faut dire que celle-ci se place en véritable garante des intérêts de ses partenaires, allant bien plus loin que le simple cadre commercial. "On aime raconter de belles histoires et réaliser un véritable travail de fond avec les marques que nous représentons" résume simplement le fondateur.

La force d'une famille soudée

Mais cette expertise ne suffit plus. Avoir du stock pour un distributeur, cela va sans dire. Avoir la capacité de grandir en même temps que ses associés, c'est un impératif. Or, Dipropneu était confronté à un cruel manque de place dans son ancien entrepôt de 4 500 m². 160 000 références y figuraient pour un total d'un million d'enveloppes écoulées annuellement. Un joli résultat, mais qui ne permettait plus de se développer.

En 2019, après que Bruno Mazzacaruti et ses trois fils Axel, Hugo et Ronan – à ses côtés depuis une dizaine d'années – eurent racheté les parts de Dipropneu aux deux frères aînés du paternel, décision est prise de déménager. Un choix risqué car coûteux, mais nécessaire pour l'avenir de l'entreprise. "Avec mes fils, nous avions la volonté de continuer l'histoire. L'envie était là, mais aussi l'expertise. Sans eux, je n'y serais pas allé", confie Bruno Mazzacurati.

Premier objectif : ne pas s'éloigner de plus de 5 kilomètres de l'actuel entrepôt situé à Bondoufle. "Nous voulions rester dans la commune parce que c'est notre histoire, mais aussi pour préserver nos salariés", souligne Axel Mazzacurati. Aidés par le maire Jean Hartz, qui souhaite garder cet important acteur de la vie économique locale, les dirigeants se voient proposer un terrain, le seul disponible. La taille leur convient, mais plusieurs problèmes apparaissent. Le premier tient dans cette canalisation alimentant des milliers de foyers alentour qui passe au cœur du site… Le deuxième porte sur des fouilles archéologiques, d'où seront extraits 4 000 vestiges !

Un projet à 14 millions d'euros

Qu'importe, les Mazzacurati disent "oui". Le travail au pinceau des experts de l'Inrap engendre six mois de retard, mais ne remettra pas en cause le projet. Quant à la canalisation, elle oblige à la construction d'une plateforme avec deux cellules, reliées par une passerelle perchée à 10 m de haut, accueillant sur 1 000 m² le siège social de la société. D'autres soucis – projet gelé pendant quelques semaines à la suite d'un litige entre le maire et sa principale opposante politique, sous-dimensionnement du système électrique du quartier, contraintes architecturales liées au Grand Paris Sud où se trouve Bondoufle… – viendront complexifier la construction du site.

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Mais cela en valait finalement bien la peine. Moyennant un effort de 14 millions d'euros, Dipropneu a donc pris possession début 2023 d'une plateforme s'étendant au total sur 12 000 m². Celle-ci répond aux derniers standards en matière de normes environnementales. Éclairage à LED, panneaux solaires sur le toit, murs entièrement coupe-feux eu égard à la proximité des habitations… rien ne manque.

Pour les équipes, des espaces soignés, lumineux, agréables ont été pensés. Un patio ou encore une terrasse permettent notamment à la cinquantaine de salariés de souffler dans un cadre paisible. Sur le plan opérationnel, un WMS a été déployé parallèlement à l'emménagement. Ainsi, courant décembre, lors du transfert progressif des stocks, chaque rack arrivant était entré dans le système informatique du distributeur.

À la reconquête du premium

S'il est toujours en rodage, l'entrepôt tourne déjà très fort. Pour préserver les habitudes des préparateurs, la même logique d'organisation a été adoptée, soit par marque puis par saison. Différence notable : grâce au WMS, les équipes suivent désormais un chemin de préparation défini par le système. Le stock, quant à lui, va monter progressivement en régime. Si la plateforme peut au plus accueillir 300 000 enveloppes, les Mazzacurati n'ont pas prévu d'aller si loin, jugeant que cela entraverait le bon fonctionnement et reviendrait à lutter contre les problématiques du passé.

160 000 pneumatiques figurent dans les allées, 180 000 d'ici quelques semaines et 250 000 à terme. Un développement qui ira de pair avec une montée en puissance de la cadence, l'objectif étant de doubler les ventes et d'atteindre les deux millions d'unités (plus environ 700 000 livrées directement chez les clients depuis les manufacturiers partenaires).

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Grâce à ce nouvel outil, la société va aussi pouvoir s'offrir de nouvelles perspectives de croissance. Déjà partenaire en TC4 de la marque chinoise, Dipropneu est ainsi devenu le distributeur exclusif de Triangle sur la partie PL. En véhicules légers, la société a noué des accords avec Pirelli et Dunlop. De quoi lui permettre de redécouvrir un segment premium abandonné de longue date.

Le diable est dans les détails, c'est bien connu, et l'optimisation de cette plateforme va encore se poursuivre pendant un certain temps. Mais en attendant, grâce à elle, la société pose les jalons de son futur. "Se positionner avec Pirelli est aussi un moyen d'avoir un coup d'avance sur l'avenir vis-à-vis de l'électrique", donne en exemple Axel Mazzacurati. "On ne veut pas louper les trains !", ajoute-t-il. Tout semble prêt pour être à l'heure.

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Juin 2023

iCarsoft France, le spécialiste du diagnostic auto pour les particuliers et les professionnels

En France, iCarsoft est l'un des leaders incontestés de la vente de valises de diagnostic automobile d'excellente qualité. Nous proposons différents modèles de valises dediagnostic auto adaptées pour tout type de véhicules.

Des valises de diagnostic auto pour les particuliers de niveau semi-professionnel

La valise de diagnostic auto est un dispositif utilisé pour réaliser un diagnostic complet du système d'un véhicule (moteur, éclairage, freinage, batterie, etc.). Chez iCarsoft, nous proposons des valises de diagnostic auto multimarque pour les particuliers, de niveau semi-professionnel.

iCarsoft CR Pro +

C'est une puissante valise de diagnostic auto multimarque qui permet de réaliser un diagnostic de tout système, mais également de faire des opérations de codages, de programmation et de maintenances auto. Notre outil de diagnostic auto iCarsoft CR Pro+ intègre de nouvelles fonctions avec un processeur plus rapide et un écran plus grand.

Avec un logiciel de diagnostic intégré, iCarsoft CR Pro+ permet de réaliser le diagnostic du moteur, du système ABS, de la transmission et des Airbags. Cette valise de diagnostic auto multimarque permet de réaliser des opérations comme le codage des injecteurs, la régénération du filtre à particules, la mise en service de la batterie, la gestion TPMS, etc. Fourni avec
une notice d'utilisation en français, iCarsoft CR Pro+ dispose de mises à jour gratuites et illimitées sans abonnement.

Cet outil de diagnostic auto multimarque pour les particuliers, de niveau semi-professionnel, est disponible chez iCarsoft à un prix très abordable. Vous pouvez passer votre commande
directement sur le site de l'entreprise pour bénéficier d'une livraison gratuite à l'adresse de votre choix. Nous offrons la possibilité d'un paiement en 3 ou 4 fois sans frais.

iCarsoft CR Max

Cette tablette de diagnostic auto multimarque est équipée d'un écran tactile de 7 pouces. Conçu à la fois pour les particuliers et les professionnels, iCarsoft CR Max permet de faire le diagnostic de tous types de systèmes, mais aussi de réaliser des codages et des programmations. Notre tablette de diagnostic auto multimarque intègre plus d'une cinquantaine de marques de véhicules.

Doté d'un logiciel de diagnostic intégré, cette interface OBD2 permet d'interroger les calculateurs de votre véhicule pour détecter les éventuelles défaillances dans le système. Notre outil de diagnostic auto permet de supprimer le voyant du tableau de bord et aide à remettre à zéro les entretiens du véhicule. Il est équipé d'un processeur quadri-cœur
dernière génération qui vous permet de travailler rapidement sur le véhicule.

Vous trouverez dans le pack iCarsoft CR Max plusieurs éléments comme un cordon OBD2 de diagnostic, un cordon USB, un adaptateur de secteurs, une boîte de transport renforcée, un guide d'utilisation en français, etc. Nous proposons aussi un tutoriel vidéo pour la mise à jour du produit. Vous pouvez vous procurer votre valise de diagnostic chez iCarsoft France à un prix très abordable.

Des valises de diagnostic auto pour les professionnels

iCarsoft France, c'est une gamme très complète de valises de diagnostic auto spécialement conçue pour les professionnels. Que vous soyez garagiste, carrossier, vendeur utomobile ou concessionnaire, nous mettons à votre disposition différents types de scanners de diagnostic pour vous permettre de mener à bien votre activité professionnelle.

iCarsoft CR Ultra

La valise de diagnostic auto multimarque iCarsoft CR Ultra est un véritable atout pour les professionnels de l'automobile. Cet outil permet de diagnostiquer tous les systèmes et aide à réaliser des entretiens et les vidanges des véhicules. Il est compatible avec une soixantaine de marques de véhicules. iCarsoft CR Ultra possède une centaine de fonctions de diagnostic. Il est aussi doté d'un écran tactile de 10 pouces.

Cet outil de diagnostic peut être utilisé au garage, en atelier ou en concession auto. iCarsoft CR Ultra est équipé de la connectivité Bluetooth pour les diagnostics sans-fils et la connectivité WIFI pour la mise à jour de la valise de diagnostic de manière autonome. L'outil possède aussi un processeur de dernière génération ultra rapide. Le pack iCarsoft CR Ultra contient une tablette de diagnostic, un module VCI de diagnosticBluetooth sans-fil, un moule de rangement rigide pour VCI, une notice d'utilisation en français et 3 ans de mise à jour gratuite.

iCarsoft CR Ultra est l'outil de référence pour les professionnels en matière de diagnostic. Grâce à notre extension pour les véhicules lourds, cette valise diagnostic auto peut être utilisée pour scanner les poids lourds, les fourgons, les camionnettes, etc. Vous pouvez commander votre valise diagnostic directement sur le site d'iCarsoft afin de bénéficier d'une livraison gratuite à votre domicile ou en point relais.

iCarsoft CR Unicorn

C'est une interface OBD2 pour les professionnels de l'automobile. Au-delà de la maintenance ou du diagnostic, le modèle iCarsoft Unicorn est doté d'une caméra numérique, d'un testeur de batterie, et d'un outil de programmation TPMS. La valise de diagnostic auto multimarque iCarsoft CR Unicorn possède un rand écran tactile de 13,3 pouces. iCarsoft CR Unicorn est aussi équipée d'une caméra d'inspection numérique.

Ce modèle est livré avec une VCI intelligente incluant les derniers protocoles, à savoir les protocolesCanFD, RP1210, DoIP, J2534 et D-PDU. Avec les fonctions améliorées de balayage par caméra et la cartographie dynamique des modules de topologies, la valise de diagnostic CR Unicorn représente pour les professionnels de l'automobile un atout de taille pour la réparation étape par étape. Commandez votrevalise diagnostic multimarque directement sur le site iCarsoft et profitez d'une livraison gratuite dans les plus brefs délais.

iCarsoft France : numéro 1 du diagnostic automobile en France

iCarsoft France est depuis plusieurs années un des acteurs incontournable du marché des valises diagnostic en Europe. Basés à Longvic en Bourgogne, à côté de Dijon, nous disposons d'une plateformelogistique hyper performante qui nous permet de livrer partout en France en 24 h et en Europe et dans le monde en quelques jours. Nous proposons aussi un SAV de qualité basé en France, avec deux techniciens en interne dédiés au support pour nos valises de diagnostic.

Nous sommes une équipe de passionnés demécanique avec la volonté de proposer les meilleurs outils de diagnostic automobile sur le marché. Que vous soyez rofessionnel, bricoleur confirmé ou utilisateur particulier, iCarsoft est l'adresse idéale pour vous équiper en valise de diagnostic auto multimarque d'excellente qualité. La force de notre entreprise, c'est notre capacité à vous orienter rapidementvers le produit idéal et adapté à vos besoins. Nous livrons vos commandes sous 24 à 48 heures et nous vous accompagnons tout au long de l'utilisation de votre valise de diagnostic iCarsoft.

En achetant sur notre site internet, vous êtes assuré d'obtenir une valise de diagnostic iCarsoftauthentique avec un excellent service après-vente. N'hésitez pas à commander vos produits chez
iCarsoft pour bénéficier des meilleures valises de diagnostic auto multimarque présentes sur le marché.

Oscaro se met à la pièce d’occasion avec Opisto

Pour accélérer sa croissance, Oscaro ne cesse de renforcer son offre depuis quelques années. Après le lancement d’une MDD et d’une gamme de vitrages, le site e-commerce annonce le lancement d’une offre de pièces d’occasion. En se rendant sur le portail, les automobiles ont désormais accès à un onglet dédié, les renvoyant vers une interface cobrandée avec Opisto.

En effet, la filiale du groupe Parts Holding Europe (PHE) a noué un partenariat avec l'éditeur toulousain, spécialiste de la pièce de réemploi, pour développer cette nouvelle offre. Grâce à cette collaboration, les quelque 8 millions de clients d'Oscaro bénéficient d’un stock d’environ 2 millions de pièces sélectionnées par la jeune pousse.

"Nous avons fait un important travail de qualification de la pièce pour répondre au niveau d’exigence d’Oscaro. Ainsi, seuls les produits conformes aux critères requis par Oscaro sont accessibles via à cette offre", précise Johan Branca, co-fondateur d’Opisto.

La pièce d’occasion, un complément bienvenu pour Oscaro

Grâce à ce partenariat, Oscaro et Opisto affirment vouloir "démocratiser encore davantage l’accès aux pièces issues de l’économie circulaire". Avec cet accord, le pure player complète également son catalogue de pièces neuves, apportant une solution alternative et économique aux automobilistes.

Une stratégie déjà adoptée par plusieurs pure players de la pièce automobile, en particulier Mister Auto qui bénéficie désormais des synergies du groupe Stellantis pour proposer l'offre de B-Parts.

"Oscaro.com élargit son offre en proposant une bonne alternative à la pièce neuve lorsque celle-ci n’est pas disponible ou n’est plus fabriquée en neuf. Ainsi, Oscaro.com permet de donner une 2e vie aux pièces et continue d’aider ses clients à faire face à des enjeux écologiques et budgétaires", conclut Patrick Desmasures, directeur général d’Oscaro.com.

Napa s'engage dans le sport automobile français

Le sport automobile fait partie de l'ADN de la marque Napa. Outre-Atlantique, du côté des États-Unis, l'enseigne du groupe GPC est présente depuis plusieurs années IndyCar et Nascar.

En France, depuis son déploiement par les réseaux d'AAG, Napa a adopté la même stratégie, devenant notamment partenaire officiel de l’Ultimate Cup Series en 2021. En cette fin de printemps 2023, la MDD passe la seconde dans l’Hexagone.

Napa sponsor des teams MDA et Team Robineau

Napa s'affichera désormais dans le Championnat de France Rallycross, aux côtés du team MDA. La prochaine étape aura lieu les 24 et 25 juin à Châteauroux (36). Côté poids lourd, Napa va soutenir le team Robineau sur le Championnat de France Camion. Après Le Castellet (83) les 27 et 28 mai dernier, le Championnat se rend à Nogaro (32) les 17 et 18 juin prochains.

Ces sponsorings s’inscrivent dans la continuité du développement de Napa sur le marché français. Avec de plus de 5 000 références tous secteurs confondus (VL, PL et consommables ateliers), Napa affirme couvrir plus de 85 % des besoins des réparateurs VL et PL.

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"En très peu de temps, Napa a rencontré une forte adhésion des professionnels sur le marché français. Son image, sa qualité sont d’ores et déjà reconnues. La compétition doit nous permettre de continuer à asseoir nos valeurs de passion, performance et qualité. Nous souhaitons une belle réussite à nos deux partenaires pour ces championnats de France", commente Marc Ripotot, directeur trading group d'Alliance Automotive Group France.

Les garages Motorcraft adoptent la cession de créance avec la FFC

Depuis le 1er juin 2023, Motorcraft bénéficie de l'outil de cession de créance Tribu. Les 463 points de services de l'enseigne peuvent désormais utiliser la plateforme informatique de gestion de sinistres créée par la FFC. "L'outil Tribu de la FFC va permettre à Motorcraft de proposer un outil efficace à ses adhérents dans la mise en place de son label vitrage 'Motorcraft Glass' et aussi pour ceux ayant des activités de carrosserie", annonce Romain Petibon, responsable de l’enseigne.

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Tribu simplifie les démarches administratives liées à ce dispositif compliqué de règlement auprès d'un carrossier ou d’un vitrier spécialisé non agréé par l'assureur. La cession de créance laisse au réparateur le soin de se faire régler directement par la compagnie d'assurance. Ainsi, le client n'a plus besoin d'avancer les frais de remise en état, en attendant que son assurance le rembourse.

Troisième réseau de constructeur à adopter Tribu

"Le service d’accompagnement de la FFC Mobilité, Réparation et Services jusqu’au règlement des factures va nous aider à continuer sereinement le développement de notre réseau", précise Romain Petibon. De son côté, Patrick Nardou, président de la FFC Mobilité, s'est félicité de ce nouvel accord : "Motorcarft est le troisième réseau d’un constructeur automobile à nous rejoindre et nous en sommes très fiers ". Pour mémoire, en 2022, le groupe Stellantis avait effectivement noué un accord avec la FFC pout l'utilisation de son outil, suivi quelques semaines plus tard par Volkswagen DBF.

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Leur attrait pour cet outil réside dans sa capacité à garantir les tarifs de leurs membres auprès des assureurs. Car, si parmi ces derniers quelques-uns résistent encore, l'emploi de cet outil ne leur laisse aucune chance devant un tribunal. Raison pour laquelle la FFC Mobilité a vu plus de 125 000 dossiers de sinistres rédigés avec Tribu en 2022.

Mister-Auto à l'assaut des professionnels

"Nous avons besoin de grandir pour générer de la croissance", affirme Loïc Brasset, directeur général de Mister-Auto. Le site de commerce en ligne, qui emploie déjà 270 salariés, lance le recrutement d'une dizaine de spécialistes. Ceux-ci devraient être majoritairement affectés à des postes nouvellement créés. L'entreprise vise notamment à intensifier son activité auprès des professionnels de l'entretien et de la réparation automobile – clientèle moins bien connue par le site que les particuliers.

Recruter et gonfler le catalogue

Parmi les postes ouverts figure notamment un chargé d'administration des ventes B2B. "Dans l'idéal, nous voudrions quelqu'un à ce poste qui ait une expérience des ventes dans le milieu de la pièce auto, pour travailler auprès de garages", précise le directeur général. Autre fonction recherchée : un pilote de projets qui permettra de relier directement service clients et centre d'appels terrain avec les prestataires. Enfin, un nouveau business analyst B2B analysera au mieux les comportements de la clientèle professionnelle.

Pour l'instant, les professionnels ne représentent que 15 % des clients de Mister-Auto. Pour en conquérir davantage, le pure player a défini une stratégie spécifique. "Nous suivons deux axes : une meilleure orientation vers le client et le développement de notre catalogue", explique Loïc Brasset. Davantage de produits pour les réparateurs devraient ainsi leur être proposés. Le catalogue de Mister-Auto, comptant déjà 1,5 million de références (pièces, accessoires, etc.), devrait être enrichi avec des consommables et de l'outillage adaptés aux besoins des professionnels.

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Le spécialiste de la vente en ligne compte aussi déployer davantage de personnel sur le terrain. "Notre objectif est de comprendre les attentes des professionnels grâce à une force de vente terrain", indique le directeur général. En 2022, des spécialistes de la distribution de pièce ont déjà été recrutés. Loïc Brasset précise : "Pour l'instant, trois personnes sont déjà sur la route. Mais nous voulons monter jusqu'à une quinzaine de commerciaux de terrain". Une nouvelle campagne de recrutements est donc d'ores et déjà prévue.

Apprentis et alternants à la rescousse

Outre ces profils, Mister-Auto prospecte aussi des candidats dans les domaines des technologies de l'information : développeurs web, coordinateur technique, tech lead et ingénieur DevOps. La société a également besoin ponctuellement de personnel dans les domaines de la finance, de la supply chain et du service client. Pour répondre à ces besoins, "faire évoluer les gens en interne est inscrit dans l'ADN de Mister Auto, affirme Loïc Brasset. "Par exemple, l'évolution la plus emblématique chez nous est celle d'un préparateur logistique qui est devenu responsable qualité au service clients." Mais cette mobilité interne nécessite néanmoins de rechercher régulièrement des compétences externes.

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Parallèlement, l'entreprise adopte donc aussi une stratégie RH favorisant et dynamisant le recours aux stagiaires et aux alternants (en contrat d'apprentissage et de professionnalisation). L'an dernier, elle a fait appel à cinq apprentis dans les domaines de la logistique, du marketing, de l'expérience client, de l'infrastructure et des réseaux. En septembre prochain, Mister-Auto renouvellera les postes en alternance vacants. Le pure player prévoit aussi d'en ouvrir de nouveaux. Enfin, les stagiaires attendus pour la période estivale pourraient être internalisés "si leur stage se passe bien".

Mais quel est l'enjeu de ces efforts de recrutements ? "Comme chez les constructeurs, le 'time to market' est primordial, explique le dirigeant de la filiale de Stellantis. Nos limites sont celles de notre environnement digital, qui évolue très vite. Nous devons donc être véloces pour transformer les possibles, sans retarder les projets, en conservant un bon niveau de qualité. Nous devons donc nous organiser et recruter des talents"… Et cela, malgré la pénurie générale de main d'œuvre dans la filière automobile.

Alientech France : la reprogrammation moteur accessible

Réaliser des prestations plus accessibles qu'il n'y paraît pour le réparateur. C'est ce que propose Alientech avec ses interfaces et logiciels de recalibration des moteurs et BVA. La marque italienne, forte de 30 ans d'expérience et présente en France à Montans (81), près de Toulouse, propose deux outils permettant de recalibrer les calculateurs des moteurs et boîtes de vitesses automatiques : l'interface KESS3 et le logiciel ECM Titanium.

Après deux premières versions, en 2002 et 2009, puis le KTAG en 2011, Alientech déploie depuis 2022 la troisième évolution de ses interfaces. En une seule interface, l'outil réunit tout ce que proposaient ses prédécesseurs, avec pour la première fois trois méthodes de dialogue : par la prise OBD des véhicules, en Bench (prises extérieures du calculateur moteur) et Boot (à l'intérieur du calculateur).

Moins d'une minute pour extraire la cartographie moteur

Concrètement, il suffit de brancher le KESS3 à la prise OBD du véhicule, par exemple, et l'extraction de la cartographie moteur s'effectue généralement en quelques secondes. Ensuite, le réparateur a le choix de réaliser soi-même ses réglages moteurs, avec le logiciel ECM Titanium, ou de se faire accompagner. "Certains de nos clients disposent des compétences nécessaires pour travailler seuls, mais c'est un savoir-faire particulier, constate Amy Lambec, manager des opérations chez Alientech France. Une fois les données extraites, il y a donc la possibilité de les envoyer à un ingénieur qui modifie à distance les cartographies pour le réparateur." Une sous-traitance effectuée par la majorité des clients d'Alientech et qui n'enlève rien à la rentabilité de la prestation, qui peut avoisiner les 1 000 € par véhicule.

Le retour sur investissement est donc rapide, pour un prix de base du KESS3 à 1 800 € HT. Il s'agit alors de l'interface en version slave, applicable sur les véhicules légers et avec une activation par prise OBD uniquement. La solution est largement personnalisable (autres modes de connexion, possibilité d'ajouter d'autres types d’engin motorisé : motos, tracteurs, poids lourds, bateaux…)

Une solution clé en main complète

"C'est un outil plus performant que les valises de diagnostic standards, affirme Amy Lambec. KESS3 aide le garagiste à traiter nombre de diverses pannes, ce qui est important du fait de la place de l'électronique de nos jours. Optimisation des performances du moteur, recalibrage de la consommation, conversion au Superéthanol-E85… Autant d’activités rentables à proposer en atelier."

Alientech propose à ses clients français une solution clé en main complète, avec des formations certifiées Qualiopi sur la reprogrammation moteur, notamment pour les débutants, et sur la conversion au Superéthanol-E85. La société effectue également des devis personnalisés et offre une assistance en ligne du lundi au vendredi, de 9 heures à 19 heures.

Pour en savoir plus : https://www.alientech-tools.com/fr/

Grands Prix de la Rechange : le grand jour !

Un an après avoir complètement métamorphosé son iconique cérémonie de remise de prix (changement de lieu, de nom, d'horaire, de contenu…), le Journal de la Rechange et de la Réparation, soutenu par la Feda, continue d'enrichir ses Grands Prix de la Rechange. Le 13 juin 2023, dans le somptueux cadre des Jardins Saint-Dominique (Paris 7e), l'évènement phare du secteur proposera à ses participants non pas un mais bien deux temps forts.

Rendez-vous est donc pris dès 14h pour un après-midi d'échanges et de débats autour de sujets cruciaux pour l'univers de l'après-vente. Les festivités s'ouvriront avec le témoignage d'Alex Gelbcke, PDG de LKQ Fource. Aux côtés de Laurent Attal, directeur du développement commercial de LKQ-VHIP France, le dirigeant reviendra sur l'évolution de son métier et fera le point sur les dernières évolutions de ce secteur.

Convergences IAM/OES et décarbonation de la logistique au programme

Suivront deux tables rondes auxquelles prendront part plusieurs spécialistes. La première portera sur la convergence des intérêts entre la rechange indépendante et la distribution automobile. Un phénomène qui brise progressivement les frontières préétablies et contribue à rabattre les cartes.

Pour débattre de ce sujet plus que jamais d’actualité, nous aurons la chance d’accueillir Stéphane Drouillard, directeur général du groupe Flauraud (Emil Frey France), Thibault Fabre-Aubrespy, responsable business développement et marketing services de BMW Group France, Arthur Gaist et Edouard Moutet, attaché de direction et responsable APV du groupe GCA et, enfin, Mickaël Montarou, directeur commercial et marketing de Doyen Auto France.

Notre seconde table ronde s'intéressera, quant à elle, à la problématique de la logistique et, plus précisément, à la manière de concilier un service de plus en plus rapide, de plus en plus pointu, avec des impératifs de développement durable et de responsabilité sociétale. Le secteur est-il prêt à faire sa révolution verte ? Début de réponse avec nos experts : Jeremy de Brabant, directeur général BtoB de PHE, Nicolas Tharault, directeur général de Chrono SLPA Pneus, Serge Falco, dirigeant d'AFP, et Alexis Gerogiannis, expert solution consultant chez Syncron, spécialiste de la chaîne logistique après-vente.

Un rendez-vous incontournable dans un espace convivial

Ce temps de réflexion nous amènera rapidement aux Grands Prix de la Rechange, 17e du nom, pour une nouvelle édition qui ne manquera pas de captiver la salle. Parce qu'il est toujours intéressant d'écouter ceux qui brillent. Mais aussi parce que ce palmarès 2023, établi grâce à notre fidèle jury, mettra en lumière des entreprises et personnalités phares du secteur qui n'ont, pour un bon nombre, pas l'habitude de s'exposer. Pour vivre heureux, vivons cachés… Sauf le 13 juin !

Évidemment, la convivialité sera aussi au rendez-vous avec plusieurs moments propices au networking et aux échanges partagés par nos quelques 200 invités. La journée se terminera d’ailleurs par un cocktail dînatoire dans les jardins du château. Pour participer à cet événement, il suffit de vous inscrire en remplissant ce formulaire avec le code : GPR2023-WEB. Nous avons hâte de vous retrouver !

Fleet & Mobility Day : le nouveau rendez-vous de la mobilité et des flottes

Gestionnaires de flottes du public et du privé, responsables des ressources humaines, départements achats, responsables RSE et plus largement acteurs de la mobilité et l’automobile : le nouvel évènement organisé par le Journal des Flottes et du Journal de l’Automobile a été pensé pour vous !

Le mardi 19 septembre prochain (9h à 18h), prenez part au Fleet & Mobility Day, le salon de la mobilité en entreprise et des flottes qui se tiendra dans la cadre très bucolique du Hangar Y, à Meudon (92).

Cet évènement aura pour fil rouge la trajectoire bas carbone fixée par l’Union européenne. Nous analyserons, au travers de conférences plénières et d’ateliers, les multiples conséquences que cette décision politique aura sur notre quotidien à tous, sur la mobilité professionnelle et sur la physionomie des flottes.

Essais de véhicules et exposants

ZFE, nouvelles formes de mobilité, transition énergétique, conduite du changement, marque employeur et bien d’autres thématiques seront à l’ordre du jour. Des sujets qui réuniront les meilleurs experts du moment.

Le Fleet & Mobility Day sera aussi pour vous l’occasion d’essayer des véhicules (dont certains en exclusivité nationale), d’échanger avec les exposants et plus globalement de rencontrer vos homologues. L’évènement sera ponctué par une remise de prix, récompensant les meilleures initiatives RSE.

Nous vous invitons à vous inscrire dès à présent sur le site de l’évènement et à découvrir le programme ainsi que la liste de nos partenaires. Toute l’équipe du Journal des Flottes et du Journal de l’Automobile sera ravie de vous accueillir à cette occasion.

Les automobilistes sensibles au prêt de véhicule de courtoisie

Les automobilistes sont plus enclins à recommander les ateliers qui prêtent gratuitement un véhicule de courtoisie. C'est ce qui ressort d'une enquête Castrol réalisée avec OnePoll auprès de 1 000 propriétaires de voitures en France. Le but de cette étude était d'identifier les raisons susceptibles de les inciter à recommander un garage à leurs proches.

Le prêt d'un véhicule de courtoisie arrive donc en tête, étant la réponse soumis par 29 % des interrogés. 28 % favorisent les ateliers qui "ne réalisent que les travaux nécessaires", et 26 % ceux qui "expliquent bien et demandent l’accord du client avant d’entreprendre une réparation".

La transparence recherchée

L'enquête commandée par Castrol relève également les préoccupations des automobilistes concernant les coûts d’entretien et le besoin d’explications de la part de l’atelier au sujet des travaux envisagés. Pas de facture de frais excessifs est un élément auquel ils semblent particulièrement sensibles. Le quart des répondant préfèrent un garagiste qui "explique en détail les frais des réparations effectuées quand ils viennent récupérer leur voiture". La transparence est donc particulièrement appréciée des consommateurs finaux.

En revanche, des services comme le wifi gratuit en atelier, ou des éléments comme la tenue du garagiste, impactent très peu l'avis des répondants. Seul 4 % y accordent de l'importance.

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"De plus en plus de clients cherchent à réduire les dépenses de leur foyer en raison de l’augmentation du coût de la vie. Il est donc important d’encourager les automobilistes à continuer à réaliser l’entretien, la maintenance et les réparations indispensables pour garantir un fonctionnement sûr et efficace de leurs véhicules. Notre enquête donne des informations intéressantes sur les facteurs les plus susceptibles d’entraîner des recommandations qui permettront d’augmenter les prises de rendez-vous dans les ateliers et d’optimiser la fidélisation des clients", commente Layla Yebaile, responsable marketing service et entretien chez Castrol.

Feu Vert révèle son super pouvoir contre l’inflation

C’est un Ramsès digne du Marvel Cinematic Universe qui a fait son retour sur les écrans depuis quelques jours. Pour sa dernière campagne de publicité, Feu Vert s’est associé à l'agence Buzzman pour mettre au point un spot rappelant les dernières productions hollywoodiennes.

Ramsès y apparait comme un super-héros prêt à mener une bataille dans une séquence 3D. Seul hic : une confusion s’est glissée dans le brief publicitaire, car l’objectif de Feu Vert était de mettre en avant le pouvoir d’achat, et non le pouvoir du chat... Volontairement décalé, le spot s’inscrit dans le cadre de la stratégie du réseau de centres autos, qui se positionne comme une alternative économique aux réseaux constructeurs.

"Dans cette nouvelle campagne, nous mettons en avant notre positionnement en faveur du pouvoir d’achat, confirme Vincent Claisse, directeur marketing, communication et digital. Nous avons un rôle important à jouer pour que les automobilistes puissent continuer à se déplacer malgré l’inflation. Bien entendu, nous conservons notre ton drôle, décalé et divertissant. C’est notre marque de fabrique".

Révélée sur les réseaux sociaux, cette campagne a été officiellement lancée en France le 25 mai 2023. Visible en télévision, sur les plateformes digital et à la radio, elle fait aussi l'objet d'une diffusion au cinéma. Le réseau aux 450 centres en Europe promet également un "dispositif exceptionnel" dans tous ses centres.

Comment identifier les problèmes de pulvérisation sur les pistolets de peinture ?

B-Parts annonce avoir franchi les 200 000 pièces vendues par an

La filiale du groupe Stellantis n'avait pas tardé pour annoncer que 2022 avait été une année record. B-Parts a en effet enregistré l'an dernier une hausse de son activité de 108 %. Des résultats rendus possibles par un développement de son offre, qui compte plus de cinq millions de pièces de réemploi. Fort de cette extension de son catalogue, B-Parts annonce avoir vendu plus de 200 000 pièces automobiles d'occasion l'an dernier. C'est deux fois plus qu'en 2021.

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"La vente de plus de 200 000 pièces automobiles d'occasion marque une étape remarquable dans notre parcours de développement durable. En fournissant aux clients des pièces d'origine de haute qualité, nous avons contribué à réduire l'impact sur l'environnement", commentent Manuel Araújo Monteiro et Luís Sousa Vieira, directeurs généraux de B-Parts.

ID Rechange signe son retour dans le Nord

Et de neuf pour ID Rechange ! S’appuyant déjà sur un maillage logistique de 8 plateformes dans l’Hexagone, le groupement va parfaire sa couverture du territoire national avec l’ouverture d’un nouveau site dans le Nord, à Fretin (59). La zone est pour le moins concurrentielle puisqu'elle compte déjà plusieurs plateformes à proximité, dont celles de Nippon Pièces Services, d'Alliance Automotive (Préférence Nord), ou encore de l'Agra (Drop Nord Pièces Autos).

Avec cette opération, Safa+ s’offre ainsi une quatrième implantation après celles de Carpentras (84), siège de la société, Toulouse (création en 2015) et Lyon (2017). "Nous avons su profiter d’une opportunité pour récupérer l’ancien bâtiment d’un prestataire logistique, confie Claudie Cahart, gérante de Safa+ et présidente d’ID Rechange. C’est un site bénéficiant d’un emplacement optimal avec une surface au sol de 2 600 m²."

Le groupement travaille actuellement sur l’implantation de stock et le déploiement de l’outil informatique, espérant être opérationnel dès septembre.

ID Rechange s’étend à Carpentras et à Toulouse

Avec ce nouveau relais logistique dans le Nord, ID Rechange prend donc pied dans une zone névralgique. "Nous couvrions jusqu’ici tout le territoire en H+ sauf cette région, dans laquelle nous comptions quelques clients", précise Claudie Cahart.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que le groupement s’installe dans cette zone de chalandise. Au cours de l’été 2018, celui-ci avait ouvert une plateforme à Loison-sur-Lens (59) pour pallier le départ de Nord Equip'Auto, avant de fermer ce site l’année suivante.

Fort de ce maillage logistique désormais complet, ID Rechange peut entrevoir l’avenir avec optimisme et poursuivre ainsi sa croissance. Parallèlement à son arrivée à Fretin, le groupement a d’ailleurs lancé des projets d’extension de ses plateformes Safa+ de Carpentras (84) et de Toulouse (31) pour muscler ses capacités de stockage. Son bâtiment vauclusien bénéficiera notamment d’une extension de 1 500 m² avec mezzanine.

Que cache la hausse de la valeur de remplacement des véhicules ?

C’est du jamais vu de mémoire d’experts. Dans une récente étude, BCA Expertise nous apprend que la valeur de remplacement du véhicule (VRADE), relativement stable depuis des années, a connu une forte augmentation l’an dernier. Mesurée en décembre 2022, l’inflation de cette valeur a triplé en un an avec un bond de 15 % contre environ 5 % les années précédentes.

Plusieurs facteurs conjoncturels peuvent justifier cette progression. Il y a, tout d’abord, la baisse de production des véhicules neufs due à l’épidémie de Covid-19 et la pénurie des semi-conducteurs. Ce phénomène a entraîné une chute des immatriculations VN avec une baisse historique de 25,5 % en 2020, suivie par deux autres années de recul.

Autre fait notable : la diminution des déplacements (- 17 % de circulation en 2020) automobiles, liée aux confinements consécutifs puis au développement du télétravail. Les véhicules sont donc moins kilométrés relativement à leur âge, ce qui engendre l’application de plus-values dans le calcul des valeurs de remplacement. L’impact de ce phénomène est estimé à +3,6 % de plus-value (sur le total des 15 % d’inflation).

Le marché VO, responsable majeur de la hausse des valeurs

Ces deux facteurs ont perturbé les niveaux de l’offre et de la demande, favorisant l’essor du marché de l’occasion. Malgré un repli des ventes de véhicule de seconde main en 2022, le rapport VO / VN reste très largement supérieur à 2019 avec 3,5 VO vendus pour 1 VN. Fait intéressant : les véhicules âgés de plus de 2 ans présentent des niveaux d’inflation entre 15 et 20 %.

"Le marché du véhicule d’occasion s’est déstructuré avec un décalage entre l’offre et la demande de véhicules à la vente. Si la reprise de la production des véhicules neufs semble amorcée, pour autant cela prendra du temps afin d’équilibrer l’offre avec les nouvelles consommations de la mobilité", estime Jean Prévost, directeur général de BCA Expertise.

Des véhicules électrifiés plus onéreux

Pour justifier la hausse des valeurs de remplacement, BCA Expertise met aussi en avant l’augmentation de la des véhicules électriques et hybrides dans le parc. Leur part a triplé depuis 2020. Or ces modèles affichent une valeur de remplacement en moyenne de 15 000 €, ce qui représente un niveau nettement supérieur aux motorisations diesel et essence (entre 4 000 et 5 000 €). Les électrifiés représentent désormais 1,5 % de l’ensemble des pertes totales, précise le cabinet d’experts.

"On voit désormais émerger significativement les motorisations électriques et hybrides dont les valeurs sont plus élevées que les motorisations diesel ou essence. Le déploiement des zones à faibles émissions qui s’accélère en 2023 entrainera un renouvellement du parc dans les localités concernées. L’ensemble de ces éléments conduit à estimer que l’inflation des valeurs de remplacement du véhicule devrait se situer encore à des niveaux élevés sur les mois à venir", observe Benoît Lamarsaude, directeur pilotage & performance de BCA Expertise.

Baisse de la part des VEI

Conséquence directe de la hausse des valeurs de remplacement, le nombre de véhicules économiquement irréparables (VEI) est orienté à la baisse depuis 2020. Pour mémoire, une voiture est considérée comme telle quand le montant des réparations est supérieur à la valeur du véhicule au moment du sinistre. Le taux de VEI a diminué de 0,7 point par rapport à 2021.

Selon BCA Expertise, ce recul est également lié à des alternatives plus économiques en matière de réparation de véhicules, notamment grâce à l’offre de pièces de réemploi qui se développe. Ainsi, le taux moyen annuel de l’utilisation d’une ou plusieurs Piec a augmenté de 10,5 points entre 2019 et 2022, passant de 1,7 % à 12,2 %.

Carglass veut recruter 400 techniciens vitrage en 2023

"Les postes de techniciens vitrage sont accessibles aux personnes sans diplôme spécifique et sans expérience", rappelle-t-on chez Carglass. L'enseigne de réparation de bris de glace forme en effet l'ensemble de ses nouveaux techniciens dans son université d’entreprise. Et elle compte en recruter pas moins de 400 en France au cours de l'année 2023.

Une des nouveautés de cette année est la possibilité de postuler sans CV. Carglass propose un simple formulaire à remplir en ligne sur son site. Les postes sont accessibles tant aux jeunes à la recherche d’un premier emploi qu'aux personnes en reconversion professionnelle. Une fois le salarié recruté, il est formé pendant quatre semaines (minimum), afin d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de sa fonction et de les valider par un CQP d’opérateur vitrage. Carglass met enfin en avant les possibilités d'évolution une fois entré dans l'entreprise.

AD Poids Lourds séduit par WeProov Partner

AD Poids Lourds s’apprête à mettre en place la solution WeProov Partner au sein de ses 220 garages. L’outil permettra de faciliter les prestations du réseau de réparation de véhicules industriels du groupe Autodistribution, dans le cadre des contrats de maintenance de flottes (porteurs, tracteurs, remorques, VUL, autocars et bus) proposés auprès de ses clients.

Grâce à l’application, les techniciens de l’enseigne seront en mesure de réaliser un état des lieux du véhicule depuis un smartphone ou une tablette. WeProov Partner se veut simple d’utilisation : l’utilisateur n’a qu’à suivre un parcours balisé et respecter les instructions indiquées à l’écran. L’application lui demandera de prendre certains clichés spécifiques de la carrosserie et d’ajouter les informations du véhicule. Ce dispositif apportera une preuve visuelle horodatée, géolocalisée et sécurisée de l’état du véhicule lors de sa réception.

Moins de litiges, plus de ventes additionnelles pour AD Poids Lourds

À l’issue de l’inspection, le technicien et son client n’auront plus qu’à signer le rapport, qui sera ensuite automatiquement transmis à ce dernier par mail. Ce document permet le transfert de responsabilité entre les parties prenantes, ainsi qu'une centralisation de toutes les données et photos pour une traçabilité optimale.

"Il est important pour nous de placer l’expérience utilisateur au cœur de la stratégie digitale. Le logiciel est facile d’utilisation et tous les types de véhicules sont répertoriés dans des rubriques dédiées (VI, VU, remoques, car et bus) pour faciliter le lancement rapide de l’inspection. Une inspection prend en moyenne 10 minutes pour réaliser la réception du véhicule. Les responsables de parc sont pleinement satisfaits. Ils voient en direct l’état de leurs véhicules et trouvent notre intervention plus professionnelle. La réception active supprime la plus grande majorité des litiges clients et génère des ventes additionnelles", affirme Cyril Fabre, responsable d'exploitation AD Poids Lourds.

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Grâce à WeProove Partners, l’enseigne de réparation de véhicules industriels, qui a inspecté plus de 3 000 poids lourds jusqu’à aujourd’hui, espère optimiser la satisfaction de ses clients, générer des ventes additionnelles et mettre à jour son parc circulant actif.

Autodistribution s’intéresse à l’électrique…

Si l’inertie de la transition énergétique du parc roulant devrait assurer de l’activité aux MRA pendant encore quelques années, le groupe Autodistribution veut préparer l’avenir. Et cet avenir sera électrique. "Il ne faut pas s’attendre à un raz-de-marée immédiat mais nous nous donnons les moyens de faire face à l’arrivée de ces nouveaux véhicules dès maintenant", explique Laurent Desrouffet, directeur général des réseaux et de la réparation véhicules légers, lors du dernier congrès du réseau au triangle rouge, tenu du 18 au 21 mai 2023.

Devant de telles perspectives, le groupement s’est rapproché de nouveaux acteurs de la mobilité électrique. Mais là où plusieurs réseaux tricolores ont noué des accords avec des constructeurs chinois, Autodistribution privilégie des fabricants made in France. Pendant son congrès, à son salon des partenaires, le groupe a ainsi accueilli Eon Motors et Kate. Encore méconnues au niveau national, ces deux jeunes pousses entendent pourtant se faire un nom sur le marché national.

Kate et Eon Motors, deux nouveaux venus dans l’électrique

Kate Eon Autodistribution

Quatre mois après avoir fait l’acquisition de Nosmoke, Kate a levé 7 millions d’euros pour produire son nouveau modèle, l’Original. ©Autodistribution

Créée en 2022 par trois entrepreneurs – Thibaud Elziere, Pierre Escrieut et Matthias Goldenberg (ex-Valeo) – la marque Kate est née du rachat de NoSmoke, fabricant d’un petit pick-up s’inspirant de la Mini Moke, doté d’une motorisation électrique. Outre ce modèle (rebaptisé Kate Original), la jeune société prépare la conception d’un nouveau véhicule quatre places, la K1, dont l’homologation est prévue pour septembre.

"Nous avons prévu d’en produire 200 exemplaires dès cette année et d’augmenter rapidement le volume de production dans les prochaines années", précise Matthias Goldenberg. A cette fin, les cofondateurs ont levé 7 millions d’euros en début d’année et prévoient d’investir prochainement dans la conception d’une nouvelle usine à Cerizay, dans les Deux-Sèvres. Un nouveau tour de table est d’ailleurs à l’ordre du jour pour financer ce projet.

Quant à Eon Motors, il s’agit d’un constructeur originaire de Digne-les-Bains, dans les Alpes de Haute-Provence, fondé par Denis Mergin. La marque a développé la Weez City-Pro, un véhicule qui se distingue par ses quatre moteurs électriques placés dans les roues. Le fabricant prévoit de lancer dès octobre 2023 sa déclinaison quatre places avec sa Weez City-4.

Autodistribution "prend le pouls du marché"

Interrogées sur la nature de leurs discussions avec le groupe Autodistribution, les deux marques ont confirmé n’avoir noué aucun accord pour le moment. Mais toutes les options sont aujourd’hui envisagées avec le réseau au triangle rouge. "C’est une enseigne avec laquelle nous échangeons, confirme Christophe Charles, directeur commercial d’Eon Motors. Le réseau AD pourrait devenir le réseau officiel de maintenance, et l’opérateur du contrat de garantie. Ce sont des sujets à l’étude."

Même discours du côté d’Autodistribution, qui veut démontrer sa capacité à être partenaire des nouveaux acteurs de la mobilité électrique. "Nous avons des atomes crochus et c’est une façon de prendre le pouls de ce marché", confie Laurent Desrouffet.

Alors que les constructeurs semblent s’interroger sur l’évolution de leur maillage de concessionnaires, laissant place à de nouveaux partenariats avec les acteurs multimarques, le groupe Autodistribution ne ferme pas la porte à de possibles alliances de ce type… "J’ai toujours pensé qu’il pouvait y avoir une meilleure coopération avec les constructeurs. Mieux interpénétrer les deux univers peut avoir du sens", conclut Stéphane Antiglio, président de PHE (maison mère d’Autodistribution).

Volta Trucks s’allie à AD Poids Lourds

Volta Zero AD Poids Lourds

Avec Volta Trucks, AD Poids Lourds renforce la montée en compétence de son réseau avec l’ambition que chaque site dispose d’une habilitation électrique. ©Volta Trucks

Une stratégie que le groupement a mis en exécution sur le marché du poids lourd en nouant un nouvel accord avec Volta Trucks. A l’occasion de son dernier congrès, AD Poids Lourds a, en effet, officialisé une alliance avec la marque de camions électriques. Le réseau deviendra ainsi l’un des partenaires chargés de la maintenance des modèles Volta Trucks dans l’Hexagone, aux côtés de Top Trucks. Le premier site AD Poids Lourds concerné sera celui de Goussainville (95), en Ile-de-France. Mais le groupement précise que d’autres signatures seront prochainement annoncées.

"Nous voulons tester l’appétence des réparateurs", indique Guillaume Faures, directeur général des activités poids lourds d’Autodistribution. Les deux partenaires veulent toutefois privilégier une approche "pragmatique", estimant que seuls les garages pouvant répondre au VMS (Volta Minimum Standard) seront habilités à déployer ce partenariat.

Décalaminage : entre concurrence et complémentarité

Alors que la mobilisation en faveur de l'environnement est plus forte que jamais, le sujet de la pollution suscite de plus en plus d'intérêt dans les ateliers. Suffisant pour expliquer la bonne forme du marché de la dépollution moteur ? "En 2022, 6,86 % des véhicules passés au contrôle technique ont eu un problème pollution entraînant une contre-visite. D'où l'intérêt de proposer la prestation, avance Samuel Tudoce, expert technique chez BardahlUne mauvaise combustion encrasse le moteur, et cela se répercutera sur d'autres pièces qu'il faudra remplacer si un traitement n'est pas réalisé rapidement."

L'aspect économique n'est donc pas à négliger. Pour l'automobiliste, mieux vaut un décalaminage préventif entre 70 et 100 € qu'un changement de filtre à particules pouvant être 10 à 15 fois plus onéreux. Pour le garagiste, la prestation revêt aussi un intérêt non négligeable.

"Il est difficile de trouver une prestation plus rentable que le décalaminage à hydrogène, affirme Jérôme  Loubert, directeur du développement Europe de FlexFuel Energy DevelopmentPour une prestation, la machine a besoin d'environ 0,15 € d'eau déminéralisée et autant d'électricité. Elle n'a pas besoin de main-d'œuvre, travaillant en temps masqué." Pour la dépollution chimique, le coût est plus élevé du fait des consommables.

Deux technologies

Hydrogène ou chimique, deux écoles qu'il ne faut pas forcément opposer. "Sur nos 3 000 clients, la moitié ont les deux machines", informe Jérôme Loubert. FFED propose exclusivement des stations de décalaminage à hydrogène depuis 2014, et en a vendu plus de 3 000. De son côté, Bardahl a débuté en 2011 (5 400 ventes depuis) avec une machine pour nettoyer les circuits d'injection. Au cours de la décennie précédente, les différentes offres traitaient soit l'injection, soit le filtre à particules, soit l'admission.

Depuis 2016, les machines nettoient l'ensemble. "Ce qui a simplifié la vie des réparateurs, se souvient Samuel Tudoce. Ces machines sont aujourd'hui les plus complètes du marché, simples d'utilisation et rapides." Les deux technologies ont donc grandi de façon parallèle.

"Les systèmes sont différents mais complémentaires, résume Samuel Tudoce. L'hydrogène joue sur la chambre de combustion : il est injecté dans le circuit d'admission et va améliorer la combustion, la régulation de température. La dépollution chimique traite le moteur circuit par circuit, et notamment le circuit d'injection et d'admission, ce que l'hydrogène ne peut pas faire. S'il y a de l'eau dans la pompe d'injection, un disperseur d'eau l'élimine sans endommager les injecteurs."

Une prestation d'avenir

Pour accompagner l'essor de ce marché, les fabricants s'appuient également sur leur offre de services. Bardahl dispose ainsi d'un technicien par secteur pour accompagner ses clients sur l'entretien, l'assistance ou les mises à jour de leur station. Tout est inclus dans le prix d'achat originel. De son côté, FFED a prévu une grande nouveauté pour 2023 : "un service de garantie complémentaire qui ne peut être permis que par la machine", annonce Jérôme Loubert.

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Concrètement, pour 39 € TTC, l'ensemble des éléments traités lors de la prestation (vanne EGR, FAP, turbo…) seront garantis pendant un an. Un moyen certain de se démarquer de la concurrence sur un marché dopé par le vieillissement du parc. Et son électrification future n'inquiète pas les acteurs de la dépollution. "Elle impactera la rechange indépendante dans plus de vingt ans. Surtout, il y aura aussi des e-carburants, de l'hydrogène…", précise Jérôme Loubert. Alors que les biocarburants encrassent plus les moteurs que le diesel, ce pourrait être une aubaine pour les fabricants.

Brembo s’intéresse à l’intelligence artificielle

Brembo veut mettre son expertise numérique au profit d'autres secteurs manufacturiers et industriels. Le groupe italien lance à cet effet Brembo Solutions : une business unit développant des solutions basées sur "AI•Doing". Ce terme fait référence à l'expérience de Brembo en matière d'intelligence artificielle (IA) et à son application pratique dans le domaine industriel (Doing).

Grâce à cette approche, Brembo emploie des applications d'IA avancées pour garantir la meilleure qualité des produits et améliorer l'efficacité de la production. L’entreprise développe également des modèles de données pour permettre une prise de décision davantage axée sur les données.

Des service sur mesure pour les industriels

Brembo Solutions développera des solutions sur mesure pour des entreprises de différents secteurs, du textile à l'alimentaire, de la sidérurgie à la grande distribution. Le groupe transalpin précise que son premier client est "une entreprise renommée du monde de la mode".

"Brembo Solutions représente un élément supplémentaire important de notre stratégie, qui nous amène à devenir un fournisseur de solutions au-delà du secteur automobile", déclare Daniele Schillaci, CEO de Brembo. "Nous répondons à un besoin manifeste du marché en mettant l'expérience de Brembo en matière d'innovation numérique à la disposition de toutes les entreprises qui souhaitent améliorer leur efficacité et leur compétitivité. C’est notre approche concrète qui rend le positionnement de Brembo Solutions unique."

R-M facilite la micro-réparation avec le HB015

Le HB015 est la nouvelle résine incolore de mélange de la marque R-M. Etoffant la gamme Agilis, le produit a été conçu pour la réparation des dégâts inférieurs à 3 cm sur des éléments verticaux, tels que éraflures, coups de clés, etc. Il épargne ainsi au carrossier la réparation partielle de l’élément afin d’économiser de l’énergie, des produits et du temps. Les ingénieurs de BASF sont parvenus à améliorer les propriétés de souplesse du produit, pour réparer jusqu'aux coloris réputés difficiles.

Ce nouveau produit peut, par exemple, répondre aux besoins de remise en état avant restitution des véhicules en location longue durée. Mais le HB015 est surtout adapté au marché du VO. Les défauts sur leurs carrosseries participent à la dégradation de leur valeur. Aussi, la micro-réparation permet de remettre en état les véhicules à moindre coût avant leur revente.

Pour accompagner le lancement du HB015, R-M a mis en place une formation spécifiquement dédiée à la mise en œuvre des techniques de micro-réparation. Parallèlement, la marque a mis en ligne des vidéos et fiches techniques sur son site info.rmpaint.com. Elle y répond aussi aux éventuelles questions des peintres qui trouveront sur ce portail les formules de la gamme adaptée à ce produit (remplaçant alors le HB010).

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NTN Europe multiplie les nouveautés produits

L'été approchant, il est venu l'heure du bilan pour NTN Europe, dont l'année fiscale s'étend de début avril à fin mars. Pour l'exercice 2022-2023, l'équipementier japonais a déployé 349 nouvelles références sur le marché de la rechange. C'est moins qu'en 2021-2022, qui avait été un exercice record avec 538 nouveautés, dont 336 pour la seule gamme CVJ.

Moteur, transmission et poids lourd

Le bilan du dernier exercice n'en reste pas moins satisfaisant pour l'équipementier, qui a particulièrement mis l'accent sur sa famille Powertrain, dédiée au moteur. Plus de 200 nouvelles références ont été lancées pour cette gamme, soit le double par rapport à l’année précédente. Et NTN entend continuer sur cette lancée en dévoilant, dès juin 2023, 100 nouvelles références pour la gamme KDC. A la rentrée, 40 références de pompes à eau électriques auxiliaires seront mises sur le marché.

Côté transmission, l'équipementier fait muter sa famille Driveline pour répondre à la mutation du parc vers l'électrique. "Avec l’évolution du marché et notamment l’électrification du parc, NTN Europe maintiendra cette belle dynamique de lancements afin de continuer à répondre à toutes les demandes de la rechange", commente Nicolas Delain, responsable marketing.

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Enfin, NTN Europe poursuit également le développement de son offre poids lourd avec 44 nouvelles références, soit deux fois plus que le dernier exercice. Le groupe japonais mise en premier lieu sur les roulements de roue et les roulements de boîte de vitesses à différentiel.

Michel Vaillant, nouvel ambassadeur des réseaux du groupe SGS

Les réseaux de contrôle technique Auto Sécurité, Sécuritest et Vérif’Autos passent à la vitesse supérieure pour leur communication. Les trois enseignes, qui font partie du groupe SGS, ont noué un partenariat exclusif de plusieurs années avec la bande dessinée Michel Vaillant.

Le célèbre pilote automobile de la bande dessinée franco-belge, créé par Jean Graton en 1957, se fera ainsi une place dans les quelque 2 000 centres du groupe SGS. Son image sera déclinée sur divers supports physiques et digitaux dans le cadre de la stratégie marketing/communication des trois enseignes.

Ce n’est pas tout : la voiture Michel Vaillant, la "Vaillante", arborera les logos des marques Auto Sécurité et Sécuritest dans son prochain album, La Cible. Celui-ci paraîtra en juin 2023. Les affiliés des réseaux bénéficieront d’ailleurs d’une édition spéciale de la bande dessinée, incluant une préface des présidents d’Auto Sécurité et de Sécuritest, Sébastien Danvel et Laurent Palmier.

Michel Vaillant et SGS au service de la performance et de la sécurité

"La rencontre entre les enseignes du groupe SGS, leader du contrôle technique automobile en France, et Michel Vaillant a été une évidence dès nos premiers échanges. Nous avons les mêmes valeurs d’exigence, d’esprit d’équipe et de passion pour l’automobile. Ce partenariat arrive à point nommé avec le lancement du dernier opus La Cible, coïncidant avec le centenaire des 24 Heures du Mans. Dans ce numéro, Michel Vaillant arborera fièrement les couleurs des marques Auto Sécurité, Sécuritest et Vérif’Autos", explique Jean-Louis Dauger, directeur de la marque et du développement Michel Vaillant.

De son côté, Sébastien Danvel s’est félicité de ce partenariat qui associe l’image de ses centres et de ses contrôleurs à celle du quintuple champion des 24 Heures du Mans. "Tout comme nos contrôleurs techniques permettent aux automobilistes de rouler en toute sécurité, la Team Vaillant permet à son pilote de se concentrer sur ses performances de conduite en toute confiance", conclut le président.

Contrôle technique : en attendant le deux-roues…

Le 17 mai 2022, le Conseil d'État avertissait le gouvernement : "La mise en place du contrôle technique des deux-roues ne peut être décalée au-delà du 1er octobre 2022." Un an plus tard, le décret du 9 août 2021 reste suspendu, et son entrée en vigueur semble toujours plus lointaine. Et en cette période de crise sociale liée notamment à la réforme des retraites, il est difficile d'imaginer qu'un sujet aussi polémique que le contrôle technique des motos et autres scooters sera remis sur la table dans les prochaines semaines.

"Nous sommes dans l'attente, confirme Alexandra Herbel, directrice générale de Secta Autosur et présidente du métier contrôle technique de MobiliansLes textes seraient prêts. Ils doivent être soumis à consultation publique. C'est là que nous pourrons en prendre connaissance dans le détail et émettre des commentaires."

Les contrôleurs manquent toujours

Rappelons que la France avait été contrainte par la directive européenne de 2014 de mettre en place le contrôle technique des véhicules de catégorie L (deux-roues, trois-roues, quadricycles de type quads et véhicules sans permis) au 1er janvier 2022 au plus tard. Des amendes lui sont infligées en raison de ce retard, qui va continuer de s'aggraver. Car une fois les textes publiés, un long processus de mise en place devra s'enclencher : les contrôleurs devront être équipés en conséquence, et aussi formés.

"Ce n'est pas le plus complexe, estime cependant Laurent Palmier, PDG de Sécuritest. Cela restera un contrôle communautaire, un peu comme pour les véhicules de collection : les contrôleurs qui s'intéresseront à cette activité seront des passionnés de deux-roues, et il y en a beaucoup dans nos centres. Le temps de formation nécessaire ne sera donc pas très conséquent. En revanche, nous allons manquer de contrôleurs…"

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C'est bien là un autre élément qui semble perdurer : les postes vacants dans les centres peinent toujours à trouver preneur. Le nombre de contrôleurs manquant en France reste estimé à un millier. "Beaucoup de centres ne peuvent pas ouvrir à plein temps. D'autres ferment pour départ à la retraite et ne sont pas repris", déplore Bernard Bourrier, PDG d'Autovision.

La formation peut, en partie, faire figure de solution. "En 2018, les conditions d'entrée à la profession ont été relevées : les prérequis sont passés du CAP au bac pro mécanique, rappelle Alexandra Herbel. Il est dommage que la possibilité de devenir contrôleur technique après cinq ans d'expérience en mécanique ait été supprimée." Alors que la profession est parfois considérée comme un métier de seconde partie de carrière, ce changement l'a donc privée d'un vivier certain.

"Nous discutons avec le gouvernement pour trouver d'autres passerelles. Il faut de nouveau valoriser l'expérience, en y ajoutant un test d'entrée, une validation d'acquis", avance Karine Bonnet, directrice générale de Dekra Automotive. Le réseau met également en place des actions, comme le Dekra Summer Campus pour promouvoir la profession auprès des lycéens professionnels. Une cinquantaine ont été formés depuis cinq ans.

Le point noir des retards

Les différents acteurs du contrôle technique s'accordent sur une autre problématique : le nombre de retards constatés dans les centres. "Nous avions sonné l'alerte dès 2019, quand 700 000 véhicules étaient en retard depuis leur précédent contrôle technique de 2017, se souvient Karine Bonnet. Depuis, ils sont toujours environ 20 % à se présenter en retard. Cela représente entre 1 et 2 millions de véhicules. C'est dommageable pour la sécurité routière."

En effet, si l'on reprend les proportions, cela ferait 200 000 à 400 000 véhicules roulant avec des défauts majeurs, et 10 000 à 20 000 avec des défauts critiques. Outre le fait que cela augmente le danger sur les routes, c'est aussi l'assurance de voir les défauts du véhicule empirer et coûter plus cher au moment de la réparation.

Contrôle technique

Parmi les nouveautés concernant les contrôleurs techniques : la suppression de leur nom sur le procès-verbal. Seul leur numéro de matricule y figurera. ©Dekra

Comment remédier à ces retards ? La communication, déjà. Dekra informe mensuellement sur la sécurité routière dans la presse grand public. Mais les réseaux ne sauraient être seuls à porter ce combat. "J'aimerais que l'État communique plus. S'il n'était pas taiseux, cela permettrait d'avancer plus rapidement, clame Bernard Bourrier. Une autre solution pourrait être la sanction, mais est-on toujours obligé d'en arriver là ?" Certains pays européens, comme la Belgique, le font pourtant. Si, malgré le courrier de rappel, l'automobiliste effectue son contrôle technique après sa date limite, une majoration proportionnelle à son retard lui est facturée. En France, seul un contrôle de police inopiné peut mener à l'amende.

Mais d'autres moyens pourraient voir le jour. "Mobilians milite pour l'utilisation de la vidéosurveillance, comme c'est le cas pour le défaut d'assurance depuis 2019", rappelle Alexandra Herbel. Un système déjà existant et qui pourrait donc trouver un nouvel emploi. "Cela reste trop répressif, nous ne sommes pas dans le champ de ce genre de raisonnement", tempère Laurent Palmier, qui émet une hypothèse : "Le prix du contrôle technique n'augmente pas, mais les automobilistes ont du mal à suivre financièrement. Peut-être que ce sont les coûts des prestations après-vente qui sont trop élevés et leur font peur."

De nouvelles évolutions pour le contrôle technique

Le PDG de Sécuritest met sur la table une autre priorité, qui fait l'unanimité : l'annualisation du contrôle technique des véhicules utilitaires légers (VUL). "La mobilité est la première cause de décès au travail. On ne peut pas occulter les VUL, qui roulent beaucoup, en charge et ont plusieurs utilisateurs", justifie-t-il. En plus de leur contrôle technique obligatoire tous les deux ans, les utilitaires doivent repasser en centre pour un contrôle pollution l'année d'intervalle.

"Autant effectuer un vrai contrôle technique chaque année, martèle Karine Bonnet. Surtout, quand le taux de contre-visites des VL s'élève à 19 %, il est de 23 % pour les VUL." D'autant que ce contrôle pollution est sujet à près de 50 % de taux d'évitement. "2,5 millions de VUL ont passé leur contrôle technique en 2019, et seuls 1,25 million ont passé leur contrôle pollution l'année suivante, illustre Alexandra Herbel. Le gouvernement n'est pas fermé à la discussion sur l'annualisation. Nous verrons…"

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Avant cela, d'autres changements sont déjà entérinés. Deux points de contrôle ont été ajoutés en 2023 : le contrôle visuel de l'eCall et l'OBFCM, imposant le relevé de données liées à la consommation d'énergie sur les véhicules mis à la route depuis 2021. "Les contrôleurs devront faire de la pédagogie avec leurs clients, expliquer qu'ils ne conservent pas la donnée, qu'elle est anonymisée et remontée au niveau européen", précise Karine Bonnet.

La directive européenne relative au contrôle technique va par ailleurs être revue cette année. D'autres changements pourraient alors en découler. Avant cela, une évolution va rapidement voir le jour. "Le nom du contrôleur sur le procès-verbal va être supprimé, annonce Alexandra Herbel. Nous le demandions depuis longtemps, car il peut faire face à des incivilités en cas de contre-visite."

De son côté, Bernard Bourrier espère des évolutions sur le contrôle des données générées par le véhicule. "Si le véhicule vous indique 100 km/h alors qu'il roule à 110 km/h, c'est embêtant vis-à-vis du radar, de l'efficacité du freinage, etc. La qualité de l'information reçue est importante, car elle modifie le comportement du conducteur, argumente le PDG d'Autovision. Nous devons nous occuper de ce sujet. Sinon, 80 % de notre activité va repasser aux mains du constructeur." L'alerte est lancée.

ID Rechange choisit la garantie f2G

ID Rechange renforce son offre de services. Le groupement vient en effet de se rapproche du garantisseur f2G pour accompagner ses distributeurs et réparateurs dans leur activité. Les clients garagistes des 300 adhérents ID Rechange vont ainsi pouvoir bénéficier des services de la plateforme pour la gestion des garanties en autogestion.

Créée en 2021, f2G se présente comme une plateforme de service pour gérer les garanties VO et l’administration des véhicules en pannes. L’opérateur gère les appels des clients, transporte les véhicules en panne et permet de constituer une trésorerie pour amortir les frais de réparation.

"Ils pourront ainsi bénéficier d’une solution adaptée à la règlementation du marché concernant la garantie légale de conformité sans compromettre la rentabilité de l’activité mais au contraire en optimisant drastiquement le coût de la gestion des garanties en autogestion, grâce aux services de rapatriement sans frais et dans l'atelier d'origine, des véhicules subissant des pannes", détaille Henri de la Roncière, fondateur de f2G.

Aider NexusAuto dans le négoce VO

Autre volet de ce partenariat : le garantisseur fera également bénéficier de ses offres les 200 garages du réseau NexusAuto. Un accompagnement qui leur permettra de développer leurs activités autour du commerce VO.

"Garantie f2G élargit notre offre de services et permet à nos partenaires de gérer toutes les pannes dans leurs ateliers, ce qui réduit les coûts de garantie des véhicules d'occasion qu'ils vendent. Je suis convaincu que notre réseau va profiter de ce service qui professionnalise l'autogestion", commente Frédéric Bouvier, directeur réseau de NexusAuto.

First Stop et Côté Route lancent un service de dépollution moteur

First Stop et Côté Route étoffent leur portefeuille de prestations. Les deux réseaux du groupe Bridgestone annoncent, en effet, le déploiement d'une nouvelle solution de maintenance pour les moteurs encrassés, baptisé "éco-conso". Ce dysfonctionnement peut effectivement entraîner une augmentation de la consommation de carburant, du niveau de pollution et de l'usure des pièces.

Le traitement "éco-conso" (facturé 74,90 € TTC) mis au point par First Stop et Côté Route prévoit ainsi un nettoyage des suies (calamine) qui peuvent boucher le moteur. Cet entretien préventif régulier du véhicule permet d'éviter des interventions curatives, plus onéreuses, comme le remplacement de pièces.

Une prestation déjà disponible dans cinq centres

Cette solution se destine à tous les véhicules tourisme, 4x4 et utilitaires thermiques ou hybrides. Les motorisations essence, diesel et bioéthanol sont concernées. Les experts First Stop et Côté Route préconisent de réaliser le traitement "éco-conso" une fois par an pour tout véhicule ayant plus de 5 ans ou plus de 40 000 km au compteur.

Le service a déjà été lancé dans cinq centres : 2 First Stop (Rillieux-la-Pape (69) et Olivet-La-Source (45)) et 3 Côté Route à Digne-les-Bains (04), Valence (26) et Pamiers (09)). Le groupe Bridgestone vise une couverture totale du territoire d'ici un an.

Lizarte fête son 50e anniversaire en vidéo

A+Glass réunit son réseau

Un peu plus de 30 ans après la création du réseau, les franchisés A+Glass se sont retrouvés à Madrid (Espagne) pour célébrer cet anniversaire symbolique. Quelque 500 unités qui composent l'enseigne de réparation de vitrage se sont retrouvés pour cette grande réunion de famille.

Le but de ce rassemblement était notamment l'occasion pour les dirigeants, Pierre Perez (fondateur), Marie-Pierre Tanughi de Jongh (présidente du directoire) et Nelly Perez (directrice), de présenter les nouveaux partenariats et de discuter des changements à venir.

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Le réseau a profité de l'événement pour décerner les A+d’Or. Il a récompensé trois de ses membres sur la base de plusieurs critères, dont la technicité, la satisfaction clientèle et la notoriété de ces centres. Les trois lauréats sont Luis Lage (centre de Cernay - 68), Cindy Valenza (centre de Saint-Jean-de-Maurienne - 73) et Yannick Thienpont (centre de Valenciennes - 59). Les centres A+Glass de Saint-Jean-de-Maurienne, L’Union (31) et Hendaye (64) ont quant à eux reçu les A+Connectés.

Point S : 79 % des garages se montrent optimistes

Alors que les défaillances d'entreprises automobile augmentent sensiblement, Point S a lancé une enquête de conjoncture parmi ses membres. Celle-ci a été réalisée du 26 avril au 3 mai 2023 auprès de 460 adhérents. Bonne nouvelle : interrogés sur la situation globale de leur entreprise, ceux-ci s'y déclarent optimistes à 79 %. Neuf garages sur dix annoncent notamment qu'ils pourront rembourser leur PGE dans les temps. Mieux : 10 % d'entre eux prévoient aussi d'ouvrir un nouveau centre.

Hausses de salaires et d'effectifs en vue

Les deux tiers de ces adhérents jugent leur situation financière saine au premier quadrimestre 2023. Pour un quart du réseau, la situation financière est meilleure qu'en 2021-2022. Tandis que 58 % la déclarent stable. Résultat : 31 % des adhérents comptent aussi investir dans du matériel et de l'outillage.

Seuls 26 % des centres Point S estiment leur situation préoccupante, voire très préoccupante pour 7 % des sondés. Le baromètre réalisé par l'enseigne nous apprend d'ailleurs qu'un peu plus de sept garages sur dix redoutent les effets de l'inflation sur leurs activités…

Et 61 % d'entre eux éprouvent des difficultés à recruter des salariés. Cela, alors que 40 % des membres de l'enseigne envisagent de renforcer leurs effectifs. Un tiers d'entre eux veulent aussi augmenter le salaire de leur personnel.

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"Les résultats de notre premier baromètre du climat de confiance des adhérents du réseau sont plutôt positifs au regard des chiffres récemment publiés concernant la conjoncture. En cette période d’inquiétudes (inflation, baisse de la consommation, hausse des taux, crise énergétique…), appartenir à un réseau structuré tel que Point S est en effet plutôt rassurant", analyse Christophe Rollet, directeur général du réseau.

Ce dernier précise d'ailleurs que son enseigne continuera de renforcer son soutien à ses adhérents, notamment via de nouveaux services.

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Feu Vert signe un nouveau partenariat avec Fest

Feu Vert se montre très entreprenant à l’égard des nouveaux constructeurs de voitures électriques qui émergent depuis quelques années en Europe. Après s’être notamment associée à Aiways en 2021, l’enseigne de centres autos vient d’annoncer son rapprochement avec Fest, marque d’utilitaires légers électriques originaire de Singapour.

Dans le cadre de cet accord, Feu Vert facilitera l’accès à ses services d’entretien et de réparation aux futurs clients du constructeur. Ce partenariat couvre, pour le moment, uniquement la France mais pourrait être étendu aux autres marchés européens (Portugal et Espagne) où l’enseigne multimarque est installée.

"Ce partenariat avec Feu Vert vise à offrir des services de qualité, proches de nos clients, sur un large territoire grâce à l'expertise et au réseau de Feu Vert, en complément de notre propre réseau", souligne Pascal Michoud, directeur réseau de Fest en France.

Avec Fest, Feu Vert accélère sur l’électrique

Le constructeur asiatique s’engage à apporter au réseau Feu Vert le même niveau de support qu’à ses concessionnaires. Le personnel de l’enseigne sera ainsi formé et bénéficiera d’un soutien technique. Fest fournira également aux centres autos de la documentation technique et les pièces de rechange nécessaires à l'entretien de ses modèles.

Directeur marketing de Feu Vert, Vincent Claisse a salué ce nouveau partenariat qui vise à renforcer la stratégie du réseau sur le marché émergent de la e-mobilité. "Ce partenariat avec Fest est une étape importante pour Feu Vert, qui s'engage à établir des partenariats avec des acteurs de la mobilité électrique. Nous sommes convaincus que cette collaboration nous permettra d'élargir notre offre de services et de répondre aux besoins croissants de nos clients en matière de mobilité durable."

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Créée en 2019, la marque Fest s’est spécialisée dans le développement de VUL électriques pour la livraison urbaine et de solutions digitales de gestion de flotte. Le constructeur entend commercialiser son premier modèle, l’E-Box M, dès cette année en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Cet utilitaire revendique une autonomie de 270 km (WLTP mixte) et un chargement de 5,2 m3 ou 1045 kg. Il sera disponible auprès d’un réseau de concessionnaires de la marque en France dès cet été.

Engagement 2027 : la nouvelle vision d'Autodistribution

Plus de 3 800 participants, 70 avions, 22 hôtels, 80 bus, etc. C’est une organisation XXL qu’a déployée le groupe Autodistribution pour réunir ses réparateurs à Marrakech, sur le sol du royaume chérifien. Il faut dire que les réparateurs AD attendaient particulièrement ce rendez-vous, après le dernier rassemblement de Malte, en 2018. Outre de nombreux instants de convivialité, les garagistes et carrossiers de l’enseigne ont pu prendre connaissance d’Engagement 2027, la nouvelle feuille de route du groupement.

Coconstruit avec les adhérents, ce plan stratégique s’articule autour de leurs trois "talents" – technicien, entrepreneur et commerçant – avec une ambition simple : agir aujourd’hui pour réussir demain. "Nous devons saisir les opportunités qui se présentent pour pérenniser l’activité du réseau", affirme Fabien Guimard, directeur des réseaux de réparation automobile.

Technicité et formation, clés du savoir-faire AD

Si le vieillissement du parc roulant (12 ans d’âge moyen en 2030) devrait encore profiter pleinement aux réparateurs indépendants, le groupe Autodistribution veut effectivement préparer l’avenir. Dans les ateliers, l’enjeu réside dans la maîtrise des nouvelles technologies, et plus particulièrement de l’électrique, l’Adas et le Pass-Thru. Face à ces évolutions, le groupement mise, tout d’abord, sur sa hotline Assistance Diag. Celle-ci propose un nouveau service conçu par Grup Eina (filiale d’Autodistribution), le Remote Diag. Grâce à cette solution, l’assistance peut prendre en main des véhicules à distance pour la réalisation de diverses opérations dont, évidemment, les interventions Pass-Thru.

Outre le support technique, le groupement a également mis l’accent sur la formation, via son institut AD. "Être un bon technicien, c’est d’abord se former", insiste Eddy Albert, responsable des réseaux mécaniques automobiles. Parmi ses différents modules de formation, l’institut AD propose notamment des cursus dédiés aux habilitations électriques, à l’entretien de boîtes de vitesses automatiques ou encore aux calibrations Adas.

D’ici à 2027, les dirigeants du groupe espèrent former 100 % des adhérents au Pass-Thru et aux habilitations électriques. Conscient que la formation ne suffira pas à répondre à ces enjeux, Autodistribution entend aussi aider ses adhérents dans leur recrutement. Le groupe s’est rapproché, dans ce but, du Garac pour former de nouveaux apprentis. Après le lancement d’une première promotion en 2022, deux nouvelles classes AD seront ouvertes au sein de l’école dès septembre 2024.

Autodistribution met la gomme sur le pneu

Dans un marché de l’après-vente toujours plus exigeant, la pérennité des garages AD passera aussi par une parfaite gestion de leur activité. A cette fin, le groupement a dévoilé à Marrakech un nouvel outil de coaching personnalisé pour aider les garages à améliorer leur performance commerciale et financière. Testé auprès d’une vingtaine d’entreprises, ce service leur a permis d’améliorer en 12 mois leur chiffre d’affaires de 5 % et leur excédent brut d’exploitation de 26 %. Plutôt prometteur.

Sur ce volet, le groupement s’est montré insistant au sujet de la valorisation du taux horaire de main d’œuvre, qu’il juge encore trop bas dans ses réseaux. "Le T3 devrait atteindre a minima 90 €", estime Eddy Albert. Un sentiment adoubé par Stéphane Antiglio, président de PHE (maison mère d’Autodistribution) : "L’équation économique historique de la réparation est mal équilibrée. Il me semble plus juste de revaloriser son taux de main d’œuvre et d’accorder des remises sur la pièce".

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Ce n’est pas tout : pour pérenniser leurs activités, les garages "entrepreneurs" ont été invités à capitaliser sur leurs premières entrées, à commencer par le pneumatique. Avec l’électrification du parc, les interventions autour de la roue devraient représenter la principale source de revenus des MRA, selon Frédéric Gaillard, directeur des réseaux de distribution VL. Un virage déjà anticipé par le groupement qui a augmenté ces dernières années ses capacités de stockage d’enveloppes, fort de son partenariat avec le distributeur spécialisé SLPA Pneus.

Résultat : en 2022, les réseaux AD ont écoulé plus d’un million de pneus, dont 450 000 avec la marque Leao Tyres. Fort de ce succès, le groupe veut aujourd’hui aller plus loin et vise 2 millions de pneus vendus en 2026. À cette fin, le portefeuille produits sera étoffé avec l’ajout des gommes Michelin et Royal Black (marque de Dipropneu) pour couvrir les segments premium et premier prix.

Plus de B2B et plus de digital

Dernière brique du plan stratégique "Engagement 2027", le métier de commerçant ne doit pas être négligé selon le groupement. L’ambition est double : conquérir et fidéliser. Dans le prolongement de la précédente feuille de route, Autodistribution veut notamment poursuivre ses actions auprès des flottes et grands comptes, un segment de marché "inexploité" par les MRA. "Aujourd’hui, 60 % des véhicules neufs sont vendus en LLD", rappelle Eddy Albert, qui précise que les professionnels représentent 20 % du business généré par les apporteurs d’affaires du réseau. Un bilan plutôt honorable compte tenu des liens encore très forts qui unissent les loueurs aux constructeurs…

Autodistribution se veut malgré tout ambitieux sur ce segment de marché, rappelant que la facture moyenne des professionnels (330 € environ) est trois fois plus élevée que celle des particuliers. Le groupement espère ainsi que son réseau réalisera un volume d’affaires de 10 millions d’euros avec la clientèle B2B d’ici à 2027.

En parallèle, le grand public n’est évidemment pas négligé. Pour ce segment de marché, les réseaux AD bénéficient pleinement du canal digital, et en particulier du site ad.fr (qui a généré 33 000 rendez-vous en 2022 contre 17 500 en 2019) et de la plateforme d’intermédiation idGarages.com. Pour aider ses adhérents à mieux travailler cette clientèle, le groupe a annoncé lors de son congrès le déploiement d’une nouvelle solution de marketing prédictif. "L’objectif est de mieux exploiter votre base de données clients en s’appuyant sur l’historique des prestations et les lois de roulage. L’outil peut ainsi envoyer des relances personnalisées. Il est simple à utiliser et rapide à rentabiliser", affirme Yannick Savina, directeur marketing.

Une équipe renforcée

Pour veiller au bon déploiement d’Engagement 2027, le groupe au triangle rouge s’est, lui aussi, renforcé. En particulier sur le terrain où son équipe de responsables de région compte désormais 18 personnes contre 14 en 2018. Et cet effectif sera de nouveau étoffé d’ici à 2024 avec l’arrivée de six chefs de secteur supplémentaires. Au siège, pour répondre aux problématiques de recrutement, une personne en charge des sujets RH pour le réseau AD sera également bientôt nommée.

Pour Laurent Desrouffet, ces renforts sont indispensables afin de soutenir la croissance de l’enseigne qui s’affirme, avec ses 2 000 chefs d’entreprise et 10 000 salariés, comme le "premier employeur de l’après-vente multimarque". Un leadership que le groupe espère asseoir grâce à sa nouvelle feuille de route et à une confiance plus forte en l'avenir. Un sentiment confirmé par Stéphane Antiglio. Au moment de conclure le congrès, il n’a pas manqué de rappeler la formule du philosophe Alain : "Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté".

UFI Filters refroidira les véhicules électriques Nio

Le spécialiste transalpin de la filtration et de la gestion thermique équipera le prochain modèle fabriqué par Nio. UFI Filters va plus précisément fournir le refroidisseur de l'essieu électrique du véhicule produit par la marque chinoise.

Ce partenariat est le fruit de la réorganisation de l'équipementier, qui s'est doté d'une nouvelle business unit de gestion thermique avec des sites de production dédiés. Cette division vise à répondre à la demande croissante d’innovations technologiques alternatives des constructeurs. Elle fournira d'abord des technologies de première monte, qui devraient être ensuite proposées à l'aftermarket.

UFI Filters propose un procédé de fabrication spécifique

Le refroidisseur de l'essieu électrique est un organe essentiel intégrant le moteur électrique, la transmission et l'électronique de puissance. L'ensemble forme un mécanisme compact et modulaire placé entre les roues du véhicule. Il doit fonctionner dans une plage de température optimale.

Ce type de système impose des techniques de fabrication de pointe. Le refroidisseur d'essieu électrique conçu par l'équipementier est donc fabriqué en aluminium. Il est brasé sous vide et refroidi à l’eau. Ce procédé spécifique lui permet de maintenir les meilleures conditions thermiques.

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"Nous sommes particulièrement fiers d’avoir été choisi par l’un des principaux constructeurs de voitures électriques intelligentes. Cela prouve que nous avons emprunté la bonne voie vers la mobilité à 360°, déclare Rinaldo Facchini, directeur général d'UFI Filters. En partant de nos compétences en matière de moteur conventionnel, nous avons su développer des technologies pour les véhicules alimentés par les nouvelles énergies, grâce à la réactivité et à l’empreinte industrielle de notre groupe".

Maha : C_RGA, la colonne de levage qui s’adapte à chaque atelier

Présentée pour la première fois par Maha fin mars, la colonne mobile de levage C_RGA est dotée d'un entraînement électromécanique, entièrement exempt d'huile. Sa maintenance est ainsi réduite.

Offrant une capacité de charge maximale de 7,5 t par colonne, sa technologie sophistiquée et sa cale de rattrapage en cas de rupture d'écrou garantissent une grande sécurité mécanique lors du levage. Le motoréducteur à vis sans fin, avec frein, permet un positionnement en hauteur précis, sans inertie. L'utilisation du pont se veut facile grâce à son chariot moteur optimisé, permettant des déplacements dans des espaces restreints.

La colonne Maha dispose aussi d'une commande assistée par LED intuitive. La communication de données entre les différentes colonnes s'effectue sans câble par radio. Pratique : l'appairage des colonnes se veut simple et sécurisé grâce aux tags NFC.

Enfin, précisons que l'alimentation du pont élévateur est assurée par une batterie lithium-ion (ou via des batteries AGM résistantes aux cycles, en option). Les câbles de charge répondent au principe "Daisy Chain". Ce qui signifie qu’ils servent à la fois de backup pour la connexion de données et, en cas d’anomalie, ils constituent un réseau avec double fond.

Glasurit facilite la réparation des dommages mineurs

Constatant que les petites retouches ne sont pas toujours bien traitées dans les ateliers, Glasurit lance un nouvel incolore de mélange. Intégré à sa Ligne 100, il s'agit du premier produit de ce type sur le marché de la peinture automobile, selon la marque de BASF.

Le 100-M 15 est un incolore de mélange dédié à la réparation des dommages mineurs, c'est-à-dire aux dégâts inférieurs à 3 cm sur des éléments verticaux (éraflures, coups de clés, etc). Ces petites retouches demandent une précision extrême et sont chronophages. Glasurit entend donc faciliter le travail pour les carrossiers. Avec ce produit, ces derniers peuvent procéder à ces réparations spécifiques plus rapidement. Ils économisent du temps et du produit.

Un module de formation supplémentaire

En parallèle du lancement du 100-M 15, Glasurit met à jour la base de données des formules et des formations dans Refinity. Les formules Ligne 100 sont converties avec le 100-M 15, en substitution du 100-M 10 ou du 100-M 20.

Une formation spécifique à l’utilisation de ce produit et des vidéos sont disponibles sur la plateforme Know-How. La marque compte ainsi répondre à toutes les questions que les carrossiers pourront se poser lors de son utilisation.

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Trophées de l’innovation automobile : les inscriptions sont ouvertes

Toujours désireux de faire de son événement une vitrine de l'innovation, Equip Auto ne dérogera pas à la règle en 2023, pour son édition lyonnaise tenue du 28 au 30 septembre à Eurexpo Lyon (69). Le salon de l'après-vente automobile organisera, en effet, une nouvelle cérémonie de ses Trophées internationaux de l’innovation automobile. Pour rappel, en 2022 à Paris, RestorFX, SKF, Aisin, Mecacyl, Hella, Osram et Bosch avaient été récompensés.

Quatre catégories

Les inscriptions pour cette édition 2023 des Trophées internationaux de l’innovation automobile sont ouvertes. Le jury, composé de journalistes de la presse professionnelle (dont le J2R) et grand public a identifié quatre catégories : ingénierie ; carrosserie ; réparation/maintenance ; services aux professionnels.

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Une fois la présélection effectuée, le vote se déroulera les 19 et 22 septembre prochain. Les quatre lauréats seront connus le 27 septembre, à la veille de l'ouverture d'Equip Auto Lyon. La cérémonie de remise des prix aura lieu lors du salon, le jeudi 28 septembre, au sein de l'espace conférences.